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Métapo infos - Page 17

  • Tour d'horizon... (258)

    Jean Baptiste Noé, Chantal Delsol, Markus C. Kerber, Michel Maffesoli, Julien Freund, marco tachi, giorgia meloni

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Fondapol, Marco Tarchi, ancien animateur de la ND italienne, livre une analyse des idées défendues par le parti de Giorgia Meloni, Fratelli d'Italia...

    Fratelli d’Italia : héritage néofasciste, populisme et conservatisme

    Fratelli d'Italia_Giorgia Meloni.jpg

    - sur la chaîne de L'Institut des Libertés, Jean Baptiste Noé recevait la philosophe Chantal Delsol, l’économiste Markus C. Kerber et le sociologue Michel Maffesoli pour évoquer la philosophie politique de Julien Freund...

    Jean Baptiste Noé, Chantal Delsol, Markus C. Kerber, Michel Maffesoli, Julien Freund, marco tachi, giorgia meloni

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  • Feu sur la désinformation... (457) : Le conflit Russie/Otan et la guerre des trolls de l’information...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Lucas Chancerelle.

     

                                             

     

    Au sommaire cette semaine :

    L’image de la semaine : l’unanimité médiatique concernant la constitutionnalisation de l’IVG.

    Dossier du jour : une étude de la guerre hybride et informationnelle entre les russes et les occidentaux, avec l’usage des trolls, ces faux profils se diffusant sur internet.

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    Pastilles de l’info :

    La pub de la semaine : Les résultats des bobards d’Or

    Les ciseaux de la censure : l’audition de Cnews au Sénat 

    Le coup de gueule : l’affiche des JO sans la France

    Le bon point mainstream : le succès de la série Shogun

    Carton rouge : les clandestins de Mayotte ont la vie de château !

    Le coup de chapô : Boursorama créée la polémique avec un itw de Marion Maréchal

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Matthieu Lartot, la voix du rugby à la télé.

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  • Survivre à la peur...

    Les éditions Culture & Racines viennent de publier le premier tome du nouvel ouvrage de Piero San Giorgio intitulé Survivre à la peur, avec une préface de Laurent Obertone.

    Figure de proue dans le monde francophone d'une forme de survivalisme ou de décroissance identitaire, Piero San Giorgio est notamment l'auteur de  Survivre à l'effondrement économique (Le Retour aux sources, 2011 et Culture & Racines, 2022) et de Rues barbares (Le Retour aux sources, 2012 et Culture & Racines, 2020).

    San Giorgio_Survivre à la peur.jpg

    Guerres, inflation, crises financières, pandémies, violences, pénuries, insécurité chronique... Voilà de quoi l’avenir semble être fait. Il y a effectivement de quoi flipper ! Avez-vous suffisamment de contrôle sur vous-même pour survivre à une crise majeure ? Savez-vous vraiment maîtriser votre PEUR ? 

    Depuis la crise sanitaire, beaucoup d’entre nous ont perdu confiance dans les institutions. La défiance vis-à-vis d’un État de plus en plus incompétent et spoliateur est en augmentation constante. Mais cette séquence aura également révélé notre incapacité à dominer notre PEUR. Ce qui a provoqué aveuglement, désorganisation, crédulité, aliénation, sujétion, hystérie, exclusion, guerre civile larvée, fanatisme, voire folie et illusion… et cela pourrait être pire la prochaine fois !

    Alors, à quoi bon se préparer si on ne peut pas faire face en tant qu’individu ni en tant que collectif ? Et si le pouvoir instrumentalisait nos PEURS contre nos intérêts ? Et si nous devions d’abord nous survivre à nous-mêmes pour mieux survivre aux catastrophes ? Ce sont ces interrogations qui ont motivé le présent ouvrage, fruit de plusieurs années de travail et de réflexion.

    Piero SAN GIORGIO nous plonge aux origines de la PEUR et il ne nous épargne rien ! D’abord au travers d’une étude alliant considérations neurologiques, biologiques et historiques afin de mieux appréhender nos craintes parfois irrationnelles. Son propos est ensuite agrémenté par des entretiens avec des spécialistes de renommée mondiale. Enfin, il propose plusieurs méthodes qui vous permettront d’affronter votre PEUR, de la transformer puis de la dépasser pour… y survivre !

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  • Comment contrôler les frontières européennes ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Fabrice Leggeri, l’ancien directeur de Frontex, l’agence européenne de contrôles de nos frontières, à Livre noir, pour évoquer les turpitudes de l'Union européenne en matière de lutte contre l'immigration illégale.

     

                                              

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  • La France au bord de l'abîme...

    Les éditions L'Artilleur viennent de publier un essai de André-Victor Robert intitulé La France au bord de l'abîme. De formation scientifique, André-Victor Robert est économiste.

