Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 19

  • Jean Raspail, l'homme derrière les caricatures...

    Dans son émission Perles de culture, sur TV libertés, Anne Brassié recevait le 14 mai 2025 Philippe Hemsen, pour évoquer la figure de Jean Raspail, dont il vient de publier une biographie intitulée Jean Raspail - Aventurier de l'ailleurs (Albin Michel, 2025).

     

                                                

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Faire de la France une démocratie...

    Les éditions Passés Composés viennent de publier un court essai de Raphaël Doan intitulé Faire de la France une démocratie.

    Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, agrégé de Lettres classiques, Raphaël Doan est l’auteur de Quand Rome inventait le populisme (Cerf, 2019).

    Doan_Faire de la France une démocratie.jpg

    " On dit que notre démocratie est en crise. On se trompe : nous ne sommes même pas en démocratie, au sens originel du terme. De l'Athènes de Périclès à la Suisse contemporaine, en passant par la Révolution française et les débuts de la Ve République, Raphaël Doan explore les succès et les échecs de la démocratie directe à travers l'histoire pour en tirer des leçons applicables à la France d'aujourd'hui. S'appuyant sur une comparaison des sociétés antiques et modernes, il propose une solution concrète : réintroduire une dose de démocratie directe dans nos institutions, notamment par un usage plus fréquent et plus intelligent du référendum. Sur des sujets cruciaux, du nucléaire à l'immigration, les Français sont capables de dégager des majorités, là où leurs représentants s'enlisent dans des divisions artificielles. La démocratie, contrairement aux idées reçues, est un remède à l'impuissance et à l'inertie. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La Meute : procès Mélenchon et règlements de comptes à l’extrême gauche...

    Nous reproduisons ci-dessous la chronique politique de Nicolas Gauthier cueillie sur le site de la revue Éléments, qui revient sur l'enquête consacrée à Jean-Luc Mélenchon et à LFI qui vient d'être publiée et qui fait grand bruit.

    Mélenchon 6.jpg

    La Meute : procès Mélenchon et règlements de comptes à l’extrême gauche

    Le microcosme politico-médiatique a parfois des émerveillements d’enfant, telle qu’en témoigne la sortie de La Meute, l’essai de Charlotte Belaïch et Olivier Perou (Flammarion), consacré à Jean-Luc Mélenchon et à la manière dont il dirige son parti « gazeux », La France insoumise. Ainsi y apprend-t-on que la Méluche se comporterait en autocrate et que les insoumis n’auraient que cette alternative : se démettre ou se… soumettre. Le trotskisme serait donc violent, surtout dans sa variante lambertiste ? Décidément, on nous cache tout et on ne nous dit rien.

    Notons que les deux auteurs ne sont pourtant pas les perdreaux de l’année, Charlotte Belaïch officiant à Libération et Olivier Perou au Monde. Alors, de deux choses l’une : ce qu’ils font mine de dévoiler, ils l’ignoraient et les perdreaux en question font figure de pintades ; ou ils le savaient depuis belle lurette et ce sont des faisans. Car tout cela est quasiment tombé dans le domaine public depuis la création de l’Organisation communiste internationaliste (OCI), par Pierre Boussel (dit Lambert), le 23 novembre 1953. Rappelons que l’’OCI, lointain ancêtre de LFI, fut longtemps la grande rivale de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), dont Alain Krivine demeure la figure historique. De leur côté, les “lambertistes” de l’OCI sont en lutte permanente contre la LCR, les “pablistes”, du nom de Michel Raptis, l’un de ses fondateurs, dit “Pablo”. Ce qui peut expliquer certaines choses.

    Les purges comme une seconde nature…

    À ce jeu, scissions, purges et exclusions ont toujours été leur passe-temps favori. Dans Le trotskisme dégénéré*, Patrick Gofman, repenti de l’OCI, et désormais bien connu des auditeurs de Radio courtoisie, affirme « qu’à propos de la LCR, on parlait des pédés de la Ligue ». Ce dernier ne sera pas récompensé de son zèle dialectique, quand foutu dehors du Parti à coups de manche de pioche pour avoir écrit un roman sans autorisation de la direction. L’ouvrage ne brillait pourtant guère par ses prétentions révolutionnaires, puisqu’intitulé : Les Blondes préfèrent les cons. C’est dire l’ambiance festive. En effet, si les “pablistes”, sont plus impliqués dans les luttes sociétales, immigrés, cannabis et homosexuels en vente libre ; les “lambertistes” privilégient un combat social, autrement plus austère. À côté, Lutte ouvrière (le troisième compère trotskiste emmené par Arlette Laguiller), c’était Woodstock.

