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Métapo infos - Page 173

  • Comment redonner le pouvoir au peuple ?...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie, en partenariat avec la Fondation du Pont-Neuf, viennent de publier un nouvel essai de Christophe Boutin et de Frédéric Rouvillois intitulé Le référendum ou comment redonner le pouvoir au peuple.

    Christophe Boutin est docteur en sciences politiques et professeur de droit public à l’université de Caen ; Frédéric Rouvillois est professeur de droit public à l’université Paris-Descartes et délégué général de la Fondation du Pont-Neuf. En 2000, ils ont rédigé ensemble un essai prophétique et salué par la presse, Quinquennat ou septennat (Flammarion), sur le raccourcissement du mandat présidentiel. Ils ont récidivé en 2022 avec Les parrainages ou comment les peuples se donnent des maîtres (La Nouvelle Librairie, 2022) et La proportionnelle ou comment rendre la parole au peuple (La Nouvelle Librairie, 2022).

     

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    " Un pouvoir élu peut-il imposer son choix à une majorité de citoyens hostiles ? Sommes-nous des « souverains captifs » ? Ces questions se posent alors que se creuse le fossé entre le peuple et ses dirigeants. Depuis des années, de la crise des Gilets jaunes à l’opposition à la réforme des retraites, les Français sentent qu’on ne les écoute plus et cherchent dans la rue les moyens de se faire entendre. Pour sortir de ces crises à répétition, le référendum apparaît comme une solution d’arbitrage. Sauf à récuser le principe même de la démocratie, la souveraineté du peuple, il faut rendre la parole à ce dernier. Face à cette urgence, Frédéric Rouvillois et Christophe Boutin en reviennent aux principes même de la Ve République pour rappeler ce qu’a été et dire ce que devrait être le référendum. "

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  • Électricité, décarbonation : pourquoi l’Europe a tout faux

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Brice Lalonde, cueilli sur Geopragma consacré à la question du nucléaire et à la décarbonation de l'électricité.

    Brice Lalonde a été candidat écologiste à l'élection présidentielle de 1981 et ministre de l'environnement dans le gouvernement de Michel Rocard.

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    Électricité, décarbonation : pourquoi l’Europe a tout faux

    Il n’y a que quatre pays européens qui réussissent à décarboner leur électricité, ce sont la Suisse, la Norvège, la Suède et la France. Pourquoi ? Parce qu’ils ont des moyens de production pilotables décarbonés qui fournissent cette électricité lorsqu’elle est demandée et quasiment à toute heure au long de l’année. Les autres pays produisent une électricité soit systématiquement très carbonée, comme la Pologne, soit décarbonée par moments, comme l’Allemagne et l’Espagne, quand le soleil et le vent sont au rendez-vous, mais carbonée le reste du temps par appel au gaz et au charbon.

    Or, pour garantir la permanence d’une production électrique décarbonée, l’Europe ne voit que le vent et le soleil, car ces sources d’énergie lui apparaissent illimitées, locales et gratuites. Mais les contraintes imposées au système électrique par les renouvelables intermittentes sont loin d’être gratuites et, pour atteindre avec elles la neutralité carbone, il faudrait à la fois affaler la consommation d’énergie et construire un nombre phénoménal de moyens de production renouvelables. Priorité devrait plutôt être redonnée aux sources décarbonées pilotables, hydraulique et nucléaire, suppléées par les renouvelables.

    Une vision de jardin d’enfants

    Les faits sont têtus, les thuriféraires des renouvelables le sont aussi. Leur culte est porté par les prébendiers des aides d’État, par la poussée écologiste des cinquante dernières années, particulièrement forte en Allemagne, mais aussi par la Commission européenne qui applique avec zèle et myopie le seul article du traité de Lisbonne relatif à l’énergie. Alors que le traité reconnaît la souveraineté des États membres pour le choix de leurs sources d’énergie, cet article 194 limite l’action collective de l’Union à la promotion des économies d’énergie et du développement des renouvelables.

    Ainsi les directives du « paquet fit for 55» sont-elles fondées sur cet article 194. Elles n’autorisent que des formes d’énergie – chaleur, électricité, hydrogène – issues de sources renouvelables. Le nucléaire est banni – sauf pour produire de l’hydrogène, grâce à l’action de notre ministre de l’Énergie. Un objectif de plus de 40 % de renouvelables est fixé pour 2030. Au nom du climat et au mépris du traité, l’Europe impose donc le mix de son choix. Il s’agit d’un curieux détournement de procédure, car c’est l’article 191 du traité de Lisbonne qui traite de l’environnement et de la défense du climat. C’est celui-là qui devrait s’appliquer à la politique climatique de l’Union. La Commission veut-elle décarboner ? Pas vraiment, son objectif est la multiplication des renouvelables et la diminution d’un tiers de la consommation d’énergie, une vision de jardin d’enfants.

