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Métapo infos - Page 1023

  • Fabricants d'intox...

    Les éditions Lemieux viennent de publier un essai de Christian Harbulot intitulé Fabricants d'intox - La guerre mondialisée des propagandes. Directeur de l'Ecole de guerre économique et spécialiste de l'intelligence économique, Christian Harbulot est l'auteur de plusieurs essais dont, dernièrement, La guerre économique (PUF, 2010) et Sabordage (François Bourin, 2014).

     

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    " La guerre de l’information fait rage : vidéos de l’État islamique, propagande et contre-propagande en Ukraine, affrontements d’images entre le Hamas et Israël, polémiques visuelles sur les multiples rebondissements de la guerre civile en Syrie,…
    Les fabricants d’intox œuvrent dans tous les camps. Il ressort de ce constat que la franchise, pas plus que l’abjection, ne sont des clés de succès. L’auteur rapporte des récits édifiants et des histoires méconnues, analyse et documente ces nouvelles guerres de propagande, qu’elles soient étatiques, militaires, citoyennes ou économiques. Un objectif : désintoxiquer le citoyen et lui apprendre à se prémunir de tous ces enfumages sophistiqués dont il est parfois la cible, parfois la victime collatérale. "

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  • La fabrique de l'aliénation : l'école sous la coupe de l'idéologie techno-libérale...

    En partenariat avec la revue Eléments, le Cercle Rébellion Sud-Ouest a organisé le 13 janvier 2016 une conférence sur « La fabrique de l’aliénation : l’École techno-libérale » avec Charles Robin, enseignant et essayiste.

    Enseignement, évolution du système éducatif et incidence de la disparition de la « valeur esprit » dans la formation des enfants sont les questions abordées par le conférencier, qui a récemment publié La gauche du capital - Libéralisme culturel et idéologie du marché (Krisis, 2014).

     

     

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  • Le camp des saints...

    Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & agir (n°52 - hiver 2016) est disponible en kiosque. Il est entièrement en couleur et bénéficie d'une nouvelle maquette très claire et lisible. Du beau travail ! Le dossier est consacré à l'invasion migratoire...

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    Au sommaire :

    Tour d'horizon

    Héritage

    Charles Martel, un héros pour notre temps, par Pierre Gillieth

    DOSSIER : Le camp des saints, c'est maintenant

    Le système médiatique et son terrorisme des tripes, par le CREA

    Les «nouveaux» migrants vont-ils ensevelir l'Europe, par Yves-Marie Laulan

    Calais maintenant, la France demain, par Kévin Reche

    Entretien avec Jean-Pierre Blanchard

    Entretien avec Ferenc Almassy et Tomislav Sunic

    Entretien avec Renaud Camus

    L'Europe face à l'invasion du millénaire, par Georges Feltin-Tracol

    Grand entretien

    Pierre Robin

    Réflexion

    Apologie du jeune Cioran, par Georges Feltin-Tracol

    Histoire

    Eloge du conquistador, par Laurent Schang

    Littérature

    Les Tharaud ou la malédiction d'Israël, par Flavien Blanchon

    Entretien

    Bruno Favrit

    Un livre est un fusil

    Jacques Benoist-Méchin : Frédéric de Hohenstaufen, par Pierre de Saint-Servant

    Notes de lecture

    Cinéma

    Crème en séries, par Pierre Gillieth

    Disques

     

     

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  • « La classe dominante a perdu son hégémonie intellectuelle »...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré au rôle des intellectuels...

     

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    « Les intellectuels sont aujourd’hui souvent plus proches des réalités concrètes que les élites mondialisées… »

    En France, les intellectuels ont toujours été critiqués : prompts à couper les cheveux en quatre, à sodomiser les mouches et à verser d’un totalitarisme à l’autre, ils font souvent figure d’idiots inutiles. Ce constat vous semble-t-il injuste ?

