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Métapo infos - Page 23

  • Ukraine : l'analyse de la situation par Jean-Bernard Pinatel...

    Pour son émission sur TV Libertés, Chocs  du monde, Edouard Chanot reçoit le général Jean-Bernard Pinatel, pour évoquer avec lui la situation en Ukraine. Ancien officier parachutiste, docteur en sciences politiques et ancien chef d'entreprise, Jean-Bernard Pinatel est spécialiste des questions de géopolitique et d'intelligence économique et a récemment publié Ukraine - Le grand aveuglement européen (Balland, 2024).

     

                                                    

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  • Question juive, problème arabe...

    Les éditions Fayard viennent de publier un ouvrage d'Henry Laurens intitulé Question juive, problème arabe (1798-2001) et qui constitue la synthèse des cinq tomes de sa monumentale étude, La question de Palestine, publié entre 1999 et 2015 chez le même éditeur. Directeur du centre d'étude et de recherches sur le Moyen-Orient contemporain (CERMOC) à Beyrouth puis directeur scientifique de l'Institut français du Proche-Orient entre 2001 et 2003, Henry Laurens est depuis 2003 professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d'histoire contemporaine du monde arabe.

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    " En 1999 paraissait le premier tome de  La question de Palestine, consacré à la genèse de cette histoire. Ce volume fut suivi de quatre autres, abordant les enjeux du mandat britannique, les premières années d'Israël, l'apogée du conflit israélo-arabe et les tentatives de paix. 
    Henry Laurens propose une synthèse magistrale de cette œuvre de référence, retraçant minutieusement les étapes de ce qui deviendra le conflit israélo-palestinien, de l'invention de l'État d'Israël à la montée du nationalisme arabe en passant par la diplomatie internationale et les guerres entre États.
    Analysant deux siècles d'histoire, l'historien y expose les conflits, ouverts ou latents, les violences, mais aussi les initiatives de paix dans le Proche et Moyen-Orient et, plus généralement, dans le monde entier. Au fil des séquences historiques, se profilent peu à peu deux logiques qui s'opposent  : la diplomatie et la situation sur le terrain. "

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  • La soviétisation des droits pénaux occidentaux...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Tomislav Sunic, cueilli sur Polémia et consacré à la soviétisation progressive de la justice européenne. Docteur en philosophie, polyglotte, politologue et ancien diplomate croate, Tomislav Sunic est également l’auteur de plusieurs livres dont certains traduits en français tels Homo americanus, rejeton de l’ère postmoderne (Akribeia, 2010) ou  Chronique des Temps postmodernes (Avatar, 2014).

     

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    La soviétisation des droits pénaux occidentaux

    Une image miroir du système communiste

    L’un des avantages du système judiciaire de l’ancienne Europe communiste était que personne, y compris les apparatchiks des partis, ne croyait à son langage frauduleux. C’est la principale raison pour laquelle le système s’est effondré. Les procédures judiciaires contre les dissidents politiques – officiellement qualifiés d’« éléments hostiles » ou d’« infiltrés fascistes parrainés par l’Occident » – étaient des parodies de simulacres où les procureurs projetaient leur vrai Moi dans leur double Moi imaginaire et embelli, tout en sachant que leur palabre juridique n’était qu’une litanie de mensonges fabriqués de toutes pièces. L’erreur judiciaire communiste est devenue visible peu après l’effondrement du système communiste au début des années 1990, incitant des milliers de juges et de législateurs communistes dans toute l’Europe de l’Est à adopter du jour au lendemain le mimétisme judiciaire libéral nouvellement importé d’Occident.

    Bien que l’on utilise des termes différents, le système judiciaire moderne occidental, et particulièrement américain, devient rapidement une image miroir du système communiste. Contrairement aux citoyens méfiants de l’ancienne Europe de l’Est communiste, des millions d’Américains et des milliers d’experts juridiques croient sincèrement que le système judiciaire américain est le meilleur du monde. Mais le fléau actuel des procès et des poursuites aux États-Unis et dans leur territoire, l’UE, prouve le contraire. Un étranger peut davantage comprendre le système judiciaire américain en comparant son jargon juridique à celui de l’ancien système communiste, ou en le traduisant de manière erronée et en l’appliquant au système judiciaire de l’UE.