    Les discours des dirigeants de la Commission sont les mêmes que ceux des ministres allemands : seules les énergies renouvelables sont bonnes. L’avenir doit être tout renouvelable. C’est devenu un credo. Et si l’Europe n’y suffit pas, ils demanderont à l’Afrique de faire l’appoint. Naguère, le Sahara avait déjà été au centre d’un rêve d’énergie solaire illimitée connectée à l’Europe par des câbles sous-marins. C’était le projet Désertec. Cette fois, c’est l’hydrogène fourni par d’hypothétiques électrolyseurs africains ou chiliens qui devrait remplacer le gaz russe. Déjà, les ports de la Baltique s’équipent pour accueillir cette manne chimérique.

    L’imposture contre le nucléaire

    L’Allemagne et la Commission peuvent-elles comprendre, non seulement que l’énergie nucléaire est un allié du climat, au contraire du charbon, mais qu’elle constitue un pilier central de l’économie française et de son développement futur. S’efforcer de l’interdire est ressenti par les Français comme une volonté de leur nuire. Faut-il ajouter que l’incroyable volte-face de l’Allemagne contre l’électrification des véhicules légers aggrave encore l’impression d’imposture. L’extravagante raison avancée est l’arrivée prochaine de carburants de synthèse. Mais ces carburants seront produits au compte-goutte et devront d’abord être dirigés vers l’aviation où ils sont indispensables. Ils nécessiteront des quantités considérables d’électricité qu’il faudra bien produire de façon fiable.

     À défaut, il y a fort à parier que l’hydrogène nécessaire provienne surtout du reformage du gaz qatarien, que les carburants des véhicules thermiques épargnés soient fossiles avant d’être synthétiques, bref que l’Allemagne nous roule dans la farine avec la complicité irréfléchie de la Commission. Peut-on toujours croire à la bienveillance de l’Union ? Depuis la loi « Nome », nous avons assisté à la descente aux enfers d’EDF, démantelée, écartelée, sommée tout à la fois de faire des cadeaux à une concurrence parasite, d’atténuer sur ses propres deniers le prix européen de l’électricité pour les Français et, privée des ressources nécessaires, de consentir néanmoins un immense effort d’investissement.

    Le consommateur en fait les frais : difficile de ne pas se souvenir que l’électricité était « abondante et bon marché » avant le marché européen et qu’EDF avait construit cinquante-cinq réacteurs nucléaires en quinze ans sans faire appel à l’aide directe de l’État. Nostalgie ! Si le retour en arrière n’est pas envisageable, limitons au moins les dégâts, arrêtons de désintégrer le système électrique français. La future réforme du marché européen devra permettre de lisser les prix et de financer les investissements.

     
    L’Europe, paradis des consommateurs, vient de se souvenir qu’il faut aussi des producteurs pour faire un monde. Bousculée par le protectionnisme américain, la Commission vient de proposer un programme d’industrialisation zéro carbone. Huit secteurs prioritaires ont été retenus parmi lesquels les inévitables renouvelables électriques, mais aussi les pompes à chaleur et la géothermie, les électrolyseurs et les piles à combustible, les réseaux, le captage du carbone. Pas le nucléaire, hélas, l’ostracisme continue, sauf pour des réacteurs futurs virtuels. À condition d’être mis en œuvre rapidement, le sursaut européen est salutaire. Toutefois si l’objectif est la décarbonation, l’Union doit laisser les États membres libres de leurs choix techniques et non choisir à leur place. Jusqu’où faut-il accepter les partis pris de la Commission et de ses actes délégués ?
     
    Brice Lalonde (Geopragma, 17 avril 2023)
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  • Arnold Gehlen et l'anthropologie philosophique...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro de la revue Nouvelle Ecole (n°72, année 2023), dirigée par Alain de Benoist, avec un dossier consacré au philosophe allemand Arnold Gehlen.

