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Métapo infos - Page 1278

  • La Renaissance, mythe et réalités...

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    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 71, mars - avril 2014).

    Le dossier central est consacré à la Renaissance. On peut y lire, notamment,  des articles de Philippe Conrad ("Moyen Age et Renaissance" ; "Léonard de Vinci. Le vieil homme et la guerre"), de Jean Kappel ("Machiavel, aux origines de la science politique"), d'Armand Giraud ("Les condottieres : des guerriers au service des marchands"), de Jean-Joël Brégeon ("La renaissance des Toscans"), de Madeleine Lastours ("Un nouveau regard sur les « humanistes »") de Martin Benoist ("Quand la Rome des papes redécouvrait l'Antiquité"), de Constance de Roscouré ("La Renaissance, une aventure européenne"), de Jean-François Gautier ("La naissance de la polyphonie européenne").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, deux entretiens, l'un avec Alain de Benoist ("Le nouvel ordre moral") et l'autre avec Thierry Lentz ("De la défaite aux adieux de Fontainebleau") ainsi que des articles d'Emma Demeester ("Dioclétien, une tentative de restauration de l'Empire"), de Jean-Joël Brégeon ("1814 : la chute de l'Empire français"), de Max Schiavon ("L'Autriche de François-Joseph"), d'Olivier Dard ("Il y a 80 ans : le 6 février 1934") et de Virginie Tanlay ("Le génocide du Rwanda 1994-2014").

     

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  • Le danger n'est pas la Russie, c 'est l'Otan !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Paul Baquiast, cueilli sur le site Europe solidaire et consacré à la crise ukrainienne.

     

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    Sécurité européenne. Le danger n'est pas la Russie, c'est l'Otan

     

    Dans l'espèce de frénésie qui s'empare ces jours-ci des médias français, face aux évènements d'Ukraine, pour condamner les réactions de défense de la Russie, pourtant menacée d'encerclement, personne le souligne que le plus grand danger pour la sécurité de l'Europe ne sont pas « les chars russes », mais l'offensive menée depuis des années par l'Otan pour faire reculer l'influence de la Russie, voire la dissuader militairement.

    Il y a deux jours c'était le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, qui appelait la Russie « à la retenue » autrement dit qui la menaçait d'une réaction militaire de l'Otan. C'est le même qui écoute sans réagir les appels à intervention venant de l'actuel gouvernement occidental de l'Ukraine. C'est le même qui depuis des mois travaille à consolider, en Europe même, des bases de missiles (le BMDE ou Ballistic Missile Defence in Europe) lesquelles sont directement tournées vers la Russie pour désarmer une frappe en retour de celle-ci en cas d'agression. Ce sont, avec le soutien implicite du Secrétaire général, les plus anti-russes des membres de l'Otan, qui multiplient les intrusions, au coeur même de la Russie, par le biais d'associations et d'organisations visant à mener une véritable guerre civile interne contre les institutions.

    Mais l'Otan, cela ne fait de secret pour personne, a toujours été le faux- nez européen des Etats-Unis. Ce faut nez était peut-être acceptable pour les Européens du temps où le stalinisme menaçait l' « Occident ». Aujourd'hui, cette menace, contrairement aux propos des va-t-en guerre, n 'existe plus. Cependant, pour l'Amérique du lobby militaro-diplomatique, la Russie, nous l'avons souvent écrit ici, continue à être présentée comme un danger, du fait qu'elle possède l'arme nucléaire. Les Etats-Unis voudraient être les seuls à disposer de la bombe, au service de leur entreprise pour dominer le monde. Il leur faut donc, quels que soient les risques pour l'Europe, placée en première ligne, provoquer de plus en plus la Russie dans l'espoir qu'elle finira par envoyer les chars, non seulement en Ukraine, mais dans les pays de l'Union européenne limitrophes. Alors les Etats-unis pourront anéantir militairement la Russie, prétendument en toute légitimité.

     

    Dans l'immédiat, Obama, fort de l'appui des gouvernements européens membres de l'Otan, menace aujourd'hui la Russie de rétorsions économiques. Il invite ces gouvernements, au mépris de leur intérêt évident, à boycotter le prochain G8 devant se tenir à Sotchi et à ne plus acheter de pétrole aux Russes (?). Il fait par ailleurs tout ce qu'il peut pour pousser les membres de l'Otan à refuser le dialogue avec Moscou, à soutenir les plus extrémistes des européophiles en Ukraine et en Crimée, à refuser à tous prix une partition de l'Ukraine qui serait pourtant le seule solution pour ramener le calme dans ce pays divisé. Bien tranquille à Washington, Obama peut le faire sans risques. Ce serait moins risqué pour lui qu'affronter en Asie le nouvel ennemi que s'est donné le lobby militaro-diplomatique américain, la Chine.

