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Métapo infos - Page 186

  • Feu sur la désinformation... (412)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Floriane Jeannin.

     

                              

    Au sommaire :

    Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur les déclarations de Bruno Le Maire, notre ministre de l’économie ou l’homme qu’il ne faut jamais croire quand il annonce une bonne nouvelle. Quelques heures après ses déclarations, largement reprises par la presse sur l’absence de risque existant en France de faillite de la Silicone Valley Bank, patatra, les bourses européennes se sont misent à trembler. Un exercice de contrôle des esprits désormais habituel chez les ministres de la Macronie.

    Pour l’image du jour, nous reviendrons sur la poignée de main manquée entre un imam et la princesse de Galles, une “gaffe” de la future reine selon la presse féminine, toujours prompte à se soumettre à un islam conquérant.

    Dans la revue de presse enfin, nous évoquerons le débordement des poubelles et des rats en ville, l’affaire du drone américain, Léa Salamé face à Sonia Mabrouk dans “Quelle époque !”, le retour du match Macron-Le Pen avec L’Express, un féminicide féminin, la discrimination positive pas sympathique de l’Opéra, le Covid et les médias en Allemagne versus en France, le film de BHL à moins de 1 000 entrées, et le grand vieillissement des spectateurs de la télévision.

    Sans oublier un coup de chapeau à Pierre Conesa pour son livre, “Vendre la guerre – Le complexe militaro-intellectuel”, aux éditions de l’Aube.

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  • Faut-il encore défendre l'Occident ?...

    Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & agir (n°77 - Printemps 2023) est paru. Le dossier est consacré à l'Occident...

    La revue n'est plus disponible que par abonnement.

     

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    Au sommaire :

    En bref

    Antipasti

    Le complotisme, maladie infantile de l'opposition radicale, par Scipion de Salm

    Scènes et rustines du nationalisme

    DOSSIER 

    Faut-il encore défendre l'Occident ?

    L'Occident, une réalité enracinée, par Scipion de Salm
    Ils voulaient défendre l'Occident, par Eugène Krampon
    Sommes-nous des Occidentaux ?, par Eugène Krampon
    Les valeurs de l'Occident moderne, par Klaas Malan

    Géopolitique de l'Occident, par Klaas Malan

    L'OTAN, hard power, par Klaas Malan

    Qui sont les ennemis de l'Occident ?, par Scipion de Salm

    Grand entretien

    Reynald Secher

    Écologie

    Religions de la nature et religions révélées, par Thomas de Pieri

    Fascisme

    Aux fourneaux avec les futuristes, par Sylvain Roussillon

    Littérature

    Langelot aux services secrets de la France, par Edouard Rix

    Notes de lecture

    Les crimes du mois

    Cinéma

    Une svastika sur l'écran, le cinéma national-socialiste, par Pierre Gillieth

    Disques

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  • Derrière la Guerre...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Hervé Juvin, cueilli sur son site personnel et consacré au monde de l'Inde...

    Économiste de formation et député européen, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013). Il a également publié un manifeste localiste intitulé Chez nous ! - Pour en finir avec une économie totalitaire (La Nouvelle Librairie, 2022).

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    Derrière la Guerre

    Pendant que les nouvelles du front occupent l’attention, le monde bouge. Son mouvement s’accélère, à la faveur d’une guerre qui a pour sérieuse conséquence de rendre les Nations européennes aveugles à ses enjeux. Qu’ils soient régionaux, continentaux, ou mondiaux, ces enjeux sont pourtant d’une immense importance. D’abord, parce qu’ils déjouent bien des vérités acquises et des principes établis. Ensuite, parce qu’ils réécrivent la carte des puissances, que ce soit au niveau régional, en Europe, au niveau continental, en Eurasie, ou dans le monde, entre aires de civilisation. Enfin, et surtout, parce qu’ils font éclater des vérités cachées depuis la fondation du monde — de ce monde qui est né en 1944, et qui s’achève sous nos yeux grands fermés.

