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guerre - Page 65

  • Les récits de guerre de Dimitri...

    Les éditions Glénat ont la bonne idée de rééditer sous le titre Récits de guerre, un recueil des bandes-dessinées que Dimitri a consacré à des histoires dont la guerre est le personnage principal. On rappellera que sous vrai nom, Guy Sajer, il est aussi l'auteur d'un récit marquant, Le soldat oublié, dans lequel il raconte sa guerre de soldat alsacien de la Wehrmacht sur le front de l'est, pendant la deuxième guerre mondiale.

     

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    " Dimitri est l’auteur d’une œuvre adulte, forte, âpre, où les éléments défient les hommes, où la destinée se joue en quelques instants, où la cruauté de la guerre broie et déchire les volontés de l'âme humaine... Explorateur des tréfonds de notre conscience, il nous plonge dans des contextes historiques surprenants, campe des décors magistraux. Un hymne à la fragilité de l'âme de celui qui l'affronte...

    Le premier tome de cette intégrale réunit les trois premiers récits de guerre de Dimitri :
    - Sous le pavillon du Tsar
     - Kamikazes
     - Meurtrier "

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  • Les grandes tendances géopolitiques du moment... (2)

    Dans cet entretien, mis en ligne sur Realpolitik.tvAymeric Chauprade, interrogé par Xavier Moreau, revient sur les grandes tendances géopolitiques du moment et se penche sur la place de la France dans le monde.

    La première partie de l'entretien est visible ici : Les grandes tendances géopolitiques du moment... (1)

     


    Aymeric Chauprade : les grandes tendances... par realpolitiktv

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  • L'Europe barbare...

    Les éditions Perrin publient cette semaine L'Europe barbare - 1945-1950, une étude de l'historien britannique Keith Lowe. L'auteur a déjà publié un ouvrage intitulé Inferno (Scribner, 2007), pas encore traduit en français, consacré au bombardement de Hamburg en 1943, qui avait provoqué la mort de 40 000 habitants...

     

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    " La Deuxième Guerre mondiale s'est officiellement achevée en mai 1945, mais son déchaînement de violence perdura des années. Après plus de 35 millions de morts et nombre de villes rasées, les institutions que nous considérons aujourd'hui comme acquises, police, médias, transports, gouvernements nationaux et pouvoirs locaux, étaient à reconstruire. Le taux de criminalité montait en flèche, les économies s'effondraient et la population européenne survivait au bord de la famine.
    Dans ce livre au souffle épique, Keith Lowe décrit un continent secoué par la violence, où de vastes segments de la population répugnent encore à accepter que la guerre soit finie. Il met l'accent sur la morale pervertie et le désir insatiable de vengeance qui furent l'héritage de ce conflit. Il dresse, enfin, le tableau du nettoyage ethnique et des guerres civiles qui déchirèrent l'existence des gens ordinaires, de la mer Baltique à la mer Méditerranée, avant l'instauration chaotique d'un nouvel ordre mondial qui finit par apporter la stabilité à une génération brisée."

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  • Incroyable ! On meurt à la guerre...

    Nous reproduisons ci-dessous un bon point de vue de Jean-Dominique Merchet, cueilli sur Marianne et consacré à la perception de la guerre par les médias français...

     

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    Incroyable ! On meurt à la guerre...

    « La guerre se durcit. Un soldat français tué au Mali ». Ces mots font peur à lire. Peur parce qu’ils sont le titre d’un journal sérieux, en l’occurrence Le Monde (1). Peur parce qu’ils témoignent d’un manque de recul sur ce qu’est la guerre.  Toute notre époque médiatique est là : dans le perte de la mesure et, disons-le, du sens commun. Un mort à la guerre et la voilà qui se durcit ! On se pince… 
     

    Il se trouve qu’en effet, on meurt à la guerre. C’est même une vieille histoire, qui remonte plus haut que le néolithique.  Les soldats ne s’en étonnent pas. S’ils pleurent leurs camarades tombés au champ d’honneur, l’évocation d’un « durcissement » de la guerre, après qu’un sergent-chef des commandos ait été mortellement touché, ne provoquerait que soupirs ou éclats de rires dans les popotes.  Plus que jamais, les médias ressemblent à ces fidèles que Bossuet moquaient dans ses sermons : « On n’entend dans les funérailles que des paroles d’étonnement de ce que ce mortel est mort »
     

    La nouveauté radicale des guerres contemporaines est bien que les militaires y meurent peu. Mais de là à s’étonner qu’il y ait encore des morts…  Pour s’en tenir aux Français, depuis le 11 janvier, deux militaires ont été tués dans les combats du Mali.  En Libye, aucun mort ni blessé. En Afghanistan, 88 morts mais en dix ans…  Comparons simplement ce chiffre aux 24.000 militaires décédés durant la guerre d’Algérie, sur une période plus courte.  Sans parler des 900 morts par jour de la Première guerre mondiale. 
     

