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  • La guerre des Alliés contre la France...

    Les éditions Passé composé, nouvelles venues dans le paysage, viennent de publier une étude historique de Stephen A. Bourque intitulée Au-delà des plages - La guerre des Alliés contre la France. Docteur en histoire  et ancien officier de l'armée américaine, Stephen Alan Bourque est professeur émérite au US Army Command and General Staff College (l'équivalent de l’École de Guerre) et enseigne également dans plusieurs universités.

     

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    " En France, la fin de l'occupation nazie est associée à deux événements : le Débarquement sur les plages de Normandie puis l'entrée de la 2e DB de Leclerc dans Paris. S'il n'est pas dans l'esprit de l'auteur d'en nier l'importance, il lui semble nécessaire d'ouvrir la focale et d'analyser toutes les facettes de la guerre menée par le général Eisenhower et les unités américaines, britanniques et canadiennes dans le ciel et sur la terre de France. Utilisant des bombardiers comme artillerie à longue portée, Eisenhower organisa la destruction de ponts, de centres ferroviaires, de ports, d'installations militaires et même de villes entières dans le but de préserver, à tout prix, le débarquement des Alliés. Cette offensive entraîna la mort de plus de 60 000 français et causa des dommages irréparables aux cités et aux œuvres d'art d'un Etat certes occupé, mais ami. En examinant la doctrine et les plans d'Eisenhower, en racontant les huit opérations principales, et grâce à des archives américaines déclassifiées, Stephen Bourque offre enfin un récit complet, profondément neuf et particulièrement percutant sur la guerre des Alliés contre la France au cours du printemps et de l'été 1944."

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  • Pourquoi la technologie n’avance plus...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue cueilli sur Rage et consacré à l'étrange ralentissement du progrès technique. Rage est un site culturel se réclamant d'une esthétique euro-occidentale de droite. Vous pouvez découvrir l'entretien donné à l'OJIM par l'un des animateurs du site : Rage, un nouveau site jeune et anti conformiste

     

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    Pourquoi la technologie n’avance plus

    Pour un amoureux de technologie, les cinquante dernières années ressemblent à une longue et ennuyeuse traversée d’un océan de fades innovations incrémentales, magnifiées par un marketing inventif mais incapables de transformer nos vies.

    Nos véhicules dépendent toujours du pétrole, nos réacteurs nucléaires reprennent les concepts des prototypes des années 1950 et l’agriculture s’embourbe entre marketing de la peur et OGM gadgets. Nos foyers bénéficient du confort des années 60, l’électroménager a peu changé, les robots censés nous libérer des corvées sont tout juste capables d’assurer un service minimum d’entretien des sols en conditions standard. Les technologies numériques semblaient échapper au phénomène, du moins jusqu’en 2010 pour les ordinateurs et 2015 pour les téléphones portables. Les futurologues qui ont bercé notre enfance n’ont pas anticipé la phase de timidité technologique que nous subissons.

    Comment expliquer ce ralentissement du progrès technique ? Ce n’est pas une crise de la méthode scientifique, comme le clament les relativistes. Quand la recherche est libérée de toute contrainte, le progrès peut reprendre son rythme normal et défier les diagnostics des déclinistes. Sans la volonté de génies visionnaires comme Elon Musk et He Jiankui, la voiture électrique serait encore un objet de curiosité et les bébés génétiquement améliorés, un pur fantasme de science-fiction. Les quantités sans précédent de publications scientifiques et de dépôts de brevets, l’augmentation de l’effort de recherche, publique comme privée, devraient générer des ruptures technologiques bien plus fréquentes. Quelque chose cloche, non pas dans la doctrine de la science, mais dans la société qui finance et encadre l’activité scientifique.

    Cette situation perd de son mystère à la lumière de l’analyse archéofuturiste. La coïncidence de l’inhibition de notre force prométhéenne et de la perte de nos repères anthropologiques ne peut être fortuite. Si la science patine, c’est que la société n’est plus capable d’offrir à l’animal humain européen les conditions de son épanouissement. Pour défendre cette thèse, je vais m’appuyer en grande partie sur un article publié dans Quillette par Hans Peter Dietz, professeur d’obstétrique et de gynécologie à l’Université de Sydney.

