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Métapo infos - Page 1584

  • Tour d'horizon... (17)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Metamag, Jean Bonnevey analyse les rumeurs évoquant une prochaine attaque d'Israël contre l'Iran...

    Israël - Iran : vers la guerre de trop ?

    metamag, jean bonnevey, israël, iran, Benjamin Netanyahou, ehoud barak, mossad, guerre, attaque, sarkozy,

    - sur Presseurop, dans un article tiré du quotidien milanais Il sole 24 ore, le juriste italien Guido Rossi en appelle à un retour de la démocratie politique en Europe...

    La technocratie n'est pas la solution

    metamag, jean bonnevey, israël, iran, Benjamin Netanyahou, ehoud barak, mossad, guerre, attaque, sarkozy,

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  • Les deux Grèce...

    Nous reproduisons ci-dessous le point de vue souverainiste européen de Philippe Milliau, cueilli sur Novopress, à propos de la crise grecque et de ses rebondissements.

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    Les deux Grèce

    La première, dont ne parle pas ou plus assez, la Grèce antique, berceau des humanités, de la philosophie, des sciences, des rythmes culturels et religieux européens avec les récits d’Homère ; la mère, la bonne mère de notre magnifique et parfois contradictoire civilisation.
    Quoi de plus beau qu’une prière sur l’Acropole, au centre de cet ensemble architectural et sacré inégalé, face au soleil invaincu ? Oui, il faudra de nouveau apprendre aux lycéens de chez nous le rôle fondateur de cette Grèce là pour ce qu’ils sont,ce que leurs pères étaient, et ce que leurs fils seront.

    Et puis la seconde dont on parle trop, beaucoup trop au moment présent. Issue des périodes tragiques du second conflit mondial,prolongé par une guerre civile atroce (près d’un grec sur dix y périt), puis du régime dit« des colonels », son entrée dans la communauté européenne fut une récompense, un paquet cadeau ; était elle prête à recevoir le cadeau ?

    Bien sûr que non ; instrumentalisée par les Anglo Saxons depuis 1941, c’est comme par un extraordinaire hasard sans doute que ses comptes macro économiques furent maquillés avec la complicité de la trop célèbre banque Goldman Sachs ; c’est cette consciente tricherie qui lui permit d’intégrer la monnaie unique.
    Ce furent aussi plus de 100 milliards de fonds communautaires dilapidés en quelques années, une classe politique en dessous de tout, une évasion hors du pays de toutes les vraies fortunes, une administration fiscale incapable de percevoir l’impôt sur les particuliers comme sur les entreprises. Une montée en flèche des déficits publics, de la dette publique alors même que l’Euro apportait au pays d’incroyables facilités (trop sans doute).

    L’on sait la suite : ce pays tiers mondisé renoue avec l’anarchie politique et sociale.

    Parlons vrai

    Qui gagne dans l’affaire en cours ? Les U S A qui, focalisant l’attention sur la Grèce font oublier leurs collectivités locales en banqueroute les unes à la suite des autres, ainsi que leur situation globale, bien plus périlleuse encore que celle de l’Europe. Les grandes fortunes qui ont quitté un pays « dangereux » pour elles pour s’abriter dans des paradis fiscaux qu’il faudra bien reconquérir. Les spéculateurs qui en profitent pour prêter à des taux pharaoniques (un comble pour des grecs !) tout en se couvrant par des assurances ad hoc. Politiquement la Grèce parait donner raison aux tenants du souverainisme étriqué, celui de l’impossible recours aux états nations alors que nous sommes à l’ère des nations continents.

    Qui va perdre ? Le peuple grec, c’est certain, quelle que soit l’issue ; l’Europe entière qui va devoir payer, contribuables en tête.

    Quel est le risque majeur ? La spirale de la fin de l’Euro, de l’éclatement de l’Europe, un nouveau champ de ruines économiques, morales, politiques, sociales et pourquoi pas un jour militaire sur notre terre d’Europe.

    Deux choix sont cohérents, mais chacun comporte des conditions amères :

    Choix No 1 : nous, européens divorçons avec la Grèce. Retour à la drachme, fin aussi de la présence dans l’Union. Une certitude de perte de la quasi-totalité de nos créances, mais la fin du fardeau. Pour les Grecs, une faillite complète, un redémarrage à quasi zéro, avec la « chance » du tourisme : la Thaïlande au mieux, Cuba au pire…. Et une misère considérable pendant des décennies. Et qu’on ne vienne pas nous parler d’Argentine et de son redressement comme modèle : c’est confondre la crise de la dette et celle de la monnaie. L’Argentine avait un problème : sa dollarisation, pas sa dette, pas sa croissance.

