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Métapo infos - Page 18

  • Jusqu'au bout de la nuit...

    Les éditions Perrin viennent de publier un ouvrage d'Eric Roussel intitulé Jusqu'au bout de la nuit - Les vies de Jacques Benoist-Méchin (1901-1983). Membre de l'Institut, Eric Roussel est un historien renommé auquel on doit des biographies de Georges Pompidou, Pierre Brossolette et Charles De Gaulle.

     

     

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    " Jacques Benoist-Méchin (1901-1983) est l'un des personnages les plus sulfureux et talentueux du XXe siècle. Comme si le talent littéraire jurait chez lui avec l'extrémisme de ses engagements politiques successifs. D'un côté, l'intime de Proust, critique, mémorialiste, et historien référent – à l'image de sa fameuse série Le Rêve le plus long de l'Histoire - invité en majesté, à la fin de sa vie, sur le plateau d'Apostrophes. De l'autre, l'intellectuel fourvoyé dans le nazisme à partir des Jeux Olympiques de Berlin de 1936, le ministre ultra-collaborationniste de Vichy condamné à mort à la Libération avant de connaître un spectaculaire rebond comme conseiller successif de Nasser, Hassan II et Kadhafi, ce qui en fait un des principaux architectes de la " politique arabe de la France ".
    À cette incroyable vie, il fallait un biographe d'exception. On ne présente plus Éric Roussel, dont les travaux sur Georges Pompidou, Pierre Mendès France, Valéry Giscard d'Estaing ou encore Charles de Gaulle l'ont imposé comme la référence biographique sur le vingtième siècle.
    Cet écrivain et journaliste de renom a bien connu Benoist-Méchin, dont il a publié l'édition critique de ses mémoires - À l'épreuve du temps (Tempus) - et de son Histoire de l'armée allemande (Bouquins).
    Non seulement, il raconte cette vie incroyable avec son talent coutumier, mais il a découvert de nombreux inédits, notamment sur sa vie privée. En découle, cette biographie référente très attendue depuis de nombreuses années. "

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  • IA et fracture humaine : une élite augmentée face à une masse déclassée ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 28 février 2025 et consacrée à la question de l'intelligence artificielle.

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                           

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  • 542 : la fin de l'Antiquité ?...

    Les éditions des Presses universitaires de France viennent de publier un ouvrage de Sylvain Destephen intitulé 542 : la fin de l'Antiquité. Sylvain Destephen enseigne l'histoire de l'Antiquité tardive à l'université Caen-Normandie.

     

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    " L'année 476 marque traditionnellement la fin du monde romain en coïncidant avec la destitution du dernier empereur romain d'Occident. Pourtant, les sources contemporaines et postérieures ignorent presque cet événement de toute évidence secondaire et anecdotique. L'année 542 est beaucoup plus pertinente, car elle constitue un véritable tournant historique en raison de la conjonction d'événements politiques, militaires, diplomatiques, religieux et culturels majeurs. Parmi ces événements, il faut noter l'échec de la reconquête de l'Occident romain par l'empereur Justinien ou l'épidémie de peste que subit tout le bassin méditerranéen."

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  • Les «bons Européens»...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Duarte Branquinho, cueilli sur le site de l'Institut Iliade et consacré à l'avenir que nous devons donner à l'Europe.

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                                                                                                                          https://wilhelmkachel.com/

                                                                                                                    

    Les « bons Européens »

    Le discours du vice-président américain à la Conférence de Munich sur la sécurité du 14 février 2025 a engendré une secousse politique et diplomatique majeure. Si Vance est perçu comme une voix d’espérance à droite, un modèle à imiter, en ce qui concerne le centre et la gauche, il représente l’incarnation du mal, du diable intervenant dans l’existence des autres pour les anéantir.

    Sommes-nous voués à être de « bons Européens », apaisés et soumis, paralysés par l’individualisme consumériste, ou de « mauvais Européens », autodestructeurs et aveuglés par un amour inconditionnel pour autrui, abrutis par le nihilisme progressiste ?

    Guillaume Faye écrit qu’« un peuple ou une civilisation qui abandonne sa volonté de puissance sera inévitablement submergé ; car celui qui n’avance pas recule, et celui qui refuse le combat comme étant essentiel à la vie ne vivra pas longtemps ». La clé réside justement dans la volonté d’affirmation et seuls les Européens pourront construire l’Europe, en tant qu’enfants du futur. La troisième voie est celle de ceux que Nietzsche distingue des patriotes, les Bons Européens.

    Les propos de Vance ne sont pas nouveaux, mais il semble qu’un point de vue extérieur soit nécessaire, notamment celui du porte-parole de la plus grande puissance mondiale, afin que nous puissions percevoir ce qui est devant nous. Examinons les trois questions clés de son allocution, sous un angle européen :

