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Livres - Page 148

  • Les structures anthropologiques de l'imaginaire...

    Les éditions Armand Colin viennent de rééditer l'essai de Gilbert Durand intitulé Les structures anthropologiques de l'imaginaire. Professeur émérite de sociologie et d’anthropologie culturelle à l'université de Grenoble, mort en 2012, Gilbert Durand est connu pour ses travaux sur l'imaginaire et la mythologie, qui ont fortement influencé Michel Maffesoli, dont il a été le professeur.

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    " Gilbert Durand, disciple de Bachelard, souhaitait en concevant cet ouvrage compléter "anthropologiquement" les recherches inaugurées par l'auteur de "la psychanalyse du feu". Son livre est devenu la référence de tous les travaux sur les mythes : une sorte de "jardin" des images, ordonné comme la botanique de  Linné, un  merveilleux  répertoire organisé autour des grands schémas structuraux. "

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  • Le diable dans la démocratie...

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection l'Artilleur un essai de Ryszard Legutko intitulé Le diable dans la démocratie - Tentations totalitaires au cœur des sociétés libres. Professeur de philosophie, ancien ministre polonais de l’éducation, Ryszard Legutko est député européen et président du groupe des conservateurs et réformistes européens.

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    " Ryszard Legutko a vécu une partie de son existence dans la Pologne communiste. Professeur de philosophie et éditeur d’une revue clandestine, il a expérimenté le fonctionnement d’un régime totalitaire dans ses aspects les plus concrets. Après la chute du mur et le retour de la liberté, il fut stupéfait de voir les ex-communistes s’adapter bien mieux que les anciens dissidents à la démocratie libérale et aux affaires. Il voulut comprendre les raisons de cette étonnante compatibilité.

    En étudiant dans les détails les évolutions récentes de la démocratie libérale, il a découvert qu’elle partage en fait de nombreux traits inquiétants avec le communisme. Culte du « progrès », certitude qu’il existe un « sens de l’Histoire », volonté de transformer la société en luttant contre les adversaires de « l’émancipation et de l’égalité », soumission du suffrage populaire à des instances élitaires non élues, et aboutissement dans les deux cas, derrière le discours de la tolérance, à l’incapacité à tolérer aucune opinion contraire.

    A l’heure où, dans les démocraties occidentales, nombre d’électeurs sentent qu’ils ne sont plus vraiment maîtres de leurs choix politiques et qu’ils doivent même censurer leurs propres opinions, cet ouvrage permet, en remontant le fil des changements récents, d’identifier clairement les erreurs commises et les solutions pour les réparer. "

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  • L'empire du non-sens...

    Les éditions L'échappée viennent de publier un essai de Jacques Ellul intitulé L'empire du non-sens - L'art et la société technicienne. Philosophe, sociologue et théologien, l'auteur, décédé en 1994, peut être considéré, au travers, notamment, de ses ouvrages de réflexion sur la technique, comme un des inspirateurs de la pensée écologiste en France.

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    " Dans notre monde envahi par les technologies et leur recherche frénétique de l’efficacité, l’art pourrait apparaître comme une oasis vouée à la contemplation et à la méditation. Il n’en est pourtant rien. L’art de notre temps emprunte à l’industrie ses objets et ses matériaux, peuple ses expositions d’écrans, et rêve de cyborgs et de réseaux.
    Dans ce livre prophétique, le grand penseur de la technique Jacques Ellul montre comment plasticiens, écrivains et musiciens ont succombé aux forces qui écrasent le monde. Certains, subjugués dès le début du XXe siècle par la technoscience, adoptent ses outils et ses procédures, se condamnant ainsi à la froideur, à l’absurdité ou à l’abstraction. D’autres – ou parfois les mêmes –, se voulant contestataires, accumulent les représentations du désastre ou les signes de la subversion, sans jamais pour autant saisir la racine du mal : le règne de la Technique.
    Pour masquer sa vacuité, l’art contemporain se pare d’un discours théorique sophistiqué et intimidant. Passant outre, Ellul incite les artistes à s’émanciper de leur fascination pour la technologie, afin de renouer avec la faculté, propre à tout créateur authentique, d’allier le sens au sensible. "

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  • L'affaire Obono : retour sur un emballement médiatique...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie, en collaboration avec l'Observatoire du journalisme, viennent de publier une brochure de Bertrand Delcassis intitulé L'affaire Obono - Valeurs actuelles. Retour sur un emballement médiatique. Bertrand Delcassis est professeur et journaliste et collabore régulièrement à l’Observatoire du journalisme.