     

    Mais pourquoi les quelques voix clairvoyantes qui avaient demandé, en France comme dans d'autres pays européens, une sortie de l'Otan, ne sont-elles pas plus écoutées? Pourquoi ces mêmes voix qui demandent, en substitution au prétendu parapluie de l'Otan, la mise en place d'une véritable force de défense européenne, pouvant permettre à l'Union de choisir ses alliées et ses adversaires en toute indépendance, sont-elles de plus en plus inaudibles ? Pourquoi en France le gouvernement socialiste ne se distingue-il aucunement des autres dans l'acceptation de la servilité? Parce que l'Amérique ne le veut pas, et aussi parce que, dans l'Union européenne, les intérêts politiques et économiques inféodés au grand allié atlantique se sont donné pour mission, avec un esprit collaborationniste qui devrait évoquer des souvenirs dans les pays de Vichy et de Sigmaringen, de suivre en tous points ce que demande Washington.

    Jean Paul Baquiast (Europe solidaire, 2 mars 2014)

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  • Les snipers de la semaine... (79)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur CauseurJean-Paul Brighelli dézingue Philippe Meirieu, le pédagogue libertaire qui a théorisé les délires de l'éducation nationale...

    Le chenapan au centre

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    - sur Nouvelles de France, Christian Vanneste allume Valls et les socialistes sur leur curieuse cecité vis-à-vis des méfaits de l’extrême gauche...

    Un extrémisme peut en cacher un autre

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  • "Contre l'idéologie du même" : rencontre avec Alain de Benoist...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Alain de Benoist aux Non-alignés, le 27 janvier 2014.

    Le son, faible pendant les trois premières minutes de la vidéo, est corrigé par un sous-titrage.

     

    Au sommaire :

    - état des lieux politique. Colère et contestation : "manif pour tous", "jour de colère", "bonnets rouges".
     
    -  complot ou "mégamachine" sans pilotes ?
     
    -  face au modèle dominant : rupture ou réorientation progressive ?
     
    -  "l'Europe se fera au bord du tombeau" : état des lieux et possibilité d'une nouvelle Europe. 
     
    -  illusion d'une fin de l'histoire, un monde en transition. Imprévisibilité de la situation en cours.
     
    -  recours au spirituel ? Quel spirituel : personnel ou collectif ? Nécessité anthropologique d'adhésion à quelque chose qui dépasse l'homme.
     
    - Paganisme et Christianisme ? Le thème de l'égalité des âmes devant Dieu et sa sécularisation successive. Religion de l'antiquité vs Christianisme ? 
    La modernité : "des idées chrétiennes devenues folles". 
    Des îlots de Christianisme traditionnel contre le monde moderne ?  
     
    - L'arrivée du Christianisme en Europe et le conflit / fusion avec les paganismes vernaculaires. 
     
    - nécessité d'un idéal de vie et de sa transmission pour les individus et les peuples.
     
    - Dissociété ou période de transition ? Difficulté de recréer du lien et de la philia pour des groupes humains alternatifs à la marche actuelle des choses. Vers un nouveau nomos de la terre. Guetter le moment historique, saisir le kaïros.  
     
    - "Je suis un intellectuel engagé". Etre attentif à ce qui vient.
     
    - La différence et la diversité contre l'idéologie du même et l'unification marchande du monde.
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  • La grâce de l'Histoire...

    Les éditons Mols viennent de publier un essai de Philippe Grasset intitulé La grâce de l'Histoire. Animateur du remarquable site d'analyse De Defensa, consacré aux questions politico-stratégiques, Philippe Grasset est l'auteur de Le Monde malade de l'Amérique (Chronique sociale - EVO, 1999) et  des Chroniques de l'ébranlement (Mols, 2003), préfacé par Régis Debray.

     

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    " Ce livre tente d'aller aux racines de la grande crise que notre civilisation connaît actuellement. Il analyse la séquence historique conduisant à cette crise, à partir de la rupture de la fin du XVIIIe siècle, marquée par trois événements fondamentaux : la Révolution américaniste ou guerre d'Indépendance, la Révolution française et la révolution du choix de la thermodynamique engendrant le développement industriel et technologique. Dans la dynamique de cette séquence historique, identifiée ici comme le moteur fondamental conduisant à la crise actuelle, la Grande Guerre de 1914-1918 occupe une place centrale, à la fois comme un pivot de la dynamique en question et comme une "réplique sismique en amont" de notre crise, annonciatrice de cette crise. Il s'agit d'une approche entièrement nouvelle de la Grande Guerre, qui vaut essentiellement par l'identification des causes souterraines cachées, d'une très grande puissance, courant depuis le début du XIXe siècle et se poursuivant après elle. Dans cette conception qui ne fait qu'une part très réduite à la politique, la Grande Guerre est un événement majeur de civilisation caractérisée pas une catastrophe technologique engendrant des destructions et des pertes épouvantables. Il ne s'agit en aucun cas d'un accident, ni d'une aberration, mais bien d'une poussée paroxystique d'une civilisation en crise, que nous retrouvons dans notre époque présente, sous d'autres formes. Autour de ce pivot de la réflexion qu'est la Grande Guerre, l'auteur étudie notamment le développement de la puissance allemande, le développement de la puissance des Etats-Unis, le rôle de la France et les deux grands courants de la modernité que sont le système du technologisme et le système de la communication. "

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  • Quelque chose en nous de Neandertal...

