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Livres - Page 141

  • L'Île aux trente cercueils...

    En réponse à la plateforme Netflix, qui a détourné l’œuvre de Maurice Leblanc pour l'adapter en une série dont le héros est joué par Omar Sy (...), les éditions de La Nouvelle Libraire rééditent L'île aux trente cercueils, une aventure bretonne d'Arsène Lupin, gentleman cambrioleur et anarchiste de droite...

     

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    " Arsène Lupin est de retour, mais au prix d’une contrefaçon grossière ! Notre gentleman-cambrioleur national s’est fait filouter par une plateforme américaine qui a falsifié l’œuvre de Maurice Leblanc. On n’y reconnaît plus l’original, qui a été escamoté selon les nouveaux rituels de la « cancel culture ». C’est lui que nous retrouvons ici, dans L’Île aux trente cercueils, l’une de ses aventures majeures, parue en 1919. 

    Le choix de ce titre n’est pas dû au hasard. C’est une œuvre à part dans le paysage lupinien, qui convoque une mythologie provinciale, merveilleusement enracinée. Dieux et vivants se meuvent dans une nature sacrée, tout de granit, d’embruns, de falaises escarpées et d’arbres séculaires… Un roman à la confluence des genres, entre le fantastique et le policier, qui nous renvoie aux origines celtiques de notre Histoire. 

    L’île bretonne de Sarek est habitée par les dieux, et les dieux réclament un sacrifice selon les rites anciens. C’est du moins ce que pensent les habitants, dont les légendes présagent depuis longtemps l’arrivée d’un drame : « Pour les trente cercueils, trente victimes, et quatre femmes en croix. » Superstition ou effroyable prophétie ? Nul ne sait. Mais pour la jeune Véronique, qui n’a jamais mis les pieds en Bretagne, quelle stupeur de se voir représentée sur un dessin au premier rang des crucifiées ! Cette découverte, faite au hasard d’un mystérieux jeu de piste, ravivera un passé violent et douloureux et la confrontera à d’invisibles forces surnaturelles… Sera-t-elle en mesure de conjurer le passé et d’échapper à son destin ? "

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  • Comprendre l'époque...

    Les éditions Kontre Kulture viennent de publier le nouvel essai d'Alain Soral intitulé Comprendre l'époque - Pourquoi l'égalité ?.

    Essayiste, polémiste et pamphlétaire, fondateur du mouvement Égalité & Réconciliation, Alain Soral est notamment l'auteur de Vers la féminisation (Blanche, 1999), de Jusqu’où va-t-on descendre ? - Abécédaire de la bêtise ambiante (Blanche, 2002), de Socrate à Saint Tropez (Blanche, 2003) et de Comprendre l'empire (Blanche, 2010).

     

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    " « Dix ans que je me creuse la tête, malgré les menaces, les persécutions et les risques pour écrire une suite à Comprendre l’Empire, une suite qui ne soit pas une redite.
    Dix ans que j’accumule les faits, les idées et que je cherche un plan. […] Dans Comprendre l’Empire, je partais de la Révolution française, de la succession Ancien Régime, République, de l’opposition Religion et Raison, y démontrant notamment tout ce que ce régime théocratique avait de raisonnable sur le plan pratique et tout ce que cette raison politique avait de fanatique et de déraisonnable dans les actes et les faits. J’y montrais aussi comment s’y déployait une logique, une logique politique de pouvoir et de domination…
    Mais de domination au nom de quoi ?
    C’est tellement évident, tellement devant nous et en nous, qu’on finit par ne plus le voir.
    Cette nouvelle domination des uns sur les autres, de la démocratie républicaine sur la monarchie théocratique, puis même de la république démocratique sur la démocratie républicaine s’est faite au nom d’un nom magique, d’une idée parfaitement séductrice : l’égalité !
    L’épopée moderniste, la grande idée, le concept au coeur de la dynamique du cycle c’est ça : le pouvoir au nom de l’égalité.
    Et une égalité de plus en plus totale, soit, en bonne logique, de plus en plus formelle et abstraite, ce qui se traduit le plus souvent dans la pratique en absurdité, voire en son contraire !
    Énorme paradoxe !
    Le voilà le coup de génie qui embrasse toute l’époque, la suprême arnaque comme sortie de la tête même du diable : l’inégalité au nom de l’égalité ! »

    Ainsi commence Comprendre l’Époque : pourquoi l’Égalité ? qui de la Tradition à Marx, de la logique formelle à la complexité du réel, de la parole du Christ à la loi du nombre et du Marché, nous fait cheminer jusqu’à ce futur qui se déploie sous nos yeux, entre surveillance de masse, censure et dictature à venir du grand reset. "

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  • Le Hussard porte le shako !...

