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Livres - Page 414

  • Jihad made in USA ?...

    Les éditions Investig'Action viennent de publier Jihad made in USA, un livre d'entretien de Grégoire Lalieu avec l'ancien diplomate éthiopien et spécialiste du monde arabe, Mohammed Hassan. L'ouvrage est préfacé par Michel Collon.

     

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    " Au moment où le Moyen-Orient s'embrase dans une guerre sans fin, cet ouvrage interroge : quels sont exactement les liens entre USA et « jihadistes » ? Crucial, car ce conflit va déborder sur l'Europe, l'Afrique, la Russie, voire la Chine.

    Après dix ans de lutte contre le terrorisme, pourquoi réapparaît-il plus fort que jamais ? Pourquoi James Baker, ancien ministre US des Affaires étrangères, disait-il : « Nous ne devons combattre les intégristes que dans la mesure de nos intérêts » ? Avec quelles conséquences en Europe ? N’est-il pas urgent d'ouvrir le débat tabou : oui ou non, les Etats-Unis ont-ils joué avec le feu et devons-nous toujours leur obéir ?

    Après La stratégie du chaos, Grégoire Lalieu poursuit ses passionnants entretiens avec Mohamed Hassan. Ensemble, ils décryptent les intérêts en jeu en Syrie, les déboires du « printemps » égyptien et ce nouveau concept fourre-tout : l'islamisme.

    Ni grand complot où la CIA dirigerait tout, ni théorie ultra-naïve où Washington agirait pour la paix dans le monde, Jihad made in USA vous aide à libérer vos neurones. Manipulation cynique des eurojihadistes, vrai et faux jihad, routes du pétrole et du gaz, rôle des Saoud, du Qatar, de la Turquie et d’Israël, remodelage du Moyen-Orient : ce livre vous explique ce qui attend cette région stratégique. Et quelle alternative est possible. "

     

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  • A la recherche de l'Europe...

    La période des fêtes est creuse en matière d'édition. C'est donc l'occasion de signaler quelques livres originaux, intéressants et trouvables sans avoir à écumer les bacs des bouquinistes...

    Pour ceux qui veulent découvrir les "nouvelles musiques européennes", ou le néofolk, et leurs sonorités martiales ou envoutantes, les éditions Camion noir ont publié en 2009 Looking for Europe - Néofolk & underground, d'Andreas Diesel et Dieter Gerten. Un guide indispensable pour entamer l'exploration d'un monde secret et d'une richesse insoupçonnée...

     

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    " Les clichés abondent dès lors que sont cités les groupes et artistes traités dans ce livre : les qualificatifs sans appel de fascistes et de néonazis fusent comme par réflexe… Mais que se cache-t-il donc derrière cette si mauvaise réputation ?
    En retraçant l’histoire protéiforme du néofolk et de l’underground, les auteurs plongent dans les racines les plus agitées du punk et de la musique industrielle, et restituent les aventures d’artistes ancrés dans une haute idée de la contre-culture, au point de sortir leurs revolvers en entendant les mots « tabou culturel » et « culture de masse ». Car cynisme et humoir noir comptent parmi leurs munitions...
    On découvre que leur position n’est pas seulement intellectuelle : la recherche et l’innovation musicales jouent un rôle dynamique dans l’histoire qu’ils écrivent résolument hors des sentiers battus. De Boyd Rice à Death In June, les auteurs écument époques et continents pour livrer, en deux épais volumes, un panorama complet et étonnant de l’un des derniers territoires underground. "

     

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  • Les défricheurs...

    Les éditions La Découverte ont publié au mois de septembre une enquête d'Eric Dupin intitulée Les défricheurs -Voyage dans la France qui innove vraiment et consacrée à ces Français qui rompent avec la course à la croissance et à la consommation. L'auteur est journaliste au Monde diplomatique.