    À force de nous spécialiser nous devenons plus vulnérables… et c’est la mort

    La raison d’être des civilisations est la résolution de problèmes. Elles seules sont capables de former et d’entretenir des spécialistes de plus en plus performants et de les regrouper dans des organisations. L’accumulation de compétences et de moyens d’action au sein des organisations améliore leur efficacité, mais au-delà d’un certain seuil de spécialisation des agents et d’accumulation d’effectifs, l’inertie de l’ensemble finit par réduire son rendement. Concrètement, les fonctions de contrôle et de régulation deviennent trop efficaces et trop envahissantes pour laisser les fonctions d’exécution travailler ; c’est la masse critique paralysante.

    Les grandes organisations, que ce soient les administrations, les entreprises et les ONG, sont toutes affectées par ce phénomène. Pour sortir de cette impasse, les libéraux proposent une recette simple : la privatisation/externalisation. Le New Space (Space X, Blue Origin) peut apparaître comme un exemple réussi d’externalisation d’une activité entravée par la lourdeur bureaucratique, mais cette solution est illusoire si l’entreprise privée qui reçoit le marché a elle aussi dépassé sa masse critique paralysante. Les résultats lamentables de la privatisation de la fourniture en eau potable en France (augmentation du montant des factures et baisse du niveau de service ) illustrent parfaitement l’impasse d’une simple libéralisation. Confier un service gérable par une petite entité locale à une grande organisation multinationale n’apporte pas les gains de productivité attendus, même dans le cadre d’une privatisation.

    Les laboratoires de recherche occidentaux ont atteint depuis bien longtemps leur masse critique paralysante. Conscients du problème, les technocrates se sont inspirés du secteur privé et ont imposé la recette faussement éprouvée de la privatisation/externalisation. Des laboratoires regorgeant de physiciens et de techniciens de maintenance sont contraints, par contrat, de faire appel à des entreprises de prestation de services pour installer de simples prises de courant. Surcoûts, retards et malfaçons viennent ralentir le travail des chercheurs.

    En Europe les fonctionnaires ont rivalisé d’imagination pour inventer un système particulièrement lourd. Depuis le début des années 80, les laboratoires ne reçoivent plus qu’une partie de leur budget. Pour obtenir le reste, ils sont contraints, sous prétexte d’interdisciplinarité et de lien avec la société civile, de déposer des demandes de financement dans le cadre de projets. Ces derniers sont analysés et sélectionnés par leurs pairs, le tout étant validé par les bureaucrates d’agences comme l’ANR .

    À ses début, le système des appels à projets aboutissait à l’acceptation de plus de la moitié des dossiers, mais avec le temps, il a sans surprise atteint sa masse critique paralysante et les chercheurs doivent aujourd’hui déposer une dizaine de dossiers pour obtenir un financement. Le temps qu’ils consacrent à préparer, suivre et évaluer des projets est délirant. J’ai moi-même dû subir ce processus de sélection dans le cadre d’un projet de recherche collaboratif public-privé. La rédaction de ma part du dossier m’a occupé pendant trois mois. Ces projets de recherche encadrés sont par la force des choses à court terme (5 ans maximum, plutôt 3 en pratique), marginalisant de fait la recherche fondamentale aux résultats plus aléatoires mais dont le potentiel disruptif est incommensurablement supérieur.

    Pour briser la paralysie des institutions, il convient de leur rendre une dimension humaine en les divisant en sous-unités autonomes avec des effectifs inférieurs au nombre de Dunbar. La gestion ascendante doit être la norme, pas l’exception. Même de grandes organisations comme Toyota sont parvenues à introduire avec succès la gestion ascendante locale : près de 700 000 idées sont adoptées chaque année par l’entreprise. Initier la même démarche dans la recherche paraît encore plus simple et prometteur que dans l’industrie. Les chefs (ou les comités de direction) des laboratoires recevraient des budgets garantis sur des périodes longues (5 ans minimum), une large autonomie dans leurs thématiques de recherche, leur management (y compris le recrutement), leurs investissements et leurs politiques coopérations avec d’autres laboratoires, le secteur privé et les échelons administratifs. L’évaluation se ferait à la fin de la période de financement, sur leurs réalisations concrètes (publications, brevets, problèmes résolus). Les scientifiques sont des gens intelligents et autonomes. Ils n’ont pas besoin d’une superstructure qui vérifie leurs faits et gestes (comme leurs dépenses de fournitures), ils sont déjà jugés par la qualité de leurs publications ou l’expertise qu’ils apportent directement à la collectivité.

    La rupture de l’équilibre entre les valeurs masculines et féminines

    Le second frein est la « féminisation » de la société. Dans les États occidentaux modernes, les valeurs de la troisième vague du féminisme (aversion au risque, culte de la victime, inclusivité) dominent les valeurs masculines (performance, prise de risques, hiérarchie). Cette idéologie politique s’est introduite dans les sciences via la superstructure bureaucratique. Largement féminisée, elle s’inscrit dans le cadre des effets de la masse critique paralysante.