    Cela n’a pourtant pas empêché un Jean-Luc Mélenchon ou un Jean-Christophe Cambadélis de rallier le Parti socialiste, ces « sociaux-traitres » honnis entre tous, au mi-temps des années 80. François Mitterrand, lui, savait qui “ils” étaient ; tout comme il n’ignorait pas plus que Lionel Jospin venait de la même écurie. La droite de gouvernement, aux fraises comme toujours, ne comprenait rien à ce micmac passablement talmudiste. Rien de plus normal pour elle : l’économie étant la seule discipline sérieuse, alors que la culture et la politique, simple hobby, on pouvait l’abandonner à la gauche en toute quiétude. Toujours visionnaires, les lascars…

    Résultat ? Mélenchon, un trotskiste au Sénat, ce qui fait à peu-près aussi tache sur un CV avant-gardiste que le financement du trotskisme européen par la CIA, par le biais du syndicat Force ouvrière d’André Bergeron, histoire de lutter contre l’influence soviétique. Mais voilà qui n’a pas empêché les camarades de jadis de continuer le combat sous d’autres formes, les temps ayant bigrement changé.

    L’immigration, le peuple de remplacement…

    Le premier à avoir fait ce constat demeure Jean-Luc Mélenchon : les luttes sociales ont fait leur temps, depuis que les ouvriers ont trahi le prolétariat en demandant asile politique au Rassemblement national. Comme on sait, l’immigration fera figure de peuple de remplacement. Un combat qu’Edwy Plenel (LCR), a longtemps porté au Monde, avant de le poursuivre à Mediapart, tandis que son meilleur ennemi « lambertiste » faisait de même dans les urnes. Tout aussi logiquement, les voilà une fois de plus réunis dans leur compagnonnage avec ces Frères musulmans, souvent et non sans raison, tenus pour être les « trotskistes de l’islam ». Mais ce compagnonnage ne saurait occulter les luttes ancestrales.

    Et ce n’est sûrement pas pour rien que les deux auteurs de ce cet essai en peau de lapinou viennent du Monde et de Libération. Avec Edwy Plenel, ce premier quotidien fut longtemps l’une des chasses gardées de la Ligue, tandis que le second n’a jamais renié ses origines maoïstes, autre tribu de l’extrême gauche française. Une véritable histoire de famille, en quelque sorte. Mais alors, pourquoi tant de haine ?

    Il y a évidemment la question de l’antisémitisme. Au défunt Daniel Bensaïd, juif sépharade et idéologue de la LCR, on a souvent prêté cette phrase : « Si je n’avais été là, les bureaux politiques de la Ligue auraient pu se tenir en yiddish… » Nombre de ses coreligionnaires d’alors sont devenus néo-conservateurs ; soit le contraire d’un Jean-Luc Mélenchon, dont le moins qu’on puisse prétendre est qu’il ne caresse pas actuellement l’État hébreu dans le sens du poil. De ce fait, l’extrême gauche se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins, tant l’antisionisme de LFI et de ses alliés islamistes flirte dangereusement avec le traditionnel antisémitisme de gauche. Le gourou insoumis aurait-il été trop loin en ce registre plus que glissant ? Craindrait-il de subir le même sort qu’un Jeremy Corbyn, son homologue anglais, chassé du mouvement travailliste pour de semblables raisons ? La question mérite d’être posée.

    Des purges sans fin…

    Voilà qui expliquerait la raison de la promotion de ce livre, vanté par tous les médias de gauche dominants, alors qu’il ne révèle finalement pas grand-chose, l’histoire de la France insoumise ayant toujours été celle d’une purge sans fin. Du temps du gourou Pierre Lambert, il y eut des Charles Berg et des Stéphane Just. Au siècle d’après, les éléments souverainistes ont ouvert les festivités, Georges Kuzmanovic et consorts, puis le couple Alexis Corbières et Raquel Garrido ; sans oublier les autres, partis avant d’être chassés, Clémentine Autain et François Ruffin. Si, comme on dit, le loup est un loup pour l’homme, il peut aussi arriver que les rats se bouffent entre eux.

