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Livres - Page 417

  • Tout ce que vous ne savez pas encore sur Le Seigneur des Anneaux !...

    Les éditions Pocket viennent de publier un essai de Vincent Ferré intitulé Lire Tolkien - Tout ce que vous ne savez pas encore sur Le Seigneur des anneaux. Ancien élève de l'Ecole normale supérieure et professeur de littérature générale à l'université de Paris Est Créteil, Vincent Ferré est sans doute le meilleur spécialiste français de l’œuvre de Tolkien. Il a notamment publié Tolkien : sur les rivages de la Terre du Mileu (Bourgois, 2001) et dirigé l'ouvrage collectif Tolkien, 30 ans après (Bourgois, 2004) ainsi que le Dictionnaire Tolkien (Editions du CNRS, 2012).

     

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    " Comment Tolkien aurait-il jugé les adaptations cinématographiques de son œuvre ? Pourquoi le roi Arthur est-il caché au cœur de son univers fictionnel ? Qui a écrit Le Seigneur des Anneaux, dont l'histoire se déroule... avant même l'invention de l'écriture ? Túrin est-il le frère de Tristan ? Que lire de Tolkien, lorsque l'on a aimé Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux ? Pourquoi a-t-il marqué si durablement J.K. Rowling et G.R.R. Martin ? Ce livre propose quelques clés pour comprendre la création de la Terre du Milieu – dont l'imaginaire s'appuie sur une connaissance parfaite de textes médiévaux –, mais aussi pour mieux apprécier la fantasy moderne, qui doit tant à Tolkien ! Une invitation, faite à tous, amateurs ou non, de lire J.R.R. Tolkien. "

    Au sommaire :

    Introduction : « Re/lire Tolkien »
    Abréviations des éditions citées

    Première partie : Une œuvre aux multiples facettes
    - Chapitre 1 – Une œuvre née des livres et du monde
    - Chapitre 2 – Du journal de Bilbo au Livre Rouge : qui a écrit Le Seigneur des Anneaux ?
    - Chapitre 3 – Miroirs déformants : le Livre Rouge, Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux
    - Chapitre 4 – Tolkien critique et écrivain : sur Le Retour de Beorhtnoth, Les Enfants de Húrin et Le Seigneur des Anneaux
    - Chapitre 5 – Du mot à la fiction, Tolkien et la philologie fictionnelle
    - Chapitre 6 – Le fils à l’œuvre : J.R.R. Tolkien comme « objet » philologique et centre d’une fiction

    Deuxième partie : Une œuvre aux mille vies (Tolkien et sa postérité)
    - Chapitre 1 – « Tolkien juge de Peter Jackson : trois adaptations cinématographiques du Seigneur des Anneaux (Z[immerman], Bakshi et Jackson) »
    - Chapitre 2 – J.R.R. Tolkien est-il un auteur pour la jeunesse ?
    - Chapitre 3 – La réception de J.R.R. Tolkien en France (1) : 1973-2001
    - Chapitre 4 – La réception de J.R.R. Tolkien en France (2) : 2001-2014
    - Chapitre 5 – La Terre du Milieu, un monde en expansion infinie ?
    - Chapitre 6 – Les tuteurs de l’arbre : réécritures et pulsations du monde fictionnel

    Troisième partie : Représentations et recréation du Moyen Âge
    - Chapitre 1 – A l’ombre de Tristan : figures de l’amour chez Tolkien
    - Chapitre 2 – Beren, Túrin, Aragorn et la fatalité de l’amour
    - Chapitre 3 – Retour et déroute du roi : lectures politiques d’Arthur chez Tolkien
    - Chapitre 4 – Vers une autre définition de la royauté : l’ennoblissement et le mérite (Aragorn, Gilles de Ham)

    Conclusion
    Bibliographie
    Remerciements
    Table des matières

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  • La dimension stratégique et géopolitique de la criminologie...

    Les éditions Eska viennent de publier un essai de Xavier Raufer intitulé Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique. Criminologue, enseignant à l'université de Paris II, Xavier Raufer a récemment publié Les nouveaux dangers planétaires - Chaos mondial, décèlement précoce (Editions du CNRS, 2009) et Géopolitique de la mondialisation criminelle - La face obscure de la mondialisation (PUF, 2013).

     

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    " Loin des faits et données étriqués, bornés par des idéologies caduques au seul territoire national, ce livre explore et éclaire ce qu'il y a devant nous, plus loin sur la route.

    Aux diverses échelles concernées, on analyse dans cet ouvrage :

    - MONDE - Le cadre mondialisé dans lequel grouille et s'agite la criminalité mondiale : l'Europe, les grands réseaux des trafics illicites : êtres humains, stupéfiants, armes, etc.

