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  • JD Vance à Munich : l’Europe face à son destin...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bruno Mégret, cueilli sur Polémia et consacré au discours fracassant prononcé par JD Vance, le vice-président américain, à Munich, la semaine dernière.

    Ancien haut-fonctionnaire, numéro 2 et organisateur du Front national dans les années 90, puis fondateur du Mouvement national républicain, Bruno Mégret est retiré de la politique depuis 2008 et a publié en 2016 un roman de politique-fiction intitulé Le temps du phénix.

     

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    JD Vance à Munich : l’Europe face à son destin

    À Munich, les Européens humiliés par les États-Unis

    Le discours tenu par le vice-président américain devant un parterre de dirigeants politiques européens lors de la 61e Conférence de Munich sur la sécurité annonce une modification profonde de la scène internationale qui risque de se faire sans l’Europe. Ainsi, il a été annoncé par de hauts responsables américains présents à Munich que les États-Unis vont se désengager de la défense du vieux continent et que la fin de la guerre en Ukraine sera négociée entre les États-Unis et la Russie lors d’une rencontre à Ryad entre Trump et Poutine, une formule qui exclut donc l’Europe du processus de paix.

    Une Europe dont M. Vance a de son côté dénoncé la décadence, lui reprochant de bafouer la liberté d’expression et les principes de la démocratie. Il a aussi stigmatisé des pays qui se laissent envahir par une immigration massive tout en refusant de prendre en charge leur propre défense.

    L’Union européenne lâchée par les Américains

    Force est de constater que J. D. Vance a raison dans tout ce qu’il affirme à propos de l’Europe. Il est donc logique que Trump, qui agit dans l’intérêt supérieur des États-Unis, en tire brutalement les conséquences : devenue le ventre mou de la planète, l’Europe n’a plus sa place comme acteur dans le monde multipolaire qui se construit sous nos yeux et qui est régi par les règles immémoriales de la géopolitique : le rapport de force et donc la course à la puissance.

    L’Union européenne, qui a toujours suivi les États-Unis comme un vassal, se trouve donc lâchée par son maître. Un maître qui, à l’évidence, s’emploie à l’humilier, car si l’Europe ne semble pas devoir être invitée aux négociations portant sur le règlement d’un conflit en Europe, elle sera, n’en doutons pas, sollicitée pour financer la reconstruction de l’Ukraine.

    L’Europe à la croisée des chemins

    Aujourd’hui, avec la politique « America first » menée par Donald Trump, l’Europe se trouve à la croisée des chemins. Elle peut persister à suivre une politique fondée sur l’état de droit, totalement coupée des réalités et de la nécessité de défendre ses intérêts propres, et elle sera de plus en plus marginalisée, moquée, voire méprisée dans le monde entier. Elle sera soumise aux exigences de son voisin russe, qu’elle a stupidement désigné comme un ennemi, en même temps qu’elle perdra peu à peu son identité et son autonomie, entravée qu’elle sera sur son propre sol par des populations islamiques de plus en plus nombreuses.

    Elle peut, à l’inverse, prendre la mesure de sa faiblesse et de l’absurdité des choix idéologiques et stratégiques qui sont les siens pour changer de cap et s’organiser en un pôle de puissance. Mais pour cela, il faudrait que les nations d’Europe refondent leur Union en en changeant la nature même pour créer une confédération dirigée par les seuls États membres. Une confédération qui rendrait aux nations l’essentiel des compétences aujourd’hui confisquées par Bruxelles et qui ne se préoccuperait que de la puissance, de la défense et de l’identité de notre civilisation. Une confédération qui œuvrerait à la solidité de ses frontières extérieures pour arrêter toute nouvelle immigration, pour protéger par des écluses douanières nos économies de la concurrence déloyale des pays émergents et pour assurer ainsi, par la réindustrialisation, notre autonomie stratégique dans tous les secteurs vitaux.

    Renouer avec la puissance militaire

    Et surtout, elle aurait pour charge de donner à notre continent une réelle puissance militaire, non pas en formant une armée européenne, mais en créant une alliance militaire européenne, une sorte d’OTAN sans les Américains. Avec, de surcroît, l’impératif d’augmenter significativement leur budget militaire et celui de doter les armées européennes ainsi coordonnées de matériels et d’armements conçus et fabriqués en Europe.