    Anomalie verbale et juridique

    À l’instar du système judiciaire communiste et de son arsenal de constructions verbales diabolisantes conçues pour les dissidents politiques, le ministère américain de la Justice a, ainsi que les médias, de plus en plus recours à la criminalisation des dénominations des opposants politiques. « Donnez-moi l’homme et je vous donnerai le dossier contre lui » était une pratique juridique répandue dans les anciens États communistes d’Europe de l’Est. Des accusations fabriquées de manière similaire peuvent désormais être facilement formulées contre des libres penseurs, des écrivains et des lanceurs d’alerte qui critiquent la conduite du gouvernement. Un intrus non armé du Capitole, le 6 janvier 2021, qui crie des slogans pro-Trump et retire de force les barrières de police, ne peut guère s’attendre à être accusé d’un simple délit. Au contraire, sur un coup de tête d’un procureur en chef, toute personne qui défie le système libéral peut se retrouver accusée, en vertu du chapitre 115 du Code des États-Unis, de « s’être livrée à des activités séditieuses et criminelles ».

    D’innombrables constructions verbales que la plupart des citoyens américains tiennent pour acquises doivent être examinées de manière critique. Les expressions négatives ou fleuries telles que « discours de haine », « discrimination positive », « diversité », « suprémacisme blanc » et « rassemblements néo-nazis » sont utilisées par les médias et les tribunaux, avec un effort minimum de la part des juristes et des linguistes pour en extraire le sens. Lorsque leur origine, leur étymologie et les distorsions sémantiques qui en découlent sont soigneusement étudiées, des failles dans les codes pénaux américains sont détectées. Le même effort s’applique à la multitude de termes allemands et français émaillant les codes pénaux respectifs de la RFA et de la France, des termes qui sont pratiquement intraduisibles en anglais, ou, lorsqu’ils le sont, résonnent de manière totalement différente dans les procédures judiciaires américaines.

    L’expression « discours de haine » est une construction verbale bizarre qui permet de poursuivre un large éventail de manœuvres extrajudiciaires. La liberté d’expression de quelqu’un est toujours le discours de haine de quelqu’un d’autre. Cette expression n’existait même pas dans le glossaire judiciaire il y a un demi-siècle. On peut se demander qui a inventé cette expression et l’a introduite dans le droit en premier lieu. Sa signification abstraite permet aux juges ou aux jurys de la définir comme ils l’entendent.

    L’une des caractéristiques principales du légalisme totalitaire communiste était l’utilisation d’expressions abstraites et liquides qui fournissaient au procureur une myriade d’accusations potentielles lors des audiences. Mais le terme même de « légalisme totalitaire » est une contradiction dans les termes, étant donné que la juridification en cours de la politique dans l’UE et aux États-Unis a déjà conduit à un légalisme excessif, c’est-à-dire à une guerre juridique, qui n’est qu’un premier pas vers la mise en place de systèmes totalitaires. On pourrait illustrer encore davantage les anomalies juridiques qui en découlent en examinant l’expression tant vantée et universellement acceptée des « droits de l’homme », en oubliant que les droits de l’homme sont compris différemment par les différentes parties ; différemment, par exemple, par un Palestinien à Gaza et par un colon juif en Cisjordanie. C’est au nom de principes des droits de l’homme à consonance romantique, écrivait il y a longtemps le juriste Carl Schmitt, que les crimes les plus sauvages sont commis contre une entité ou un peuple déclarés hors de l’humanité. Une fois déclarés hors de l’humanité, une entité politique en guerre et ses civils ne sont plus des êtres humains ; les droits de l’homme ne s’appliquent plus à eux. La volonté d’imposer des droits de l’homme universels et une démocratie mondiale a été parfaitement observée lors des bombardements aériens des villes allemandes par les Alliés occidentaux pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Une autre expression largement utilisée, rarement examinée de manière critique, est l’« affirmative action » imposée par le gouvernement fédéral. Outre son contenu, bien connu de la plupart des employeurs, cette expression met en évidence un langage soviétique générique. Il est impossible de la traduire mot pour mot dans d’autres langues européennes, sauf en modifiant grossièrement son sens. Lorsqu’elle est traduite en allemand ou en français, elle génère une appellation hybride impropre telle que « discrimination positive » (positive Diskriminierung). On doit se poser une question légitime : s’il existe une chose telle que la « discrimination positive », existe-t-il également une « discrimination négative » ? L’expression « discrimination positive » est à la fois une anomalie lexicale, conceptuelle et juridique que la plupart des professionnels du droit aux États-Unis et dans l’UE considèrent cependant comme une figure de style acceptable.

    La mal-pensance criminalisée

    Les termes « fascistes » ou « nazis », autrefois utilisés sans cesse dans le code pénal soviétique pour condamner les dissidents, font désormais partie d’un vocabulaire diabolisant similaire, en particulier dans le système judiciaire de l’UE. Le national-socialisme ou le fascisme ne représentent plus d’affiliations historiques et politiques spécifiques, ayant été transformés en symboles du Mal absolu et ultime.