     

    Robert_La France au bord de l'abîme.jpg

    " Ce livre décrit l’état de la France à la fin de l’année 2023, en matière économique et démographique. Il appuie le diagnostic non pas sur des impressions d’observation personnelle, mais sur les statistiques issues des instituts officiels et sur les travaux académiques disponibles les plus récents. Les statistiques présentées dans cet ouvrage sont toutes disponibles en ligne, sur les sites Internet de l’Insee, de l’Ined, d’Eurostat, de l’OCDE et des principaux instituts de statistiques des pays européens. Les liens pour y accéder sont tous présentés.
    Pour donner une vraie signification aux chiffres, l’auteur présente par ailleurs les évolutions temporelles des grandeurs considérées et des comparaisons avec les autres pays développés. Le lecteur peut ainsi mieux évaluer la situation particulière de la France.
    Le bilan qui se dégage de cet examen d’ensemble est très sombre et l’urgence de mettre en oeuvre des changements radicaux apparaît dans toute sa crudité. "

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  • Yves Christen : « Konrad Lorenz reste un personnage iconique »...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Yves Christen au site de la revue Éléments et consacré au grand biologiste et éthologue Konrad Lorenz.

    Biologiste, ancien chercheur dans le domaine de l'immunologie, Yves Christen, qui est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les animaux, dont Le peuple léopard (Michalon, 2000) et L'animal est-il une personne ? (Flammarion, 2009), a récemment publié un court essai intitulé Konrad Lorenz - Un biologiste au chevet de la civilisation (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

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    Yves Christen : « Konrad Lorenz reste un personnage iconique »

    Éléments : Quel héritage représentent les travaux scientifiques de Lorenz dans la biologie contemporaine ?

    Yves Christen. Konrad Lorenz reste un personnage iconique. Par l’importance de son apport à la recherche mais aussi à cause de ses réflexions sur l’homme, sur la civilisation et sur la société. Son look, son sens de l’anecdote, plus généralement sa personnalité donnaient à la richesse de son enseignement un style et une force remarquables. Il est clair que, de ce point de vue, comparé à son alter ego avec qui il a partagé le Prix Nobel, Niko Tinbergen, il laisse une trace beaucoup plus forte.

    Lorenz reste, aux yeux de tous, comme le fondateur de l’éthologie bien que lui-même n’ait pas revendiqué ce titre, mettant au contraire en avant ses propres précurseurs. Plus important selon moi : il a posé les bases d’une réflexion sur l’instinct chez l’animal et l’homme, sur l’importance des comportements innés mettant à mal la représentation d’un humain compris comme une page blanche sur laquelle l’environnement inscrirait sa marque. Cette vision des choses a démontré son efficacité en psychologie dans la mesure où aucun spécialiste ne peut aujourd’hui se représenter les facultés cognitives sans tenir compte du fait qu’elles reposent sur une forme de prédisposition elle-même matériellement constituée dans le cerveau qui n’a rien de la boîte noire imaginée par les behavioristes, mais qui produit un esprit selon une détermination neuronale précise. Lorenz a aussi eu le mérite de donner à l’évolution des comportements une interprétation darwinienne qui est aujourd’hui celle de la psychologie évolutionniste.

    Il est vrai que l’émergence et le développement de la sociobiologie ont désormais braqué les projecteurs sur la recherche anglo-saxonne. Ce mouvement a aussi conduit à préciser la vision darwinienne du monde, en particulier à travers le concept de gène égoïste, plus conforme à la science actuelle, mais sans éclipser le rôle de Konrad Lorenz.

    Éléments : Y voyez-vous autant d’outils face au déconstructivisme triomphant de l’époque postmoderne dont les déclinaisons sont entre autres la théorie du genre ?

    Yves Christen. Sans beaucoup s’avancer, on peut tenir pour acquis que Lorenz aurait dénoncé ce genre de dinguerie. Il est d’ailleurs affligeant que, des décennies après son enseignement et après tant de travaux de recherche en génétique, en éthologie, en physiologie, etc., puisse fleurir une idéologie à ce point contraire à la réalité, qui plus est dans un cadre universitaire. Une fois encore, Lorenz est le champion de la critique de la page blanche. C’est la raison de son opposition frontale au behaviorisme et il n’y a pas de doute qu’il a remporté la guerre avec cette école de pensée. Ironiquement, à cette dernière qui reposait sur des éléments scientifiques (certes fautivement interprétés), s’est substituée une forme de délire pur et simple dont l’arme principale est la dénonciation de ceux qui n’y adhèrent pas.

    Éléments : Vous êtes l’auteur de L’Animal est-il une personne ? Comment Konrad Lorenz aurait-il réagi face à un autre chapitre de la déconstruction : l’anti-spécisme ?