    Choix No 2 : plan de sauvetage sur plan de sauvetage. Peut être une chance ; deux conditions nécessaires, la mise sous tutelle du pays avec une européanisation des systèmes fiscaux et sociaux, mais aussi une taxation de la spéculation, un rapatriement des capitaux. Le peuple grec paiera dans la douleur ; on ne peut pas lui demander d’accepter que les gros capitaux ne participent pas au redressement. Sinon, on va vers la guerre civile, et une nouvelle situation sans issue.

    Souveraineté

    On le sent bien dans tous les cas, c’est un problème de souveraineté. Ou retour à des souverainetés de petites nations, vulnérables, et qui n’auront que les faux attributs d’une autonomie que les démagogues leur font miroiter. Et en tout cas aucune puissance.
    Ou une vraie souveraineté Européenne, capable de protéger, de taxer les mouvements de capitaux et d’en bloquer la fuite ; capable aussi de s’approprier les deux instruments clef du pouvoir moderne : la monnaie et le réseau de satellites.

    Ne disposant plus des souverainetés nationales et pas encore de la souveraineté Européenne, nous voyons, impuissants, le chaos se développer sous nos yeux.

    Un mot sur l’affaire du référendum ; aussitôt proposé, aussitôt retiré : certains populistes ont cru bon crier « ils craignent le verdict du peuple ». C’est une erreur de perspective, me semble-t-il ; Papandréou a tenté un coup de bluff à fort relents démagogiques. Pour faire simple : il crie au secours, demande aux autres de payer bien vite, et lui voulait se couvrir par un référendum un peu plus tard, ce qui lui aurait permis de ne pas engager ni assumer politiquement les nécessaires efforts collectifs des grecs ! Les dirigeants actuels de l’Europe ont réagi, fixant une condition : voir la question posée et donner leur accord. Y a-t-il un seul peuple au monde qui voterait pour plus de travail, de charges, d’impôts et moins de prestations ? Autant solliciter un vote sur la suppression des catastrophes climatiques et des maladies en tous genres ! La réponse des instances européennes apparait donc plutôt légitime. On notera que cette réponse vaut reconnaissance des limites que le savoir faire manipulateur assigne à une supposée souveraineté populaire en fait bien conditionnée par la propagande et la publicité… Répétons le : dans tous les cas, le peuple grec paiera. Ce qui est honteux, scandaleux, c’est que ceux qui ont le plus profité, le plus spéculé, eux se soient mis à l’abri dans des paradis fiscaux qu’il faudra bien arraisonner un jour !

    Et pour conclure, observons ce consensus extraordinaire sur « l’effet domino ». Si la Grèce quitte l’Euro alors ce sera un autre pays européen en péril puis un autre : c’est la fin ! Qu’est ce que cet effet domino, si ce n’est la contagion ? Qui est victime de la contagion ? Le faible ! Exactement la tactique des USA qui adore l’échelonnement des difficultés dans « la vieille Europe » tout en redoutant que tout s’effondre simultanément, les entraînant ainsi dans la chute. Des européens faibles, coupées en tranches et pour partie dollarisés, pour partie anéantis ! La dette est là, dans tous les pays, ou presque ; ce qui change, c’est le regard qui est porté sur la situation. Qui porte le regard ? Les grands médias financiers ; qui les dirige ? Pas la Grèce, ni la Russie, ni même l’Allemagne ou la France, assurément !

    Dotés d’un puissant état fédéral Européen, nous serions libres, libres de porter le regard… sur la situation de quasi-faillite Californienne par exemple.

    Philippe Milliau (Novopress France, 5 novembre 2011)

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  • Zombies et néo-libéralisme...

    Les éditions Les prairies ordinaires ont publié récemment Zombies et frontières à l'ère néo-libérale, un recueil de textes des anthropologues Jean et John Comaroff. Les deux ethnologues "s’appuient sur des histoires de zombies pour dévoiler l’envers du prétendu miracle capitaliste sud-africain. Ils décrivent la violence causée par la croyance en l’occulte, les formes d’un nationalisme exacerbé et les attentes déçues de l’ère post-coloniale" (Michel Naepels).