    • L’immigration de masse, la menace la plus importante. Vance n’a pas nié les menaces extérieures, telles que la Russie ou la Chine, mais a rappelé l’évidence, le danger intérieur. Les élites européennes ont oublié la figure de « l’ennemi à l’intérieur de leurs propres portes » et ont trop longtemps nié toute conséquence négative du phénomène migratoire, mais aujourd’hui le fantasme de la fin de l’histoire s’estompe. La seule réponse politique viable au défi actuel est de stopper les flux et de les inverser, un changement qui ne sera efficace que s’il est mis en oeuvre au niveau européen.
    • Une politique de défense européenne est indispensable. Vance a déclaré catégoriquement qu’« il est essentiel que, dans le futur proche, l’Europe fasse un pas en avant pour assurer sa propre défense ». Que ce soit pour protéger leurs citoyens et leurs frontières, ou investir dans leurs forces armées, les Européens ne peuvent dépendre d’aucune puissance extérieure. La paix se maintient en se préparant pour la guerre, et c’est l’enseignement classique qui devrait nous guider. Les premiers jalons de l’affirmation européenne en tant que puissance militaire se posent par le biais du développement de l’industrie de défense européenne et la mise en place d’un commandement des forces armées interétatique à l’échelle européenne.
    • La démocratie, règne de la volonté populaire. Vance est venu nous rappeler qu’il ne peut y avoir de place pour des cordons sanitaires électoraux ou d’autres formes de restrictions de l’expression des citoyens. Selon ses propres termes, « aucune démocratie, qu’elle soit américaine, allemande ou européenne, ne peut survivre au fait de dire à des millions d’électeurs que leurs pensées et leurs préoccupations, leurs aspirations, leurs appels à l’aide ne sont pas valables ou ne méritent même pas d’être pris en considération. » Les soi-disant populismes constituent actuellement le tournant de cette impasse politique, provoquée par la crise de légitimité.

    Les critiques qui ont volontiers vu dans ce discours une ingérence de Vance dans les affaires européennes sont ceux qui délèguent allègrement la défense de l’Europe aux États-Unis et ferment les yeux sur les soutiens financiers extérieurs de toutes sortes réalisés par les Américains, y compris ceux aux médias dits « de référence ».

    Ceux qui voient dans ces propos une atteinte à la démocratie européenne sont ceux qui veulent interdire les partis qui dérangent, surtout lorsqu’ils représentent une part toujours croissante de la population, ou qui s’opposent aux référendums sur des questions fondamentales comme l’immigration.

    Face aux présentistes, qui confondent l’Union européenne avec l’Europe, aux passéistes, qui rêvent de souverainetés impossibles, ou aux fatalistes, pour qui rien ne vaut la peine, la meilleure idée que JD Vance a véhiculée dans son discours de Munich était que « nous n’avons pas à avoir peur de l’avenir ».

    L’accélérationnisme se fait sentir à la fin de cet interrègne et, avec l’Europe à l’horizon, je me souviens des paroles sages et inspirantes de Giorgio Locchi : « Si nous voulons parler de l’Europe, si nous voulons planifier l’Europe, nous devons penser l’Europe comme quelque chose qui n’a jamais existé, quelque chose dont le sens et l’identité n’ont pas encore été inventés. L’Europe n’a pas été et ne peut pas être une « patrie », une « terre des pères » ; ne peut être planifiée, projetée, selon les mots de Friedrich Nietzsche, que comme une « terre des fils ». »

    Duarte Branquinho (Institut Iliade, 19 février 2025

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  • Le vrai nom du grand bordel...

    Les éditions du Verbe Haut viennent de publier un nouvel essai de Martin Peltier intitulé Le vrai nom du grand bordel : arc-en-ciel. Journaliste, Martin Peltier, qui a collaboré au Figaro magazine, au Quotidien de Paris et à Minute, notamment, est aussi de plusieurs essais comme 20 bonnes raisons d'être anti-américain (DIE, 2015),  L'empire arc-en-ciel (DIE, 2020) ou Le procès Tintin (Verbe Haut, 2023), ainsi que d'un roman, La fin de l'homme blanc (DIE, 2018).

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    " Et si l’arc-en-ciel, ce symbole de paix et d’harmonie, cachait une mécanique bien plus sombre ? Dans cet essai percutant et provocateur, Martin Peltier explore les coulisses d’un monde en mutation où idéologies et agendas mondiaux se croisent pour redéfinir nos sociétés.

    Avec pour guide la question simple de Péguy : que vois-je ?
     
    Derrière les grandes peurs, wokisme, islamogauchisme, changement climatique, pandémies, et les grandes ambitions («big reset»), l’auteur dévoile la cohérence insoupçonnée d’un système global aux accents orwelliens. Ce concept central, qu’il nomme «Arc-en-ciel», éclaire la manière dont une nouvelle forme d’empire, avec ses propres dogmes et sa propre religion, s’installe au cœur de nos existences. Un livre dérangeant, incontournable pour comprendre les enjeux cachés de notre époque et poser un regard critique sur ce que nous tenons pour acquis.
     
    Martin Peltier signe ici un ouvrage à contre-courant, mêlant réflexion incisive et analyse sociétale, pour inviter chacun à décrypter les vérités qui se dissimulent sous la surface."
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  • Black Rock, les nouveaux maîtres de la finance ?...

    En complément de son article sur le sujet dans le dernier numéro de la revue Éléments, Guillaume Travers nous fait un point de situation sur ces fonds d'investissement géant, qui, comme Black Rock, dominent désormais la finance occidentale.

     

                                            

    " À quoi ressemblent les plus gros actionnaires de la planète ? On se figure volontiers des investisseurs à succès, des traders ayant réalisé de gros coups dans les salles de marché des banques ou des gérants de fonds spéculatifs. Ce serait oublier une révolution qui a bouleversé la finance depuis plusieurs années: celle de l'investissement dit « passif » ou « indiciel », bien plus méconnu, mais dont un nom émerge néanmoins avec récurrence, celui de BlackRock."

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