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Livres - Page 415

  • Fascisme français : la controverse...

    Les éditions du CNRS viennent de publier Fascisme français ? - La controverse, un ouvrage collectif dirigé par Serge Berstein et Michel Winock, qui vient apporter une nouvelle pièce à la polémique entamée il y a plus de trente ans à la suite de la publication par l'historien israélien Zeev Sternhell  de La droite révolutionnaire (1885-1914). Les origines françaises du fascisme (Seuil,1978) et de Ni droite ni gauche, l'idéologie fasciste en France (Seuil, 1983).

     

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    " La France a-t-elle été le laboratoire du fascisme ? C'est la thèse défendue depuis trente ans par ad hominem, analyses historiques et calomnies, interrogations sur l'utilisation des archives et partis pris idéologiques. Au-delà des querelles de personnes, et en se limitant strictement à la discussion intellectuelle, Non, le fascisme ne prit jamais en France l'allure d'un mouvement de masse. Et, s'il y eut bien une "imprégnation fasciste" dans les années 1930, elle fut surtout le fait d'intellectuels dont Sternhell grossit démesurément l'influence pour les besoins de sa démonstration. Un décryptage salutaire par des auteurs incontestables. "

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  • Sur les sentiers ignorés du monde celte...

    Les éditions Flammarion viennent de publier Sur les sentiers ignorés du monde celte, une enquête de de Graham Robb. Historien et spécialiste de la littérature française, Graham Robb est l'auteur d'une sympathique Histoire buissonnière de la France (Flammarion, 2011).

     

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    " Dans son petit village près d'Oxford, Graham Robb trouve un jour au fond de son jardin une broche datant de l'âge du fer. Ce vestige d'un habitat primitif devient le point de départ d'une quête passionnée, au fil de laquelle l'écrivain met au jour la logique invisible de la géographie et de la cosmologie celtiques. La "voie héracléenne" (l'itinéraire fabuleux d'Hercule traversant l'Europe occidentale avec son troupeau volé) serait ainsi bien plus qu'un mythe : le coeur d'une cartographie symbolique et rigoureuse, orchestrée par la science des druides.
    Fort de kilomètres de terrain parcourus, d'une plongée dans les sources antiques mais aussi d'outils modernes de cartographie, l'auteur se livre à un éloge inédit de la civilisation celtique, hautement raffinée et injustement éclipsée par son successeur romain. Loin de l'ésotérisme comme du discours académique, Graham Robb privilégie avant tout le plaisir de la narration : de vieilles énigmes trouvent des solutions nouvelles ; calculs et tracés savants côtoient amphores découvertes en plantant des endives, machines astronomiques conservées des millénaires au fond de l'eau, ou encore vieilles cartes jamais décodées... "

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  • L'énigme Poutine...

    Les éditions Calmann-Lévy viennent de publier une biographie de Poutine signée par Frédéric Pons. Journaliste, rédacteur en chef du service Monde de Valeurs Actuelles et professeur à l’École de guerre, Frédéric Pons est également officier de réserve dans les troupes de marine et auteur de nombreux livres consacrés aux questions militaires comme Mourir pour le Liban (Presses de la cité, 2006) ou Opérations extérieures (Presses de la cité, 2009).

     

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    " Vladimir Poutine reste une énigme. Que veut-il ? Affirmer son pouvoir personnel et celui de son clan, quel qu'en soit le prix, dans la lignée des autocrates qui se sont succédé au Kremlin depuis des siècles ? Restaurer la grandeur de son pays, en faisant la synthèse de l'histoire russe, des tsars aux Soviétiques ? Comment le petit lieutenant-colonel du KGB qu'il fut à la fin de la guerre froide a-t-il pu s'imposer ainsi au sommet de l'une des premières puissances du monde ? Qui est cet homme qui semble en permanence porter un masque ? Un politicien cynique et brutal, assoiffé de pouvoir et d'argent, ou un patriote sincère, attaché à défendre les intérêts de son pays ? Au fil d’une enquête rigoureuse, nourrie de rencontres inédites à Saint-Pétersbourg et à Moscou, Frédéric Pons brosse un portrait saisissant du maître du Kremlin : sa formation, ses rêves et ses ambitions, sa passion et sa maîtrise de nombreux sports, la diversité et la force de ses réseaux de pouvoir et d'influence, les étapes décisives de sa formidable ascension, qui alterne la brutalité et la séduction. Sans occulter les ambiguïtés de Poutine, Frédéric Pons rappelle aussi les erreurs commises par l’Occident, aujourd'hui pris de court pour ne pas avoir voulu comprendre les craintes et les aspirations de la Russie après la chute du communisme, un « mépris » qui explique en partie les blocages actuels. "

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  • Techno-guerilla et guerre hybride...

    Les éditions Nuvis viennent de publier Techno-guérilla et guerre hybride, un  essai de Joseph Henrotin. Spécialiste des questions stratégiques et rédacteur en chef du mensuel Défense et Sécurité Internationale, Joseph Henrotin est notamment l'auteur des Fondements de la stratégie navale au XXIe siècle (Economica, 2011).

