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Métapo infos - Page 175

  • Cochise, chef des Apaches chiricahuas...

    Les éditions du Rocher viennent de publier dans leur collection Nuage rouge une étude historique de Edwin R. Sweeney intitulée Cochise - Chef des Apaches chiricahuas. Né en 1950 à Boston, Edwin Russell Sweeney est l'auteur de nombreux livres et articles sur les Indiens du sud-ouest des États-Unis, dont il est un spécialiste reconnu.

     

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    " Cet ouvrage d'Edwin R. Sweeney est la première biographie de Cochise, le chef le plus puissant, le plus craint et le plus respecté de tous les Apaches, et peut-être bien de tous les chefs Indiens du XIXe siècle. Il fut le seul à réunir sous son unique commandement les quatre bandes de sa tribu, les Chiricahuas, mais aussi d'autres groupes apaches et parfois des Navajos pour affronter deux États du Mexique et les États-Unis.Né parmi la bande des Chokonens vers 1810, dans les Dragoon Mountains au sud-est de l'Arizona, il prend leur tête au milieu des années 1850. L'autorité de ce maître stratège, orateur envoûtant, lui rallie bientôt les Chihennes de Mangas Coloradas puis de Victorio, les Nednhis de Juh, et les Bedonkohes du farouche guerrier Geronimo. Vénéré des Apaches, il fascine aussi les Blancs. Mais en février 1861, la tragique affaire Bascom où il est injustement accusé du rapt de l'enfant d'un fermier, puis la bataille d'Apache Pass des 15 et 16 juillet 1862, lancent une guerre implacable, incessante qui durera 12 ans. Le seul nom de Cochise résonne dès lors tel un tocsin dans les coeurs terrorisés des populations, inquiète les militaires. Prié par le président Ulysses S. Grant en personne de venir négocier à Washington il refusera, proposant aux émissaires que ce dernier vienne le voir au sommet d'une montagne. Toutefois, pour sauver des vies et préserver sa « Terre Spirituelle », son Apacheria, il signe en octobre 1872 grâce à l'intermédiaire de Thomas J. Jeffords, son seul ami blanc de confiance, un traité de paix avec le général Oliver Otis Howard. Deux ans plus tard le 8 juin 1874, malade, Cochise décède. Son fils aîné Taza lui succède mais à sa disparition, en 1876, son frère Naiche, s'il devient le chef héréditaire des Chiricahuas, se laissera souvent dominer par Geronimo.Une nouvelle guerre apache éclate, héroïque mais illusoire. La paix de Cochise est bien morte. Réserves inhospitalières, déportation en Floride en 1886, tel se dessine désormais le terrible destin des Chiricahuas qui demeureront prisonniers de guerre jusqu'en 1913. "

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  • Ernst Kantorowicz, le grand historien de l'État moderne...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle vidéo d'Ego Non qui s'entretient avec Guillaume Travers pour évoquer avec lui l’œuvre du grand historien de l’État, Ernst Kantorowicz, auquel il vient de consacrer une étude dans la collection Qui suis-je ? des éditions Pardès.

    Collaborateur régulier de la revue Éléments, Guillaume Travers enseigne l'économie en école de commerce et a coordonné le numéro de Nouvelle École (n°71, 2022) consacré à Werner Sombart. Il a également publié une biographie de cet auteur aux éditions Pardès.

     

                                                  

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  • Déconstruction ?...

    Le numéro 55 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, avec pour rédacteur en chef David L'Epée, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée à la déconstruction...

    Vous pouvez commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Éléments.

    Bonne lecture !

     

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    Au sommaire :

    Yannick Jaffré / Misère de la déconstruction. Deleuze, Foucault, Derrida : valets gauchistes du capital

    Francis Venciton / Vivre avec un humanisme déconstruit

    Pierre Le Vigan / Derrida, Lévinas, Sartre : trois figures de la déconstruction

    David L’Épée / Résister au wokisme

    Pierre-André Taguieff / Le déconstructionnisme : une illusion politico-philosophique inébranlable et ses avatars

    Baptiste Rappin / Société industrielle, management et déconstruction

    Entretien avec Lucien Cerise / « Tout le monde fait de l’ingénierie sociale sans le savoir, comme M. Jourdain avec sa prose »

    Le document : Jean-François Mattéi / Déconstruction et dévastation

    Michel Lhomme / Des précieux à visage radical à la nouvelle religion industrielle des voleurs d’étoiles

    David L’Épée / À la recherche de l’homme déconstruit

    Entretien avec Renaud Camus / « Il ne s’agit plus tant de déconstruction que de fonte, de fusion, de broyage universel »

    Entretien avec Jean-Paul Brighelli / « Le constructionnisme est l’addition létale de bonnes intentions et d’utopie généralisée »

    Juan Asensio / « La Route » de Cormac McCarthy contre la déconstruction

    Le texte : George Orwell / La déconstruction du langage

    Les auteurs du numéro

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  • Démographie et immigration...

