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Livres - Page 419

  • Aux sources d'un fantasme contemporain...

    Les Presses universitaires de France viennent de publier un essai de Stéphane François intitulé Les mystères du nazisme - Aux sources d'un fantasme contemporain. Docteur en science politique, Stéphane François a déjà publié Musique europaïenne : ethnographie d'une subculture de droite (L'Harmattan, 2006) et Au delà des vents du nord : L'extrême droite, le pôle nord et les indo-européens (PUL, 2014).

     

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    " Hitler était-il un mage ? Un médium ? La marionnette d’une société secrète tirant les fils depuis une lointaine base tibétaine ? La SS cherchait-elle l’Arche d’Alliance, l’entrée de la Terre creuse ou l’Atlantide ? Nous connaissons toutes et tous ce genre d’histoires car le sujet est devenu un marronnier éditorial. Sont-elles pour autant une réalité historique, scientifiquement démontrée ? Quelles archives, quelles sources viennent les épauler ? Aussitôt, le sol se dérobe sous les pieds de celui qui s’avance dans ce type de recherches.
    Cet ouvrage vient démêler la question des rapports entre l’occultisme et le nazisme. Plus précisément, il procède à la déconstruction d’un mythe, devenu au fil des ans tant un objet de fantasmes et de fascination qu’un vecteur idéologique. Il fait le point des connaissances sur le sujet pour analyser sa récupération par la droite radicale, son entrée dans la culture populaire, et enfin les raisons de la création de ce mythe, catharsis destinée à comprendre, parfois à justifier, une histoire que l’on ne s’explique pas. "

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  • Irak : la revanche de l'histoire ?...

    Les éditions Vendémiaire publient cette semaine un essai de Myriam Benraad intitulé Irak, la revanche de l'histoire. Myriam Benraad est docteur en science politique et spécialiste de l’Irak et du monde arabe.

     

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    " L’État islamique, ou Da‘ech, apparaît aujourd’hui, dans les médias et les représentations politiques, comme l’adversaire absolu de l’Occident, celui qui multiplie attentats et actes de barbarie, qui met le Moyen-Orient à feu et à sang et qu’il faut combattre à tout prix. À l’origine de cet état de guerre perpétuelle et de ce chaos dans lequel ont sombré les populations civiles, il y a, bien entendu, l’intervention américaine du printemps 2003, qui fit des sunnites, accusés d’avoir soutenu le régime de Saddam Hussein, des parias dans le jeu politique irakien, et qui a laissé derrière elle un champ de ruines. Mais il y a aussi, et c’est tout l’intérêt de cet ouvrage que de le démontrer, le partage du Moyen-Orient par les puissances coloniales britannique et française à la suite de la Première Guerre mondiale et du démembrement de l’Empire ottoman : c’est alors que furent créées ex nihilo des frontières qui convenaient aux autorités mandataires mais ne recouvraient aucune réalité historique. Une fois ce constat dressé, et les responsabilités de chacun établies, on comprend mieux les enjeux de l’effroyable désastre qui a frappé la région, et dont aucune analyse, privée de cette perspective de fond, ne permettrait de rendre compte. "

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  • Un national-bolchevik contre Hitler...

    Les éditions Alexipharmaque viennent de publier un essai de Franck Canorel intitulé Harro Schulze-Boysen - Un national-bolchevik dans « L'Orchestre rouge ». Spécialiste des questions de santé publique, Franck Canorel est l'éditeur de Mithridate, le bulletin d'histoire des poisons.

     

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    " À tra­vers la fi­gure de Har­ro Sc­hulze-Boy­sen, na­tio­na­liste al­le­mand op­po­sé au na­zisme, Franck Ca­no­rel con­t­ri­bue à le­ver le voile sur un cou­rant po­li­tique souvent ca­ri­ca­tu­ré ou dé­c­rié, mais dont bien peu, jusqu’à ­p­rés­ent, ont pris la peine d’étu­dier en pro­fon­deur la ge­nèse et les po­si­tions : le na­tio­nal-bol­c­he­visme.

    Contre le na­tio­nal-so­cia­lisme mais pour le so­cia­lisme na­tio­nal, contre l’Oc­cident mais pour la dé­fense – cri­tique –, de la Rus­sie : tels pour­raient être, sous une forme con­den­sée, ses traits dis­tinc­tifs.

    Bra­vant Hit­ler et ses séides, Har­ro Sc­hulze-Boy­sen, Ernst Nie­kisch et Karl Ot­to Pae­tel, n’au­ront de cesse de cher­c­her une voie nou­velle pour l’Al­le­magne.

    Le pre­mier se­ra exé­c­u­té et le se­cond en­voyé en camp de con­cen­t­ra­tion. Quant au troi­sième, con­dam­né à mort in ab­sen­tia, il par­vien­d­ra au terme d’un long pé­r­iple à s’exi­ler outre-At­lan­tique. "

     

     

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  • La domestication de l'humain...

    Les éditions Fayard publient cette semaine un essai d'Alain Cotta intitulé La domestication de l'humain. Professeur d'économie politique, Alain Cotta est l'auteur de nombreux essais comme Le capitalisme dans tous ses états (Fayard, 1991) ou Le règne des oligarchies (Fayard, 2011).