    Les grandes découvertes impliquent de grandes prises de risques. Pasteur serait aujourd’hui jeté en prison, ou au mieux, traîné devant un comité d’éthique soucieux de protéger les virus et les bactéries. Le torrent d’indignation qui a sanctionné les exploits de He Jiankui est symptomatique d’une société qui a peur de résoudre ses problèmes (l’inégalité génétique face au QI et aux maladies), confortablement installée dans l’immobilisme et la victimisation.

    Après avoir ravagé l’éducation, l’obsession de l’inclusivité s’attaque maintenant aux laboratoires et aux universités. Le recrutement est conditionné à l’allégeance du candidat à l’idéologie dominante (marxisme culturel) ou à son appartenance à une minorité sexuelle ou raciale. En Australie, les universitaires hommes cisgenres blancs hétérosexuels sont contraints de rédiger des « déclarations de diversité » dans lesquels ils doivent rapporter leurs actions passées en faveur des femmes, des LGBT et des non-blancs. À la baisse du niveau de recrutement dénoncé par Alessandro Strumia viennent s’ajouter des activités de militantisme inclusifs obligatoires et chronophages. Cette politique est en tous points comparable à la science prolétarienne imposée en URSS sous le règne de Lyssenko. Ces échecs cuisants sont autant d’alertes pour l’avenir de la science occidentale.

    Pour liquider ces entraves, nous devons libérer la recherche de toute tentative de profilage idéologique, sexuel ou racial du recrutement. Seules les qualités scientifiques des chercheurs et techniciens doivent rentrer en ligne de compte. Le principe de précaution doit être aboli et les laboratoires protégés efficacement des activistes. La destruction d’équipement et de matériel de recherche doit être très durement sanctionnée, tout autant que doivent l’être les campagnes de diffamation. L’asymétrie entre le discours prudent et réaliste des scientifiques et les déclarations hystérisantes des anti-sciences doit être combattue en exigeant des preuves de danger (on ne milite pas sur des hypothèses) et en sanctionnant les discours fallacieux. La fraude scientifique, comme les falsifications de Pr Federico Infascelli, doit faire l’objet de sanctions exemplaires, comme un bannissement à vie de toute activité de recherche et d’enseignement. Dans l’éducation, les valeurs masculines de rigueur, de travail et de discipline doivent reprendre une place centrale, car ce sont des facteurs de performance incontestables, à l’inverse des délires comme la lutte contre le « racisme institutionnel ».

    La science n’est plus qu’un instrument de gestion du stress social

    Les humains, comme tous les animaux sociaux, tolèrent un niveau limité de stress social. Nos sociétés occidentales modernes, qui regroupent des millions d’individus génétiquement et culturellement diversifiés, imposent à leurs citoyens un niveau de stress social trop élevé. Pour ne pas s’effondrer sous le poids de ces divisions internes, elles sont contraintes de consacrer une part grandissante de leurs moyens financiers et humains pour acheter la paix sociale via des mécanismes de redistribution fiscaux, des quotas ethniques et des actions de communication inclusive.

    De ces efforts pour contenir le stress social émerge un mélange étrange de libre-échange mâtiné de normalisations frénétiques, de militantisme d’État LGBTQQ soutenant activement la bigoterie islamique au nom de la convergence des luttes, et d’État-providence soutenant l’immigrationisme absolu. L’idéologie du vivre-ensemble est creuse, sans esthétique, sans volonté commune, incapable de s’inscrire dans le temps long. Elle n’a d’autre but que sa survie au jour le jour. L’absence d’activation des chaînes de conduction du stress l’empêche de mobiliser les masses dans la résolution de ses problèmes collectifs, ce qui ne l’empêche pas d’aligner de vaines promesses de lendemains qui chantent.

    L’idéologie du vivre-ensemble ne supporte pas la critique. Toute contestation de ses dogmes est sanctionnée par la mort sociale, le licenciement (Alessandro Strumia suspendu du CERN, James Damore licencié de Google) et la censure dans les outils de communication numériques (Génération Identitaire exclu des réseaux sociaux). Cette politique du bouc émissaire est indispensable pour maintenir la société en équilibre, car non seulement elle brise la résistance de la majorité européenne, mais surtout, elle soude des minorités qui n’ont fondamentalement rien en commun.