    La Pologne, la Lithuanie, l’Estonie, la Lettonie, ont-elles pris le pouvoir au sein de l’Union européenne ? 

    La rhétorique anti-russe de rigueur, comme l’engagement illimité derrière l’Ukraine, comme les prises de parole imposées, facilite un déplacement majeur du pouvoir et de l’influence en Europe. Tout se passe comme si l’Allemagne et la France avaient perdu cette capacité d’entraînement qui a permis à leur accord de diriger l’Union — et de la maintenir en vie. Tout se passe comme si la fin du pari allemand — unir sa technique et ses capitaux aux ressources de la Russie pour bâtir une puissance continentale mondiale à l’abri du parapluie américain — laissait la première puissance européenne désemparée, sans plan de rechange et sans projet national — subir l’occupation américaine n’y suffit pas. Et comment reconnaître une ambition ou un projet dans les errements de la France ? En quelques mois, voilà son Président passé d’une posture de recherche d’autonomie stratégique sans les moyens de celle-ci, et d’abord l’indépendance financière, et d’abord un modèle national-européen de réindustrialisation, de maîtrise des mouvements de capitaux et de protectionnisme éclairé, à un alignement sur la stratégie anglo-américaine dont l’histoire dira si elle est de conviction, d’opportunité ou d’obligation…

    L’obsession britannique de toujours — bloquer l’accès de la Russie aux mers chaudes, interdire toute alliance continentale qui menacerait la supériorité maritime et le commerce anglais — s’accorde avec l’intérêt américain — désigner un ennemi, mobiliser contre l’ennemi et défaire l’ennemi pour oublier le désordre intérieur… rien de nouveau. Et rien de nouveau non plus dans une tactique éprouvée qui consiste à faire faire les guerres par les autres, à laisser les autres s’épuiser sous les encouragements, pour mieux partager la victoire sans avoir combattu, relever les ruines et dominer vainqueurs et vaincus également ruinés.

    À cet égard, l’affrontement entre la Russie et la Grande-Bretagne reproduit un agenda historique bien connu. Comme toujours il ne manque pas de Nations européennes assez naïves ou assez confuses pour servir la logique britannique. Comme toujours, la Pologne s’empresse de se donner une importance que la suite dramatique de ses échecs historiques ne lui donne pas. Le très intéressant papier de M. Potocki (publié dans Le Figaro, 25 février 2023), proposant à la France une alliance stratégique, révèle une ambition inédite — ou une prétention injustifiée. Et comme toujours, il ne manque pas de bons apôtres pour expliquer que cette fois, c’est différent — en oubliant l’histoire, et les morts. Il est plus nouveau que l’Allemagne et la France soient les deux grandes perdantes d’un jeu dont elles n’ont pas pris la mesure — parler d’indépendance sans en avoir les moyens n’est pas un crime, mais c’est une faute que la France paie, comme elle avait payé son refus justifié de participer à l’invasion de l’Irak. L’Empire punit ses tributaires insolents.

    Reclassement du monde

    Pas de semaine, de jour même, où le reclassement du monde ne fasse entendre son fracas aux oreilles attentives. Un jour, de grandes manœuvres maritimes réunissent en Afrique du Sud la Chine, la Russie, et l’Afrique du Sud — avec essai annoncé d’un missile hypersonique sans concurrent ni parade connus. Un jour, l’Iran est admis dans les Brics, et le surlendemain, c’est l’Arabie Saoudite qui demande à adhérer à l’Organisation de Shanghai. Un jour, c’est le Bangladesh qui est célébré comme l’économie connaissant la plus forte croissance au monde, et annoncé comme plate-forme de services et de production incontournable dans la décennie qui vient — capitale de 25 millions d’habitants qui ne menace personne, Dacca deviendrait-elle capitale de l’Indo-Asie sans que nul ne l’ait vue venir ?

