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Livres - Page 423

  • Techno-guerilla et guerre hybride...

    Les éditions Nuvis viennent de publier Techno-guérilla et guerre hybride, un  essai de Joseph Henrotin. Spécialiste des questions stratégiques et rédacteur en chef du mensuel Défense et Sécurité Internationale, Joseph Henrotin est notamment l'auteur des Fondements de la stratégie navale au XXIe siècle (Economica, 2011).

     

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    " L'art de la guerre évolue constamment. Si la nature de la guerre est une constante - c'est la dialectique de volontés opposées utilisant la force pour résoudre un différend - son caractère, donc la forme qu'elle va prendre, est évolutif. En l'occurrence, nous assistons depuis quelques années à une mutation profonde vers une hybridation entre modes de guerre réguliers (celui de la plupart des armées) et irréguliers (celui des groupes de guérilla, insurgés ou terroristes). La diffusion des nouvelles technologies implique ainsi une montée en puissance de groupes constituant actuellement la principale menace pour nos armées: naturellement agiles, jouant la montre dans des conflits de plus en plus longs, ils vont disposer d'une puissance de feu de plus en plus importante et d'une influence de plus en plus large. De leur côté, un certain nombre d'armées tirent les leçons des opérations irrégulières et évoluent de manière structurelle vers certaines caractéristiques de ce mode de combat. C'est à une plongée dans le monde des opérations hybrides que nous invite l'auteur de cet ouvrage, examinant ses racines européennes - les travaux de Guy Brossollet et des auteurs allemands et scandinaves - mais aussi toutes ses itérations. Ces dernières se manifestent aussi bien dans les domaines naval et aérien que dans la guerre chimique ou celle de l'information et dans la cyberguerre. Au-delà du constat, cet ouvrage novateur qui est le premier en français sur la question, permet de poser un certain nombre de pistes de réflexion au profit de nos armées. "
     

     

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  • Essais sur la violence

    « II est grand temps d’apprécier ce qu’on peut appeler pour l’immédiat la violence, ou la dissidence, comme un élément structurel du fait social, et non comme le reliquat anachronique d’un ordre barbare en voie de disparition. »

     

    Les éditions du CNRS viennent de rééditer en collection de poche l'ouvrage de Michel Maffesoli intitulé Essais sur la violence. Sociologue, ancien élève de Julien Freund et de Gilbert Durand, et penseur de la post-modernité, Michel Maffesoli est l'auteur de nombreux ouvrages marquants comme La violence totalitaire (1979), L'ombre de Dionysos (1982), Le temps des tribus (1988) ou La part du diable (2002). Il a récemment publié, avec Hélène Strohl, Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014).

     

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    " Comment comprendre l’ambivalence de la violence, son aspect polyphonique, la fascination qu’elle ne manque pas d’exercer, et sa constance dans les histoires humaines ? Sans donner une solution unique, Michel Maffesoli entend faire ressortir les aspects institutionnels de la violence, insister sur sa dimension fondatrice, et montrer qu’on peut la voir à l’oeuvre dans la résistance banale de la vie de tous les jours. Il est vrai que cette mystérieuse violence nous obnubile, occupe notre vie et nos débats, tarabuste nos passions et nos raisons. Mais peut-être est-elle préférable à l’ennui mortifère d’une vie aseptisée. "

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  • Les terres du couchant...

    Les éditions Corti publient cette semaine Les terres du couchant, un récit de Julien Gracq s'inscrivant dans la lignée de son récit Le rivage des Syrtes. Professeur agrégé d'histoire, mort en 2007. Il a poursuivi une œuvre de romancier, de poète, de nouvelliste, de dramaturge et d’essayiste qui le classe parmi les auteurs français les plus importants du XXe siècle.

     

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    " En 1953 Gracq entreprend un roman qui se situe comme Le Rivage des Syrtes dans cette zone rêveuse où Histoire et mythe, imaginaire collectif et destins individuels s’entrelacent. Il y travaille pendant trois étés. Travail difficile, hésitant qu’il abandonne en 1956 pour écrire Un balcon en forêt et dont témoignent les quelque 500 pages manuscrites du fonds Gracq à la BnF. Le récit que nous publions est très proche d’une version définitive, même si pour l’auteur il n’a pas trouvé sa forme dernière. C’est dans ce dossier que Gracq a prélevé les 25 pages de La Route. Le roman se situe à une époque la fois historique et hors de l’histoire – quelque part aux limites d’un Moyen Age barbare. Il se développe autour d’une ville assiégée aux lointaines frontières d’un Royaume finissant. De loin en loin, la place forte reçoit le renfort de quelques volontaires qui, secouant l’inertie mortelle du Royaume, prennent clandestinement la route pour lui apporter quelque secours. C’est parmi eux que se trouve le narrateur, qui évoque tout d’abord les préparatifs du voyage, les incidents et périls de la marche, les haltes, les rencontres et, surtout, les paysages traversés. La deuxième partie s’organise autour de la vie dans la ville assiégée, avec ses plaisirs et divertissements, toujours précaires face aux signes évidents d’un imminent cataclysme : « Une ville murée pour le néant ». Mais la substance poétique du récit naît de la description des paysages à la lumière changeante des heures. Du haut des remparts, le narrateur regarde « la steppe rousse » aux pieds de la muraille, plus loin « le lac et ses rives de paille » et au-dessus, « pareils à un rêve de neige flotté sur un aveuglant regard bleu, les linges glacés, glorieux, éblouis » de la Haute Montagne. Un royaume sur le point d’être envahi par les barbares et qui refuse obstinément d’envisager le pire, une forteresse en flammes, « l’herbe froide et poissée » d’un champ de bataille: tout comme le Rivage des Syrtes la fiction subrepticement nous ramène à notre temps, mais c’est ici le « poète noir », qui donne le ton. La pesante « montée de l’orage » des années d’avant-guerre, se résout enfin « en pluie de sang ». On est toujours tenté de présenter la publication posthume d’une oeuvre comme une découverte sensationnelle, qui change l’image établie d’un écrivain. Pourtant, ce récit ne bouleverse pas la vision que nous pouvons avoir de l'oeuvre de Julien Gracq. Mais il la complète d’une manière significative et nécessaire. Il conduit à une compréhension plus intime, plus précise, de l’écrivain, des chemins qu’il emprunte, de son regard sur le monde et de son imaginaire. Et, enfin, on sait désormais quel est le paysage romanesque que traverse La Route. Surtout, ce grand récit nous offre le cadeau inattendu d’un pur plaisir de lecture. "

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  • Une question de taille...

