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Livres - Page 150

  • La justice et l'ordre...

    Les éditions Politeia viennent de publier un essai d'Éric Guéguen intitulé La justice et l'ordre. Penseur libre, Éric Guéguen, qui collabore à Causeur et à Boulevard Voltaire, est déjà l'auteur d'un essai, Le miroir des des peuples (Perspectives libres, 2015).

     

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    " Lorsqu'un régime politique devient nuisible, n'est-il pas impératif d'en changer? L'impuissance n'est-elle pas une nuisance majeure ? Or à quoi la Cinquième République se résume-t-elle, si ce n'est à la mise en scène d'oppositions de façade? Il faut le reconnaître : l'autorité ne se décide jamais dans les isoloirs. En l'espace de cinquante ans, les deux formations tour à tour au pouvoir ont, main dans la main, liquidé la souveraineté nationale. Elles l'ont fait au nom d'un projet commun : la dissolution des nations dans un monde globalisé et celle de la politique dans le pur management. Vous attendiez d'Emmanuel Macron une rupture? Il en aura été la synthèse. La rédaction de cet ouvrage coïncide avec les trois premières années de son mandat. Témoin de l'état de grâce du grand vainqueur, des mouvements Gilets jaunes, puis du confinement sanitaire au printemps 2020, l'auteur met en perspective la mort lente mais inéluctable de la Cinquième République. Il s'y emploie par la dénonciation du faux clivage gauche-droite et de ce que celui-ci nous aura longtemps masqué, sournoisement. Le prochain régime n'échappera pas aux clivages. Toutefois, ceux-ci devront être légitimes. Deux visions du monde antagonistes s'affronteront : local contre global. Mais avant cela, deux nécessités sociales complémentaires seront requises : la justice et l'ordre. "

     

                             

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  • Vivonne...

    Les éditions La Table Ronde viennent de publier un roman de Jérôme Leroy intitulé Vivonne. Maître de l'anticipation noire, Jérôme Leroy est, notamment l'auteur de Monnaie bleue, de Bref rapport pour une très fugitive beauté , de Big sister, La minute prescrite pour l'assaut ou de La petite Gauloise  ainsi que de l'excellent polar de politique-fiction, Le Bloc.

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    " Alors qu’un typhon dévaste l’Île-de-France, l’éditeur Alexandre Garnier contemple le cataclysme meurtrier depuis son bureau, rue de l’Odéon : une rivière de boue coule sous ses fenêtres, des rats surgissent des égouts. Le passé aussi remonte à la surface. Devant ce spectacle de fin du monde, Garnier se souvient de sa jeunesse et surtout de son ami, le poète Adrien Vivonne, auteur entre autres de Danser dans les ruines en évitant les balles. Garnier a publié ses livres avant que celui-ci ne disparaisse mystérieusement en 2008, il y a presque vingt ans.
    Qu’est devenu Vivonne ? Partout en Europe, la « balkanisation climatique » sévit et les milices s’affrontent tandis que la multiplication des cyberattaques fait craindre une Grande Panne. Lancé à la poursuite de Vivonne, Garnier essaie de le retrouver avant que tout ne s’effondre. Est-il possible, comme semblent le croire de plus en plus de lecteurs dans le chaos ambiant, que Vivonne ait trouvé un passage vers un monde plus apaisé et que la solution soit au cœur de ses poèmes ? "

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  • Bandits et brigands...

    Les éditions L'échappée ont publié récemment un ouvrage collectif intitulé Bandits & brigands consacré aux émules de Robin des bois. On y trouvera notamment les portraits de Rob Roy et de Cartouche, et d'autres moins connus. Un ouvrage qui vient compléter, sous un angle un peu différent, celui de Laurent Maréchaux intitulé Hors la loi - Anarchistes, illégalistes, as de la gâchette... ils ont choisi la liberté  (Arthaud, 2018).

     

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    " « Le brigand au grand cœur n’est pas au départ un criminel. Il commence sa carrière de hors-la-loi parce qu’il est victime d’une injustice. » Voici comment l’historien Eric Hobsbawm décrit dans son fameux livre Les Bandits, devenu la référence sur le sujet, l’origine de ces destins de justiciers et de redresseurs de tort, dont la figure la plus célèbre reste Robin des bois. Des communautés opprimées, paysannes pour la plupart, soutenaient ces vengeurs qui, par leurs coups d’éclat et la terreur qu’ils exerçaient sur les puissants, leur rendaient justice.
    Ces héros du petit peuple ont hanté de nombreuses contrées de par le monde, entre autres : Cartouche en France, Ned Kelly en Australie, Joaquín Murieta au Mexique, Phoolan Devi en Inde, Hend’U Merri en Algérie, Maria Bonita au Brésil, Rob Roy en Écosse, Sante Notarnicola en Italie…
    Dans cet ouvrage, des écrivains se sont emparés de chacune de ces figures du « banditisme social ». Ces textes littéraires redonnent vie à ces bandits et brigands, comme le faisaient autrefois les chansons et les ballades qui, en exaltant leurs magnifiques actes de bravoure, donnaient l’espoir de se libérer un jour de l’oppression et de la misère. "

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  • La démocratie directe contre la sécession des élites...

    Les éditions Perspectives Libres viennent de publier un essai de Pierre Mandon intitulé La démocratie directe contre la sécession des élites.

