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Métapo infos - Page 25

  • Le naufrage du français, le triomphe de l'anglais...

    Les éditions Hermann viennent de publier une enquête de Lionel Meney intitulée Le naufrage du français, le triomphe de l'anglais.

    Lionel Meney, docteur ès lettres, est linguiste et lexicographe. Il a étudié à la Sorbonne et à l’École normale supérieure de Saint-Cloud, et enseigné à l’Université Laval de Québec. Spécialiste de l’étude comparée des français du Québec et de France, du contact du français et de l’anglais, ainsi que des idéologies linguistiques, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dans le domaine du langage.

     

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    " Black Friday, booster, checker, click and collect, drive, fake news, follower, healthy, liker, outlet, people, podcast, smartphone, streaming... Le français subit une véritable déferlante de mots anglais. En France, on entend et l’on voit l’anglais partout. Le français va mal, très mal, au point qu’on peut parler de naufrage.

    Pour établir ce diagnostic, Lionel Meney a procédé à une large enquête dans les rues de grandes villes françaises, dans les grands magasins, les boutiques de quartier, les entreprises, les médias, sur les sites Web. Le verdict est clair : le français a décroché face à l’anglais. Dans le langage courant, on assiste à une invasion jamais vue d’anglicismes. Plus grave encore, le français a cédé la place à l’anglais dans les secteurs clés des sciences, des techniques, de la diplomatie, du commerce...

    Il faut agir. Réveillons-nous ! Prenons en main le destin de notre langue avant qu’il ne soit trop tard. "
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  • La France est-elle devenue une extension des Etats-Unis ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique de Xavier Eman dans l'émission Ligne Droite sur Radio Courtoisie, datée du 8 novembre 2024, dans laquelle il évoque l'américanisation croissante de notre pays...

    Rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et rédacteur en chef adjoint de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulés Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019), d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019) et, dernièrement, d'Hécatombe - Pensées éparses pour un monde en miettes (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

     

                                            

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  • Les coups d'état, une histoire française...

    Les éditions du CNRS viennent de publier un essai historique de Patrick Lagoueyte intitulé Les coups d'état - Une histoire française.

    Professeur agrégé et docteur en histoire, Patrick Lagoueyte est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages dont Le coup d'État du 2 décembre 1851 (CNRS Éditions, 2017), primé par la Fondation Napoléon.

     

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    " La France a une relation particulière avec les coups d'État. C'est chez elle, au début du XVIIe siècle, que le terme a été créé ; elle est aussi l'un des pays d'Europe qui en a connu le plus. Mais avec le temps, la signification du coup d'État a bien changé. De manifestation éclatante et louable de l'autorité royale, il est devenu synonyme, depuis 1789, de captation illégale du pouvoir par un homme ou un groupe, agissant par surprise et avec violence. Si tout le monde peut aujourd'hui s'entendre sur cette définition, il est beaucoup plus difficile d'établir avec certitude quels événements de notre histoire contemporaine y répondent.
    Le coup d'État est très vite devenu moins un concept qu'un élément de la polémique politique, à laquelle les historiens ont parfois eu du mal à échapper. Comment par exemple étudier les débuts de la Cinquième République en faisant abstraction du " coup d'État permanent " dénoncé par François Mitterrand ? L'auteur examine les variations et utilisations de ce concept tout sauf neutre. Il s'attache à décrire les coups d'État de référence, mais également ceux qui ont échoué, ceux qui n'en étaient pas vraiment, et nombre d'événements qui ont pu être qualifiés comme tels, au moins à un moment donné, par certains contemporains ou historiens.
    Du 18 Fructidor au putsch d'avril 1961, en passant par le célèbre coup d'État du 2 décembre 1851, l'auteur nous invite à découvrir l'histoire de ces objets politiques mouvants et à revisiter notre passé avec un regard original. "

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  • La guerre à venir ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue italien d'Andrea Marcigliano, cueilli sur Euro-Synergies et qui évoque l'affrontement qui vient entre la Chine te les Etats-Unis. Essayiste, Andrea Marcigliano est un des animateurs, avec l'historien Franco Cardini notamment, du laboratoire d'idées "Le Nœud gordien".

     

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    La guerre à venir

    Zheng Yongniang est conseiller du président chinois Xi Jinping. Un conseiller très écouté, d'ailleurs, et un excellent analyste de notre Occident. Et de ses intentions.

    Et Zheng ne mâche pas ses mots pour définir l'état actuel des relations entre sa Chine et cette Amérique qui résout à elle seule toutes les contradictions d'un Occident sans autre guide ni référence.

    Et son analyse, rapportée par divers sites européens, est lucide et froide.

    La guerre, une nouvelle guerre mondiale, est inévitable. Et elle aura pour principaux adversaires Pékin et Washington, et pour théâtre privilégié le Pacifique.

    Un point c'est tout.

    Sec, sec, comme les Chinois savent l'être quand ils parlent des choses vraies. Sans faux-semblants ni langue de bois. C'est-à-dire sans ces tournures de phrases, ces euphémismes qui, malheureusement, caractérisent les déclarations de nos hommes politiques. Toujours plus soucieux de nous raconter le classique « conte de fées de l'ours » que de nous dire la vérité. De nous la dire purement et simplement.