    La revue est disponible sur le site de la revue Éléments. Les parisiens pourront également la trouver à la Nouvelle Librairie

     

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    Au sommaire

    Dossier
    Arnold Gehlen, de l’anthropologie philosophique à la théorie des institutions. (Fabrice Castel)
    L’homme entre nature et culture. Et si c’était le singe qui descendait de l’homme ? (Olivier Eichenlaub)
    Comprendre la magie. (Arnold Gehlen)
    Arnold Gehlen une théorie anthropologique de l’État ? (Karlheinz Weißmann)
    Arnold Gehlen éducateur. Une enquête. (Benjamin Demeslay)
    Vers la fin de la personnalité ? (Arnold Gehlen)
    L’existentialisme dans l’oeuvre d’Arnold Gehlen. (Erik Lehnert)
    Bibliographie d’Arnold Gehlen. (Alain de Benoist)

    Bibliographie N.E.

    Varia
    L’Irlande héroïque de Liam O’Flaherty. (Bruno Pottier)
    Lettres à Alain de Benoist. (Raymond Abellio)
    Thomas Zins, Céline Schaller et leurs enfants. 24 brindilles pour une modeste couronne. (Olivier Rey)
    Les persécutions des chrétiens dans l’empire romain. Les contours paradoxaux d’une violence inéluctable. (Dominique Vibrac)
    L’État de droit comme utopie. (Fabrizio Tribuzio-Bugatti)
    Nécrologie

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  • Le reste du monde contre l’Occident...

    Pour cette nouvelle édition de Cette année-là, Patrick Lusinchi, avec François Bousquet, rédacteur en chef d’Éléments, Olivier François et Christophe A. Maxime, évoque l’hiver 1983-1984 et le dossier qu’Éléments avait consacré, sous la plume d’Alain de Benoist, au tiers-mondisme et à la cause des peuples. Loin du gauchisme et de ses billevesées, Éléments défendait, et défend toujours, le principe des nationalités et le droit des peuples à s’autodéterminer. Au menu du jour : comment les pays du tiers-monde sont devenus, cinquante ans après les indépendances, des pays de premier plan, économiquement, politiquement, diplomatiquement ?

     

                                                

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  • « La France doit enfin valoriser son histoire par des superproductions grand public ! » ...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Aurélien Duchêne et de Timothy G. Parvez consacré à l'absence du cinéma français dans les films historiques à grand spectacle... 

    Aurélien Duchêne est analyste en relations internationales. Timothy G. Parvez est étudiant franco-américain en relations internationales. Il travaille en parallèle au ministère de l'Intérieur.

     

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    Les Trois Mousquetaires : « La France doit enfin valoriser son histoire par des superproductions grand public ! »

    Qui regarde l'histoire de France a le vertige. Une histoire magnifiée entre autres par nos grands auteurs, qui ont contribué à faire vivre l'imaginaire collectif au travers de classiques tels que les Trois Mousquetaires. Le chef-d'œuvre d'Alexandre Dumas fait justement l'objet d'une nouvelle adaptation sortie cette semaine au cinéma. Or, le film de Martin Bourboulon se distingue par le fait qu'il s'agit de l'une des très rares superproductions françaises consacrées ces dernières décennies à l'histoire ou aux classiques littéraires de notre pays.

    En comparaison, les Anglo-saxons sont coutumiers des grosses productions historiques, au point de produire davantage de «blockbusters» sur l'histoire de France que les Français eux-mêmes ! Napoléon fera ainsi cette année l'objet d'une superproduction de Ridley Scott, puis d'une série de Steven Spielberg. Mais naturellement, les grosses productions américaines et britanniques concernent d'abord l'histoire de leurs pays respectifs. Au niveau national, elles entretiennent le patriotisme ; au niveau mondial, elles conquièrent les esprits.

    Quand la France va-t-elle à son tour multiplier enfin de grosses productions (films, séries, jeux vidéo), valorisant l'histoire et le patrimoine de notre pays ? Qui puissent avoir auprès du grand public l'impact d'un phénomène culturel comme Game of Thrones ? Si l'on peut louer le fait que nous n'enseignions plus les artifices du roman national d'antan, nous pouvons déplorer le fait que nous ne transmettions plus depuis des décennies des repères majeurs de notre histoire. Qu'évoquent au grand public les batailles fondatrices de Bouvines et Valmy, ou le souvenir de la Nouvelle-France ? Pis, qu'inspirent aux jeunes générations des événements ou personnages naguère connus de tous, de Clovis à Clemenceau ?