    - MONDE encore - Les bouleversements immenses qui s'amorcent en matière de consommation de stupéfiants, de terrorisme, etc. ; à l'issue desquels la "planète criminelle" sera transformée de part en part.

    - NATION - des échecs majeurs dans l'ordre social ("politique de la ville") ayant conduit à la présente criminalisation de nombreux quartiers et cités,

    - MÉDIAS - les complexes rapports entre la société de l'information et le réel criminel, et les nuisibles répercutions de ces difficultés sur la société humaine.

    A qui s'intéresse aux rapports entre criminalité, terrorisme  et mondialisation ; ce, en France, en Europe et dans le monde ; aux réactions des médias face aux dangers et menaces du monde qui émerge, ce livre apporte une vision - et des réponses. "

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  • Renverser nos manières de penser ?...

    Les éditions Mille et une nuits viennent de publier dans leur collection de poche un livre d'entretien avec Serge Latouche intitulé Renverser nos manières de penser - Métanoïa pour le temps présent. Principal penseur français de la décroissance, Serge Latouche est l'auteur de nombreux essais importants comme La Mégamachine (La découverte, 1995), Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006) et Sortir de la société de consommation (Les liens qui libèrent, 2010). Il a également publié Décoloniser l'imaginaire (Parangon, 2011), Chroniques d'un objecteur de croissance (Sang de la terre, 2012) ou Bon pour la casse (Les Liens qui Libèrent, 2012).

    Serge Latouche a récemment donné à Arnaud Naudin, pour Novopress, un entretien que vous pouvez consulter : « La décroissance n'a pas à se situer sur l'échiquier politique »

     

     

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    " « Jetant un regard rétrospectif sur mon parcours intellectuel, autour d’un objet envahissant et problématique, l’économie, il m’apparaît que mes efforts ont visé à produire ce que les Grecs appelaient une metanoïa, c’est-à-dire un renversement de la pensée. Aujourd’hui, il nous faut renverser nos manières de penser. Parce que le monde n’est plus vivable ainsi, que nous le savons mais restons pris dans les schémas capitalistes et productivistes, il nous faut réinventer notre imaginaire pour trouver une nouvelle perspective existentielle. Qui passera par l’après-développement, la décroissance et l’éco-socialisme. » "

     

     

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  • Une Internationale fasciste ?...

    Les éditions Dualpha viennent de publier un récit de Jean Mabire intitulé L'Internationale fasciste. Décédé en 2006, Jean Mabire est un des grands écrivains de l'aventure, qu'elle soit historique, mythologique ou politique. Sa série d'ouvrages intitulés Que lire ? reste une mine d'or indispensable à tous les amoureux de la lecture !...

     

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    " Avant qu’elles ne deviennent alliées, entre l’Italie fasciste et l’Allemagne national-socialiste se dressent non seulement la barrière des Alpes, mais aussi la frontière de la conception du monde : pour les Allemands, la race est tout ; ce qui comp­te, c’est le sang. Pour les Italiens, c’est l’État, l’Empire.

    Pour Mussolini, dans le secret de son esprit, le dilemme n’est plus seulement « Moscou ou Rome », c’est aussi, c’est d’abord, en 1933 : « Rome ou Berlin ». Une des tâches les plus urgentes est donc d’attirer vers l’Italie les différents mouvements fascistes et fascisants de l’Europe et du monde, de les empêcher de tomber sous l’influence de l’Allemagne, qui commence, dans un délire de parades et de discours, à rassembler le vieux monde germanique, celui, qui voici deux millénaires regroupait ses tribus guerrières aux frontières de l’Empire romain.

    Aussi sont créés les Comitati d’Azione per l’Universalità di Roma ou CAUR (en français « Comités d’action pour l’universalité de Rome ») pour fédérer divers mouvements politiques européens favorables à la politique du Duce et à elle seule. Ce sont eux qui organisent le « Congrès international fasciste » à Montreux les 16 et 17 décembre 1934. Sont  présents le français Marcel Bucard (Parti franciste), le belge Paul Hoornaert (Légion nationale), le roumain Ion Motza (Garde de fer), le norvégien Vidkun Quisling (Nasjonal Samling), l’espagnol Gimenez Caballero (Phalange), l’irlandais Eoin O’Duffy (Army Comrades Association), le néerlandais Wouter Loutkie (Front noir), le danois Frits Clausen (Parti national-socialiste danois), le suisse Arthur Fonjallaz, le portugais António Eça de Queirós (Nacional-Sindicalismo Português) et un représentant de l’Heimwehr autrichienne.

    L’internationale fasciste fut ainsi une brève tentative d’entente entre des mouvements trop directement inspirés de l’exemple mussolinien. La guerre d’Espagne semble bientôt exacerber l’Inter­nationale fasciste. En réalité, elle marque l’entrée en scène du IIIe Reich qui va complètement supplanter l’Italie.