    Le code pénal allemand comporte une multitude d’expressions criminalisantes similaires, qui défient souvent les règles grammaticales et morphologiques. Le nom composé relativement nouveau de Volksverhetzung, qui figure en bonne place dans l’article 130 du code pénal allemand, a été maladroitement traduit en anglais par « incitement to hatred » (« incitation à la haine »), bien que l’original allemand ait une portée beaucoup plus large lorsqu’il est utilisé dans les actes d’accusation. Ce terme à sens multiples représente un cas d’anomalie linguistique semblable aux formulations du système judiciaire soviétique. Les citoyens allemands l’appellent péjorativement « Gummiparagraph » (paragraphe en caoutchouc, ou clause élastique) car son interprétation si large peut envoyer en prison toute personne posant des questions politiquement incorrectes, de quelqu’un qui fait une blague sur un migrant somalien illégal à une personne qui soulève des questions critiques sur l’Holocauste ou l’État d’Israël. Même un avocat américain parfaitement versé dans la langue allemande aurait du mal à déconstruire le sens de ce terme allemand lorsqu’il défendrait son client devant un tribunal allemand.

    Contrairement au dogme libéral sur la prétendue indépendance de la justice, c’est toujours la classe dirigeante qui fait et défait les lois ; jamais les lois ne font la classe dirigeante. Le mythe libéral répandu selon lequel la Cour suprême agit comme l’arbitre indépendant ultime pendant un état d’urgence n’a jamais fonctionné dans la pratique. Le penseur romain Juvénal le savait depuis longtemps lorsqu’il posait la question intemporelle : « Mais qui gardera les gardiens ? »

    Tomislav Sunić (Polémia, 30 août 2024)

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  • Les snipers de la semaine... (278)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Eurolibertés, Philippe Randa dézingue les faux-culs qui s'offusquent aujourd'hui du comportement de l'Abbé Pierre alors qu'ils profité de son image lorsqu'il était vivant...

    À mort la bébête à béret pourtant déjà morte !

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    - sur Bonnet d'âne, Jean-Paul Brighelli rafale les sociologues...

    Imposture sociologique, vérité littéraire

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  • Feu sur la désinformation... (481) : Le débat Trump/Harris et le choix des médias

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chancerelle.

     

                                             

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine : la nomination du nouveau premier ministre Michel Barnier et les coulisses de ce choix.

    Dossier du jour : le débat des élections américaines Trump / Harris et son traitement médiatique unanime en France.

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    Pastilles de l’info :

    1) Le coup de chapô : Victoire de Breizh info contre Ouest-France !
    2) Delogu illettré : Mépris de classe ou incompétence ?
    3) BFM aime se tartiner la pâte algérienne !
    4) Louis Aliot et Jordan Bardella dézinguent les médias de gauche

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Taha Bouhafs, surnommé la chicha et la faucille.

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  • Le monde qu'ils veulent...

    Les éditions de L'Artilleur viennent de publier une enquête de Ludovic Greiling intitulée Le monde qu'ils veulent - Lire et écouter nos élites pour comprendre la révolution en cours. Journaliste, ancien collaborateur du Revenu Français, spécialisé dans l'économie et les grandes entreprises, Ludovic Greiling travaille aujourd'hui pour différents journaux français et internationaux.

     

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    " Ludovic Greiling s’est astreint à une relecture méticuleuse de nombreux textes et interventions publiques de dirigeants politiques occidentaux : Emmanuel Macron, Ursula Von der Leyen, Pascal Lamy, Antonio Guterres, Jose Manuel Barroso, Barack Obama, Jean-Claude Trichet, Mario Draghi, etc… auquel de nombreux analystes politiques n’ont pas vraiment prêté attention.

    Il a été frappé par l’évidente anticipation des décisions qui ont été effectivement prises.

    Le lecteur sera peut-être étonné de découvrir l’extravagance et parfois la violence des propos tenus.

    Mais ils n’ont rien inventé, la majeure partie de ces affirmations et de ces projets portent la marque d’organisations créées antérieurement. Ces hommes et femmes ne sont que les figures les plus récentes d’une élite qui a rêvé d’un nouveau monde tout au long du 20ème siècle et qui cherche aujourd’hui encore à le transformer radicalement. Le terme anglais de "reset", popularisé par le forum de Davos, n'est pas un hasard lexicologique.

    Ce que l’on découvre dans les écrits et discours des principaux dirigeants occidentaux actuels , c’est un état d’esprit révolutionnaire. La Révolution y est souvent invoquée publiquement. Des paragraphes laissent pantois par leur violence ou leur bizarrerie. On y trouve, de manière quasi systématique, une obsession du contrôle et de la planification. Mais on perçoit aussi d’autres aspects, plus ou moins mis en avant  : une volonté de faire table rase des sociétés actuelles, une vision apocalyptique, ou encore l’appel à un nouveau monde.

    Il faut vraiment prendre au sérieux les politiques quand ils parlent de révolution. "

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