    Il est surtout très bête. Qu’ils soient professionnels ou artistes de la pensée et du savoir, les intellectuels sont comme les fleuristes ou les garagistes, les plombiers ou les médecins : il y en a des bons et des mauvais. Certains écrivent des sottises, d’autres disent des choses profondes dont on ferait bien de s’inspirer. Encore faut-il les lire, ce qui exige un minimum de curiosité et d’intérêt pour les idées, sans même parler des facultés cognitives, que beaucoup sont loin de posséder (en règle générale, plus ils sont idiots, plus ils détestent les intellectuels). Dans le passé, des théoriciens ou des « intellectuels » comme Alexis de Tocqueville, Hippolyte Taine, Georges Sorel ou Gustave Le Bon, pour ne citer que ceux-là, me paraissent avoir plutôt bien supporté l’épreuve du temps. Pour l’époque contemporaine, il en va de même de Louis Dumont, de Jean Baudrillard ou de Jean-Claude Michéa. Mais il est vrai qu’il y a encore, paraît-il, des gens qui n’ont jamais lu Michéa. Je trouve cela consternant.

    Ce qui est vrai, c’est que depuis Émile Zola, Julien Benda et Jean-Paul Sartre, le statut des intellectuels a changé. Ils ne sont plus aujourd’hui les porte-parole des sans voix, les directeurs de conscience ou les grandes autorités morales qu’ils furent autrefois. L’Université, qui fut le lieu d’où la plupart d’entre eux s’exprimaient, a elle-même perdu son prestige. Les intellectuels courent alors le risque, soit d’accepter de venir jouer les chiens savants sur les plateaux de télévision, soit de se réfugier dans l’entre-soi des colloques académiques où ils ne rencontrent plus que leurs collègues. Mais le rôle des idées reste aussi important qu’hier. Sans une théorie cohérente pour l’appuyer, l’action politique n’est qu’un navire sans gouvernail. La révolution copernicienne, la révolution kantienne, la révolution libérale ont eu plus d’effets dans l’Histoire qu’aucune révolution politique.

    Dans le cadre de la campagne contre les « néo-réacs », on vient de rééditer le livre de Daniel Lindenberg, « Le Rappel à l’ordre ». Mais rien n’y fait : alors que Pierre Moscovici peine à vendre 500 exemplaires de son livre, ce sont les ouvrages de Michel Onfray, Éric Zemmour ou Michel Houellebecq qui s’envolent en librairie. C’est le triomphe des « réacs » ?

    Rappelons qu’à l’origine, le livre de Daniel Lindenberg était un travail de commande qui a permis à Pierre Rosanvallon de régler ses comptes au sein de l’intelligentsia. Lindenberg déclare aujourd’hui que « la pensée réactionnaire a largement gagné la bataille des idées » – ce qui prête d’ailleurs à sourire, car ce n’est pas parce que la gauche n’a plus rien à dire que la droite réactionnaire a cessé d’être, en matière d’idées, en état d’encéphalogramme plat !

    La nouveauté est ailleurs. Dans le passé, c’est un fait que beaucoup d’intellectuels s’en tenaient à des spéculations abstraites pendant que les politiques se confrontaient à la réalité (vieille opposition de l’éthique de conviction et de l’éthique de responsabilité). Curieusement, c’est aujourd’hui plutôt l’inverse. Comme l’écrivait récemment Jacques Julliard, « le gouvernement a pris à son compte l’antiracisme, cependant que les intellectuels réfléchissent sur les impasses de cet antiracisme ». Bien des intellectuels sont aujourd’hui plus proches des réalités concrètes et du peuple réel que les élites dominantes appartenant à la bourgeoisie mondialisée. C’est pour cela que leurs livres se vendent. Et c’est pour cela qu’on essaie de les enfermer dans le ridicule fourre-tout des « nouveaux réacs », alors que beaucoup viennent de la gauche, sinon de l’extrême gauche, et n’ont nulle intention de la quitter.

