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Métapo infos - Page 178

  • Et si nous prenions au sérieux la théorie du "déséquilibré" ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique de François Bousquet dans l'émission Ligne Droite sur Radio Courtoisie, datée du 14 juin 2023, dans laquelle il évoque, après l'attaque au couteau menée par un migrant syrien contre des enfants, la multiplication des déséquilibrés dans notre pays et les origines profondes de ce phénomène...

    Journaliste, rédacteur en chef de la revue Éléments, François Bousquet a aussi publié Putain de saint Foucauld - Archéologie d'un fétiche (Pierre-Guillaume de Roux, 2015), La droite buissonnière (Rocher, 2017), Courage ! - Manuel de guérilla culturelle (La Nouvelle Librairie, 2020) et Biopolitique du coronavirus (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

                                              

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  • Cas de conscience pour le Hussard...

    Avec Cas de conscience pour le Hussard, les éditions Auda Isarn nous livrent un nouvelle épisode des aventures de leur libraire de choc, sous la plume, cette fois-ci, d'Aristide Leucate.

    Docteur en droit, journaliste et essayiste, Aristide Leucate est déjà l'auteur de deux biographies dans la collection Qui suis-je ?, Carl Schmitt (Pardès, 2017) et   Dumézil (Pardès, 2021), d'un Dictionnaire du Grand Épuisement français et européen (Dualpha, 2018) et de plusieurs essais, comme Détournement d'héritages - La dérive kleptocratique du monde contemporain (L'Æncre, 2013), Carl Schmitt et la gauche radicale - Une autre figure de l'ennemi (La Nouvelle Librairie, 2021) ou  Aux temps de la justice - En quête des sources pures du droit (La Nouvelle Librairie, 2023).

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    " Panique au sommet de l’État ! Un mystérieux assassin s’en prend aux élus les plus en vus de la République. Il signe ses crimes d’un non moins énigmatique « K », qui met les plus hautes autorités policières et judiciaires sur les dents. Désœuvré dans Paris au mois d’août temporairement abandonné de ses autochtones, Julien Ardant, dit le Hussard, décide de mener l’enquête, d’autant que ses soupçons se portent sur d’anciennes connaissances.

    Secondé par son fidèle ami, Léo von Kluge, alias Le Lansquenet, ses recherches vont le conduire de Paris à Lyon, en passant par Bordeaux, à travers un road movie particulièrement trépidant. Ce qu’ils vont découvrir dépassera leur imagination. En attendant, les balles sifflent au-dessus de leur tête et, plus d’une fois, ils devront sauver leur peau en usant de méthodes expéditives dignes de l’inspecteur Harry.

    Dans ce polar mené à un train d’enfer, nos deux héros croiseront la route d’une volcanique nymphomane, tout autant que celle de tueurs sans pitiés, avant de se jeter volontairement dans les filets peu engageants d’un dangereux mégalomane. "

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  • José Antonio Primo de Rivera, le politicien-poète du XXe siècle...

    Le gouvernement socialo-communiste espagnol, composé des successeurs de ceux-là mêmes qui, au début de la guerre civile espagnole, ont assassiné José Antonio Primo de Rivera (1903-1936), le fondateur de la Phalange, vient d'essayer de tuer symboliquement ce dernier une deuxième fois, quatre-vingt-sept ans plus tard, en retirant sa dépouille du mausolée du Valle de los Caídos, dédié à toutes les combattants tombés pendant la guerre civile. Face à cette ignominie, Javier Portella revient sur la figure exceptionnelle de José Antonio.

    Directeur d’El Manifiesto et essayiste, Javier Portella écrit régulièrement dans la revue Éléments ou sur les sites de Boulevard Voltaire et Polémia. Il est déjà l'auteur de  Les esclaves heureux de la liberté (David Reinarch, 2012) et N'y a-t-il qu'un dieu pour nous sauver ? (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    José Antonio Primo de Rivera, le politicien-poète du XXe siècle

    « En hissant notre drapeau, nous allons le défendre joyeusement, poétiquement. Parce qu’il y a des gens qui croient que pour unir les volontés […] il faut cacher tout ce qui peut susciter l’émotion ou indiquer une attitude énergique et extrême. Quelle erreur ! »

    Ce drapeau que José Antonio Primo de Rivera voulait hisser était évidemment un drapeau politique. En le levant, il ajoutait : « Les peuples n’ont jamais été conduits que par les poètes, et malheur à celui qui ne sait pas élever, face à la poésie qui détruit, la poésie qui promet. »

    Jamais de tels mots – la conjonction du poétique et du politique – n’avaient résonné avec autant de force dans l’espace public. On ne les avait même jamais entendus à des époques – polis grecque, res publica romaine, monarchie de droit divin – où une sorte de souffle sacré soufflait sur le politique.

