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Métapo infos - Page 182

  • Notre Russie, une histoire incorrecte...

    Le 2 juin 2023, Pierre Bergerault recevait sur TV libertés Pascal Esseyric et François Bousquet pour évoquer avec eux le deuxième numéro hors-série de la revue Éléments consacrée à la Russie, qui reprend des textes de fond publiés par la Nouvelle droite depuis plus de 40 ans...

     

                                               

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  • D'un musicien l'autre....

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier, dans leur collection "Du côté de Céline", un essai de Yannick Gomez intitulé D'un musicien l'autre - De Céline à Beethoven. Yannick Gomez est pianiste, compositeur, professeur, titulaire d’un doctorat en interprétation de l’université de Montréal.

     

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    " « Il faut lire Beethoven et écouter Céline. » Tel est le chemin que propose d’emprunter Yannick Gomez, pianiste et compositeur, dans cette étude comparative entre le maître de Bonn et l’ermite de Meudon. À plus d’un siècle d’intervalle, les deux hommes partagent certaines dispositions : une extrême exigence dans le travail, un art total, une écriture affranchie des formes académiques, des traits de caractère – au vu des relations houleuses qu’ils entretiennent avec leurs éditeurs –, une absolue liberté, « condition sine qua non de leur vie et de leur œuvre ». En rapprochant ces génies créateurs, Yannick Gomez signe un petit morceau de raffinement et d’élégance. Un livre pour les âmes portées à la grande musique intérieure.

    « Est-ce trop exagéré d’imaginer que Céline aurait été content à son tour d’apprendre qu’un autre pianiste, amateur de la littérature au sens propre du mot, a voulu partager avec nous son plaisir de le lire, tout en nous communiquant des aperçus de musicien professionnel ? » (Michael Donley) "

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  • Dix-huit mensonges ou débilités qui empoisonnent l’atmosphère...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Maxime Tandonnet, cueilli sur son blog personnel et consacré aux mensonges colportés par l'oligarchie et les médias.

    Ancien haut-fonctionnaire, spécialiste des questions d'immigration, et désormais enseignant, Maxime Tandonnet a été conseiller à l’Élysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il a donné un témoignage lucide et éclairant de cette expérience dans Au cœur du volcan (Flammarion, 2014). Il a également publié des biographies d'André Tardieu (Perrin, 2019) et de Georges Bidault (Perrin, 2022).

     

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    Dix-huit mensonges ou débilités qui empoisonnent l’atmosphère

    Le chômage disparaît, la France marche au plein emploi. Mensonge. La France compte 3 à 5 millions de demandeurs d’emplois selon pôle emploi, des chiffres auxquels on s’habitue mais considérés comme monstrueux jadis, et reste un des pays d’Europe dont la situation de l’emploi est la plus désastreuse.

    Il est intelligent. Le président Macron évidemment. Sur le plan de l’habileté manœuvrière, de la ruse politique, de la malignité, il est en effet inégalable, au vu par exemple de la manière dont il a piégé la droite (sa cible préférée) sur les retraites. Mais le machiavélisme n’a rien à voir avec l’intelligence au sens de la vision de l’Etat, du peuple, de l’histoire.

    L’inflation est due aux entreprises profiteuses. Mensonge. elle est due principalement aux politiques de « quoi qu’il en coûte », à la gabegie dépensière des gouvernements notamment des dirigeants Français pour leur réélection et au recours massif à la planche à billets et l’aggravation de la dette publique.

    Les Français ne veulent plus travailler. Mensonge. Phrase clé d’un répugnant mépris de classe, certes le travail a changé avec le partage de l’éducation des enfants et des tâches ménagères, le télétravail et Internet, le téléphone portable, mais les Français, notamment les jeunes, travaillent comme les autres et de plus en plus souvent en acceptant des salaires de misère au regard de leur formation et leurs diplômes.

    La France est une république décentralisée. Mensonge. Les différents gouvernement depuis 10 ans ne cessent d’étrangler financièrement les collectivités territoriales, les humilier et de leur imposer des charges pour mieux les écraser et les dominer dans une logique de pouvoir « vertical ».

    La France a besoin d’un chef (ou une cheffe) à poigne pour la redresser. Débilité. La France n’a pas besoin d’un roitelet, elle a déjà beaucoup donné en termes de roitelet: elle a besoin d’une équipe dirigeante honnête, sincère, dévouée au bien public et de la confiance populaire, ce qui est bien plus difficile à trouver qu’un roitelet.