    Dans de telles conditions, la paralysie de la recherche n’a rien d’étonnant : elle n’est plus qu’un instrument de gestion du stress social. Cette situation est particulièrement flagrante dans la recherche agronomique et énergétique. L’ADEME produit des rapports aisément débunkables, mais conformes aux promesses populistes d’un monde sans nucléaire et sans énergies fossiles. L’INRA n’est plus quant à elle qu’une centrale de promotion de l’agriculture biologique, ratant par la même occasion la révolution de l’agriculture écologiquement intensive.

    Une société stable

    La force des Européens est notre capacité à nous remettre en cause, à analyser nos erreurs, à renverser les vieilles traditions et les idées reçues. La société du vivre-ensemble, handicapée par son instabilité fondamentale, dépend de l’uniformité idéologique de surface. Dans ce cadre, nos qualités naturelles n’ont plus d’espace pour s’exprimer, car elles contredisent le software qui soutient à grand peine la société. L’analyse archéofuturiste amène à soutenir le modèle inverse : une société doit bénéficier d’une stabilité fondamentale et hardware, d’une identité, et ensuite seulement elle pourra supporter la conflictualité idéologique et spirituelle au niveau software, d’où elle puisera son dynamisme.

    Répartir l’humanité en unités homogènes concurrentes ne sera en rien un frein au progrès. Dans son livre « De l’inégalité parmi les sociétés », Jared Diamond explique le retard technologique et industriel de la Chine à partir du 16ème siècle par un excès d’unité politique en Asie. Sans État concurrent (les seules puissances susceptibles de la bousculer, le Japon et la Corée, avaient choisi l’isolationnisme total après la guerre de 1592-1598), l’État impérial chinois, sous l’influence des eunuques, a fait le choix de maximiser sa stabilité interne (55 minorités ethniques doivent cohabiter au sein de la Chine contemporaine) au détriment de son dynamisme économique et technologique. À la même époque, l’Europe était divisée en une dizaine de nations concurrentes soumises à une rude compétition militaire et économique, qui interdisait toute politique d’isolement et de statu quo technologique. Le projet mondialiste censé libérer la croissance et l’innovation place l’Occident dans la situation de la Chine du 17ème siècle. Géant bedonnant, castré, l’Occident est confortablement étourdi dans son espace de confort mental. Espérons que nous n’ayons pas à attendre un sac du Palais d’Été pour nous réveiller.

    Techno-prêtre Liet-Kynes (Rage, 28 mars 2019)

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  • Une autre Europe est-elle possible ?...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°21, avril-mai-juin 2019), dirigée par Pascal Gauchon, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à la possibilité d'une autre Europe.

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    Au sommaire de ce numéro :

    ÉCHOS

    ÉDITORIAL

    Une autre Europe, par Pascal Gauchon

    ACTUALITÉ

    ENTRETIEN

    Jean-Marie Bouissou : Incorrect Japon

    PORTRAIT

    Le maréchal Haftar : vers un retour à l'ordre en Libye ? , par Bernard Lugan

    ENJEUX

    Yemen,. la fin de la guerre est-elle possible ? , par Eva Martinelli

    ENJEUX

    Bosnie, Kosovo, Macédoine. Carrefours de l'islam radical ? , par Linda Lefebvre

    ENJEUX

    Bouddhisme et islam. Un affrontement inévitable ? , par Didier Treutnaere

    ENJEUX

    70 ans d'OTAN, mais pas beaucoup plus, par Olivier Kempf

    ENJEUX

    Le pacte de Marrakech pour les migration, par Thierry Buron

    ENJEUX

    Pour qui roulent les trains à grande vitesse ? , par Jean-Yves Bouffet

    ENJEUX

    Le bras de fer fiscal avec les GAFAM, par Olivier de Maison Rouge

    IDÉES

    Une géopolitique des extra-terrestres, par Didier Giorgini

    IDÉES

    La géopolitique en Union soviétique, par Florian Louis

    GRANDE STRATÉGIE

    Les Mongols, inventeurs de l'Eurasie, par Sylvain Gouguenheim

    BATAILLE

    Falloujah (2004). Retour vers le futur, par Pierre Royer

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    "Je ne conçois pas l'action sans réflexion", par David Simmonet

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    Entretien avec Aurélien Colson. La négociation un art aux multiples facettes

    L'HISTOIRE MOT À MOT

    "L'Europe sera notre revanche", par Pierre Royer

    LA LANGUE DES MÉDIAS

    Le "mur de Trump", par Ingrid Riocreux

    BOULE DE CRISTAL DE MARC DE CAFÉ

    L'euro, une chance pour la France, par Jean-Baptiste Noé

    BIBLIOTHÈQUE GÉOPOLITIQUE

    Sortir du chaos, par Gérard Chaliand

    CHRONIQUES

    LIVRES/REVUES/INTERNET /CINÉMA

    GÉOPO-TOURISME

    Sarajevo : l'épuration ethnique au bout du compte, par Thierry buron

     

    DOSSIER : Une autre Europe est-elle possible ?