    Encore un pays où le dividende démographique, mis en valeur par une politique volontariste de formation des jeunes, joue et va jouer à plein… Un jour, la Chine annonce l’émission d’obligations d’État, en renminbi, à des conditions qui devraient attirer les capitaux de toute l’Asie hors des T-bonds américains, après que la Russie et l’Iran aient annoncé mettre en œuvre un système interbancaire de paiements hors SWIFT qui suscite un intérêt régional marqué. Un jour encore, le Mexique confirme son refus de s’associer aux sanctions contre la Russie, rejoignant ainsi les grands pays d’Amérique du Sud. Et le lendemain, se dévoile une nouvelle organisation des Routes de la Soie, qui ouvre un corridor de communication partant de Khashgar, au Sing Kiang, pour déboucher à la fois par le CPEC sur le port de Gwadar au Pakistan, et sur le port de Chababar, en Iran, à 80 km de là — deux ports en eau profonde, ouverts sur l’Océan Indien et le golfe Persique, deux ports connectés à la Russie et à l’Asie centrale aussi bien qu’à la Chine, au cœur de cette zone qui, des Émirats et de l’Iran à l’Inde, avec la Chine et la Russie en arrière-cour, devient l’un des centres du monde. Le 20 février, le Ministère chinois des affaires étrangères a publié un document historique sur lequel nous reviendrons — « US hegemony and its perils ». Et le G20 de Bangalore a échoué dans sa prétention à « weaponizer » la politique économique — de quoi se mêlent-ils ?  

    Bien sûr, le nouveau Président du Brésil, Lula, se révèle collaborateur dévoué des États-Unis, comme ses confrères socialistes et verts européens. Bien sûr, les populations de l’Est européen, y compris en Moldavie, y compris en Biélorussie, et bien sûr dans la majeure partie de l’Ukraine, regardent vers l’Ouest comme vers un conte de fées — et non sans raisons ni sans illusions. Bien sûr, le soft power américain demeure, voire se nourrit d’un conflit qui envoie chacun à son intime conviction — non pas ; qui souhaite vraiment être gouverné par Moscou, ou Pékin ? Mais ; qui veut vraiment se gouverner soi-même, et en payer le prix ? Dans la poussière de faits, de traités, d’alliances stratégiques et de circonstance, une réalité devrait alerter l’Europe. Le monde s’organise pour ne plus subir la loi des intérêts stratégiques, financiers et écologiques des pays du Nord. Entendre les ONG faire la leçon à la Chine, comme j’ai dû le subir la semaine dernière, n’est plus seulement ridicule. C’est dangereux. Ils ne savent pas ce qu’ils font.

    Lire tout cela en fonction des seuls intérêts des parties en présence serait sacrifié à cet économisme qui fait tant de ravages.

    Car bien plus que de l’argent est en cause. Des économistes indiens ont chiffré, paraît-il, à 45 000 milliards de dollars les coûts de la colonisation britannique. La Grande-Bretagne, responsable entre autres des millions de morts et personnes déplacées lors de la partition de l’Inde, mesure-t-elle l’arrogance qui lui fait accuser dans un reportage de la BBC Narendra Modi de ne pas avoir protégé les musulmans de l’État qu’il dirigeait, le Gujarat, voici vingt ans ? Les Bangladeshis n’oublient pas que leur industrie textile florissante a été brutalement détruite par une colonisation qui en a fait un atelier à bas prix, bas salaire et sous-développement, comme elle a détruit le luxe indien, le premier au monde avec celui de la Chine. Le Pakistan, par sa ministre de la lutte contre le changement climatique, nous disait en novembre ce que tous là-bas savent ; avec 0 ; 2 % des émissions mondiales de CO2, le Pakistan est victime du développement inconsidéré que l’Occident a imposé au reste du monde, pour l’intérêt de la ploutocratie qui le dirige. Qui a parlé du commerce anglais comme crime contre l’humanité ? 

