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Livres - Page 423

  • Gouverner par la dette...

    Les édition Les prairies ordinaires viennent de publier un essai de Maurizio Lazzarato intitulé Gouverner par la dette. Philosophe et sociologue, Maurizio Lazzarato est notamment l'auteur de L'homme endetté (Amsterdam, 2011), un essai dont Alain de Benoist avait fait la recension dans la revue Eléments

     

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    " « Que devient l’homme endetté pendant la crise ? Quelle est sa principale activité ? La réponse est très simple : il paye. »

    Experts, hommes politiques et éditorialistes sont unanimes : la dette qui grève les finances publiques entrave la croissance, fait exploser le chômage. Les États doivent à tout prix se désendetter s’ils veulent rassurer les marchés et retrouver le chemin de la prospérité. Le diagnostic de Maurizio Lazzarato est tout autre : la dette, dans le système capitaliste, n’est pas d’abord une affaire comptable, une relation économique, mais un rapport politique d’assujettissement et d’asservissement. Elle devient infinie, inexpiable, impayable, et sert à discipliner les populations, à imposer des réformes structurelles, à justifier des tours de vis autoritaires, voire à suspendre la démocratie au profit de « gouvernements techniques » subordonnés aux intérêts du capital.
    La crise économique de 2008 n’a fait qu’accélérer le rythme de formation d’un « nouveau capitalisme d’État », qui organise une gigantesque confiscation de la richesse sociale par le biais de l’impôt. Dans un inquiétant retour à la situation qui a précédé les deux guerres mondiales, l’ensemble du procès d’accumulation est tout entier gouverné par le capital financier, qui absorbe des secteurs qu’il avait jusqu’alors épargnés, comme l’éducation, et qui tend à s’identifier avec la vie même. Face à la catastrophe en cours et au désastre qui s’annonce, il est urgent de sortir de la valorisation capitaliste, de nous réapproprier nos existences, savoir-faire, technologies et de renouer avec le possible en composant, collectivement, un front du refus. "

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  • La fin de l'ésotérisme ?...

    Les Presses du Châtelet viennent de rééditer La fin de l'ésotérisme, un essai de Raymond Abellio publié initialement en 1973. Une bonne occasion pour redécouvrir l'oeuvre, au moins romanesque, de ce personnage hors-norme, polytechnicien, activiste, initié, philosophe... On ne peut qu'inviter ceux qui ne le connaissent pas à se procurer son cycle métapolitique composé des romans intitulés Les yeux d'Ezechiel sont ouverts (Gallimard, 1946), La fosse de Babel (Gallimard, 1962) et Visages immobiles (Gallimard, 1983).

     

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    " Cet ouvrage est consacré aux doctrines, apparemment disparates, de l’ésotérisme ; à ses applications ensuite, souvent réputées aventureuses. Un sujet qui concerne toutes les civilisations, leurs mythes, leurs symboles, leurs religions, leurs philosophies et leurs déclinaisons, plus ou moins souterraines, telles que l’astrologie, l’alchimie, la magie, les techniques de divination…
    Selon Abellio en cette fin de cycle historique, nous entrons dans une période de désoccultation de la tradition cachée. Selon lui, l’Occident, fort de son exigence fondamentale de rationalité, tiendra un rôle éminent dans cette démarche transfiguratrice. Vers un nouvel ésotérisme ? "

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  • Le capitalisme à l'assaut du sommeil ?...

    Les éditions Zones viennent de publier 24/7 - Le capitalisme à l'assaut du sommeil, un essai de Jonathan Crary. L'auteur critique d'art et professeur à l'université de Columbia.

      

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    " La thèse de Jonathan Crary tient en un sigle, en une abréviation-slogan qui clignote déjà dans les rues de Londres ou de Manhattan pour vanter la continuité d'activités non-stop : " Open 24/7 ". Opérer en permanence, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, tel est le mot d'ordre du capitalisme contemporain. C'est aussi l'idéal d'une vie sans pause, active à toute heure du jour et de la nuit, dans une sorte d'état d'insomnie globale. Cet essai retrace l'histoire de ce processus de grignotage du temps, qui n'a cessé de s'intensifier à la période moderne et contemporaine. Où l'on apprend qu'un adulte américain dort aujourd'hui en moyenne 6 heures et demie par nuit, contre 8 heures pour la génération précédente, et 10 heures au début du XXe siècle. Crary documente ces mutations temporelles pour en critiquer les effets dévastateurs. Si personne ne peut réellement consommer, jouer, travailler, bloguer, télécharger ou chater en continu 24 heures sur 24, aucun moment de la vie n'est plus désormais exempt de telles sollicitations. Cet état continuel de frénésie connectée érode la trame de la vie quotidienne, et, avec elle, les conditions même de l'action politique. Les exigences du consumérisme généralisé convergent en cela avec les dispositifs de surveillance et de contrôle. Dans ce tableau, le sommeil apparaît, dans sa nécessité physiologique comme dans ses élans oniriques, comme l'ultime borne posée à la colonisation capitaliste de la vie quotidienne. D'où un éloge paradoxal du sommeil et du rêve, éminemment subversifs dans leurs capacités d'arrachement à un présent tout aussi frénétique qu'inerte, englué dans des routines accélérées. Jonathan Crary signe un essai brillant, érudit et accessible, qui combine références philosophiques, analyses de films, d'œuvres d'art, d'expériences scientifiques ou de romans populaires afin d'esquisser une anthropologie critique du contemporain. Sa conclusion, tout aussi révolutionnaire qu'inattendue, se résumerait ainsi : travailleurs de tous pays, reposez-vous ! "

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  • Bleu caraïbe et citrons verts...