    Certes, tout ce qui est rare est cher. La perte d’un seul militaire est ainsi devenu un événement national – qui justifie un tweet de l’Elysée et une cérémonie officielle. Il est légitime que la nation honore ceux qui tombent en son nom, mais l’émotion ne doit pas systématiquement prendre le pas sur la raison. Si l’on s’engage dans un conflit armé – et l’on doit s’interroger sur la nécessité de le faire – il faut quand même en accepter les conséquences. Et la première d’entre elles, c’est qu’il y aura des morts et que la guerre ne se durcira pas au deuxième d’entre eux. 
     

    Cette attitude infantile, qui consiste à s’étonner de la conséquence de ces actes, on la retrouve malheureusement dans les piaillements de la presse sur  la couverture des événements du Mali. Lundi, un autre journal sérieux, Libération, titrait : « Où est passée la guerre ? » Sous-entendu : on nous cache tout, on nous dit rien.  Le gouvernement et l’armée ne communiquent pas et les journalistes ne peuvent pas travailler correctement. Le reportage en zone de guerre est un exercice compliqué, dangereux.  Et le dialogue entre militaires et journalistes est par nature l’objet de tensions. Les uns ont besoin des autres et réciproquement, car une guerre moderne se gagne aussi sur le terrain médiatique. 
     

    Mais la guerre - tous les militaires de tous les temps l’ont toujours su – est essentiellement faite de longs moments d’ennuis au cours desquels ils ne se passent rien et de très brefs moments d’action, de violence et de peur. Ce sont eux, et eux seulement, qui intéressent les médias. Or, la réalité des opérations au Mali – sur lesquelles on dispose d’informations très complètes – est qu’il y a peu d’opérations... et, qui plus est, qu’elles se déroulent sur un territoire immense.  Quelques patrouilles des forces spéciales dans le nord-est. Parfois un accrochage. Des frappes aériennes ciblées.  Au fond, pas grand chose à montrer.
     

    Prenons une frappe aérienne : qu’est ce que c’est ? L’imagination du public, nourrie de films de guerre, nous fait volontiers imaginer un avion arrivant dans un grand vacarme et larguant ses bombes sur une colonne de pick-up en fuite. Vous n’y êtes pas !  Si vous êtes en l’air, c’est un échange de coordonnées sur ordinateur,  le « clang » que fait la munition quand elle se détache pour se diriger vers sa « target » à plus de dix de kilomètres. Si vous êtes au sol, vous ne voyez pas la bombe arriver et  soudain c’est une grosse explosion. Personne ne s’est même rendu compte qu’un avion était là…  Efficace, mais moins spectaculaire qu’un Stuka en piqué toute sirène hurlante.
     

    On nous dit rien, on nous cache tout ? Faisons simplement l’effort de comprendre que les guerres réelles ne sont pas celles que nous fantasmons.  On y meurt toujours, mais ce n’est pas non plus le grand barnum auquel les médias aspirent. 

    Jean-Dominique Merchet (Marianne, 21 février 2013)

     

    Note :

    (1) Le titre complet de la Une du journal daté du jeudi 21 février est «  Otages, combats rapprochés : la guerre se durcit. Une famille française enlevée dans la nord du Cameroun, un soldat français tué au Mali. »

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  • Les ravages de la désinformation...

    Les éditions Favre publient cette semaine un essai de Michel Klen, intitulé Les ravages de la désinformationOfficier saint-cyrien, qui a terminé sa carrière dans le renseignement, docteur en lettres et sciences humaines, Michel Klen est notamment l'auteur de L'Odyssée des mercenaires (Ellipse, 2008) et de  Femmes de guerre - une histoire millénaire (Ellipse, 2010). 

     