    Nous ne referons pas l’histoire. Mais il nous coûtera cher de l’avoir oubliée. Car eux ne l’ont pas oublié, ni les Palais pillés, ni les trésors volés au profit du British Museum — quand leurs voleurs rendront ils les frises du Parthénon ? —, ni les populations appauvries, dépossédées, réduites au sous-développement. Ils l’oublient d’autant moins que les États-Unis, la Grande-Bretagne, et la France hélas, continuent de se poser en donneurs de leçons, continuent de se comporter en maîtres du monde, continuent d’adopter des postures naturelles aux géants violents et géniaux qui ont assuré leur fortune, de Cécil Rhodes à Théodore Roosevelt, sans en avoir ni le génie, ni la force. Les États-Unis et leurs collaborateurs sont près de se trouver bien seuls. Seuls, face à un monde qui les supporte de moins en moins, qui assiste avec un mélange d’amusement et de dégoût à la décadence de l’Amérique Woke, et qui est décidé à ne plus écouter ses leçons, sa morale à sens unique et les beaux principes qu’elle trahit si bien.

    La guerre livrée contre la Russie en Ukraine est-elle le moment de ce renversement du monde qui s’est joué lors du traitement inique de la crise de 2007-2008 par les autorités américaines qui ont fait payer au monde les turpitudes de la tribu financière qui les gouverne ? Semaine après semaine, les enjeux montent, et aussi les risques. Seules face à l’Asie, face à l’Afrique, seuls même face à une Amérique du Sud qui sait ce qu’elle a payé pour la doctrine Monroe, et qui attend moins de la Chine sa liberté qu’un contrepoids face à l’étouffement américain, les Nations que les États-Unis croient leurs alliés, et qui leur sont seulement soumises, doivent se livrer à un salutaire exercice pour distinguer l’ennemi principal, les adversaires et les concurrents.

    La désinformation qui sévit ne les aide pas à y voir clair, par exemple sur la pauvreté que subit la population russe aux mains des oligarques milliardaires qui forment l’entourage du Président Poutine, comme celui du Président Zelensky, et qui se ressemblent au point de suggérer que cette guerre est aussi un affrontement d’intérêts privés. Derrière la scène, les mêmes se réjouissent qui gagnent à la victoire comme à la défaite – et font se battre les autres.

    Hervé Juvin (Site officiel d'Hervé Juvin, 10 mars 2023)

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  • Le Suicide de l'espèce...

    Les éditions Denoël viennent de publier un essai de Jean-David Zeitoun intitulé Le Suicide de l'espèce - Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies

    Jean-David Zeitoun est docteur en médecine , diplômé de Sciences Po et docteur en épidémiologie clinique. Il a été interne et chef de clinique à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris. Ses travaux de recherche concernent la régulation des médicaments, les risques associés aux traitements, la qualité des soins et la santé populationnelle.

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    " Ce livre est une tentative d'explication d'une anomalie de masse : la société mondiale produit de plus en plus de maladies, tout en dépensant toujours avantage pour essayer de les traiter. La réponse courte à cette contradiction est que les risques environnementaux, comportementaux et métaboliques qui causent les maladies sont des conséquences de la croissance économique. Nous avons laissé se créer une offre et une demande de risques. La logique de l'offre est simple et son rationnel est économique : les entreprises vendent des risques ou les disséminent pour produire plus et moins cher. La logique de la demande est plus complexe et diversifiée : nous nous exposons aux risques ou nous les consommons par nécessité, par erreur ou inattention, par addiction ou par désespoir. La production de maladies entraîne un suicide au ralenti de l'espèce humaine, qui n'a cependant rien d'une fatalité. "

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  • Migrants déployés dans les régions : l’invasion silencieuse...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir, cueilli sur Breizh-Info et consacré à la stratégie insidieuse du gouvernement visant à répartir discrètement les migrants clandestins qui affluent en région parisienne dans les communes de la France périphérique...

