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Livres - Page 140

  • Le putsch d'Alger...

    Les éditions Odile Jacob viennent de publier un essai de Maurice Vaïsse intitulé Le putsch d'Alger.

    Professeur émérite d’histoire des relations internationales à Sciences Po, Maurice Vaïsse est notamment l'auteur de La Grandeur - Politique étrangère du général de Gaulle (Fayard, 2014) et Diplomatie et outil militaire - Politique étrangère de la France 1871-2015 (Seuil, 2015).

     

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    " Radio-Alger, 22 avril 1961 : « Ici Radio-France. L’armée a pris le contrôle de l’Algérie et du Sahara… » C’est le début du putsch des généraux, et du récit palpitant qu’en fait dans ce livre Maurice Vaïsse. L’événement est bref : quatre jours, cinq nuits. Mais il renvoie à un temps plus long : celui de la crise qui couve dans l’armée et conduit à cet épisode saillant de la guerre d’Algérie, celui, aussi, de ses conséquences.
    Après 1940, la distinction entre le militaire et le politique se brouille : la Seconde Guerre mondiale et les conflits de décolonisation inversent les rapports, à la suite de crises à répétition opposant l’armée à la nation, jusqu’au putsch. Pourquoi cet échec ? Quelles en sont les séquelles ? L’ambition de cet ouvrage est de prendre la mesure de l’événement et de le replacer dans l’histoire, française et internationale.
    Maurice Vaïsse renouvelle ici une enquête inaugurée il y a quarante ans, cette fois avec la ressource d’archives alors inaccessibles. Il y a dans son livre les faits et la rigueur de l’analyse. On y perçoit aussi l’émotion d’un homme à qui l’Algérie n’est pas étrangère − il y est né et s’y trouvait en 1961 − et dont on sent la gorge nouée devant ce drame.
    De documents en témoignages, il restitue la dimension humaine du putsch, constamment présente : dans l’attitude et les propos du général de Gaulle, les attentes des populations, les motivations et le comportement des officiers généraux − avec la dimension presque tragique du conflit des devoirs et des fidélités, et les désarrois de l’« honneur ».
    Un livre de référence sur le putsch et sur de Gaulle. "

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  • Drôles de funérailles...

    Les éditions Alba Leone viennent de publier un roman de Romain Guérin intitulé Drôles de funérailles. On lira avec beaucoup de plaisir cette farce grinçante et pleine de verve sur fond d'obsèques et de règlement de compte familial.

    Écrivain, chanteur et poète, Romain Guérin, qui est aussi titulaire d'un Master en philosophie politique de l’université de la Sorbonne, est déjà l'auteur du Journal d'Anne-France (Alba Leone, 2020), ouvrage que Jean Raspail a qualifié de chef d’œuvre.

     

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    " Le Farfelu, avec le kilt au vent et l’agilité d’un macaque, se contorsionnait entre les caveaux et les tombes pour trouver le meilleur angle possible pour ses photos. Manifestement, le Baron ne portait pas de slip. Avec un professionnalisme étonnant, il s’accroupissait, se relevait, se penchait à droite, puis à gauche, et bousculait les gens comme s’ils n’étaient que de simples badauds qui gênaient son travail de grand reporter. L’immobilité de l’objet photographié, c’est-à-dire le cercueil, contrastait avec les gesticulations avinées du photographe fou. L’Original frétillait comme un jeune puceau chinois quand il passe sous la jupe de la tour Eiffel ou devant le décolleté de la Joconde. C’était très drôle. Alors que l’homme d’église faisait signe aux croquemorts pour qu’ils introduisent Colette dans son terrier, Michel accourut pour les arrêter net. Il voulait que le curé prenne la pose. Avec le cercueil. Il voulait des gros plans. Le gourmand. L’avide. Le fumier. "

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  • Julius Evola – Mircea Eliade : un bilan culturel...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier Julius Evola – Mircea Eliade : un bilan culturel, un ouvrage regroupant une part de la correspondance entre les deux auteurs traditionalistes, avec une présentation de Claudio Mutti, le philologue italien, directeur de la revue Eurasia.

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    " De 1930 à 1963, Mircea Eliade et Julius Evola échangèrent une correspondance plus ou moins fournie selon les années. De celle-ci, vingt-quatre lettres ont survécu. Présentées ici par Claudio Mutti, elles nous apprennent beaucoup de choses sur Mircea Eliade et il faut bien dire qu’elles ne plaident guère pour lui puisque l’homme, très soucieux de sa carrière universitaire, oublie son passé et se tait sur ceux qui l’ont inspiré tels Evola et Guénon. Ces lettres nous apprennent de même bien des choses sur Julius Evola, sur son désir fugace de se rendre en Inde, sur sa volonté de faire connaître l’œuvre d’Eliade aux Italiens et la sienne aux Français, sur sa mansuétude face aux bassesses de son correspondant. "

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  • A qui profite le djihad ?...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Xavier Raufer intitulé A qui profite le djihad ?

    Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et, tout récemment, Le crime mondialisé (Cerf, 2019).

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    " Aurions-nous terrassé Al-Qaïda, vaincu Daech, mis fin à la Terreur islamiste ? Certainement pas, analyse le criminologue Xavier Raufer. Comme hier, notre savoir reste limité et périmé. Mais comment anticiper ? Voici la vérité sur le djihad nouveau qui va arriver. Un livre de révélations et de conscientisation. Indispensable.