     

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    "En cherchant à décrire les causes et les mécanismes de la violence de la transition néolibérale dans l'Afrique du Sud contemporaine, les Comaroff développent une anthropologie historique de la " culture du capitalisme ". Culture, en effet, plutôt que dogme ou idéologie économique : le néolibéralisme, depuis la fin de l'apartheid, n'inspire pas seulement les économistes ou les dirigeants, il imprègne l'univers symbolique des jeunes sans emploi, des botanistes, des membres des ONG ou des chercheurs en sciences sociales. Les zombies, qui prolifèrent aujourd'hui dans le nord du pays, ne sont à cet égard pas les signes d'un retour aux " traditions " ou, pire, les restes d'une supposée " irrationalité " sud-africaine. Ils incarnent, au sens propre autant que figuré, l'une des réponses régionales aux évidences tacites du néolibéralisme, et notamment à ces idées très répandues selon lesquelles on peut consommer sans produire, s'enrichir sans effort, travailler sans s'inscrire dans un lieu et vendre son corps organe par organe. Les zombies sont les plus flexibles et les moins protestataires des ouvriers ; leur disponibilité représente le comble de la main-d'oeuvre en régime néolibéral. Inscrits dans un imaginaire mondialisé nourri de l'esthétique des films de Romero et des clips de Michael Jackson, ils exemplifient cette promesse d'accumulation presque magique de la richesse qui séduit toujours plus d'habitants de la planète. En ce sens, le cas sud-africain est un révélateur inédit des économies de transition et, de façon plus décisive encore, le miroir grossissant d'une " culture du capitalisme " qui prospère dans le monde entier, avec son lot d'inconséquences et de superstitions. Qu'est-ce que le zombie, sinon la contrepartie clandestine et ténébreuse de l'euromillion ? Et les sociétés du Sud, sinon les laboratoires privilégiés d'analyse de ce que sont déjà, ou en passe de devenir, les pays du Nord ?"

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  • Les raisons de la dette...

    Dans cette chronique, mise en ligne sur Realpolitik.tv,  Hervé Juvin revient ici sur les raisons de la dette et montre que nous sommes en train de sortir du cadre de l’économie néo-libérale telle qu'il s'était mis en place depuis 30 ans.


    Hervé Juvin : les raisons de la dette par realpolitiktv

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  • La Russie, vingt ans après...

    Spectacle du Monde 2011-11.jpg

    Le numéro de novembre 2011 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. 

    Le dossier est consacré à la Russie, vingt ans après la chute du communisme. On pourra y lire , notamment, des articles de Pierre Lorrain ("Chronique d'un effondrement"),  d' Alain de Benoist ("Conséquences géopolitiques d'une résurrection"), de Pierre-Alexandre Bouclay ("1991 - 2011 : comment la Russie a changé", "Gazprom, l'atout maître") ou de François Bousquet ("Edouard Limonov en rouge et brun", "Soljenitsyne, une lumière dans la nuit"), ainsi que des entretiens avec Stéphane Courtois et Jacques Sapir.

    Hors dossier, on pourra aussi lire un article de Philippe Conrad ("La Normandie, un héritage de onze cents ans") et un papier de Bertrand de Saint-Vincent sur Sempé. Et on retrouvera aussi  les chroniques de Patrice de Plunkett et d'Eric Zemmour ("Hollande, judoka consensuel").

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  • Quelle mémoire pour la France ?...

    Nous reproduisons ici, en ce jour du 11 novembre, une belle réflexion de Jean-Yves Le Gallou sur la mémoire de la France, initialement publiée sur le site de Polémia.

    jean-yves le gallou,shoah

    11 novembre : la mémoire de la France est davantage à Verdun qu'à Auschwitz

    Le ministre de l’Education nationale a choisi symboliquement le jour de la rentrée scolaire, le 1er septembre 2011, pour recevoir Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), et le cinéaste Claude Lanzmann, auteur du film Shoah. Luc Chatel leur a redit solennellement l’importance primordiale qu’il accordait à l’enseignement de la « Shoah », une importance telle qu’elle justifie d’ailleurs l’existence d’un site officiel dédié sur le portail de l’Education nationale.

    La persécution dont les juifs ont été victimes durant la seconde guerre mondiale est naturellement un élément central de la mémoire juive. Et les souffrances des juifs français sont bien évidemment un élément important de la mémoire française. Nul ne peut oublier le souvenir de nos 25.000 compatriotes juifs français (et des 50.000 juifs étrangers présents en France) déportés dans les camps de concentration dont bien peu eurent, comme Simone Veil, la chance de revenir en France.