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    Migrants déployés dans les régions. L’invasion silencieuse

    Les autorités semblent avoir retenu la leçon de Callac. Sans néanmoins renoncer à importer tous les migrants qui rentrent actuellement illégalement sur le territoire hexagonal, dans nos régions. Ainsi, actuellement, discrètement, avec l’aide d’associations perfusées aux subventions publiques (avec votre argent donc) des milliers de migrants quittent chaque mois les squats, les parkings, les rues où ils s’entassent depuis leur arrivée en France, direction les régions françaises. Direction nos campagnes, nos moyennes villes. Dans la plus grande discrétion.

    « 75% des demandeurs d’asile sont mis à l’abri”, dont 1.800 personnes “orientées en région chaque mois” » indique ainsi le directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) Didier Leschi.

    Cela s’appelle une invasion silencieuse. Non annoncée par les pouvoirs publics. Réalisée souvent sans grands échos y compris dans la presse locale et dans les municipalités, pour ne pas susciter de tensions (on ne dit rien à la population comme ça elle évitera de protester et de se rebeller…c’est un procédé dégueulasse estampillé République française). Entendons-nous bien : 98% des extra européens arrivant en France ne sont sûrement pas – hormis le fait d’être entrés illégalement sur un territoire sans être invité – des délinquants en puissance.

    Mais ce n’est pas une question d’être gentil ou pas, intégré ou pas, pacifique ou pas. L’immigration n’est pas, et ne doit pas être, une question de délinquance, ou la variable d’ajustement du chômage et de l’emploi. L’immigration est un problème car à terme, elle change culturellement, religieusement, ethniquement, le visage d’un pays, et avant cela de villes, de régions (Qui osera dire que la Seine St Denis est la même ethniquement qu’il y a 100 ans ?). L’immigration est un problème car elle oblige des individus, puis des groupes communautaires, à cohabiter sur un même territoire alors qu’ils ne peuvent pas cohabiter quoi qu’en dise la République française qui s’est toujours comportée de toute façon comme une machine à broyer les peuples, à nier les identités, les races, les cultures…tout ça pour produire la société déliquescente dans laquelle nous évoluons aujourd’hui.

    Mais les citoyens ne sont pas aveugles. Ils voient bien ces nouveaux arrivants. Ici une famille dans un village et quelques enfants de plus intégrant l’école. Là, un groupe de jeunes hommes extra européens, qui sont posés toute la journée à la terrasse d’un café ou sur la place du centre d’une petite ville.

    Petit à petit. Une famille par ci, un groupe de jeunes hommes par là, sans bruit. L’Etat français – incapable de mener une politique d’immigration à la tunisienne, consistant à mettre tout ce beau monde dans des avions et à les renvoyer dans leurs pays d’origine – impose l’immigration dans nos campagnes, dans nos petites villes. Vous le voyez, mais vous n’avez le droit de rien dire, sous peine d’être taxé de tous les noms. La presse vous demande cette preuve que vous ne pouvez pas sortir, n’étant pas dans les petits papiers des Préfectures ni des associations, et cela malgré que vous ayez la preuve visuelle, que même une certaine droite n’ose pas affirmer : oui, nous voyons arriver de plus en plus d’extra-européens dans nos villes, et cela se voit, en effet, à la couleur de peau, mais aussi à la façon de parler, ou plutôt de ne pas parler la langue du pays.

    L’objectif de la République française, c’est de répartir l’immigration, d’étaler tout cela bien partout dans l’hexagone afin qu’il n y ait demain plus aucun coin qui n’échappe au côté « multiculturel » des grandes métropoles, des paradis sur terre comme chacun sait, havre de paix, de sécurité, de « vivre ensemble », etc etc. De la répartir insidieusement, mais sûrement. Et dans dix ans, les mêmes qui installent aujourd’hui ces migrants clandestins/demandeurs d’asile sur notre territoire (qui seront devenus français de papier par magie entre temps) vous diront l’air grave : « Mais ils sont français comme vouzémoi, quel est votre problème ? Leurs enfants sont français, vous n’avez rien à dire ».