    Les éditions Via Romana rééditent cette semaine Bleu caraïbe et citrons verts, un récit de Jean Raspail, publié initialement en 1980, qui nous entraîne sur la piste du peuple indien originel des Antilles... Aventurier, journaliste et romancier, Jean Raspail a écrit Le Camp des Saints, un roman visionnaire, mais aussi Le tam-tam de Jonathan, Septentrion, Sire, La hache des steppes et de nombreuses autres œuvres dont la richesse ne doit pas masquer la profonde unité. A lire !...

     

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    " Avec Bleu caraïbe et citrons verts, Jean Raspail nous livre le contrepoint romantique de Secouons le cocotier. Cette fois encore, l’itinéraire de Raspail n’est pas banal : la piste perdue des Indiens caraïbes, qui furent pendant des siècles les seuls maîtres de ces îles. Cette piste le conduit d’Haïti aux îles Grenadines, en passant par Saint-Barthélemy, Saint-Eustache, Saint-Kitts, la Guadeloupe, Marie-Galante, la Dominique, la Martinique, et même par Lausanne et Nancy, ce qui n’est pas le moins surprenant.

     

    Bien des personnages surgissent au détour de cette piste et pour son adieu aux Antilles, Jean Raspail choisit des sentiers écartés. Ce sont les seuls souvenirs qui durent. "

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  • Le Cœur rebelle...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de rééditer Le Cœur rebelle, le livre de souvenirs et de réflexion que Dominique Venner avait publié en 1994 aux Belles Lettres et qui était devenu introuvable. Un livre qui est le complément indispensable de son dernier livre, Un samouraï d'Occident, publié peu après sa mort.

     

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    " « Il a fallu du temps pour digérer les passions, les affronts, les massacres, toute cette haine déversée sur les nôtres. Il fallut du temps pour atteindre à une vue élargie et apaisée, pour passer d’un nationalisme de combat à la conscience sereine de l’identité. Oui, il a fallu du temps pour en arriver à cette idée nouvelle qu’en affirmant l’identité de « mon peuple » je défends celle de tous les peuples, qu’en assurant le droit égal de chaque culture, j’assure le même droit pour les miens. »

    C’est Dominique Venner (1935-2013), l’historien qui revient sur les années d’action du soldat puis du militant politique qu’il fut entre 1954 et 1970. Avec le temps son regard, dénué de toute complaisance, ne cesse d’éclairer la valeur d’un engagement total, qui fut façonné dans la rigueur et l’abnégation. La guerre d’Algérie, revisitée sous tous ses aspects, fournit l’un des théâtres les plus retentissants d’une méditation élevée sur la force. Force des causes égales en dignité. Force et foi – souvent variables - des hommes confrontés à l’épreuve du choix et de la mort. Force insidieuse des évènements qu’on ne peut toujours mesurer. C’est encore la même force qui inspirera à Dominique Venner l’instinct de se retirer au cœur de l’étude, fidèle à sa quête d’authenticité. "

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  • La fin du monde se fait attendre !...

    Les éditions Xénia viennent de publier Nouvelleaks, un recueil de chroniques de Slobodan Despot, écrites tout au long de l'année 2012 pour la revue suisse Le Nouvelliste. Fondateur des éditions Xénia, Slobodan Despot est notamment l'auteur de Despotica, un recueil de chroniques souvent grinçantes ainsi que du roman intitulé Le miel (Gallimard, 2014).

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    " Ami lecteur, le bouquin que tu viens de te procurer est un outil de réflexion sans pareil. OK, depuis Despotica je sais que l’écrivain en a sous sa plume (et qu’il est fan de Led Zeppelin !) mais j’ignorais l’étendue exceptionnelle de ses connaissances extra-littéraires, cette curiosité de chercheur en quête de vérité doublé d’un rapporteur des fourberies socio-religio-politico-militaro-économiques des temps modernes qui sait écrire en finesse avec un marteau-piqueur.

    Il est possible qu’après la lecture de Nouvelleaks ton appréciation des médias de masse (qui nous endorment) soit méfiante. Pose-t-on ou se pose-t-on les vraies questions ? Rien n’est moins sûr ! Et là, Slobodan Despot un artificier dont la vérité par la littérature est l’arme absolue.

    Bernie Constantin "

    Eloge de NOUVELLEAKS par Jean-François Fournier from Editions Xenia on Vimeo.

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