    Les occasions manquées, par Pascal Gauchon

    Une majorité contre l'Union européenne ? , par John Mackenzie

    Surmonter ou accepter les divisions de l'Europe, par Hadrien desuin

    La Grande carte : la désunion européenne

    Brexit : pourquoi tant de haine ? , par Hadrien Desuin

    Fixer les limites, par Jean-Baptiste Noé

    Rompre le cordon ombilical avec Washington, par Christophe Réveillard

    L'Union peut-elle renouer avec la Russie ? , par Pascal Marchand

    Entretien avec François Godement. La Chine dans nos murs

    La défense européenne maintenant ou jamais, par Louis Gautier

    Un moteur franco-allemand à gaz pauvre, par Georges-Henri Soutou

    L'Europe et l'UE : histoire d'un malentendu , par Pierre Royer

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  • Macron et la cleptocratie d'Etat contre la France...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Xavier Moreau au site Les non-alignés et consacré à Macron comme représentant de la caste cleptocratique qui domine la France. Saint-Cyrien et ancien officier parachutiste, Xavier Moreau est l'auteur de La nouvelle grande Russie (Ellipses, 2012).

     

                                   

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  • L'empire du politiquement correct...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Mathieu Bock-Côté intitulé L'empire du politiquement correct. Québécois, Mathieu Bock-Côté est sociologue et chroniqueur à Radio-Canada et est déjà l'auteur de plusieurs essais comme Le multiculturalisme comme religion politique (Cerf, 2016) ou Le nouveau régime (Boréal, 2017).

     

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    " Le philosophe québécois, pourfendeur du multiculturalisme, interroge ici le politiquement correct, la pensée unique et l'empire auto-consacré du Bien.

    Et si nous lisions l'actualité du monde à l'envers ? Et si la bienpensance n'était pas l'antidote mais la cause de la crise que traversent les démocraties occidentales ? Et si, par-delà les colères sociales, les silences qu'une minorité impose à la majorité alimentaient la contestation populaire ?
    En observateur averti et en penseur accompli, Mathieu Bock-Côté décrypte ici les lois explicites et implicites qui régentent la vie publique. Il passe au crible les critères de la respectabilité politique. Il analyse le traitement médiatique réservé à un Alain Finkielkraut, un Michel Onfray ou encore un Éric Zemmour en France, mais s'intéresse aussi à la régression de la liberté d'expression dans le monde anglo-saxon. Qu'est-ce qui distingue un infréquentable d'un modéré, un extrémiste d'un humaniste, un analyste d'un polémiste ? La conversation civique est mise à mal, ce qui n'est pas sans effet sur le clivage traditionnel entre la droite et la gauche en plus d'alimenter ce qu'on appelle la révolte populiste.
    Après avoir brillamment révélé les failles et les faillites du multiculturalisme, Mathieu Bock-Côté revient avec un maître-ouvrage sur le grand malaise démocratique d'aujourd'hui où le politiquement correct a remplacé la censure d'hier. "

     

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  • Europe, l’heure des frontières...

                                    

     

     

    La révolte des Gilets Jaunes, qui dépasse les frontières hexagonales, atteste de la permanence d’un peuple réel, enraciné, attaché à ses libertés concrètes et à sa légitime dignité. Loin du « grand débat national » imposé par l’Élysée et ses communicants, ce sont les élections européennes du 26 mai 2019 qui auront valeur de référendum, pour affirmer le droit des peuples européens à l’identité, la liberté et la sécurité. Cette échéance doit être l’occasion de revenir à l’essentiel, ce besoin de frontières qui ne se réduit pas à un désir de protection, de régulation : comme l’avait bien vu Dominique Venner dans sa dernière lettre du 21 mai 2013, seule une « rupture avec la métaphysique de l’illimité » est à même d’assurer notre future renaissance.

    C’est à cet impératif que s’attachera le colloque annuel de l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne, organisé samedi 6 avril 2019 à partir de 10h à la Maison de la Chimie, 28 Rue Saint Dominique, 75007 Paris.

    Les billets peuvent être réservés ici : colloque 2019 de l'Institut Iliade

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