     

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    " L'art de la guerre évolue constamment. Si la nature de la guerre est une constante - c'est la dialectique de volontés opposées utilisant la force pour résoudre un différend - son caractère, donc la forme qu'elle va prendre, est évolutif. En l'occurrence, nous assistons depuis quelques années à une mutation profonde vers une hybridation entre modes de guerre réguliers (celui de la plupart des armées) et irréguliers (celui des groupes de guérilla, insurgés ou terroristes). La diffusion des nouvelles technologies implique ainsi une montée en puissance de groupes constituant actuellement la principale menace pour nos armées: naturellement agiles, jouant la montre dans des conflits de plus en plus longs, ils vont disposer d'une puissance de feu de plus en plus importante et d'une influence de plus en plus large. De leur côté, un certain nombre d'armées tirent les leçons des opérations irrégulières et évoluent de manière structurelle vers certaines caractéristiques de ce mode de combat. C'est à une plongée dans le monde des opérations hybrides que nous invite l'auteur de cet ouvrage, examinant ses racines européennes - les travaux de Guy Brossollet et des auteurs allemands et scandinaves - mais aussi toutes ses itérations. Ces dernières se manifestent aussi bien dans les domaines naval et aérien que dans la guerre chimique ou celle de l'information et dans la cyberguerre. Au-delà du constat, cet ouvrage novateur qui est le premier en français sur la question, permet de poser un certain nombre de pistes de réflexion au profit de nos armées. "
     

     

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  • Essais sur la violence

    « II est grand temps d’apprécier ce qu’on peut appeler pour l’immédiat la violence, ou la dissidence, comme un élément structurel du fait social, et non comme le reliquat anachronique d’un ordre barbare en voie de disparition. »

     

    Les éditions du CNRS viennent de rééditer en collection de poche l'ouvrage de Michel Maffesoli intitulé Essais sur la violence. Sociologue, ancien élève de Julien Freund et de Gilbert Durand, et penseur de la post-modernité, Michel Maffesoli est l'auteur de nombreux ouvrages marquants comme La violence totalitaire (1979), L'ombre de Dionysos (1982), Le temps des tribus (1988) ou La part du diable (2002). Il a récemment publié, avec Hélène Strohl, Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014).

     

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    " Comment comprendre l’ambivalence de la violence, son aspect polyphonique, la fascination qu’elle ne manque pas d’exercer, et sa constance dans les histoires humaines ? Sans donner une solution unique, Michel Maffesoli entend faire ressortir les aspects institutionnels de la violence, insister sur sa dimension fondatrice, et montrer qu’on peut la voir à l’oeuvre dans la résistance banale de la vie de tous les jours. Il est vrai que cette mystérieuse violence nous obnubile, occupe notre vie et nos débats, tarabuste nos passions et nos raisons. Mais peut-être est-elle préférable à l’ennui mortifère d’une vie aseptisée. "

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  • Les terres du couchant...

    Les éditions Corti publient cette semaine Les terres du couchant, un récit de Julien Gracq s'inscrivant dans la lignée de son récit Le rivage des Syrtes. Professeur agrégé d'histoire, mort en 2007. Il a poursuivi une œuvre de romancier, de poète, de nouvelliste, de dramaturge et d’essayiste qui le classe parmi les auteurs français les plus importants du XXe siècle.

     

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    " En 1953 Gracq entreprend un roman qui se situe comme Le Rivage des Syrtes dans cette zone rêveuse où Histoire et mythe, imaginaire collectif et destins individuels s’entrelacent. Il y travaille pendant trois étés. Travail difficile, hésitant qu’il abandonne en 1956 pour écrire Un balcon en forêt et dont témoignent les quelque 500 pages manuscrites du fonds Gracq à la BnF. Le récit que nous publions est très proche d’une version définitive, même si pour l’auteur il n’a pas trouvé sa forme dernière. C’est dans ce dossier que Gracq a prélevé les 25 pages de La Route. Le roman se situe à une époque la fois historique et hors de l’histoire – quelque part aux limites d’un Moyen Age barbare. Il se développe autour d’une ville assiégée aux lointaines frontières d’un Royaume finissant. De loin en loin, la place forte reçoit le renfort de quelques volontaires qui, secouant l’inertie mortelle du Royaume, prennent clandestinement la route pour lui apporter quelque secours. C’est parmi eux que se trouve le narrateur, qui évoque tout d’abord les préparatifs du voyage, les incidents et périls de la marche, les haltes, les rencontres et, surtout, les paysages traversés. La deuxième partie s’organise autour de la vie dans la ville assiégée, avec ses plaisirs et divertissements, toujours précaires face aux signes évidents d’un imminent cataclysme : « Une ville murée pour le néant ». Mais la substance poétique du récit naît de la description des paysages à la lumière changeante des heures. Du haut des remparts, le narrateur regarde « la steppe rousse » aux pieds de la muraille, plus loin « le lac et ses rives de paille » et au-dessus, « pareils à un rêve de neige flotté sur un aveuglant regard bleu, les linges glacés, glorieux, éblouis » de la Haute Montagne. Un royaume sur le point d’être envahi par les barbares et qui refuse obstinément d’envisager le pire, une forteresse en flammes, « l’herbe froide et poissée » d’un champ de bataille: tout comme le Rivage des Syrtes la fiction subrepticement nous ramène à notre temps, mais c’est ici le « poète noir », qui donne le ton. La pesante « montée de l’orage » des années d’avant-guerre, se résout enfin « en pluie de sang ». On est toujours tenté de présenter la publication posthume d’une oeuvre comme une découverte sensationnelle, qui change l’image établie d’un écrivain. Pourtant, ce récit ne bouleverse pas la vision que nous pouvons avoir de l'oeuvre de Julien Gracq. Mais il la complète d’une manière significative et nécessaire. Il conduit à une compréhension plus intime, plus précise, de l’écrivain, des chemins qu’il emprunte, de son regard sur le monde et de son imaginaire. Et, enfin, on sait désormais quel est le paysage romanesque que traverse La Route. Surtout, ce grand récit nous offre le cadeau inattendu d’un pur plaisir de lecture. "

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