    Nous reproduisons ci-dessous l'éditorial que Bernard Lugan a consacré aux liens entre la démographie africaine et l'immigration dans L' Afrique réelle du mois d'avril 2023.

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020) et dernièrement Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021).

    Il est également l'auteur de deux romans avec Arnaud de Lagrange, Le safari du Kaiser (La Table ronde, 1987) et Les volontaires du Roi (réédition : Balland, 2020) ainsi que d'un récit satirique, Le Banquet des Soudards (La Nouvelle Librairie, 2020).

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    Démographie et immigration

    L’actuelle migration de masse qui déferle sur l’Europe est la conséquence d'une démographie africaine devenue folle. 

    C’est elle qui tue l'Afrique à petit feu, lui interdisant tout développement, exacerbant ses conflits et poussant ses habitants au départ. 

    Cette explosion démographique s'explique parce que, hier, au nom de leur « amour de l’autre », les missionnaires, les religieuses soignantes, les médecins et les infirmiers coloniaux ont heureusement délivré les Africains de la lèpre, de la rougeole, de la trypanosomiase, du choléra, de la variole, de la fièvre typhoïde, de la fièvre jaune etc., cependant que les militaires les libéraient des esclavagistes. 

    Laissons parler les chiffres. Avec la colonisation, en un siècle, la population du continent a été multipliée par 10. De 100 millions d'habitants en 1900, elle était passée à environ 275 millions dans les années 1950-1960, puis à 640 millions en 1990, à un milliard en 2014 et à 1,4 milliard en 2022. 

    Selon l’ONU, dans les années 2050 les Africains seront plus de 2 milliards (dont 90% au sud du Sahara), puis plus de 4 milliards en 2100 et ils représenteront alors 1/3 de la population mondiale. En 2050, 40% des naissances mondiales seront africaines (Unicef. Afrique/Génération).

    Dans ces conditions, l’aide au développement revient à labourer l’océan, tout progrès étant immédiatement avalé par la démographie qui créé automatiquement de nouveaux besoins. Rien n'y fera car, ni le miroir aux alouettes de l'aide à l'Afrique, ni les accords avec des Etats artificiels gangrenés par la corruption ne permettront de simplement endiguer le phénomène. 

    De plus, comment espérer que les migrants économiques cesseront de se ruer vers le « paradis » européen non défendu et peuplé de vieillards ? Un « paradis » où les vidéos X leur font croire que les femmes s'offrent au premier venu et où, par hédonisme, elles ne font plus d’enfants ? 

    Un « paradis » dans lequel les hommes s'interrogent sur leur identité sexuelle, où l’idéal qui leur est présenté est celui de la déconstruction de leur masculinité et où toute attitude virile est considérée comme « machiste », donc « fasciste » ? 

    Désarmés par l'hystérie émotionnelle de la classe politico-médiatique ainsi que par la compassionnelle sollicitude des clercs, en premier lieu celle du Vatican devenu un des principaux fourriers idéologiques du « grand remplacement », les Européens sont sommés d'accepter et de subir. En France, les forceurs de frontière sont maintenant envoyés repeupler les petits bourgs et les campagnes contre la volonté des indigènes.

    Bernard Lugan (L'Afrique réelle, avril 2023)

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  • Un biologiste au chevet de la civilisation...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie et l'Institut Iliade viennent de publier un court essai d'Yves Christen intitulé Konrad Lorenz - Un biologiste au chevet de la civilisation.

    Biologiste et écrivain, Yves Christen est l’auteur de nombreux livres, notamment L´animal est-il un philosophe ? (Odile Jacob, 2013),  L’animal est-il une personne ? (Flammarion, 2009), Le peuple Léopard (Michalon, 2008), L’homme bioculturel (Rocher, 1986), Marx et Darwin (Albin Michel, 1981) et L’heure de la sociobiologie (Albin Michel, 1979).

     

     

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    " Biologiste et fondateur de l’éthologie, Konrad Lorenz a consacré sa vie à l’étude des poissons, des oies, des corneilles et de beaucoup d’autres animaux, sans jamais cesser pour autant de penser à l’homme en arrière-plan. Or, son regard sur la civilisation moderne était celui d’un homme inquiet, ce dont témoigne le titre de deux de ses ouvrages: Les Huit Péchés capitaux de notre civilisation et L’Homme en péril. Lorenz nous a quittés en 1989 mais, à l’évidence, ses préoccupations conservent toute leur actualité. A travers un examen attentif de l’œuvre de Lorenz et de ses apports à la connaissance scientifique, Yves Christen nous montre tout ce que nous avons à retenir d’un homme qui a passé sa vie dans l’amicale proximité des animaux. Il y a là de riches enseignements pour les hommes de notre siècle. "

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  • Alain de Benoist dans l'émission Face à Rioufol...

    Dimanche 9 avril 2023, Ivan Rioufol recevait Alain de Benoist dans son émission sur CNews à l’occasion de la sortie de L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022) et de Nous et les autres (Rocher, 2023). Il a pu répondre à des questions sur l’identité, la crise sociale, les nouveaux clivages, etc.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021) et L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021).

     

                                              

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