    Hypermnésie de certaines souffrances, amnésie des autres

    Mais ces souffrances-là ne doivent pas conduire à nier ou à minimiser les autres drames français. Or, l’hypermnésie de la souffrance des uns conduit souvent à l’amnésie de la souffrance des autres. A-t-on le droit d’oublier (chiffres donnés par Jacques Dupâquier dans Histoire de la population française) :

    • - les 123.000 militaires tués en 1939/1940 ; dans la bataille de France, en ce printemps 1940, c’est 3.000 hommes qui sont tombés chaque jour, le plus souvent en combattant, à l’instar des Cadets de Saumur ; - les 45.000 prisonniers de guerre qui ne revinrent jamais ;
    • - les 20.000 tués des FFI et des FFL ;
    • - les 27.000 résistants morts en déportation ;
    • - les 43.000 morts de l’armée de la Libération ;
    • - les 40.000 requis morts en Allemagne ;
    • - les 125.000 victimes des bombardements aériens (pas toujours justifiés militairement) et terrestres.

    Oublier ces victimes, ce n’est pas seulement un déni de compassion, c’est les tuer une deuxième fois ; c’est aussi trahir la vérité historique.

    Ce qui compte dans la mémoire d’un peuple c’est ce que ses ancêtres ont charnellement vécu

    Et pourtant ces victimes furent honorées dans l’immédiat après–guerre : par les timbres-postes, les noms de rue, les livres, les films, les disques, et ce jusqu’au début des années 1970, avant de disparaître dans l’obligation de repentance et l’oubli officiel. Pourtant ces victimes-là sont encore très présentes dans la mémoire française : parce que, les événements qui ont provoqué leur mort, ceux qui ont survécu les ont aussi connus et pas seulement au… cinéma. Or ce qui se transmet dans la mémoire des familles et des lignées, c’est ce que les ancêtres ont vécu. La patrie, c’est la terre des pères.

    Français de souche ? Avoir son patronyme inscrit sur un monument aux morts

    C’est pourquoi dans chaque famille française la mémoire de 1914 est si vive. Chaque famille conserve le souvenir des 1.400.000 morts de la Grande Ordalie : 1.000 morts par jour pendant quatre longues années. Et les Français vivants ont tous un père, un grand-père, un arrière-grand-père ou un trisaïeul qui a combattu à Verdun. Dans cette guerre civile européenne, c’est le sang gaulois qui a coulé. La présence dans nos villes et nos villages des monuments aux morts est infiniment poignante.

    Réfléchissons un instant à ce qu’est un Français de souche : un Français de souche, c’est un Français dont le patronyme est inscrit sur l’un de nos monuments aux morts.

    Un Français de souche, c’est un Français qui a dans ses archives familiales les lettres ou les carnets d’un ancêtre qui raconte avec des mots simples le quotidien de la Grande Guerre. Alors qu’approche le centenaire du 2 août 1914, ces écrits simples, précis et sans emphase, trouvent le chemin de l’édition : pieuses autoéditions familiales ou publication chez de grands éditeurs comme le carnet de route du sous-lieutenant Porchon (*). N’oublions pas non plus le succès du Monument, livre de Claude Duneton, qui raconte la vie des hommes dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts d’un village du Limousin. Comme le dit un lecteur sur le site d’Amazon : « Vous ne traverserez plus jamais un petit village de France sans chercher des yeux son monument aux morts et avoir une pensée émue pour ces hommes dont le nom est gravé. Quels auraient été leurs destins et celui de leurs villages sans cette guerre ? Un livre à lire et à faire lire pour ne pas oublier. »

    Reprendre le fil du temps dans la fidélité à la longue mémoire

    Le siècle de 1914 s’achève : après avoir vu disparaître le fascisme, le national-socialisme, le communisme, c’est le libre-échangisme mondialiste qui s’effondre sous nos yeux. Le centenaire de 1914 approche, et il sera, n’en doutons pas, profondément commémoré. Pour la France et l’Europe le moment est venu de reprendre le fil du temps et de la tradition. Un fil du temps interrompu il y a un siècle. Un fil du temps à reprendre dans la fidélité à la longue mémoire.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 7 novembre 2011)

    (*) La précision de ces textes est admirable. J’ai eu la surprise de lire la narration des mêmes événements – attaques et contre-attaques aux Eparges en janvier/février 1915 – dans trois textes différents :
    - Carnet de route du sous-lieutenant Porchon, saint-cyrien, chef de section, tué au combat, commandant la section voisine de celle du sous-lieutenant Genevoix ;
    - Ceux de 14, admirable somme de Maurice Genevoix, blessé au combat ;
    - Mémoires d’Auguste Finet, mon grand-père, simple soldat, sorti de l’école à onze ans et écrivant bien le français, blessé au combat.
    Ce sont les mêmes faits qui sont précisément décrits, presque avec les mêmes mots. A cet égard la belle reconstruction littéraire de Maurice Genevoix est d’une fidélité parfaite aux événements.

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