    Souriez, vous allez être remplacés. Progressivement. Mais sûrement. Tant que la pompe aspirante ne sera pas fermée. Tant qu’on continuera à accepter que notre argent, nos taxes, nos impôts, soient alloués à des associations qui oeuvrent quotidiennement pour les autres, pas pour les nôtres. Tant que l’on continuera à baisser la tête par peur d’être qualifié de « raciste d’extrême droite » ou autre anathème dont vous avez peur qu’il vous condamne à une mort sociale, professionnelle, certaine. Tant que l’on continuera à tolérer que la République française et ses agents imposent, sur votre territoire, via des logements sociaux, des rachats de biens immobiliers par des associations, une immigration que vous rejetez pourtant systématiquement, élection après élection, sans que personne ne vous écoute.

    Vous ne croyez pas à cette immigration insidieuse imposée par les autorités françaises ? A Callac, si le projet Horizon a bien été annulé, c’est l’Etat qui a pris la relève : depuis le début de l’année 2023, deux familles de migrants, d’Afrique noire, mais aussi du Moyen-Orient, sont arrivées, et ils constituent une quinzaine de personnes.

    Cela se passe à Callac, à Coray, mais aussi à Quimperlé, à Saint-Brévin, et dans des centaines de villes et de villages de l’hexagone. Sous vos yeux, à votre insu. C’est vous qui payez aujourd’hui l’addition, et vos enfants, demain, les conséquences. Mais pour combien de temps encore?

    Julien Dir (Breizh-Info, 9 mars 2023)

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  • Le phénomène trans...

    Les éditions Le cherche midi viennent de publier un essai de Dany-Robert Dufour intitulé Le phénomène trans.

    Philosophe, Dany-Robert Dufour est l'auteur de nombreux essais comme Le Divin Marché (Denoël, 2007), Le Délire occidental (Pocket, 2018), Baise ton prochain (Actes sud, 2019) ou dernièrement Le Dr. Mabuse et ses doubles ou l'art d'abuser autrui (Actes Sud, 2021) .

     

    Dufour_Le phénomène trans.jpg

    " Notre société libérale prétend que l'individu a désormais le pouvoir de prendre, pour lui-même, toutes les décisions. Les " choix de vie ", tant loués par la publicité ou la presse psychologique, font figure de libertés fondamentales arrachées héroïquement au conservatisme. C'est ainsi, par exemple, que nous pouvons changer de sexe comme on change d'apparence ou de fond d'écran. N'y aurait-il pas là une confusion, voire un mensonge ?

    Si le sexe relève de l'anatomie et du réel biologique, le genre obéit quant à lui à la culture et à la sexualité – deux réalités très différentes. Or le concept postmoderne de genre, si cher à l'individualisme ambiant, introduit une grande nouveauté : une " simple " opération chirurgicale permettrait d'effacer la différence sexuelle. Dans le même ordre d'idée, on tient à présenter le transsexualisme comme une nouveauté. C'est oublier que depuis toujours, sous toutes les latitudes et pour mille raisons, des hommes se sont fait passer pour des femmes, des femmes pour des hommes. Le droit de fabuler sur son sexe et d'adopter des pratiques sexuelles sur-mesure s'avère aussi ancien que le droit de se tenir debout.

    Dany-Robert Dufour décrypte ici avec précision les véritables enjeux du phénomène " trans ". Où l'on se rappelle que le fonctionnement de l'économie de marché dépend de désirs toujours renouvelés. Et où l'on comprend assez vite que le changement de sexe n'est qu'une option de plus dans le catalogue libéral. Peu importe son coût : sociétal, médical et anthropologique. "

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