    Comme le dit, à propos de ce livre, Eric Werner, sur son excellent site L'avant-blog - Chronique de la modernité tardive : "au nombre des raisons qui poussent aujourd'hui les gens à quitter les villes, la moindre, on le sait, n'est pas celle liée à l'immigration de masse. L'auteur n'en parle guère, mais c'est une des dimensions aussi du problème. "Voyage dans la France qui innove vraiment", dit le sous-titre du livre. La France qui "innove vraiment", si je puis me permettre, est aussi une France qui se regroupe." Un autre visage de la France périphérique décrite par Christophe Guilluy. Intéressant, donc...

     

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    " Bien plus de Français qu'on ne l'imagine vivent déjà selon une échelle des valeurs différente de celle qu'impose la société actuelle. Plus ou moins radicalement, ils se sont détachés du modèle productiviste et consumériste qui nous étouffe. Guidés par un idéal lesté de pragmatisme, ces défricheurs d'un monde nouveau expérimentent et innovent dans des domaines fort divers. Certains, souvent en rupture franche avec la société, vivent dans des yourtes ou dans des " habitats légers ". D'autres, à l'opposé, sont des " alterentrepreneurs " qui se fraient un chemin exigeant, socialement et écologiquement, dans l'économie de marché. Et le champ des expérimentations est vaste : agriculture paysanne et circuits de proximité, écovillages et habitats partagés, renouveau coopératif et solidarité inventive, éducation populaire et écoles alternatives. C'est cette richesse et cette diversité que révèle ce livre, fruit d'une vaste enquête conduite pendant près de deux ans dans une dizaine de régions. L'auteur a recueilli de très nombreux témoignages et réflexions des acteurs de ce mouvement social invisible, souvent surprenants, toujours passionnants. L'ouvrage s'interroge enfin sur le sens de ce fourmillement d'initiatives. De très nombreux défricheurs rencontrés rejettent la politique, mais l'utopie concrète qu'ils vivent a bel et bien un sens politique. Pour autant, le changement social peut-il naître de l'essaimage d'alternatives locales ? Et, au-delà de la convergence vers des valeurs écologiques et sociales qui caractérise cette mouvance, comment définir la postmodernité à laquelle de plus en plus de gens aspirent ? "

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  • Terre du Milieu : sur les traces d'un mythe...

    Les éditions Urban Comics viennent de publier Terre du Milieu : sur les traces d'un mythe, un recueil des illustrations que Donato Giancola a consacré à l’œuvre de Tolkien. Les dessins au crayon, qui sont particulièrement superbes, et les peintures des personnages sont accompagnés de commentaires qui ne manquent pas d'intérêt. Par exemple, le court texte consacré au personnage de Boromir est particulièrement bien vu... Un ouvrage plaisant !

     

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    " Parmi les nombreux illustrateurs de l’univers de l’écrivain, Donato Giancola se différencie d’Alan Lee, qui illustra les trois œuvres de Tolkien et participa aux films de Jackson, par une touche et des couleurs plus fluides qui apportent du réalisme à la traduction graphique de la Terre du Milieu. S’ils ont en commun d’avoir illustré les trois cycles" tolkieniens", leur approche est très différente.

    L’ouvrage expose l’œuvre de Donato Giancola dans l’ordre chronologique de publication des livres, bien après leur édition. Il met en page à la fois des esquisses préparatoires de ses œuvres définitives, au crayon, mine de plomb, aquarelle et fusain, qui sont d’ores et déjà de magnifiques aboutissements. Les illustrations, et détails, font l’objet de très respectueuses reproductions en pleine ou double-page qui traduisent toute la subtilité du peintre, qui éclate dans ses huiles. Les compositions, les accords chromatiques, les expressions, rendent compte de la dimension dramatique et épique des ouvrages originaux.

    Si l’image domine, les commentaires ne manquent pas. Pour faire l’éloge de Giancola, maître illustrateur, mais aussi dans les légendes qui font le lien entre le texte, le peintre et ses inspirations picturales, notamment par rapport aux Flamands, mais aussi pour combler ses non-dits. Amateurs ou amoureux de Tolkien, vous ne pouvez passer à côté de cet ouvrage complémentaire à l’œuvre de Tolkien et aux films de Peter Jackson. Superbe

    Jacky Bornet (Culturebox, 17 décembre 2014) "

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  • L'homme défiguré...

