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Livres - Page 145

  • La puissance et la foi...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier un recueil d'essais d'Alain de Benoist intitulé La puissance et la foi - Essais de théologie politique.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020) et  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    " Qu’il s’agisse des efforts déployés par les Églises pour échapper à la privatisation intégrale de la foi et reprendre pied dans l’espace public, des débats sur la laïcité et le statut civil des religions, des discussions sur le « matérialisme pratique » et le « désenchantement du monde», mais aussi sur le « retour du religieux » et le nouvel essor de l’islam (et de l’islamisme politique), des centaines de livres et d’articles témoignent aujourd’hui de l’actualité de la théologie politique, expression qui peut aussi bien désigner la dimension religieuse de l’autorité politique ou la légitimation religieuse de cette même autorité, que le fondement du politique dans le religieux ou la religion comme source de l’ordre politique.

    Les textes réunis dans ce volume ont comme dénominateur commun les rapports complexes qu’ont entretenus au cours de l’histoire les logiques de la puissance et de la foi. Les quatre premiers entrent, à des titres divers, dans le cadre des études schmittiennes, ce qui ne saurait sur prendre quand on connaît le rôle décisif qu’ont joué les deux Théologie politique (1922 et 1969) de Carl Schmitt dans l’histoire des idées. Les quatre autres relèvent plutôt de l’histoire des religions. "

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  • Colloque avec le Baron...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier sous le titre Colloque avec le Baron le texte d'un entretien donné par Julius Evola à un groupe de ses disciples, quelques mois avant sa mort.

    Penseur essentiel du traditionalisme révolutionnaire, écrivain au style clair et puissant, Julius Evola est notamment l'auteur de Révolte contre le monde moderne (1934), Les Hommes au milieu des ruines (1953) et Chevaucher le tigre (1961).

     

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    " Ce texte, inédit jusqu’alors en français, est le verbatim d’une rencontre entre Julius Evola et un groupe de disciples s’étant tenue moins de six mois avant son décès. Il est intéressant à plus d’un titre car il nous éclaire sur la structuration en cours, à l’époque, de la mouvance évolienne ; sur les rapports de ses membres avec le maître ; sur les questions qui traversent alors ce courant ; tout en développant quelques positions d’Evola sur le paganisme et la fin du monde antique ; sur les rapports hommes-femmes ; etc.

    Colloque avec le Baron est donc, à ces divers titres, un document important dont la lecture ne pourra que satisfaire tant les traditionalistes pratiquants que ceux qui étudient ce milieu avec sympathie ou hostilité. "

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  • Refaire un peuple...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un essai de Julien Langella intitulé Refaire un peuple - Pour un populisme radical. Membre fondateur de Génération identitaire, Julien Langella est déjà l'auteur de deux essais, La jeunesse au pouvoir (Rubicon, 2015) et Catholique et identitaire (DMM, 2017).

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    " Voici un livre fondateur qui s’adresse à la nouvelle génération de cadres conservateurs et à tous les cœurs rebelles qui ne consentent pas à la mort programmée de leur civilisation. Renforcer leur structure de pensée et les pousser à l’action, c’est l’objectif assumé de Julien Langella, qui signe un manifeste ambitieux et fédérateur. S’y livrant à une critique approfondie du capitalisme mondialisé, il renvoie dos à dos la tyrannie de l’étatisme et la sauvagerie libérale. Résolument populiste et identitaire, il appelle de ses vœux une révolution du local contre le global, prélude à la renaissance de nos patries charnelles. Plus encore qu’un programme, c’est une exhortation à la pratique radicale et à l’action concrète, sur tous les fronts. Refaire notre peuple commence dès maintenant. À chacun d’y œuvrer sans relâche. "

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  • Certains n'iront pas en enfer...

    Les éditions des Syrtes viennent de publier un nouveau roman de Zakhar Prilepine intitulé Certains n'iront pas en enfer

    Journaliste, combattant et publiciste, Zakhar Prilepine est également un des écrivains russes contemporains les plus célèbres. Une partie importante de son œuvre est disponible en traduction française, dont ses romans San'kia (Actes sud, 2009), Le Péché (Syrtes, 2009), L'Archipel des Solovki (Actes sud, 2017), son récit tiré de son expérience en Tchétchénie, Pathologies (Syrtes, 2017), ou encore son Journal d'Ukraine (La Différence, 2017), complété par une chronique du conflit russo-ukrainien, Ceux du Donbass (Syrtes, 2018)  et, dernièrement, un essai, Officiers et poètes russes (Syrtes, 2019).

     

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    " Si Ceux du Donbass, paru en 2018 était une chronique des événements, un exercice littéraire proche de celui d’un mémorialiste où, de l’aveu même de l’auteur, son Donbass à lui restait hors-champ, Certains n’iront pas en enfer est un roman d’autofiction. Écrit et publié après le retour de Zakhar Prilepine du Donbass (en juillet 2018), il est marqué par un certain recul pris par rapport aux événements. Cela imprègne le récit d’une indéniable mélancolie et permet de magnifier la réalité pour donner une stature quasi-mythique à certains des personnages évoqués.
    Certains n’iront pas en enfer est donc inspiré d’une expérience personnelle, issue de l’engagement de Prilepine dans le conflit du Donbass. Prilepine offre ici un texte éclectique, impressionniste et littéraire qui nous permet de mieux comprendre les raisons de son départ pour le Donbass, son état d’esprit et ses occupations concrètes pendant les années de guerre. Il retrouve ici sa plume imagée et concise et une force d’évocation captivante. Comme chez son mentor Edouard Limonov, la prose romanesque est aussi le prétexte pour créer un double fantasmé et omniprésent.