     

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    " Comment l’envolée du savoir humain, en particulier celle des sciences physiques, a-t-elle déterminé l’évolution de l’espèce humaine assujettie depuis ses origines aux processus darwiniens ? Balayant son histoire du néolithique à nos jours, du chasseur-cueilleur au paysan puis à la révolution industrielle mise en œuvre par l’entreprise, Alain Cotta explore l’âge nouveau, la révolution digitale née des progrès accélérés de la biologie et de l’informatique. Cette dernière évolution ne peut rester sans effets sur la sociabilité humaine : il dépeint en ce sens les différents niveaux de domestication auxquels l’être humain est astreint par la toute-puissance de l’entreprise et l’avènement des oligarchies dans des sociétés mondialisées, gouvernées par l’avidité financière et la hantise de la mort.
    Plutôt qu’épris de liberté, les être humains ne sont-ils pas davantage attirés par une égalité semblable à celle des fourmis, des abeilles et des termites – leur reine exceptée ? Et, « roués pour le confort », ne seront-ils pas satisfaits d’une domestication de plus en plus stricte, génératrice d’un ordre social assurant la sécurité individuelle et collective ? "

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  • La guerre romaine...

    Les éditions Tallandier viennent de publier La guerre romaine, une étude de Yann Le Bohec. Professeur à la Sorbonne, Yann Le Bohec est un des meilleurs spécialistes de l'histoire romaine. Il a déjà publié, notamment, César, chef de guerre (Rocher, 2001), une Histoire militaire des guerres puniques (Rocher, 2011) et une Géopolitique de l'Empire romain (Ellipses, 2014).

     

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    " L'armée romaine a été l'armée la plus efficace non seulement de l'Antiquité mais encore de toute l'histoire. En cinq siècles elle a conquis un empire immense ; elle a su le garder pendant cinq autres siècles ; et, après sa disparition, elle n'a laissé que des regrets. Pourquoi et comment, les réponses se trouvent dans ce livre. Sait-on que Rome, qui a tant fait la guerre, ne rêvait que de paix ? Les Romains avaient mis en place de nombreux garde-fous religieux et juridiques pour éviter la confrontation armée : la littérature actuellement disponible l'ignore. Mais, une fois engagée sur le chemin de la guerre, Rome ne concevait pas de s'arrêter sinon sur une victoire claire et nette. Sait-on aussi que les Romains ont inventé la logistique, le génie militaire, la médecine militaire et le " deuxième plus vieux métier du monde ", le renseignement ? Ils ont pratiqué toutes les formes de combat, la bataille en rase campagne, le siège, et aussi la gesticulation, le combat en milieu urbain et en montagne, la bataille de nuit et la contre-guérilla (sur un modèle ressuscité vingt siècles plus tard par David Galula) ; et n'oublions pas le combat naval. Ils ont même inventé la guerre biologique et chimique. Et ils ont eu une stratégie ; une " petite stratégie ", certes, mais une vraie stratégie. Et, fait étonnant, cette armée exemplaire a nourri en son sein des déserteurs et des traîtres ! "

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  • Le soleil d'or...

    Les éditions Alexipharmaque viennent de publier un roman de Bruno Favrit intitulé Le soleil d'or. Alpiniste chevronné, lecteur passionné de Nietzsche et porteur d'une vision du monde païenne, Bruno Favrit est l'auteur de nouvelles comme Nouvelles des Dieux et des montagnes (Les Amis de la Culture Européenne, 2004) ou Ceux d'en haut (Auda Isarn, 2007), d'un roman, Criminel de guerre (Les Amis de la Culture Européenne, 2005) et de plusieurs essais comme Vitalisme et Vitalité (Editions du Lore, 2006) ou Esprit du Monde - œuvres en perspectives (Auda Isarn, 2011). Il a aussi publié Midi à la source (Auda Isarn, 2013), le journal qu'il a tenu entre 1990 et 2011, ainsi qu'un recueil d'aphorismes,Toxiques & Codex (Alexipharmaque, 2013).

     

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    " Le so­leil d’or, c’est un ro­man d’aven­tures.
    Des aven­tures au bout du monde — parce qu’il n’y a d’aven­tures vé­ri­tables qu’au bout du monde : au-de­là de la fron­tière, au-de­là de la carte, vers les ter­ri­toires… Ce se­ra alors pour l’es­sen­tiel la Pa­ta­go­nie, âpre et er­ra­tique, dont les in­fi­nis sont con­tem­p­la­tions au­tant que per­di­tions.
    C’est aus­si une quête, celle d’un so­leil d’or dont les feux ma­lé­fi­cient peut-être, dont les rayons blessent les cons­ciences, brûlent les âm­es et les pas­sions.
    Tan­dis qu’on re­t­rou­ve­ra les thèm­es chers à Bru­no Fa­v­rit, l’homme face à la na­ture, les som­mets et les pics — la ver­ti­ca­li­té qui, si elle est él­é­va­tion est aus­si, et da­van­tage que dans d’autres de ses livres, ver­tige, abîme, chute.
    Dans des dé­cors im­menses où pour­raient mi­roi­ter Fran­cis­co Co­loane et Ni­co­las Roe­rich, Bru­no Fa­v­rit ép­rouve l’éva­sion, prouve le Grand De­hors. "

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