    Mais qu’en est-il aujourd’hui, alors que la vie politique est devenue une prosaïque affaire de marchands ? Ces paroles – prononcées le 29 octobre 1933 lors de la cérémonie de fondation de la Phalange espagnole – paraissent à nos oreilles modernes aussi extravagantes que bizarres, et ce malgré le fait – ajoutera-t-on peut-être – qu’elles sont esthétiquement fort jolies. Oh oui, elles sont fort jolies, on peut le dire ! Et elles sont très bien dites, ajoutera-t-on sans doute aussi ! Et qu’il était beau, ce pauvre homme, vraiment ! Et cetera.

    La conciliation des contraires

    La conjonction du poétique et du politique – la tentative de mobiliser les masses en invoquant un souffle poétique ou spirituel – est, il est vrai, une contradiction dans les termes. Mais il y a contradiction et contradiction. Il y a, d’une part, les contradictions affreuses, les non-sens dépourvus de sens. Et il y a, d’autre part, la Grande Contradiction – l’« étreinte des contraires », comme je l’appelle – qui, comme Héraclite le savait déjà, conduit le monde et la vie : cette vie qui n’existerait jamais sans être aiguillonnée par la mort ; ou cet ordre de l’intelligible qui n’existerait jamais sans être entrelacé avec celui du sensible ou de l’émotion.

    Qu’est-ce que ce désir, qu’est-ce que ce combat ? Il s’agit d’une aspiration et d’une lutte – l’essence même du projet joséantonien – où s’entremêlent deux termes on ne peut plus contradictoires : révolution et conservation. La révolution qui conduit à rompre avec l’ancienne conception rétrograde du monde, tout en conservant tout ce que, de la tradition, il est impératif de préserver.

    C’est là, dans cet embrassement des contraires, que se situe la conjonction du politique et du poétique : dans le combat qui, nécessairement enlisé dans la boue de l’espace public, est animé d’une aspiration poétique ou spirituelle.

    Le nœud de la révolution et de la conservation

    Ce qu’il faut rompre, selon José Antonio, ce sont les flagrantes injustices sociales du capitalisme libéral (non pas, bien sûr, pour les remplacer par les injustices bien pires du socialisme). Mais ce à quoi il faut mettre également fin, c’est au dépérissement des choses, à la perte de leur sève ou de leur substance : cette conséquence de l’individualisme et du matérialisme qui conduit, écrit-il, « non pas à la mort par catastrophe, mais à la stagnation dans une existence sans grâce ni espoir, où toutes les attitudes collectives naissent chétives […] et où la vie de la communauté s’aplatit, s’entrave, sombrant dans le mauvais goût et la médiocrité ».

    Face à cette vie médiocre et chétive, il s’agit d’élever son souffle poétique, de miser sur la renaissance spirituelle d’un monde gouverné aujourd’hui par des désirs matériels exclusifs et présidé par l’égalité et les libertés que, contrairement à ce que prétendent ses ennemis, José Antonio ne rejette nullement. Au contraire, tout en regrettant leur caractère purement formel, il cherche à les revitaliser, à leur donner un sens et un contenu réels.

    C’est pourquoi il écrit : « Lecteur, si tu vis dans un État libéral, essaie d’être millionnaire, beau, intelligent et fort. Alors, oui […], la vie est à toi. Tu auras la presse pour exercer ta liberté de pensée, des automobiles pour exercer ta liberté de mouvement. Si tu n’en as pas, si tu n’es pas au cœur du pouvoir économique, tu resteras dans le caniveau. »

    La nation au cœur

    Et avec tout cela, l’Espagne, la Nation : cette « unité de destin ».

    La nation, la patrie : le grand pilier de cet ordre substantiel et organique pour lequel José Antonio plaide et qui est aux antipodes de ce que Zygmunt Bauman appelle la « modernité liquide ».

    La nation, la patrie : le lieu de la tradition, des origines, du destin. De tout ce sans quoi nous ne serions rien ni ne dirions rien.

    La nation, l’histoire, la tradition : cette lave incandescente qui se déploie au fil des siècles, reliant les vivants aux morts et les projetant vers ceux qui viendront à l’avenir.

    La nation : la négation du nationalisme étroit, maussade, grossier, car la patrie, comprise comme elle doit l’être, représente la négation même du patriotisme grossier, plat, chauvin.

    La nation : cette unité de destin qui s’oppose au terroir, dont José Antonio combat farouchement l’étroitesse provinciale.

    Et le franquisme dans tout cela ?

    Quel rapport tout cela a-t-il avec le régime mis en place après la victoire du camp national dans la guerre civile ? Le franquisme a fait de José Antonio un saint et a porté la Phalange sur les autels ; mais ses idéaux n’avaient pas grand-chose à voir avec la réalité de ce régime prosaïque, gris, de plus en plus bourgeois, si éloigné du souffle poétique qui « conduit les peuples ».