    Prilepine donne la parole à Zakhar, son alter ego et narrateur. L’action se situe entre la fin de l’année 2015 et la mort d’Alexandre Zakhartchenko, chef de la République populaire de Donetsk (la DNR). Zakhar est alors conseiller de Zakhartchenko, et son bataillon devient l’une des composantes de la garde du dirigeant. Il jouit d’une position privilégiée et il est admis dans le cercle des associés les plus proches du chef. Zakhar raconte la vie de tous les jours des combattants à Donetsk, comme par exemple la tentative infructueuse de capturer un combattant ukrainien pour un échange de prisonniers. Il y a des descriptions hautes en couleurs de combats, mais aussi du quotidien dans les tranchées et durant les quelques moments de liberté. On en apprend également plus sur ses compagnons d’armes, pour lesquels Prilepine a souvent un grand attachement et respect, ainsi que sur son affection pour Zakhartchenko, qu’il considère affranchi et indépendant de Moscou.
    À ces réflexions politiques et parfois polémiques s’ajoutent des moments plus personnels, notamment lorsqu’il reçoit à Donetsk la visite du rappeur Husky, l’une des rares célébrités russes à soutenir activement les événements dans le Donbass, ou un dîner en compagnie de Monica Bellucci et d’Emir Kusturica lors d’une improbable escapade à Moscou. "

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  • Hôtel Beauregard...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un nouveau roman de Thomas Clavel intitulé Hôtel Beauregard. Écrivain, chroniqueur et professeur de français, Thomas Clavel est déjà l'auteur d'un recueil de nouvelles, Les Vocations infernales (L'Harmattan, 2019) et d'un roman, Un traître mot (La Nouvelle Librairie, 2020).

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    " L’enfer serait-il pavé de bonnes intentions sanitaires ? Et l’hygiénisme furieux, le dernier avatar de la cancel culture ? Telles sont les questions que soulève Hôtel Beauregard.

    Une étrange épidémie fait planer la menace d’une cinquième vague. Sur les réseaux sociaux, la célèbre blogueuse Nahama, « ambassadrice de l’hygiène publique », traque sans relâche les dissidents : à l’aide de sa communauté de followeurs zélés, elle dresse des bûchers virtuels, cloue au pilori les « anti-masques », dénonce les hérétiques de la religion sanitaire.

    Axelle, jeune chercheuse en biologie marine, discrète et sans histoire, va faire les frais de cette hystérie délatrice. Son crime ? Avoir posé, lors d’une photo de groupe, à visage découvert ! La voici aussitôt désignée à la vindicte numérique. Commence alors une irrésistible descente aux enfers, aux allures de chasse aux sorcières…

    Dans un récit tour à tour drôle, cruel, tendre, bouleversant, l’auteur nous plonge dans les abysses du cyberharcèlement, peuplés de monstres numériques. "

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  • La vraie vie de Dante...

    Les éditions Flammarion viennent de publier Dante, une biographie de l'auteur de la Divine Comédie signée par Alessandro Barbero. Professeur d'histoire médiévale à l'université du Piémont-Oriental, Alessandro Barbero est l'auteur de quelques excellents livres comme Poète à la barre (Rocher, 2007), La Bataille des trois empires (Flammarion, 2014) et Waterloo (Flammarion, 2015).

     

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    " Je ne cherche pas à expliquer pourquoi, sept cents ans après la mort de Dante, il vaut encore la peine de lire La Divine Comédie : je raconte la vie d'un homme du Moyen Age, qui eut des parents, des oncles, des tantes et des grands-parents, qui alla à l'école, tomba amoureux, se maria et eut des enfants, s'engagea dans la politique et fit la guerre, connut des succès et des malheurs, la richesse et la pauvreté. Sauf que cet homme est l'un des plus grands poètes qui aient jamais foulé la terre."

    C'est ainsi que l'auteur de cette biographie trépidante nous plonge au cœur de la société violente et multiforme du XIIIe siècle, retraçant ici une bataille au côté d'un Dante chevalier, dévoilant là les mystères entourant son mariage alors qu'il était encore enfant. Dante fut un citoyen aisé de Florence, la plus riche ville italienne, c'est-à-dire, à l'époque, la plus riche d'Europe. Une ville guelfe, protégée par le pape, amie du roi de France, où l'on trouvait en abondance argent, immigrants, commerces, chantiers... Dante, lui, ne s'intéressait pas aux affaires, il vivait de rentes et pouvait s'adonner à ses passions, l'étude et l'écriture. Vers l'âge de trente ans, il se découvrit une autre passion, la politique, et s'y jeta à corps perdu - ce qui lui valut le bannissement de la ville. En associant la rigueur historiographique à la clarté de l'écriture, comblant les lacunes des précédentes biographies, Alessandro Barbero brosse le portrait vivant d'un homme de son temps, éloigné de la sacralisation du Poète à laquelle nous sommes habitués.

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