    La vertigineuse montée de l’abstentionnisme est le signe d’une perte du civisme. Mensonge. Elle manifeste bien au contraire la perte de la confiance en la politique, elle est la réponse à l’arrogance, à la banalisation des affaires et la corruption d’une partie de la classe politique qui n’est même plus sanctionnée (un conseiller élyséen, mis 13 fois en examen…)

    Une souveraineté européenne est en train d’émerger. Mensonge. Paravent d’une désintégration accélérée de l’Union Européenne (Brexit, guerre franco-italienne sur l’immigration, quasi sécession de la Pologne et la Hongrie, naufrage anti-nucléaire allemand, etc.), sur fond de ruines, il ne reste qu’une bureaucratie arrogante et hors sol, mais qui aurait l’idée stupide d’appeler encore cela « Europe »?

    La France est menacée du danger extrémiste. Mensonge. L’extrémisme est déjà au pouvoir (autocratie ou culte de la personnalité, courtisanerie, Absurdistan liberticide, contrôle des médias radio-télé, pensée unique, boucs émissaires, mépris du parlement et collectivités locales, climat de mystification permanente. La question n’est pas d’éviter l’extrémisme mais de s’en débarrasser – en évitant un autre.

    La France est victime d’un ultra-libéralisme. Grotesque. Avec une dépense publique de 55% du PIB, un niveau de prélèvements obligatoires record en Europe (45%) et toujours en hausse, 5 millions d’agents publics soit un salarié sur six, suradministrée, l’économie française est aux antipodes d’un quelconque libéralisme.

    L’école se démocratise avec l’enseignement de masse. Mensonge. Le pire des mensonges car le nivellement par le bas se traduit par un effondrement général du niveau scolaire et le recul de la sélection par le mérite intellectuel ne peut que ressusciter la sélection par l’argent et les réseaux de famille.

    Les traitres n’existent pas en politique. Absurde. Appeler un chat un chat: changer de camp, tourner le dos à ses camarades pour passer chez l’adversaire, quelles que soient les bonnes raisons invoquées, cela s’appelle une trahison et en général, les traitres finissent mal, tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, parfois dans le ridicule, l’essentiel est qu’ils soient punis un jour ou l’autre.

    Le macronisme est de droite. Mensonge. Battre tous les records de dépense publique en portant le dette à 3000 M€, pulvériser les records de flux migratoires, laisser la violence exploser, saccager l’enseignement secondaire (réforme du bac) pour accélérer le nivellement, est-ce une politique de droite? D’extrême droite dans les mots ou les postures et d’extrême gauche dans les faits: esprit du macronisme.

    Un référendum est la solution pour régler les problèmes de l’immigration. Idiot. Un référendum n’est jamais une solution en soi, tout dépend du contenu de ce référendum, des changements législatifs concrets qu’il introduit et aussi du respect de son verdict par la classe politique, ce qui est rarement le cas en France.

    Le droit du sol est source des problèmes d’immigration. Absurdité. Tout le monde en est persuadé et vous rit au nez quand vous apportez les preuves que tel n’est pas le cas, ne serait-ce que par le nombre modeste des personnes concernées (30000 pour trois fois plus de naturalisations). Mais il est tellement plus facile d’agiter les chiffons rouges que de s’en prendre aux puissances criminelles: les filières esclavagistes.

    Les 64 ans de la réforme des retraites sont indispensables. Absurdité, bêtise, mensonge 100 fois dénoncé ici. Avec la règle des 43 annuités et une moyenne d’âge du premier emploi à plus de 22,5 ans (soit 65,5 ans), les 64 ans ne servent strictement à rien sinon à frapper la France populaire ayant travaillé avant l’âge de 21 ans et permettre au locataire de l’Elysée de bomber le torse.

    Les idées de droite ont gagné la bataille de l’opinion. Idiotie. Autre imbécilité qu’on entend partout. Le discours de mépris populaire et la réforme stupide des retraites sont en train de faire basculer une partie de l’opinion vers Nupes. Entre le RN qui véhicule ses idées de gauche étatiste, la Nupes et le macronisme (gauche déguisée en autocratie droitière), la gauche n’a sans doute jamais été aussi puissante.