    Qu’y avait-il de commun entre « l’Espagne joyeuse et en jupe courte » prônée par José Antonio et l’Espagne pudibonde, aux vêtements bienséants et à la pruderie dominante que l’on encourageait du haut des chaires ? La vérité, c’est qu’au-delà des apparences, au-delà de l’attirail de ceintures, d’escadrons et de chemises bleues, les deux n’ont pratiquement rien à voir.

    Quinze jours avant d’être fusillé, et alors qu’il se proposait comme médiateur pour essayer de faire cesser l’affrontement mortel entre les deux camps, José Antonio avait eu lui-même l’intuition de tout ce qui le séparait du franquisme naissant. En des termes sommaires – ce sont les notes d’un brouillon – mais profonds et durs, il avait analysé la nature sociale, politique et idéologique de ceux qui avaient pris les armes.

    La grandeur de José Antonio

    « Un groupe, écrit-il, de généraux d’une médiocrité politique désolante. De purs clichés élémentaires (ordre, pacification des esprits…). Derrière eux : 1) le vieux carlisme intransigeant, borné, inamical. 2) Les classes conservatrices, intéressées, myopes, paresseuses. 3) Le capitalisme agraire et financier, c’est-à-dire : […] l’absence d’un profond sens national ».

    Le profond sens national, la clairvoyance, le regard d’aigle : voilà ce qui caractérisait l’homme qui, par un de ces miracles qui ne se produisent que de loin en loin, réunissait deux traits extraordinaires : celui d’un combattant aguerri au combat acharné de l’arène politique, et celui d’un penseur profond et subtil, consacré aux grands défis de l’esprit.

    Mais ce miracle fut de courte durée, à peine cinq ans. La rafale d’un peloton de miliciens l’a tué. Ceux qui ont appuyé sur la détente sont pareils aux pilleurs de tombe qui s’imaginent aujourd’hui pouvoir effacer la présence de José Antonio. Vaine tentative ! Car ils ne peuvent rien contre la présence et la mémoire du seul politicien-poète, du seul politicien-philosophe de l’histoire espagnole.

    Javier Portella, traduction d’Arnaud Imatz (Site de la revue Éléments, 24 mai 2023)

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  • Les snipers de la semaine... (258)

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    Au sommaire :

    - sur le site de Causeur, Jean-Paul Brighelli allume les intellectuels fragiles, au "physique d'endive cuite"...

    Le muscle contre l’esprit, ou la revanche des cloportes

    Camus_Sartre.jpg

    - sur Hashtable, H16 revient sur les fusillades à répétition à Nantes et dézingue la pathétique équipe municipale de cette ville...

    Grâce à une app dédiée, évitez le fusilladothon de Nantes

    Nantes_Fusillade.jpg

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  • Feu sur la désinformation... (424)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Michel Geoffroy, essayiste et contributeur régulier de Polémia, et Floriane Jeannin.

     

                                                 

    Sommaire :

    La météo de l’info : En mode sauvetage

    L’image de la semaine : Gloire aux héros

    Le dossier : La vérité sur Annecy ?

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    Les pastilles de l’info :

    La campagne sexualité du gouvernement

    Clandestins / Migrants / Demandeurs d’asile : la répartition !

    Borne sur le départ ?

    Edouard Philippe en une !

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    Portrait piquant : Claude Askolovitch

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  • Les idées politiques de Charles Maurras...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de rééditer, avec une préface de Pierre de Meuse, la synthèse doctrinale de Charles Maurras intitulée Mes idées politiques.

    Charles Maurras (1868-1952) fut pendant des décennies à la fois un écrivain, un poète, un théoricien, un chef d’école et l’animateur d’un mouvement politique, l'Action française, dont l’influence s’est révélée remarquablement durable.

     

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    " Charles Maurras est le penseur par excellence du nationalisme français au xxe siècle. Éditorialiste du journal L’Action française et intellectuel de premier plan, sa vaste œuvre de théoricien, polémiste et philosophe, se déploie sur un demi-siècle, autant d’écrits dont la réception va bien au-delà des frontières françaises. Maurras a néanmoins tardé à formaliser une synthèse de sa pensée, ne voulant pas passer pour un écrivain dogmatique. Publié en 1937, ce livre est un recueil d’articles introduit par une longue présentation inédite des fondamentaux de la philosophie de son auteur. Il y réalise une synthèse doctrinale complète, profonde, dans une langue au classicisme impeccable. Mes idées politiques est l’énoncé d’un système qui postule une conception holiste de l’homme et de la société se réalisant dans le nationalisme intégral, seule politique naturelle possible pour la France. Une lecture capitale pour comprendre l’histoire de la droite intellectuelle et dissiper les nuées de l’égalitarisme. "

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