    Et la vérité, malheureusement, est une. La véritable confrontation, aujourd'hui, n'est pas celle, permanente et ouverte, entre Washington et Moscou. Qui, peut-être, (mais le conditionnel s'impose) pourrait être résolu par la nouvelle administration américaine dirigée par Donald Trump.

    Ce n'est pas non plus celle qui se déroule dans le Moyen-Orient élargi, convulsif et confus. Avec l'affrontement en cours entre Israël et la coalition chiite, dirigée par l'Iran.

    Autant de chapitres dangereux, certes, et sanglants de l'histoire contemporaine. Mais pas décisifs pour autant. Parce que la véritable confrontation est plus lointaine. Même si parler d'éloignement est, aujourd'hui, peut-être inapproprié. Notre monde étant devenu, désormais, trop interconnecté, trop petit si l'on veut simplifier, pour nous permettre de considérer une telle tension comme réellement lointaine. D'où pourrait naître (et le conditionnel, ici, n'est qu'un espoir) un nouveau conflit mondial.

    Qui voit, en filigrane, l'affrontement entre Washington et Pékin. C'est-à-dire entre ceux qui détiennent, peut-être depuis trop longtemps, une sorte de primauté géopolitique, qu'ils voudraient mondiale et absolue. Et qui cette primauté, désormais, est de plus en plus ouvertement remise en cause.

    La Chine est dirigée par une élite, si l'on préfère une oligarchie, qui est extrêmement réaliste. Qui ne souhaite pas la guerre avec le concurrent américain. Elle préfère une expansion « pacifique » - et les guillemets s'imposent - de sa propre puissance. En premier lieu, bien sûr, sur le plan commercial et économique. Dans le second cas, bien sûr, politique.

    Cependant, le réalisme que je viens d'évoquer conduit cette élite à considérer comme inévitable un choc frontal avec les États-Unis. Et cette expansion, ils ne la souhaitent pas. Tout simplement. Parce qu'ils n'entendent pas trouver ou accepter des formes de partage de la puissance mondiale.

    Un danger qu'un politologue aussi pointu que John Joseph Mearsheimer avait déjà mis en garde dès les années 1990, aujourd'hui bien lointaines.

    Il a été le premier à parler clairement de la tragédie qui se préparait. Parce qu'une seule puissance mondiale pourrait fonctionner dans les séries télévisées futuristes de Star Trek. Pas dans la réalité.

    Il n'a pas été écouté. Malheureusement.

    Aujourd'hui, Pékin a pris conscience de deux choses.

    Premièrement, la confrontation avec Washington et ses élites dirigeantes est inévitable. La Chine n'a pas l'intention de concéder le moindre espace aux ambitions d'autres pays. Quel qu'en soit le prix. Et j'ose dire qu'il coûtera très cher. Pour tout le monde, et pas seulement pour les Américains.

    Deuxièmement, et c'est peut-être le plus important, l'hégémonie américaine est désormais entrée dans une crise que l'on peut considérer comme irréversible. Bien qu'elle soit lente.

    Aujourd'hui, en effet, seule l'Europe occidentale semble soumise aux diktats des élites, financières et politiques, basées en Amérique.

    Le reste du monde a commencé à regarder autour de lui. Et à se débarrasser de certains carcans.

    Le monde arabe traverse une crise profonde. La guerre entre Israël et les chiites n'est que ce qu'elle semble être pour l'instant.

    L'Afrique est en ébullition. Et différents pays sortent d'un sommeil colonial vieux de plusieurs siècles. C'est déjà le cas dans l'ancienne Afrique française, d'où les anciens colonialistes ont été chassés.

    En Amérique latine également, les signes d'une volonté de se libérer de l'emprise américaine sont visibles. Surtout dans la région des Andes et aussi, quoique plus prudemment, dans le Brésil de Lula.

    Ne parlons pas, bien sûr, de la Russie, où l'affrontement est désormais flagrant.

    Mais c'est avec la Chine que se jouera la véritable confrontation. Et les mouvements de la lente partie d'échecs que Pékin et Washington jouent actuellement autour de Taïwan n'en sont que le premier signe.

    Andrea Marcigliano (Euro-Synergies, 12 novembre 2024)

     

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  • Tour d'horizon... (272)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de la Revue de Défense nationale, un Cahier consacré à la guerre des sanctions...

    La guerre des sanctions

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    - sur la chaîne Youtube Riviera trouble, une présentation de Lucien Rebatet et de son œuvre...

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  • Feu sur la désinformation... (490) : Pour Trump l’heure de la revanche a sonné !

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin.

     

                                           

    Au sommaire cette semaine :

    Dossier du jour : Après le triomphe, la revanche...

    L'image de la semaine : Bardella en promo, il cherche les grands plateaux...

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    Pastilles de l’info :

    1) Foot sous haute tension

    2) Périph à 50, Le Parisien et la mairie de Paris

    3) Une pétition pour C8, première chaîne de la TNT

    4) Les médias contre la paix et le 11 novembre

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Olivier Legrain, mécène pro-clandestins...

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