    Les éditions Stock publient cette semaine un essai d'Olivier Rey intitulé Une question de taille. Mathématicien et philosophe, chercheur au CNRS et enseignant en faculté, Olivier Rey a écrit un essai remarquable intitulé Une folle solitude - Le fantasme de l'homme auto-construit (Seuil, 2006). Vous pouvez également découvrir ci-dessous un texte important de cet auteur :

    Nouveau dispositif dans la fabrique du dernier homme

     

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    " Pourquoi les araignées géantes des films d’horreur ou les Lilliputiens que découvre Gulliver au cours de ses voyages ne se rencontrent jamais « en vrai » ? Parce que dans la réalité, la taille n’est pas un paramètre que l’on pourrait fixer à volonté : chaque être vivant n’est viable qu’à l’échelle qui est la sienne. En deçà ou au-delà, il meurt, à moins qu’il ne parvienne à se métamorphoser. Il en va de même pour les sociétés et les cultures. La plupart des crises contemporaines (politiques, économiques, écologiques, culturelles) tiennent au dédain affiché par la modernité pour les questions de taille. Nous mesurons tout aujourd’hui, des volumes de transactions à la bourse aux taux de cholestérol, de la densité de l’air en particules fines au moral des ménages. Mais plus nos sociétés se livrent à cette frénésie de mesures, moins elles se révèlent aptes à respecter la mesure, au sens de juste mesure. Comme si les mesures n’étaient pas là pour nous aider à garder la mesure mais, au contraire, pour propager la folie des grandeurs.
    Ce livre s’attache à décrire et comprendre par quelles voies, au cours des derniers siècles, nous avons perdu la mesure. Et aussi ce sur quoi nous pourrions nous fonder pour la retrouver, afin de mener une vie authentiquement humaine. "

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  • Mon Holocauste...

    " Si la littérature avait encore une influence, ce livre salutaire abolirait les Jeux olympiques de la victimisation auquel nous assistons aujourd'hui. " Alain Finkielkraut (Journal du dimanche, 21 septembre 2014)

     

    Les éditions du Cherche-Midi viennent de publier Mon holocauste un roman de Tova Reich. Fille de rabbin, ex-femme du directeur du musée de l’Holocauste de Washington, Tova Reich est romancière. Mon Holocauste est son premier livre publié en France. Ceux qui veulent découvrir le fond de réalité de cette satire pourront utilement se reporter à l'essai de Norman G. Finkelstein, L'industrie de l'holocauste  : réflexions sur l'exploitation de la souffrance des juifs (La Fabrique, 2001)...

     

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    " Bienvenue dans la famille Messer. Le père et le fils, Maurice et Norman, vivent par et pour le génocide juif. Le premier dirige le musée de l'Holocauste de Washington, le second préside une société, Holocaust Connections, Inc., chargée de distribuer une appellation « Holocauste compatible » aux produits de ses clients. Autour d'eux se presse une foule de donateurs, d'artistes, d'intellectuels, tous soucieux d'obtenir un label socialement désirable et commercialement rentable. Tout va pour le mieux jusqu'au jour où Nechama, la fille de Norman, décide de se convertir au catholicisme et d'entrer au carmel d'Auschwitz.

    Avec ce roman furieux, sans hypocrisie ni tabou, Tova Reich s'en prend, sous la forme d'une satire irrésistible, aux « professionnels de l'Holocauste ». Salué par la critique américaine, comparé aux oeuvres de Philip Roth, Mon Holocauste a fait scandale lors de sa sortie aux États-Unis. "

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  • Orientations païennes...

    Les éditions du Lore viennent de publier Orientations pour un paganisme cosmique, un ouvrage d'Amaury Petitloup. Un recueil de citations organisé par thème qui mérite d'être découvert par tous les lecteurs intéressés par la vision païenne du monde...

     

    amaury petitloup,paganisme

    " Véritable compendium, cet ouvrage n’a pas pour objectif de décider à la place du lecteur mais a été conçu dans le but de l’orienter vers divers concepts inhérents à l’idée d’un paganisme cosmique, où tout est mouvement, cette impermanence du Devenir.

    Construit à partir de citations rigoureusement classées par thèmes et commentées humblement par Amaury Petitloup, ce compendium regroupe autant la sagesse et le savoir des textes sacrés de l’Antiquité que la pensée d’auteurs plus contemporains dont certains n’étaient jusqu’à présent pas accessibles en langue française.

    Un livre unique en son genre que le lecteur aura plaisir à consulter tout au long des différentes étapes de son existence.

    Voici quelques-uns des thèmes abordés : Palimpeste - Religions-racines - Ecriture primordiale - Mémoire ancestrale - Lieu sacrés et Omphalos - L’intuition surhumaniste - Réaction anti-dualiste - Panenthéisme - Monisme - Hiérarchie divine - La Grande Synthèse - Rites - Chaos primordial - Principe créateur - Vers un nouveau paganisme : erreurs à éviter... "

     

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