    La mégalomanie présidentielle est dans la tradition gaullienne. Absolument faux. De Gaulle pendant ses dix ans à la tête de l’Etat, n’a jamais cessé de dire aux Français: je suis à votre service et d’ailleurs, si vous ne voulez pas de moi, je pars. Et quand les Français n’ont plus voulu de lui, il est parti en 1969. Les présidents impopulaires, détestés qui s’incrustent sont des anti-de Gaulle.

    Maxime Tandonnet (Blog de Maxime Tandonnet, 28 mai 2023)

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  • Non à la guerre !

    Nous vous signalons la parution récente du numéro 95 (équinoxe de printemps) de la revue Terre & Peuple, dirigée par Pierre Vial, dont le dossier est consacré à cette guerre contre la Russie qu'une certaine oligarchie occidentale aimerait voir se déclencher...

    Vous pouvez commander cette revue sur le site de Terre & Peuple.

    Terre & Peuple 95.jpeg

    Au sommaire du dossier :

    non à la guerre ! , par Robert Dragan

    Demain, la troisième guerre mondiale ? , par Alain Cagnat

    La guerre, côté ukrainien, par Alain Cagnat

    La guerre, côté russe , par Alain Cagnat

    Russie : défense territoriale ou "vue du monde", par Robert Dragan

    Homo sovieticus en guerre, par Georges Feltin-Tracol
    La guerre hybride contre les peuples, par Robert Dragan
    Russie : défense territoriale ou "vue du monde", par Jean-Patrick Arteault
    Réflexions sur la politique, l'état, la guerre, par Jean-Patrick Arteault
    Vers la "dédollarisation" ? , par Robert Dragan
    Une guerre contre l'Europe, par Roberto Fiorini
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  • Macron pour l’expulsion des immigrés… mais en province !

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique de François Bousquet dans l'émission Ligne Droite sur Radio Courtoisie, datée du 31 mai 2023, dans laquelle il évoque la méthode Macron pour lutter contre l'immigration clandestine...

    Journaliste, rédacteur en chef de la revue Éléments, François Bousquet a aussi publié Putain de saint Foucauld - Archéologie d'un fétiche (Pierre-Guillaume de Roux, 2015), La droite buissonnière (Rocher, 2017), Courage ! - Manuel de guérilla culturelle (La Nouvelle Librairie, 2020) et Biopolitique du coronavirus (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

                                                 

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  • Sous le soleil de l'exil...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai biographique de Sébastien Lapaque intitulé Sous le soleil de l'exil - Georges Bernanos au Brésil 1938-1945. Polémiste, essayiste et romancier, Sébastien Lapaque est déjà l'auteur de plusieurs essais consacré à l'auteur de Sous le soleil de Satan, comme Georges Bernanos encore une fois (L'Age d'Homme, 1998) ou Vivre et mourir avec Georges Bernanos (L'Escargot, 2022).

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    " « Si j’entre au ciel, je voudrais que ce fût en qualité de vagabond. »
    En 1938, fatigué des compromissions de l’Église, dégoûté par les accords de Munich, Georges Bernanos quitte la France avec sa femme et ses six enfants. Son but : recréer une France utopique en terre brésilienne. La réalité sera autre. À la place, l’ancien compagnon de route de l’Action française, le polémiste des Grands Cimetières sous la lune, le royaliste capétien, va découvrir au Brésil une forme paradoxale de liberté. Travailleur infatigable, il porte un regard lucide sur l’Europe en proie aux convulsions et prête sa plume à la France libre.
    En 1945, à l’appel de De Gaulle, il finit par quitter sa presque-patrie qui ne cesse, dès lors, d’accompagner ses pensées et ses écrits : « Le plus grand, le plus profond, le plus douloureux désir de mon cœur en ce qui me regarde c’est de vous revoir tous, de revoir votre pays, de reposer dans cette terre où j’ai tant souffert et tant espéré pour la France, d’y attendre la résurrection, comme j’y ai attendu la victoire. »
    Sébastien Lapaque, voyageant sur les traces de l’écrivain, révèle un autre Bernanos, dont l’exil choisi éclaire les contradictions d’un chrétien qui n’aimait guère les tièdes : son monarchisme utopique, son antisémitisme, sa mélancolie parfois joyeuse, son rapport avec de Gaulle, l’« homme prédestiné ». Se révèle une voix puissante en lutte avec les faveurs factices de son époque – il refusera par trois fois la Légion d’honneur et un siège à l’Académie française – et toute forme d’asservissement. Un anticonformisme qui achève de le désigner pour la postérité comme figure tutélaire des hussards. "
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