    Nous reproduisons ci-dessous un article cueilli sur Metamag et extrait du site Hominidés, qui évoque les dernières découvertes concernant les liens entre le génome des populations originaires d'Eurasie et celui de l'homme de Neandertal.

     

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    Néandertal, on se rapproche de plus en plus !


    Peau, fertilité, diabète… Comment notre patrimoine génétique commun avec Néandertal peut avoir un impact ? Deux études confirment simultanément que nous partageons globalement plus que 3% de gènes en commun...

    Depuis la découverte en 2010 que les Néandertaliens se sont génétiquement rencontrés avec nos ancêtres, des scientifiques tentent de mesurer comment cette part d’ADN commun peut avoir un effet sur nous, aujourd'hui. Deux nouvelles études sont publiées qui retracent l'histoire génétique de Néandertal et donc un peu la nôtre… Ces études mettent en évidence un certain nombre de gènes qui pourraient avoir une importance médicale aujourd'hui.


    Retour sur 15 000 ans de vie commune !

    Les derniers Néandertaliens se sont éteints il y a 30 000 ans. En Europe, on estime que Néandertal et Homo sapiens ont donc cohabité pendant 15 000 ans. En 2010 une étude génétique (menée par Svante Pääbo, Institut Max Planck) a démontré que les deux espèces avaient eu plus que des contacts de voisinage. Des rencontres très « humaines » avaient permis une certaine mixité qui se retrouvait dans notre ADN. Le génome d’Homo sapiens est donc commun avec celui de Néandertal à hauteur de 1 à 3 %. Plus exactement ce partage se retrouve dans toutes les populations actuelles, à l’exception notable de celles originaires d’Afrique.

    Collectivement nous partageons 20% d’ADN commun avec Néandertal mais moins de 3% à titre individuel…  
    La première étude a été réalisée par des généticiens du Département des sciences du génome (Université de Washington),  Benjamin Vernot et Joshua M. Akey. Les résultats ont été publiés dans Science Express, sous le titre Resurrecting Surviving Neandertal Lineages from Modern Human Genomes.
    Les chercheurs ont comparé les données de séquençage du génome de 665 individus en provenance d'Europe et d'Asie de l'Est. Ils ont pu démontrer que plus de 20% du génome de Néandertal survit dans l'ADN de nos contemporains (hors Afrique). Ce qui n’est pas incompatible avec le fait qu’un seul individu ne partage que 1 à 3% avec Néandertal.
    Leurs résultats montrent que d'importantes quantités de séquences d'ADN néandertalien (ou d’autres hominidés disparus) pourraient être identifiées en se basant sur l’ADN des Homo sapiens actuels. En effet, sur notre population, des données presque infinies pourraient être répertoriées en tenant compte des particularités individuelles, les « parties communes » d’ADN avec Néandertal n'étant pas les mêmes pour tous les individus.
    Pour Benjamin Vernot, "dans l'avenir, je pense que les scientifiques seront en mesure d'identifier l'ADN des autres hominidés éteints, tout en analysant les génomes humains modernes».

    L’ADN de Néandertal comme source de diversité et de résistance 

    Un équipe internationale de scientifiques (Harvard Medical School et l'Institut Max Planck) a comparé le génome de Néandertal avec les génomes de 1 004 individus. Elle a ainsi pu identifier des segments spécifiques de l'ADN de Néandertal dans le génome de chaque individu. Ils ont publié leurs résultats dans la revue Nature.
    Ils ont reconnu certains gènes néandertaliens que l’on retrouve souvent dans la population actuelle et d’autres beaucoup moins fréquents. Tous ces gènes communs sont, il faut le rappeler, uniquement retrouvés dans les populations actuelles hors Afrique. Ceci indique que les gènes encore présents ont été conservés parce qu’ils apportaient un avantage. Pour le Dr Reich, co-auteur de l’étude, « cela prouve que ces gènes ont été utiles pour les non-africains dans l'adaptation à l'environnement» quand ils ont conquis le continent européen et asiatique.

    Un autre membre de l’équipe, le Dr Akey, ajoute que les gènes qui ont permis à Néandertal de s’adapter au climat moins ensoleillé et plus froid de l’Eurasie ont pu apporter un réel avantage aux Homo sapiens.

    De la même manière, certains des gènes néandertaliens qui ont résisté jusqu'à aujourd'hui peuvent avoir une influence sur la santé des gens. Le Dr Reich et ses collègues ont ainsi identifié neuf gènes néandertaliens chez l’homme actuel qui sont connus pour augmenter ou réduire le risque de diverses maladies, dont le diabète et le lupus.

    Plus le génome de Néandertal est décortiqué et étudié, plus il se rapproche de nous.

    C.R. (Hominidés, 30 janvier 2014)

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