    Impossible ! dira-t-on. Pourtant, le potentiel économique de l’Union européenne est du même ordre de grandeur que celui des États-Unis (18 000 milliards d’euros contre 22 000 milliards d’euros) et sa population est en nombre nettement supérieure à celle de la Russie (447 millions d’âmes contre 144 millions). Rien de structurel n’empêche donc une nouvelle Europe de se réorganiser pour disposer d’une puissance militaire du même poids que celle de la Russie, voire proche de celle des États-Unis.

    Rétablir l’Europe comme un vrai pôle de puissance est donc possible avec un peu de temps et beaucoup de volonté. Hélas, il n’est pas certain que nos dirigeants ou ceux qui pourraient les remplacer soient prêts à une telle mutation.

    Une occasion historique

    On peut d’ailleurs constater que le président français a manqué une opportunité historique pour la France. Si, au début de son premier mandat, il avait dénoncé la volonté des Américains de provoquer cette guerre, s’il avait affirmé que la Russie n’était pas un ennemi mais un partenaire naturel et qu’il fallait négocier avec elle au lieu de la provoquer avec l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN et dans l’UE, il n’aurait sans doute pas pu empêcher l’entrée en guerre de la Russie puisque telle était la volonté des Américains, et il aurait été bien sûr conspué par les États-Unis et beaucoup de ses partenaires européens.

    Mais aujourd’hui, la France serait en position de force pour avoir eu raison de ne pas désigner la Russie comme un ennemi, et sans doute aurait-elle été admise par les deux grandes puissances à la table des négociations pour représenter l’Europe. Par ailleurs, étant le seul pays de l’Union Européenne à posséder l’arme nucléaire, elle aurait pu prendre le leadership de la refondation de l’Europe comme pôle de puissance.

    Cependant, l’arrivée de Trump à la présidence des États-Unis peut être une nouvelle et sans doute dernière occasion historique pour l’Europe de retrouver son rang. En effet, le vice-président américain n’a finalement rien dit d’autre que ce qu’affirment depuis plus de vingt-cinq ans les partis de droite nationale, et la conférence de Munich a donc en quelque sorte officialisé la marginalisation historique de l’oligarchie mondialiste européenne. Un événement majeur qui pourrait conduire à des bouleversements politiques inattendus.

    En disant leur vérité aux Européens, Trump leur offre en effet la possibilité de se ressaisir. Il leur montre même la voie à suivre, car pour se redresser, les nations d’Europe devraient appliquer les principes et la méthode du président américain.

    Bruno Mégret (Polémia, 20 février 2025)

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  • Allemagne et Europe : les vieilles idéologies ne peuvent plus masquer la réalité...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 21 février 2025 et consacrée à la pétrification du système en Allemagne et en Europe, prémisse d'un effondrement.

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                                 

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  • David Engels: Il faut s'organiser en sociétés parallèles patriotiques !...

    Le 4 février 2025, Clémence Houdiakova recevait, sur Tocsin, David Engels pour évoquer avec lui son ouvrage intitulé Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe, récemment réédité, dans une version augmentée, par les éditions de la Nouvelle Librairie.

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de plusieurs essais traduits en français, dont Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                              

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  • Petit bestiaire à l’usage de nos gouvernants...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Philippe Duranthon, cueilli sur Geopragma et consacré à l'inquiétude que provoque la réélection de Donald Trump chez les Européens. Jean-Philippe Duranthon est haut-fonctionnaire et membre fondateur de Geopragma.

     

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    Petit bestiaire à l’usage de nos gouvernants

    A l’évidence la réélection de D. Trump justifie l’inquiétude des Européens. Au-delà de l’instauration de droits de douane destinés à rééquilibrer le commerce entre les deux zones et des incertitudes sur le positionnement des États-Unis dans l’OTAN, c’est, de manière plus générale, la façon dont le président américain structure la planète qui peut soucier. Il semble en effet considérer que la paix repose, non plus sur un multilatéralisme mondial, mais sur un équilibre entre quelques grands empires faisant chacun la loi dans sa zone géographique. Le problème est qu’on ne voit pas la place que l’Europe, trop faible pour constituer à elle seule un empire, peut occuper : sans doute une sorte de glacis protecteur, à l’instar des « marches » qui jadis protégeaient l’empire carolingien. Ce n’est pas bien exaltant pour nous.