     

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    " Comment une fiction, un pastiche de feuilleton, publié durant l’été 2020, a-t-il pu devenir une affaire d’État ? Comment tous et toutes, Églises, médias, syndicats, associations, politiques, artistes ont-ils été pris d’une danse de Saint-Guy, rappelant les deux minutes de la haine de 1984 d’Orwell ? Comment cette hystérie collective s’est-elle propagée, par quels vecteurs, sous quelles formes et au service de quels intérêts politiques ? Comment tous et toutes (ou presque) ont-ils donné sciemment ou inconsciemment le coup de pied de l’âne contre la liberté d’expression ? Autant de questions auxquelles cette brochure veut répondre. Il y aura d’autres affaires du même acabit, mieux vaut s’y préparer, voir l’envers du décor et ses prolongements. Il n’y pas eu d’affaire Obono, mais il y a bien une remise en question de nos libertés, au tout premier rang la liberté d’opinion. "

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  • La poursuite de l'idéal...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un nouveau roman de Patrice Jean intitulé La poursuite de l'idéal. Professeur de lettres, Patrice Jean a déjà publié chez Rue Fromentin plusieurs romans, dont La France de Bernard (2013), Les structures du mal (2015), L'homme surnuméraire (2017) et Tour d'ivoire (2019).

     

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    " « À certaines heures de la nuit, sous les draps pas lavés depuis des semaines, Cyrille se demandait s’il avait mis toutes les chances de son côté. Il écrivait des poèmes, lisait toutes sortes de romans, d’essais, de correspondances ; il avait, sans trop galérer, trouvé un emploi qui, à défaut d’être passionnant, libérait son esprit sitôt qu’il s’évadait du bureau ; il vivait à Paris (ou presque) ; ses études l’avaient nanti d’une syntaxe et d’un vocabulaire irréprochables ; il n’avait pas de ventre, ne perdait pas ses cheveux ni ne déplaisait aux jeunes femmes ; il bénéficiait d’une amitié précieuse, à tous les sens du terme, celle d’Ambroise — et pourtant, sa vie s’ensablait dans l’anecdotique, l’insipide, le rien. Que s’était-il passé ? Quelle malédiction le condamnait à cet insignifiant surplace ? Toutes les vies rasaient-elles, à son exemple, le bitume et la banalité ? »
    Le jeune Cyrille Bertrand rêve d’une vie de poésie, d’aventures et de luxe, comme ses modèles Stendhal et Valery Larbaud. Pour l’heure, il vient de quitter ses parents à Dourdan et travaille au service contentieux de Salons&Cuisines. Et de Paris à Naples, entre l’amour, le Christ et la révolution, notre héros sans cesse se heurte à la réalité du monde… "

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  • Guerres invisibles...

    Les éditions Tallandier viennent de publier un essai de Thomas Gomart intitulé Guerres invisibles. Historien et directeur de l'Institut français des relations internationales, Thomas Gomart est membre des comités de rédaction de Politique étrangère, de la Revue des deux mondes et d'Etudes et est déjà l'auteur de L'affolement du monde - 10 enjeux géopolitiques (Tallandier, 2019).

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    " Quels sont les prochains défis géopolitiques du siècle ? La pandémie mondiale a modifié les équilibres entre Asie et Occident et scellé la rupture entre la Chine et les États-Unis, accentuant le basculement du monde vers l’Est. Sur cet échiquier polarisé, deux lignes de fracture convergent : la dégradation environnementale et la propagation technologique où se jouent désormais les principales rivalités stratégiques et économiques.

    Dans cet essai captivant, Thomas Gomart décrit les grands mouvements qui se déroulent sous nos yeux : le retour d’une compétition agressive des puissances, une accentuation des inégalités et des échanges débridés. Il met également en lumière les mécanismes invisibles qui transforment notre planète en profondeur : marchés financiers, paradis fiscaux, mafias, incubateurs technologiques, plateformes numériques, multinationales, services de renseignement…

    Pour nous aider à mieux comprendre le monde qui surgit, il analyse enfin pour chaque sujet les « intentions cachées » des États-Unis, de la Chine et de l’Europe, et réfléchit au rôle que la France pourrait jouer dans ces nouvelles « guerres invisibles » ".

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