    Mais ce qui est vraiment nouveau, c’est que la classe dominante, non seulement reconnaît qu’elle a perdu son hégémonie intellectuelle (« l’anti-politiquement correct est devenu la norme », écrit Nicolas Truong dans Le Monde), mais n’hésite plus à endosser le costume de la bien-pensance (Laurent Joffrin, à la une de Libération : « Oui, on est “bien-pensants”, et alors ? »). Finie la transgression, à nous les discours de curé ! Les nouveaux inquisiteurs sont plus que jamais devenus des employés de l’« Espace Bien » (Philippe Muray). Rien ne témoigne mieux de ce grand retournement idéologique que l’extraordinaire article de Jean-Loup Amselle, paru dans L’Obs en novembre dernier, qui déclarait voir dans le succès de Zemmour ou Onfray la revanche de la « plèbe intellectuelle » sur les normaliens sortis de la rue d’Ulm avec des accents de petit marquis puant le mépris de classe. Ajoutez à cela qu’au premier tour des dernières élections régionales, 22 % des professions intellectuelles supérieures ont voté Front national. C’est aussi un fait nouveau.

    Que peut-on encore attendre des intellectuels dans les prochaines décennies ?

    On peut en attendre ce qu’on en a attendu de tout temps : la possibilité d’acquérir une conception du monde (afin de lui faire dire sa vérité) et de se structurer idéologiquement. Un intellectuel digne de ce nom est quelqu’un qui s’efforce de comprendre et de faire comprendre le moment historique que nous vivons. Il est en effet toujours difficile d’être contemporain de son présent. Le travail d’idées nous aide à prendre de la distance. Il nous aide à raisonner et à penser par nous-mêmes, à déceler les lignes de fond qui se dessinent sous la poussière d’insignifiance de l’actualité, à lire les signes avant-coureurs de ce qui vient.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 20 février 2016)

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  • Réflexions sur l'ingénierie sociale...

    Les éditions Kontre Kulture viennent de publier un recueil d'articles de Lucien Cerise intitulé Neuro-pirates - Réflexions sur l'ingénierie sociale. Penseur indépendant et non-conformiste, Lucien Cerise est l'auteur de Gouverner par le chaos (Max Milo, 2010) et d'Oliganarchy (Le Retour aux Sources, 2013).

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    " La première question qui traverse ce recueil de textes est : « Comment pirater un cerveau ? » La seconde, essentielle, suit alors immédiatement : « Comment s’en protéger ? » Car le piratage des cerveaux par l’ingénierie sociale et d’autres procédés est déjà une réalité, et les cerveaux piratés sont les nôtres. Ce « neuro-piratage » peut consister à agir sur le hardware, c’est-à-dire sur le substrat biologique et génétique du cerveau, mais il peut également consister à agir sur le software, c’est-à-dire sur le code de communication que l’on apprend de la société. Ce code d’origine épigénétique – ce langage, ou logiciel – nous vient du bain socioculturel dans lequel nous sommes plongés depuis l’enfance, imprimant au cerveau son architecture neuronale. L’étude des groupes sociaux, de leur mode de construction, des liens qui les structurent, a permis à ceux qui veulent maîtriser les foules d’agir sur ses membres, de modifier leurs comportements, voire de les détruire en tant qu’individus et groupes, les uns dépendant des autres. Car l’individu déconnecté de tout groupe, de toute hiérarchie, de toute représentation, de tout « stéréotype », ne peut survivre qu’en développant des symptômes psychotiques. En attaquant les liens naturels, liens œdipiens de la différenciation masculin/féminin, mais aussi de la hiérarchie parents/enfants, en abolissant la notion de limites, dont le dépassement en psychologie s’appelle perversion, c’est toute la société qui est attaquée. Déstructurée, rendue malléable – on parle de société « liquide » –, elle sera alors le jouet d’une petite oligarchie qui n’aura plus rien à craindre des peuples dont elle s’est approprié les âmes. "

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  • Arguments pour contrer la gauche...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien avec le politologue Marc Crapez, réalisé le 23 février 2016 par Martial Bild et Élise Blaise pour TV Libertés, dans lequel il propose un petit manuel de survie pour contrer définitivement la gauche et dénonce, sans langue de bois, le racisme anti-blancs....

    Marc Crapez a récemment publié Éloge de la pensée de droite (Jean-Cyrille Godefroy, 2016).

     

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