    Mais la façon dont les « leaders d’opinion » ont, en France, accueilli l’avènement de D. Trump a donné lieu à quelques moments savoureux, les prises de position déclinant à l’envi deux émotions :

    – Le mépris. D. Trump est vulgaire, c’est un voyou. Il ne pense pas comme nous, il néglige, bouscule ou conteste les « valeurs » que nous affirmons porter (droits de l’homme, environnement, inclusion…), c’est donc un être instable et sans doute un peu dérangé mentalement ; selon certains c’est même un « monstre », une « ordure absolue » ou un « gros dégueulasse qu’il faut supprimer littéralement »[1].

    – La peur. Les journalistes et les politiques brodent sur le thème du règne de la force ou de la loi du plus fort et parlent de « guerre » commerciale. Ursula von der Leyen découvre que, même à Davos, les bons sentiments dont elle se pare suscitent moins d’intérêt que les carottes et les bâtons agités par D. Trump. Quant à C. Lagarde, pourtant à la tête d’un organisme majeur de la « souveraineté européenne » tant chérie, la Banque centrale européenne (BCE), elle est d’ores et déjà prête à claquer des talons : dans une interview au Financial Times elle déclare que « l’Europe pourrait discuter de l’achat de plus de gaz naturel liquéfié aux États-Unis. Il y a évidemment des équipements de défense dont certains ne sont pas en mesure d’être produits ici en Europe et qui pourraient être achetés » ; Pascal Lamy, l’ancien directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), réputé pour son calme et sa courtoisie, s’en étrangle et estime qu’elle « cède à un chantage de mafieux ». François Bayrou résume excellemment l’ambiance en déclarant à ceux qu’il appelle les « commentateurs » : « Vous êtes devant Trump et Musk comme le petit oiseau devant le serpent dans “Le Livre de la jungle”. Vous êtes hypnotisés».

    Nos dirigeants semblent apprécier les références animales puisque le Président de la République a déclaré, en novembre à Budapest (sans préciser qu’il empruntait la métaphore à un ancien ministre des affaires étrangères allemand), que « le monde est fait d’herbivores et de carnivores » ; au cas où l’on aurait mal compris, notre ministre délégué chargé de l’Europe fait deux mois plus tard le perroquet et rappelle qu’« il faut être un peu plus carnivore ». Trump est donc le grand méchant loup qui s’apprête à croquer les gentilles et paisibles brebis broutant dans un joli pré appelé Europe.

    L’analyse est un peu courte. Peut-être faudrait-il rappeler deux évidences.

    La première est que l’Amérique n’a pas attendu D. Trump pour se montrer dominatrice. De Gaulle a fait de la résistance active aux empiètements américains l’un des principaux fondements de sa politique et, dès 1964, V. Giscard d’Estaing a dénoncé les « privilèges exorbitants » du dollar. Depuis longtemps l’extraterritorialité du droit américain permet à nos « cousins » d’outre Atlantique, à la fois de nous imposer leurs politiques de sanctions et de pénaliser, voire contrôler de l’intérieur, nos grandes entreprises. Il est évident également que les États-Unis ne sont pas le seul loup qui nous regarde avec convoitise. Ce que Plaute a, il y a 23 siècles, dans sa Comédie des ânes, dit des hommes (« l’homme est un loup pour l’homme »), vaut pour les États. A Budapest E. Macron, en déclarant que D. Trump « a été élu par le peuple américain et il va défendre les intérêts des Américains, et c’est normal », s’est souvenu de De Gaulle rappelant que « les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ».