    Avec Le Hussard porte le shako, les éditions Auda Isarn nous livrent une nouvelle aventure de Julien Ardant, dit le Hussard, cette fois-ci sous la plume de Jean-Claude Sacerdot. Ancien policier, journaliste, parachutiste, Jean-Claude Sacerdot est déjà l'auteur de plusieurs polars gouailleurs dont  La cuisse racée de Potemkine (Erick Bonnier, 2018).

     

    Sacerdot_Le hussard porte le shako.png

    " Le Hussard ? Si je connais… C’est moi ! Lieutenant-colonel de réserve, Julien Ardant, heureux propriétaire des Décombres, la librairie de l’élite, la vraie ! Il m’arrive de laisser mes merveilles gutembergiennes, pour répondre aux appels de ma sœur, une tête pensante des « Services ». Un phénomène, ma frangine ! Trois cerveaux, archi-diplômée, gueule d’ange, carrosserie à laisser sur le carreau Chapron, Pininfarina et Bertone, à croire qu’ils n’ont produit que des caisses à savon avec roues de roller au rabais. Alice est de plus conseiller près le PR (Président de la République). Je n’ai rien à lui refuser. À son appel je quitte la péniche, ma cagna flottante et aussi Héloïse ma douceur. Vous mordez le tableau ? Tout ça pour dire qu’une rouquine, à foutre le feu à un élevage de séminaristes, débarque aux Décombres avant fermeture pour m’apprendre que Charogne est à l’agonie ! Inimaginable… Après une nuit sur laquelle je ne m’étendrai pas, ma rouquemoute disparaît ; le drame ! Je saute dans Arletty, ma Facel-Vega et voilà Don Quiyoyote de la touffe sur la piste de la rouquine. Ce qui m’attend me fait frémir, alors vous… Mieux vaut n’y pas penser ! "

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  • Fascisme, histoire d'un concept...

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur un essai de Paul Gottfried intitulé Fascisme, histoire d'un concept. Diplômé de Yale, Paul Gottfried a enseigné les Sciences politiques à l’Université d’Elisabethtown. Proche de Christopher Lasch et de Murray Rothbard, il est aujourd’hui un intellectuel conservateur influent aux États-Unis. La revue Nouvelle École (n°46 - 1990) avait traduit un de ses articles, "La gauche et le fascisme".

     

     

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    " S’il est un mot qu’on ne cesse d’entendre dans la vie politique c’est celui de « fasciste ». Traiter son adversaire de « fasciste » est devenu une sorte de réflexe défensif, censé assommer l’adversaire en l’assimilant à un sympathisant des thèses nazies.

    Paul Gottfried montre ici à quel point ceux qui emploient ce terme n’ont rien compris au fascisme et étalent surtout leur ignorance. En convoquant tous les grands analystes du fascisme, depuis l’après-guerre jusqu’à nos jours, il retrace les errements dans l’emploi du concept et s’efforce d’en donner une définition rigoureuse.

    Il explique d’abord en quoi le nazisme n’est pas le « fascisme générique » mais bien un cas « limite » et hybride, qui a emprunté au fascisme italien, au stalinisme mais surtout à la folie meurtrière d’Hitler. En gardant à l’esprit la construction politique et idéologique de Mussolini, il sépare ensuite méticuleusement  le « fascisme générique » des différents mouvements et régimes de droite, autoritaires ou conservateurs. Enfin, il met en lumière l’importance centrale de la révolution sociale et de la violence rédemptrice au cœur du fascisme latin.