    Le terrorisme serait-il le seul crime qui ne profite à personne ? La mondialisation aurait-elle aboli l'instrumentalisation dont il était hier l'objet ? La nébuleuse qu'il forme au Proche-Orient, dans le Caucase, en Asie, en Afrique, en Europe, pourrait-elle fonctionner sans alliance ou sans assistance ? Et le djihad ne se prête-t-il pas à masquer des rapports de force classiques, des conflits récurrents ?
    C'est le rôle des États qui emploient la terreur comme une arme d'agression ou de dissuasion que révèle ce livre fondé sur des documents inédits émanant des services secrets. Décryptant les faits passés, les risques futurs et les menaces actuelles, Xavier Raufer montre en quoi nous restons démunis : nous ressassons ce que nous croyons savoir là où il nous faudrait décrypter ce que nous ignorons.
    Un tableau saisissant des guerres clandestines à l'échelle planétaire.
    Une illustration exemplaire des deux piliers du décèlement que sont prévoir et prévenir.
    Un bilan indispensable de nos forces et de nos faiblesses.
    Une leçon de clairvoyance. "

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  • La mission...

    On avait bien compris à la lecture des deux premiers volumes de la série Tann que Julian Tannhäuser, le héros de Victor d'Usclat, n'était pas près de prendre sa retraite. Il revient donc avec La mission, pour des aventures qui vont le conduire loin de France...

    Comme les deux premiers volumes, La mission est en vente sur la plateforme Amazon, et devrait l'être prochainement dans les bonnes librairies.

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    " Après avoir travaillé pour une société de sécurité privée dans les zones de conflit en Asie et au Moyen-Orient, et suite à une mauvaise expérience, Julian Tannhäuser regagne la France. Ne pouvant se résoudre à vivre une vie normale, il découvre par ailleurs la réalité des attentats terroristes. Bientôt, il devient Thanatos, l’ange exterminateur, exécuteur de djihadistes.
    Mais aussi ennemi numéro un pour la République légaliste.
    ... Sauf quand elle se résout à faire de lui le bras armé d'affaires très particulières et qui doivent rester secrètes.

    Après la disparition d'un correspondant de l'Aquarium, Tann se trouve propulsé en Asie centrale, non loin des régions où il exerçait avant son tonitruant retour en France.
    Une mission de tous les dangers dans les vallées oubliées, au cœur des montagnes d'une ancienne république soviétique, aux frontières de la Chine.

    Au programme : des djihadistes, des transfuges, des traitres, des otages, de la poudre et du sang. "

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  • Les Perón, l’Argentine, le Justicialisme...

    Les éditions Synthèse viennent de publier dans leur collection des Cahiers du nationalisme, Les Perón, l’Argentine, le Justicialisme, un ouvrage collectif ditrigé par Jean-Claude Rolinat. Documentaliste, journaliste et élu local, Jean-Claude Rolinat est l'auteur notamment de plusieurs  biographies, dont celles de Juan Perón (Pardès, 2013) et de Ian Smith (Pardès, 2014), ainsi que d'un essai, La Bombe africaine et ses fragmentations (Dualpha, 2018).

     

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    " Cette 21e édition des Cahiers d’histoire du nationalisme nous emmène dans les années d’après-guerre en Amérique latine, plus précisément en Argentine, pays qui fut le théâtre d’une expérience politique originale : le Justicialisme. Surtout, le pays des gauchos et de la pampa fut le décor exotique d’une saga qui n’en finit pas de faire parler d’elle, celle des Perón.

    Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, qui reprend une partie des deux ouvrages publiés précédemment, Perón, dans la collection « Qui suis-je ? » aux éditions Pardès, et Evita, la reine sans couronne des descamisados aux éditions Dualpha, nous revisitons l’extraordinaire ascension d’une petite « Cosette de la pampa », qui s’est hissée au rang des plus grandes stars mondiales. En sa compagnie, nous assistons à l’émergence d’une doctrine politique originale, tentant de concilier le « national » et le « social », le justicialisme, incarné par son mari le général-président Perón.

    Dans ce Cahier, l’auteur, Jean-Claude Rolinat, nous montre comment dans sa conquête des cœurs des « sans chemises » et dans la mise en œuvre de cette politique, l’inoubliable Eva Duarte illumina d’une lueur fulgurante les huit années passées aux côtés de son président de mari, avant qu’une cruelle maladie ne l’arrache à l’affection de ses millions d’afficionados, tragique événement qui allait plonger l’Argentine dans le malheur pour plusieurs années.

    Idole des descamisados, ce couple mythique a traversé l’histoire et, un peu comme le Gaullisme en France, reste une sorte de référence à ses lointains héritiers, lesquels, libéraux ou démocrates-socialistes, n’en finissent pas de trahir l’esprit d’origine du justicialisme. Affublé du qualificatif de « fasciste » par ses adversaires, cette doctrine politique s’en écartait par le côté plutôt débonnaire de son inspirateur, même si les grandes messes populaires convoquées devant la Casa rosada, pouvaient ressembler à celles du Duce place de Venise…

    Toujours imité, rarement égalé, le Péronisme inspira d’autres caudillos. Getulio Vargas au Brésil, comme Hugo Chavez au Venezuela dont parle également cet ouvrage, incarnèrent à leur manière  une sorte de « péronisme de gauche », avec les échecs qu’on leur connait.  Que la lecture commence … "

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