    La seconde évidence est que le déséquilibre de puissance entre les États-Unis et l’Europe est largement dû, non aux manœuvres américaines, mais à nos choix politiques souverains. Si les entreprises européennes paient leur énergie deux à cinq fois plus cher que leurs homologues américaines, c’est parce que l’Union européenne a choisi comme modèle énergétique celui de l’Allemagne, dont la fragilité était pourtant évidente[2]. Si l’Europe s’est, pour les panneaux solaires et les batteries, mise entre les mains de la Chine et perd aujourd’hui son industrie automobile, c’est parce que, habituée à vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, elle s’est fixé des objectifs environnementaux extrêmement ambitieux, voire irréalistes, sans se préoccuper de savoir comment son industrie pouvait les atteindre. Si l’Europe est absente, ou quasiment, du numérique et de la tech, et perd pied dans le spatial, c’est parce qu’elle ne s’intéresse qu’à la répartition des richesses existantes alors que l’Amérique cherche à en créer de nouvelles. Si de nombreuses entreprises envisagent de délocaliser leur outil industriel aux États-Unis, c’est parce que les dispositifs d’aide y sont puissants et rapides à mettre en œuvre alors que les européens sont bureaucratiques, coûteux et largement inefficaces[3]. Si la croissance et les gains de productivité sont beaucoup plus faibles en Europe qu’en Amérique[4], c’est pour l’essentiel parce que les charges sociales et fiscales y sont sensiblement plus fortes.

    En d’autres termes, ceux de Pascal Bruckner : « L’Amérique colonise le futur quand l’Europe lui tourne le dos ; elle est une promesse quand l’Europe est un chagrin ; elle est un projet quand nous baignons dans le regret. »

    La « menace » Trump ne fait que confirmer les analyses du rapport Draghi : la surenchère réglementaire, normative et fiscale pénalise les entreprises européennes et, à travers elles, les Européens eux-mêmes. Peut-être assistons-nous à l’esquisse d’un début de prise de conscience : la Commission a accepté d’engager des discussions avec les constructeurs automobiles ; certains Etats réclament la révision des textes relatifs au devoir de vigilance des entreprises, à la transposition de Bâle III et au reporting extra-financier ; en France et en Allemagne les chefs d’entreprise s’insurgent contre les projets d’alourdissement fiscal ; la Commission elle-même a même reconnu qu’elle était incapable, pour ses propres opérations financières, d’appliquer le nouveau label qu’elle vient d’adopter pour les green bonds. Enfin, elle a élaboré un document programmatique qu’elle a étrangement appelé sa « boussole économique » : faut-il y voir l’aveu qu’elle avait perdu le Nord ?

    Ne faisons donc pas du méchant loup Trump le bouc émissaire de nos faiblesses, de nos renoncements, de nos lâchetés. Ne nous contentons pas de bêler plaintivement dans notre pré hexagonal. Ne faisons pas valoir qu’avec les jeux du théâtre politique national nous avons d’autres chats à fouetter. Ne cherchons pas d’excuses. Prenons le taureau par les cornes et donnons-nous un mal de chien pour réussir !

    Jean-Philippe Duranthon (Geopragma, 3 février 2025)

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  • Au seuil d'un monde nouveau...

    Les éditions Perrin publient cette semaine, dans leur collection de poche Tempus, un essai historique de Guillaume Frantzwa intitulé 1520 - Au seuil d'un monde nouveau. Archiviste paléographe et docteur en histoire de l'art de l'université de Paris I, Guillaume Frantzwa est déjà l'auteur du Rêve brisé de Charles Quint – 1524-1545 : un empire universel ? (Perrin, 2022).

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    " La plupart des dates clés sont le témoin d’événements fondateurs : 476 marque la fin de l’Empire romain d’Occident, 1453 la chute de Constantinople. Dans ce paysage, 1520 est l’exception qui confirme la règle. Année en suspens, elle se caractérise non par un événement majeur, mais par une multiplication de faits qui font basculer le Moyen Âge dans la modernité.
    En 1520, les rivalités européennes s’exacerbent. Deux jeunes souverains, Charles Quint et François Ier, rêvent d’empire universel. L’Europe se fragmente, dans la magnificence du camp du Drap d’Or, alors qu’un ennemi pressant se réveille à l’Est, avec l’avènement de Soliman le Magnifique. À ces tensions s’ajoute une dynamique d’expansion : suivant l’Espagne, la France et l’Angleterre se lancent dans la conquête de nouveaux territoires tandis que le Portugal étend sa domination du Brésil à la Chine.
    1520 est aussi l’année des grandes découvertes, avec Magellan, et d’une profonde mutation de la connaissance du monde. Celle-ci encourage la critique d’une société en proie au doute et aux rêves d’âge d’or, au milieu de laquelle Luther apparaît comme une force de dissolution du monde chrétien.
    Guillaume Frantzwa brosse avec talent les soubresauts de cette époque qui préfigure l’émergence d’un nouvel ordre mondial : celui de l’Europe moderne. "

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  • Le retour des dieux...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°212, février - mars 2025) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré au renouveau païen en Europe, on découvrira l'éditorial, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec Stephen Smith, Marcelo Gullo Omodeo, Rod Dreher ou Denis Collin...

    Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, de Nicolas Gauthier, d'Aristide Leucate, de David L'Epée, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, d'Ego Non et de Michel Marmin...

     

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    Au sommaire :

    Éditorial
    Le concret, le réel, par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    France et Afrique : l’oraison funèbre de Stephen Smith, propos recueillis par Daoud Boughezala

    Cartouches
    L’objet disparu : le roman de gare, par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Pourquoi la France rate-t-elle ses adaptations ? Par Nicolas Gauthier

    Curiosa Erotica : le strip-tease est-il en voie d’ubérisation ? Par David L’Épée

    Champs de bataille : l’autre bataille de Fontenoy (II/II), par Laurent Schang

    Uranie, le camp (4), par Bruno Lafourcade

    Le droit à l’endroit : politique et justice, l’éternel retour du juge, par Aristide Leucate

    La femme est l’avenir du djihad, par Daoud Boughezala

    Économie, par Guillaume Travers

    Bestiaire : les chimpanzés tiennent à leur réputation, par Yves Christen

    Sciences, par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    BlackRock et les fonds « passifs », nouveaux maîtres de la finance, par Guillaume Travers

    Marcelo Gullo Omodeo : « L’Espagne a stoppé le génocide perpétré par les Aztèques », propos recueillis par Daoud Boughezala

    Perturbateurs endocriniens : quand la pilule passe mal, par David L’Épée

    Marché des pulsions : comment la publicité manipule un certain homoérotisme latent ? Par Hubert Calmettes

    Quand le nationalisme corse oublie ses racines européennes, par Nicolas Battini

    Marc Bloch au Panthéon, l’étrange reset, par Christophe A. Maxime

    D’une salope l’autre : Vénus, vice et volupté, par Michel Marmin

    Quand le progrès rend malade, le diagnostic implacable d’Ivan Illich, par Thomas Hennetier

    Rod Dreher : « Le totalitarisme doux est là », propos recueillis par Gabriel Piniés

    Curtis Yarvin, rencontre avec le père de la néoréaction, propos recueillis par Gabriel Piniés

    Patriotes sous influence étrangère, par Nicolas Gauthier

    Moeller van den Bruck, la Révolution conservatrice et la quête d’une troisième voie, par Alain de Benoist

    Être un génie ou rien : la quête de Ludwig Wittgenstein, par Jean Montalte

    Denis Collin et Marx : « La lutte des classes n’a jamais cessé », propos recueillis par Alain de Benoist

    Espions, Dry martini, belles femmes et grosses cylindrées : le monde de Ian Fleming, propos recueillis par Olivier François

    Zoltán Böszörményi : rencontre avec le patron des lettres hongroises, propos recueillis par Yann Caspar

    La mécanique Stanley Kubrick : pourquoi tout finit par déraper ? Par François-Xavier Consoli

    Dossier
    Le retour des dieux : enquête sur le renouveau païen en Europe

    Le paganisme, antidote au nihilisme contemporain ? Par Alain de Benoist

    En dévotion aux dieux : à la découverte du paganisme cultuel européen, par Benoît Rebioller

    Le paganisme se lève à l’est : Bélarus, Lituanie, Lettonie, par Maxime Cheminot

    La corrida, ultime rite païen ? Par Claude Chollet

    Quoi de neuf ? Homère ! Une nouvelle version française de l’Iliade et de l’Odyssée, par Michel Marmin

    Ismaïl Kadaré, au carrefour des mythes européens, par Guillaume Travers

    Panorama
    La leçon de philo politique : Spinoza, la liberté de penser, utile à l’État, par Ego Non

    L’esprit des lieux : rendez-vous avec le sphinx des profondeurs à Charm el-Cheikh, par Slobodan Despot

    Éphémérides

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