    Nicolas Gauthier (Site de la revue Éléments, 13 mai 2025)

     

    *https://francephi.com/livre/le-trotskisme-degenere

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • La vie aventureuse de Julius Evola...

    Les éditions Ars Magna viennent de traduire La vie aventureuse de Julius Evola, une biographie de l'auteur de Chevaucher le tigre, signée par Antonio Scarabelli. L'ouvrage est complété par une préface d'Alain de Benoist.

    Andrea Scarabelli, diplômé en philosophie, est vice-secrétaire de la Fondation Julius Evola. Auteur et traducteur, il a supervisé la publication de nombreux textes de Julius Evola et a participé à un grand nombre d’études consacrées à sa pensée.

     

    Scarabelli_La vie aventureuse de Julius Evola.jpg

    " Qui est Julius Evola ? À cette question audacieuse, seul l’ouvrage d’Andrea Scarabelli était en mesure d’apporter une réponse exhaustive. Fruit de plusieurs années de recherche, cette enquête biographique s’appuie sur une grande quantité de sources (textes inédits, archives de police, correspondances, témoignages oraux, revues et journaux, entre autres), dressant le portrait d’un homme qui échappe aux catégorisations évidentes, aux louanges autant qu’aux anathèmes. Du dadaïsme international au traditionalisme italien, des établissements de nuit européens aux cimes alpines immaculées, nous découvrons un Evola multiple, parfois déconcertant, toujours fascinant : allergique aux conventionnalismes, sa liberté lui attira les foudres de nombreux adversaires, décontenancés par ses audaces et un métabolisme personnel unique dans l’histoire intellectuelle du XXe siècle. Mais au-delà des critiques, que cette biographie ne néglige nullement, l’œuvre d’Evola se distingue par sa pluralité thématique, la force de ses propositions et l’enthousiasme qu’elle a suscité et qu’elle suscite encore de nos jours. Cette édition française augmentée, préfacée par Alain de Benoist, comporte de nouveaux éléments, lesquels contribueront à jeter une lumière inédite sur une vie aventureuse encore nimbée de clairs-obscurs."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Pourquoi la droite n’a jamais vraiment relevé la tête après 1945...

    Le 9 mai 2025, Liselotte Dutreuil recevait Antoine Dresse sur Ligne droite pour évoquer avec lui la disqualification de la droite après 1945...

    Né à Liège, en Belgique, Antoine Dresse a suivi des études de philosophie à Bruxelles. Il anime la chaîne de philosophie politique Ego Non sur YouTube et écrit régulièrement dans la revue Éléments. Il a récemment publié un essai intitulé Le Réalisme politique - Principes et présupposés (La Nouvelle Librairie/Institut Iliade, 2024).

                             

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Un autre Rousseau...

    Les éditions Fayard viennent de publier un essai d'Alain de Benoist intitulé Un autre Rousseau - Lumières et contre-Lumières, avec une contre-préface de Michel Onfray.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021), L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021), L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022), Nous et les autres - L'identité sans fantasme (Rocher, 2023) et, dernièrement, Martin Buber, théoricien de la réciprocité (Via Romana, 2023).

     

    De Benoist_Un autre Rousseau.jpg

    " Inclassable Rousseau… Fut-il un penseur des Lumières ? L’un de leurs critiques ? Voire leur premier opposant systématique ? L’auteur du Contrat social n’a cessé d’être convoqué au tribunal de l’Histoire, par la droite contre-révolutionnaire, qui lui reproche d’avoir « engendré la Révolution », ou par les libéraux, qui font de lui l’ancêtre du totalitarisme.
    Qu’il ait été un précurseur est incontestable. Il est l’un des premiers à théoriser la question sociale et la sociologie critique, à démystifier les prétendues « lois naturelles » de l’économie politique. Mais la République de la vertu qu’il prône repose sur des principes contraires à ceux des philosophes de l’époque. Opposant culture et civilisation, se méfiant de la raison, il récuse l’optimisme de la pensée du progrès, qu’il ne croit pas inévitable ni même souhaitable…
    Dans sa contre-préface inédite au présent ouvrage, Michel Onfray ajoute à ce débat passionnant : le Genevois est celui qui fit « tomber la guillotine sur le cou de la pensée judéo-chrétienne occidentale trente ans avant que Louis XVI ne fasse les frais de la veuve jacobine »…
    Alors, Rousseau révolutionnaire conservateur ? Il est temps de rouvrir le dossier. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!