    En 1939, en ce mois de mars qui est celui de la guerre, tandis que le Führer entre à Prague le 15 et le Caudillo à Madrid le 27, le Duce sent brusquement sa solitude et son échec. Il ne sera plus le chef du fascisme universel, sous le signe de l’universalité de Rome, mais le second de cet inquiétant disciple qui règne de l’autre côté du Brenner.

    À la veille de la guerre, l’Internationale fasciste est morte. Adolf Hitler l’aura tuée… "

     

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  • Formes de guerre, stratégies et déclin de l'Occident

    Les éditions Economica viennent de publier Formes de guerre, stratégies et déclin de l'Occident, un essai d'Olivier Entraygue, préfacé par Jean-Pierre Chevènement. Officier de l'armée de terre, Olivier Entraygues est un spécialiste de l’œuvre de J.F.C Fuller, penseur de la guerre britannique non-conformiste, oublié en France au profit de son cadet Liddell Hart. Il lui a consacré une étude, Le stratège oublié (Brèches, 2012) et a traduit un de ses livres, Les fondations de la science de la guerre (Economica, 2014).

     

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    " Cet essai de stratégie théorique définit les régimes d’historicité sous-jacents à la dialectique « histoire-pensée militaire ». À l’aide d’un outil-méthodologique nouveau, le diapolème qui est la diffraction du phénomène guerre, l’auteur s’efforce de penser la guerre dans sa globalité afin d’en définir la forme, c’est-à-dire sa nature et son caractère. Pour cela, en s’appuyant sur des macrocycles stratégiques et des microcycles tactiques, cet ouvrage propose une approche didactique afin de répondre à la question : comment enseigner la guerre ? C’est aussi une analyse prospective qui enserre la pensée stratégique dans sa temporalité. Ce cheminement intellectuel conduit à la notion de rupture stratégique qui esquisse le déclin de l’Occident.

     Ce livre est également une réflexion sur la philosophie de la stratégie puisque l’auteur a opté pour une méthode de questionnement : La guerre est-elle nécessaire à l’évolution de l’Homme ? À partir des lignes de forces tirées d’une étude critique de l’histoire, le lieutenant-colonel Olivier Entraygues propose une réflexion pertinente sur l’emploi de la force dans un conflit futur. Cette vision qui conjugue la temporalité de la pensée militaire au passé, présent et futur rappelle au lecteur que la conduite de la guerre, avant d’être une science ou un art, reste un acte social."

     

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  • Marcel Aymé, un libre-moraliste...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je un Aymé de Michel Lécureur. Universitaire et spécialiste de Marcel Aymé, il a dirigé l'édition de son œuvre romanesque dans la bibliothèque de La Pléiade. Une bonne occasion pour découvrir ou redécouvrir l'auteur de Travelingue et du Chemin des écoliers...

     

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    " Marcel Aymé (1902-1967): « On vient nous parler de la poésie de la nature. Quelle blague ! Il n'y a que la poésie de l'homme et il est lui-même toute la poésie. » (Uranus.) « L'écrivain devrait être non plus le témoin, mais la conscience de son temps. » (Réponse à une enquête des Nouvelles littéraires, le 3 octobre 1957.) Dès le prix Renaudot de 1929, obtenu pour La Table-aux-Crevés, Marcel Aymé a connu la célébrité. Dès lors, il s'est affirmé comme romancier avec des réussites aussi éclatantes que La Jument verte (1933), Le Moulin de la Sourdine (1936) ou La Vouivre (1943). Sa trilogie composée de Travelingue (1941), Le Chemin des écoliers (1946) et Uranus (1948) est fréquemment citée par les historiens pour évoquer l'histoire de la France avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Parallèlement à cette production romanesque, Marcel Aymé a publié plusieurs recueils de nou­velles, comme Le Nain (1934), Derrière chez Martin (1938) ou Le Passe-Muraille (1943). Dans le domaine des histoires brèves, il a connu un succès exceptionnel avec Les Contes du chat perché. Ce « Qui suis-je ? » Marcel Aymé montre qu'il s'est également révélé comme un journaliste de talent dont on a sollicité les articles les plus divers dans différents journaux et revues. Cependant, son désir le plus cher était probablement de devenir auteur drama­tique et il a atteint cet objectif avec des pièces comme Lucienne et le boucher (1948), Clérambard (1950) et La Tête des autres (1952). Observateur lucide de la nature humaine, il a confié ses réflexions dans toute son œuvre et, en parti­culier, dans Le Confort intellectuel (1949). Son goût peu commun pour la liberté de penser et de s'exprimer lui attire encore l'opprobre de certains qui le connais­sent mal, car son humanisme et son humour restent à découvrir. "

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