    Les éditions Apopsix viennent de publier un essai d'Ivan Blot intitulé L'Homme défiguré. Président de l'association "Démocratie directe", Ivan Blot a récemment publié L'oligarchie au pouvoir (Economica, 2011), La démocratie directe (Economica, 2012),  Les faux prophètes (Apopsix, 2013) et Nous les descendant d'Athéna (Apopsix, 2014).

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    " Le vingtième siècle, avec ses guerres mondiales, ses totalitarismes et ses génocides, a été l'un des plus barbares de notre histoire. Le culte d'une raison calculatrice et froide au service de mauvais instincts est la cause majeure. Notre monde moderne oublie l'existence douée de sens pour réduire la vie à sa seule dimension biologique et économique. Il détraque la personne humaine en combattant l'antique alliance du cœur et de la raison pour discipliner le chaos du dragon des instincts. Il méprise les institutions et traditions, ouvrant la porte à la violence révolutionnaire et à la montée du crime. Il méprise la spiritualité (qui se venge à travers l'islamisme extrémiste) en laissant la jeunesse dans un monde matérialiste et sans repères.

    Ivan Blot examine quatre thèmes (l'existence humaine, la personne humaine, l'importance des traditions et des institutions pour l'homme, la spiritualité incarnée et les limites de la raison) et esquisse des voies de sortie de cette impasse à l'aide d'Aristote, Heidegger, Nietzsche, Kierkegaard, Platon, Dostoïevski, Gehlen, Hayek, Dumézil, Jean Climaque ou encore Grégoire Palamas.

    Il constate que l'Occident s'enfonce dans un monde « im-monde » où l'Ego remplace Dieu, l'argent le sens de l'honneur, les masses la personnalité humaniste et le calcul économique et technique la famille et les racines qui donnent sens à notre vie. Par contraste, la nouvelle Russie retrouve l'humanisme de notre Civilisation, et c'est pourquoi elle est tant calomniée. "

     

     

     

     

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  • Qui était Pol Pot, le frère numéro un...

    « Pour construire l'économie [...] comme pour faire la guerre [...] la direction du Parti doit exercer son rôle directeur en employant une violence tranchante [...]. » (Pol Pot, juin 1976.)

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection Qui suis-je ?, une biographie de Pol Pot signée par Nicolas Tandler. Ancien journaliste, l'auteur est un spécialiste des mouvements marxistes. Il a collaboré à la revue Est & Ouest et à l'Institut d'Histoire Sociale et est déjà l'auteur de deux ouvrages dans la même collection consacrés à Staline et à Trotsky.

     

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    " On ne dit pas "Djougachvili", mais Staline. De même, on ne parle pas de "Saloth Sâr", mais, à partir de 1970, de Pol Pot, son pseudonyme. D'une famille cambodgienne aisée, il profita de divers enseignements dans la capitale du pays, Phnom Penh. Parti compléter sa formation en France, il y découvre les Lumières avec Rousseau, la Révolution avec Robespierre, le marxisme avec Staline. Il néglige son école technique, et il doit retourner au pays sans diplôme. Il décide alors de devenir révolutionnaire professionnel. Stoïque, il fait ses classes grâce aux communistes vietnamiens, qu'il hait, dans son for intérieur, comme ennemis héréditaires des Khmers. Devenu l'organisateur du Parti communiste à Phnom Penh, la chance le sert : le chef du PC est tué, et il prend sa place.
    Le voici acteur d'une guerre tout à la fois civile et internationale. Avec des enfants-soldats vêtus de noir, ses troupes, les Khmers rouges, se multiplieront grâce aux erreurs de la puissante Amérique, aux divisions entre républicains et royalistes, au soutien de Hanoï. Le 17 avril 1975, Pol Pot atteint son but.
    Trois ans, huit mois, vingt jours, le peuple khmer subira une expérience démente, à vif, qu'aucun utopiste social n'avait osée avant lui. Elle lui coûtera 1700000 morts (estimation basse). Puis Pol Pot fut vaincu dans une guerre éclair par le Vietnam. Il survécut deux décennies à sa défaite, divisant le monde à son propos, avant de mourir, esseulé. "

     

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