    Outre l’étude de la signification historique du phénomène et de ses diverses interprétations, Paul Gottfried examine la longue histoire des controverses, polémiques et disqualifications dont il est l’objet. Si l’on veut employer des mots qui ont un sens, il apparaît en définitive que le fascisme n’a strictement rien à voir avec le maintien de l’ordre, la défense des racines chrétiennes de l’Occident, la critique de l’immigration non contrôlée ou la contestation de l’évolution des valeurs sociétales.

    Pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire des idées politiques, cet ouvrage est une référence indispensable. "

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  • La force de l'épée...

    Les éditions des Presses universitaires de France viennent de publier un essai de Martin Aurell intitulé Excalibur, Durendal, Joyeuse - La force de l'épée.

    Spécialiste de l’aristocratie au Moyen-Âge, professeur à l’Université de Poitiers,  Martin Aurell a écrit de nombreux ouvrages, dont notamment L’Empire des Plantagenêt (Perrin, 2003) et La Légende du roi Arthur (Perrin, 2007) et Aliénor d'Aquitaine (Puf, 2020).

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    " Le halo de mystère qui entoure au Moyen Âge l'épée du chevalier répond à une mythologie ancienne dont se font écho les chansons de geste, les romans arthuriens et les sagas scandinaves, tout comme l'iconographie et l'archéologie. L'épée est certes un outil fonctionnel, une prouesse technique et un objet d'art, mais aussi un artefact animé qui, dégageant une force surnaturelle, rend le chevalier invincible. Le combattant, le forgeron et les fées aimantes transmettant leurs épées sont au cœur de ce livre, qui explore les mentalités d'une époque révolue dont les récits continuent d'inspirer de nos jours l'heroic fantasy. L'épée est aussi le signe de la prépondérance sociale du chevalier et le symbole de la guerre dont il se réserve en exclusif l'exercice. Elle concrétise toutes les abstractions intellectuelles autour de l'usage de la violence légitime en société. "

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  • La saga des Peruzzi...

    Les éditions Globe viennent de publier Diomède, un roman d'Antonio Pennacchi, qui constitue la suite de Canal Mussolini (Liana Lévi, 2012), dans lequel l'auteur racontait les aventures de la famille Peruzzi engagée dans le colossal chantier mussolinien de l'assèchement des marais Pontins au sud de Rome.

    Écrivain populiste inclassable, passé dans sa jeunesse du néo-fascisme au maoïsme, et se réclamant désormais, l'âge venu, d'un populisme facho-communiste aussi original que sympathique, Antonio Pennacchi est l'auteur de Mammouth (Liana Lévi, 2013) et de Mon frère est fils unique (Le Dilettante, 2007), chronique de l'éducation sentimentale et politique d'un jeune italien dans les années 60, qui a été adapté au cinéma par Daniele Luchetti.

     

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    " Les Peruzzi ! La grande famille de paysans sans terre aux dix-sept enfants qui avait été embarquée par Benito Mussolini dans l'aventure du fascisme et ses chantiers spectaculaires en est à la troisième génération, et la guerre réussit l'impensable : diviser la famille, faire que des frères se battent à mort dans des camps opposés, Chemises noires, Armée royale, Résistance. Pourtant, tous veulent la même chose : libérer leur ville de Littoria, libérer leur peuple, libérer l'Italie entière ! Avec le débarquement, les marais Pontins sont dévastés, les villages pillés, les Peruzzi exilés à nouveau dans les montagnes comme des milliers de malheureux. Le cousin Diomède, lui, le rouquin bâtard, débrouillard et chanceux de 18 ans, prend la tangente et saisit sa chance. Il est au bon endroit au bon moment, dans les ruines fumantes de la Banque d'Italie d'où s'échappent les dollars. La reconstruction que tous appellent de leurs voeux, c'est lui qui va l'incarner. Devenir riche, courir partout, bâtir des villes entières, se faire appeler Big Boss par les Américains ? Oui, c'est possible, car impossible n'est pas Peruzzi ! Grâce à la verve intarissable d'Antonio Pennacchi, un demi-siècle d'histoire italienne défile à brides abattues. Et ce western familial, d'une ironie teintée de magie, donne un nom propre aux événements. La Mafia avait les Corleone, le peuple a les Peruzzi ! "

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