    Mandon_La démocratie directe contre la sécession des élites.jpg

    " La démocratie directe revient en force en France, comme une volonté de renouveau du fait politique face à une crise de légitimité des régimes occidentaux, inédite depuis la chute de l’Union Soviétique, il y a trois décennies. Il s’agit donc ici de proposer une définition claire et précise de ce que recouvre le concept et de ce que sont ses instruments contemporains. Etant pratique courante, non seulement chez le voisin suisse, dans la plupart des Etats fédérés des Etats-Unis et dans plusieurs dizaines de pays dans le monde, sous une forme plus ou moins étendue, il est possible d’en discerner quelques effets tangibles, impactant concrètement la vie politique de la cité. Cela dit la littérature académique à ce sujet, bien que conduite par des chercheurs le plus souvent rigoureux dans leurs méthodes, souffre trop souvent du fait qu’elle n’étudie que trop rarement ce qui conditionne la démocratie directe : la tyrannie de la majorité, la dictature de la minorité intolérante, l’ingénierie sociale, mais également l’évolution de la technologie et des conditions énergétiques et environnementales. Mais aussi et peut être surtout une absence d’analyse de ce qui lui donne sa puissance d’agir, à savoir d’un côté la capacité pour les citoyens et l’Etat nation d’exercer la souveraineté et de l’autre côté son fondement philosophique, celui du républicanisme civique aristotélicien, supposant aujourd’hui des hommes et bien sûr des femmes en âge d’être en armes pour défendre la cité et accomplissant des taches civiles bénévoles pour la collectivité, comme l’illustrent, parmi une infinité d’exemples, les cas des pompiers miliciens et des parlements de milice  dans les communes suisses. Cela nous parait nécessaire d’insister sur ces aspects car répétons-le : jamais le sujet de la démocratie directe n’aura paru aussi important qu’à l’ère d’un crépuscule annoncé de l’ère libérale.  "

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  • Les chroniques stratégiques de Jacques Sapir...

    Les éditions L'esprit du temps publient cette semaine un recueil de textes de Jacques Sapir consacrés à la stratégie et intitulé Chroniques stratégiques - Des grandes questions de la stratégie à ses symboles. Economiste hétérodoxe bien connu, Jacques Sapir est également un spécialiste des questions stratégiques auquel on doit notamment La Mandchourie oubliée - Grandeur et démesure de l'art de la guerre soviétique (Rocher, 1996).

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    " Ces chroniques couvrent une série de problèmes fondamentaux qui, réorganisées, dessinent une logique.
    Les questions militaires et stratégiques ne s’opposent pas à l’économie, bien au contraire car cette dernière est bien un espace de rapports de force.
    Et quand on parle des unes, on évoque l’autre ; et inversement.
    Au fil de ces textes, véritables chroniques littéraires, le XXe siècle qui a vu tous les visages de la stratégie se mettre en place, c’est une nouvelle approche du fait stratégique qui se dévoile.

    Les principaux chapitres portent sur:
    - L’économie à la lecture de la stratégie ainsi que treize chroniques de stratégie
    - Aux origines de la mobilisation économique.
    - Le Journal de Guerre du Général Buat : évolutions et transformations du haut-commandement pendant la guerre de 1914-1918
    - L’adaptation, clef de la victoire?
    - La question des victimes civiles françaises des bombardements alliés et le piège du point de vue « doloriste ».
    - De quelques mythes urbains concernant la seconde guerre mondiale.
    - Guerre, religion et politique: la trajectoire de l’Amiral d’Argenlieu.
    - L’armée rouge au travers des yeux de l’armée française.
    - Le 80e anniversaire du Pacte Germano-Soviétique.
    - Staline, Hitler et l’opération Barbarossa.
    - La bataille de Koursk: un point de vue allemand.
    - La marche à la guerre en Asie et la question de l’Indochine.
    - Le symbole de Bir Hakeim.
    - Du Front Populaire à la Résistance: Suzanne Cointe.
    - Le Covid-19 et l’impératif stratégique "

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  • Les censeurs contre la république...

    Les éditions Jeanne viennent de rééditer, sous le titre de Les censeurs contre la république, une version actualisée et augmenté de l'essai de Jean Bricmont, paru en 2014, La république des censeurs. Professeur et chercheur en physique théorique, Jean Bricmont s'est fait connaître dans le monde des idées par un livre, Impostures intellectuelles (Odile Jacob, 1997), écrit avec Alan Sokal dans lequel il étrillait quelques pontes (Gilles Deleuze, Julia Kristeva, Bruno Latour, ...) de la pensée socio-philosophique française...

     

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    " Parler de démocratie n’a de sens que lorsque le débat est libre. Et il ne peut être libre que si l’expression des idées, des opinions, des contestations est libre. Aussi iconoclaste pourrait-elle paraître, aussi éloignée du consensus, des « valeurs » mêmes de l’époque dans laquelle elle s’insère, cette libre parole est garante de la liberté tout court. Or aujourd’hui, où la démocratie est pourtant érigée en idéal absolu, servant même d’alibi à toutes sortes de guerres, médiatiques, judiciaires ou de guerres tout court, le débat est de moins en moins libre. Encadrée par des lois qui prétendent mettre fin aux discriminations, protéger les minorités ou sacraliser certains faits historiques, réprimée sur les réseaux sociaux au nom de la lutte contre la « haine », mise sous pression par diverses associations jusqu’au sein des universités, la liberté d’expression est souvent réduite à n’être qu’un étendard qu’on agite lorsque le peuple descend dans la rue au cri de « Je suis Charlie ».

    L’auteur, dans une édition actualisée et augmentée de La République des censeurs paru en 2014, et précédée d’une préface importante d’Étienne Chouard, analyse, à l’aide de nombreux exemples concrets, les moyens mis en œuvre pour restreindre le droit à la parole, de la dénonciation publique du « dérapage » aux poursuites devant les tribunaux, en passant par les carrières avortées de ceux qui ont cru que la raison était, depuis les Lumières, au-dessus des dogmes. "

     

     

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