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    " La désinformation reste une « arme de destruction massive » qui a toujours été utilisée avec une efficacité redoutable par les faiseurs d’opinion et les régimes dictatoriaux. Ce livre examine ce phénomène de société en présentant les techniques fallacieuses inhérentes à ce jeu subtil de poker menteur (bluff, intoxication, rumeur, propagande, etc.) et en analysant les grandes duperies de l’Histoire. 
    La désinformation, du russe desinformatsiya, terme apparu au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, était censée désigner des pratiques capitalistes visant à l’asservissement des masses populaires. Elle a évolué et fait actuellement totalement partie de l’inconscient collectif. Son objectif est de provoquer un choc émotionnel sur certains sujets particulièrement mobilisateurs pour affaiblir un régime, saper le moral d’un adversaire ou déprécier un camp hostile.
    Dans cet échiquier de la supercherie figurent notamment: le matraquage idéologique du système soviétique, les mensonges du président Bush pour justifier l’intervention en Irak, les opérations de tromperie alliées qui ont leurré Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale et la manipulation des esprits qui a faussé la perception de certains événements majeurs (l’histoire tronquée de la guerre d’Algérie, l’opération Turquoise au Rwanda, les mensonges de Kadhafi dans la crise tchadienne, etc.). 
    La nouvelle civilisation de l’information qui a émergé au milieu des années 1980 avec l’expansion brutale des nouveaux moyens de communication a ouvert la voie à de nombreuses « autoroutes de la désinformation ». En l’absence d’un code de conduite, ces nouveaux flux ont généré des situations mensongères et des dérives graves, en particulier dans le réseau Internet. Formidable espace d’échanges et de connaissances, la « Toile » s’est imposée comme une arme à double tranchant car elle présente le risque d’être exploitée par les professionnels de la falsification qui ne manquent pas d’implanter dans le réseau planétaire des paramètres altérés dans le but de tromper l’opinion publique, principal levier d’action des décideurs. Au quatrième pouvoir de la presse qui apporte l’équilibre nécessaire à l’autorité établie se superpose ainsi un authentique cinquième pouvoir, celui de la désinformation qui vient perturber les repères de notre société."

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  • Gagner une guerre aujourd'hui ?...

    Nous vous signalons la parution aux éditions economica d'un ouvrage collectif, dirigé par le colonel Stéphane Chalmin et intitulé Gagner une guerre aujourd'hui ?. On trouvera dans ce livre des textes d'officiers comme le général Vincent Desportes ou le colonel Michel Goya mais aussi d'auteurs comme Alain de Benoist, Dominique Venner, Jacques Sapir, Jean-Sylvestre Montgrenier ou Bernard Wicht, notamment. A lire, donc !

     

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    " Le monde contemporain est marqué par un paradoxe majeur. Les affrontements armés s’y multiplient mais, parallèlement, l’emploi de la force militaire ne produit le plus souvent que des résultats ambigus, loin des objectifs que se fixaient les différentes parties.

    Les difficultés rencontrées par les armées occidentales sur les différents théâtres où elles ont été engagées depuis la fin de la deuxième guerre mondiale posent ainsi une question claire : est-il encore possible aujourd’hui, pour elles, de gagner une guerre ?

    L’utilisation de l’outil militaire par les États dans la conduite de leur politique extérieure demeure nécessaire et légitime. Mais quels objectifs peut-on rechercher, quelles sont les conditions du recours à la force, à quelles contraintes va-t-on faire face, assiste-t-on à un déclin de la puissance militaire occidentale, comment « réussir » nos guerres ?

    Autant de questions fondamentales auxquelles les meilleurs spécialistes apportent leurs réponses complémentaires dans cet ouvrage qui éclaire d’un jour nouveau une problématique centrale du monde d’aujourd’hui."

    Au sommaire :

    Introduction générale

    L’impuissance de la puissance militaire, préambule du Général Vincent Desportes

    Les forces morales, Alain de Benoist

    La France peut-elle encore gagner une guerre ?, Colonel Michel Goya

     
    La nature des opérations a profondément changé

    La place des guerres urbaines, Antonin Tisseron

    La place du droit dans les guerres, Michel Deyra

    Les limites de l’approche globale en Afghanistan, Olivier Hubac

     
    Un environnement bouleversé

    Les défis d’un monde polycentrique et déséquilibré. De l’Europe à l’Occident, Jean-Sylvestre Mongrenier

    La société civile et la guerre, Jean-Jacques Roche

    De la guerre à l’intervention, de la victoire au succès, Christophe Wasinski

     
    Une légitimité remise en question

    L’avenir de la guerre et des armées, Dominique Venner

    Le Front moral de la guerre, Louis Gautier

    Armée et démocratie : le réquisit d’une raison éthique consolidée, Cynthia Fleury

    Le « déni de la mort » dans les sociétés modernes occidentales et ses conséquences sur la vision de la guerre, Frédéric Coste

     
    Les acteurs doivent s’adapter pour obtenir la victoire

    Gagner par l’artefact ? Le rôle de la technique dans la victoire, Joseph Henrotin

    Agir militairement en Afrique, GCA Jean-Paul Thonier

    La régénération des nations. Schwitzer werden - la voie suisse – Swissbollah, Bernard Wicht

    L’introuvable patrie, Raymond Boudon

    La force des démocraties, Élie Baranets

    Les démocraties savent-elles encore gagner les guerres ?, Jacques Sapir
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