    Yves Christen. Difficile de faire parler les morts. Je me garderais bien de me prononcer sur la façon selon laquelle Lorenz aurait accueilli mes réflexions, y compris les critiques relatives à certains de ses propos, ce dont je ne fais pas mystère dans le petit ouvrage au sujet duquel vous m’interrogez. J’ose espérer qu’il les aurait considérées avec bienveillance. Concernant mes réflexions sur l’animal, notamment dans l’ouvrage que vous mentionnez (mais aussi dans L’animal est-il un philosophe ?, paru chez Odile Jacob), elles s’écartent de son discours au moins sur un point : Lorenz considère l’homme comme un animal mais pas seulement comme un animal, alors que je le vois comme un animal et strictement rien d’autre. Je ne comprends d’ailleurs même pas ce que, concrètement, pourrait être un animal qui ne soit pas seulement un animal (un robot ? un extra-terrestre ? un ectoplasme ?). J’effectue ce détour afin de mieux cerner ce que l’on entend par anti-spécisme. Il est clair que les sociétés humaines ont souvent (mais pas toujours) une fâcheuse tendance à mépriser les autres espèces et à leur nuire. C’est une pratique tout à fait semblable au racisme. Il n’en reste pas moins vrai que, dans une perspective darwinienne, l’univers du vivant est par nature compétitif et que l’on ne saurait faire du bien et uniquement du bien à tout le monde. Pour ma part, je pense que les sociétés ont le droit (mais est-ce le bon mot ?) de défendre leurs intérêts, y compris en nuisant à d’autres. Mais je ne vois aucun absolu dans un droit de l’homme à se rendre maître des autres animaux. Disons que je ne suis pas humaniste et même, pour reprendre votre terminologie, que, au risque de vous paraître trop proche de Derrida, je souhaite déconstruire l’interprétation humaniste consistant à placer notre espèce sur un piédestal d’autant plus qu’à mes yeux, s’il existe des hommes, il n’y a rien de tel que l’homme (si ce n’est bien sûr en tant qu’espèce zoologique, l’Homo sapiens). En outre, j’estime nécessaire l’empathie à l’égard des autres formes de vie et je considère qu’il existe un devoir de protection de la biodiversité. Comment Lorenz aurait-il réagi dans le cadre du débat actuel ? À coup sûr, il aurait partagé mon empathie pour le monde animal. Aurait-il adhéré à ma critique assez radicale de l’humanisme (je désigne ainsi la philosophie attribuant à l’homme des droits absolus sur les autres vivants) ? Je l’ignore. Se serait-il proclamé anti-spéciste ? Je ne le crois pas mais peut-être aurait-il adopté une autre forme d’anti-spécisme sans se vouloir lui-même déconstructeur…

    Éléments : Dans le chapitre VII (p. 61) de Konrad Lorenz.Un biologiste au chevet de la civilisation, vous revenez sur Les Huit péchés capitaux de votre civilisation, un ouvrage publié par le biologiste autrichien en 1973. Parmi ces péchés, « la dévastation de l’environnement » est dénoncée de manière prémonitoire. N’incarne-t-il pas une sensibilité écologiste de droite que nous gagnerons à réhabiliter ?

    Yves Christen. Ce n’est pas fondamentalement une affaire de positionnement à droite. Tous les gens de bon sens devraient être favorables à la protection de l’environnement. Et sans doute le sont-ils, en paroles en tout cas, puisque, dans les faits, beaucoup contribuent à sa dévastation. Ceci étant dit, il me semble évident que la sensibilité écologiste est, par nature, plutôt de le fait des conservateurs, de ceux qui entendent préserver.

    Peut-être devrais-je ici ne pas dissimuler ce qui, me concernant, peut apparaître comme une contradiction. Contrairement à la plupart des rédacteurs d’Éléments, je n’ai en effet pas renoncé à une vision prométhéenne du monde, ce qui ne m’empêche pas de dénoncer l’hubris de notre civilisation moderne. Je garde ma fidélité à Louis Rougier enseignant que le mythe de Prométhée est la préfiguration de la civilisation européenne (lui parlait de civilisation occidentale). C’est une pensée darwiniennement conforme, qui voit dans la marche de l’évolution la marque de la compétition. C’est de ce processus que découlent les désastres écologiques du monde moderne. La sélection naturelle est bien la source de l’hubris. Mais nous lui devons aussi notre existence. C’est tragique mais c’est ainsi. Cependant, rien ne nous oblige à consentir aux conséquences négatives du « progrès », de même que rien ne nous oblige à continuer à prendre un médicament dont les effets secondaires l’emportent sur les effets bénéfiques sans préconiser pour autant l’arrêt de tout recherche pharmacologique.

    Éléments : « La dégradation génétique » est dénoncée comme un autre péché capital. Comment Lorenz aurait qualifié notre déclin anthropologique actuel, à l’heure où les avancées de la génétique confirment pleinement ses intuitions ?

    Yves Christen. Le propos de Lorenz est clair. Il n’aurait sans doute rien eu à soustraire à ses écrits en la matière même s’il va sans dire que le déclin anthropologique dont vous parlez ne relève pas seulement de la génétique. Assurément nous vivons une époque risquée…

    Yves Christen, propos recueillis par Arnaud Varades (Site de la revue Éléments, 4 mars 2024)

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