    À l'heure où les Français ne lisent en majorité pas plus de livres d'histoire que de classiques littéraires, les films et séries pourraient jouer ce rôle de transmission de notre héritage millénaire. Puisque ce n'est pas le cas, les productions venues d'ailleurs remplissent la brèche. Les nouvelles générations grandissent ainsi souvent biberonnées aux superproductions américaines. Or, certaines de ces productions véhiculent parfois des narratifs et des idées qui peuvent fragiliser le sentiment d'appartenance, pilier de l'unité nationale. Ainsi du film Black Panther 2, qui met en scène l'humiliation de soldats français accusés d'avoir pillé des ressources au Mali, nuisant autant à l'intégration des jeunes issus de la diversité qu'à l'image de la France. Ce sont nos futurs ambassadeurs qui grandissent sous de telles influences. De la même manière, l'absence d'offre culturelle rendant plus attractifs notre héritage et nos valeurs explique pour partie le fait que tant de jeunes s'en détournent, voire embrassent des idées qui leur sont hostiles.

    Certes, de récentes grosses productions historiques françaises ont connu un franc succès et ont marqué les esprits et les références de toute une génération. Des films tels qu'Astérix ont permis de réinventer le mythe de l'irréductible Gaulois, sous une forme sympathique et attachante, et de réintégrer cette figure dans l'imaginaire collectif. Mais la figure du Gaulois n'est malheureusement présentée que sous cette forme parodique. Et là où une majorité de Français la connaissent à travers Astérix, où sont les références culturelles communes qui permettraient à tous les Français de s'intéresser à d'autres personnages incontournables de notre histoire ?

    Sans films ou séries grand public sur les Capétiens, Louis XIV, les figures de la Révolution ou de la IIIe République, comment faire vivre dans notre culture contemporaine ces personnages cantonnés aux livres d'histoire ? Bien évidemment, il ne s'agit pas ici de substituer des œuvres célébrant l'histoire de France aux productions qui dominent la scène culturelle française (comédies, films et séries centrées sur la vie quotidienne…). Il s'agit de dépoussiérer notre passé pour le faire enfin revivre dans la culture populaire. C'est ainsi que nous transmettrons à nouveau notre héritage, pour nous réunir autour de la fierté nationale. Il s'agit aussi de réinventer et de relancer l'influence française, en crise et en déclin à divers égards. Au-delà de la valorisation de notre histoire, nous devons aussi mettre en scène ce qui fait de la France une puissance qui compte encore. Les Britanniques le font en partie : James Bond incarne ainsi une figure patriotique rassembleuse, une référence qui transcende les clivages générationnels et incarne l'excellence britannique dont il est un ambassadeur mondial.

    Concrètement, comment mettre en œuvre de tels projets ? Pour toucher l'audience la plus large possible, il s'agira de concilier souci du réalisme historique sur le fond et qualité du divertissement sur la forme. Avec des budgets à la hauteur, soit plusieurs dizaines de millions d'euros par projet. Outre les financements privés, des aides publiques directes et massives seront indispensables. Ces fonds publics pourraient provenir d'une réorientation d'une partie des subventions à la création audiovisuelle. En particulier celles dédiées aux grosses productions commerciales qui pourraient se passer d'aides. Financer des superproductions valorisant notre héritage culturel et historique aidera aussi à lutter contre le mal-être collectif dans lequel baigne notre pays. Comment mieux nous en extraire qu'en renouant avec un imaginaire positif, fédérateur ? Valoriser un passé révolu, ce n'est pas vouloir son rétablissement, mais nous projeter dans un avenir commun.

    Aurélien Duchêne et Timothy G. Parvez (Figaro Vox, 14 avril 2023)

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  • Métaphysique de la guerre...

    Les éditions de la revue Rébellion viennent de rééditer un essai court et important de Julius Evola intitulé Métaphysique de la guerre.

    Penseur essentiel du traditionalisme révolutionnaire, écrivain au style clair et puissant, Julius Evola est notamment l'auteur de Révolte contre le monde moderne (1934), Les Hommes au milieu des ruines (1953) et Chevaucher le tigre (1961).

     

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    " Un principe justifie tout à fait la guerre aux yeux de l’homme : l’héroïsme. La guerre, dit-on, offre à l’homme l’occasion d’éveiller le héros qui sommeille en lui. Elle brise la routine de son petit confort et, à travers les épreuves les plus dures, favorise une conception transcendante de sa vie de mortel. Cet instant durant lequel l’individu parvient à se comporter en héros, fut-ce le dernier de son existence terrestre, possède infiniment plus de valeur que toute la monotonie de sa petite vie citadine. Spirituellement parlant, ce fait compense à lui seul tous les aspects négatifs et destructeurs de la guerre que les matérialistes pacifistes ne cessent de décrier. La guerre permet à l’homme de réaliser la relativité de sa vie et, par là même, de prendre conscience que quelque chose prévaut nécessairement sur cette existence. La guerre possède donc toujours une portée antimatérialiste et spirituelle." Julius Evola 

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