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Livres - Page 138

  • Le chevalier dans l'histoire...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai de Frances Gies intitulé Le chevalier dans l'histoire. Historienne médiéviste américaine, Frances Gies a publié avec son mari, Joseph Gies, de nombreux ouvrages devenus des classiques comme La vie dans un château médiéval (Les Belles Lettres, 2018) ou La vie dans un village médiéval (Les Belles Lettres, 2020).

     

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    " Né du chaos européen du début du Moyen Âge, le chevalier monté et en armure a révolutionné la guerre et est très vite devenu une figure mythique dans l’histoire.
    Des conquérants normands de l’Angleterre aux croisés de la Terre sainte, du héros de la chanson de geste au preux du roman arthurien, des amateurs de tournoi aux chevaliers-troubadours, Le Chevalier dans l’Histoire, de la grande médiéviste Frances Gies, brosse un tableau remarquablement vivant et complet de la chevalerie, de sa naissance à son déclin.
    Le chevalier apparaît d’abord en Europe comme un mercenaire sans foi ni loi avant de devenir l’étendard de la chrétienté puis un soldat de métier au service des rois. Frances Gies nous fait partager sa vie quotidienne, faite de joutes et de batailles, de pillages et de rançons, mais aussi de dévotion et de pèlerinage, et souvent sanctionnée par l’errance et une mort précoce.
    Elle nous fait revivre l’aventure des héros du Moyen Âge qui ont joué un rôle historique, comme Bertrand du Guesclin, Bayard et Sir John Fastolf, qui inspira le Falstaff de Shakespeare, ou les grands maîtres des Ordres militaires qu’étaient les Templiers, les Hospitaliers et les chevaliers teutoniques. "

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  • Yukio Mishima et ses masques...

    Les éditions L'Harmattan viennent de publier un essai de Stéphane Giocanti intitulé Yukio Mishima et ses masques.

    Ecrivain et historien de la littérature, Stéphane Giocanti est notamment l'auteur, d'une biographie de Maurras, intitulée Maurras - Le chaos et l'ordre (Flammarion, 2006), d'Une histoire politique de la littérature disponible en collection de poche (Champs Flammarion, 2011) d'une biographie de Pierre Boutang (Flammarion, 2016) ainsi que d'un roman, Kamikaze d'été (Rocher, 2008).

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    " Pour le monde entier, Yukio Mishima (1925-1970) n'est pas seulement un visage symbolique du Japon : il est avant tout l'un des plus grands écrivains du XXe siècle. L'auteur de Confession d'un masque, du Pavillon d'Or et de La mer de la fertilité. Cependant, depuis sa mort spectaculaire, les erreurs, les clichés et les récupérations ont foisonné, alors que de nombreuses pages (notamment théâtrales) demeurent non traduites. Il est temps d'apporter au public francophone un éclairage suffisamment synthétique et renouvelé, qui tienne compte des sources japonaises et internationales. Vu de loin (et de près), aucun écrivain n'a autant baigné dans un tel fleuve de contradictions. Ivre d'Eros et travaillé par Thanatos, fidèle et infidèle aux samouraïs, classique et romantique à la fois, « impérialiste » et « gay », malade du nihilisme finalement en prise avec la plus grande source spirituelle du Japon (le bouddhisme), Mishima n'a cessé de multiplier les masques. Les uns, pour se cacher, les autres, pour se révéler. Autant de chemins qui nous font accéder à ses romans, à son théâtre, à sa critique et à sa troublante personnalité artistique. "

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  • Une histoire des femmes...

    Les éditions Kontre Kulture viennent de rééditer l'essai historique de Maurice Bardèche intitulé Histoire des femmes. Normalien, agrégé de lettres et auteurs d'essais reconnus sur Proust, Balzac ou Flaubert, Maurice Bardèche était également le beau-frère de Robert Brasillach et a animé après guerre la revue Défense de l'Occident.

     

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    " L’histoire des femmes se confond avec celle des hommes, mais elle a ses spécificités propres, elle est « l’histoire de l’humanité lue dans l’évolution de la vie privée ». Souvent en retrait des grands événements qui ont façonné le monde, la femme en est à sa manière tout autant fondatrice que les hommes. Elle en est aussi le reflet. Reflet de l’image que les hommes se font d’eux-mêmes et reflet de la société dans laquelle elle vit. Les conditions de son existence, les libertés et les responsabilités qu’on lui a laissées ou qu’elle a prises, ont déterminé un modèle de société qui l’a à son tour modelée.

    Mais de la Chine impériale à la civilisation islamique, de la Grèce antique aux tribus celtiques, de l’Inde aryenne à l’Égypte ancienne, à travers le temps et à travers l’espace, c’est essentiellement sa condition économique qui détermine son mode d’existence, car « une paysanne chinoise, une paysanne chrétienne, une paysanne de Rome ont d’abord vécu comme une paysanne ». À l’autre bout du spectre, la vie de cour détermine des traits particuliers qui font que, à la longue, toutes les femmes s’y ressemblent. Ce sont donc celles « appartenant à ce qu’il est convenu d’appeler l’élite d’une nation qui nous donnent une idée plus exacte de chaque civilisation. […] On s’aperçoit alors que le statut politique sous lequel chaque nation a vécu a eu une grande importance sur la vie et le pouvoir des femmes. » Féodalités, monarchies absolues, empires, régimes démocratiques ont donné aux femmes une place qui n’est pas toujours celle imposée par notre imaginaire collectif. « Il faut renoncer en particulier à l’idée séduisante que la femme est née esclave et proie, qu’elle n’a longtemps connu que la servitude et que son histoire est celle d’une lente accession à des formes supportables de la dépendance, puis de proche en proche à sa libération. Rien n’est plus faux que cette imagerie. » "

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  • Entre politique et barbouzerie...

    Les éditions Perrin viennent de publier une étude historique de François Audigier intitulée Histoire du SAC - Les gaullistes de choc 1959-1969. Maître de conférence en histoire contemporaine à Nancy-II, François Audigier a publié récemment Les Prétoriens du Général - Gaullisme et violence politique de 1947 à 1959 (PUR, 2018).

     

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    " SAC : Service d’Action Civique. Peu d’organisations politiques ont autant défrayé la chronique et suscité les passions que le service d’ordre gaulliste, fondé en 1960. Ses milliers d’adhérents, rugueux et déterminés, protégeaient les meetings et campagnes d’affichage du parti au pouvoir. Gaullistes fidèles, anciens de la Résistance ou de la France libre pour beaucoup, ils vouaient un culte au Général dont ils se considéraient comme les grognards inconditionnels. Ce carré de la Garde était engagé lors des élections compliquées et les moments de crise du régime (putsch des généraux, barricades de 68). Mais le SAC avait aussi sa part d’ombre. Car à côté d’une majorité d’honnêtes militants figuraient des éléments douteux : membres d’extrême droite attirés par l’anticommunisme violent, aventuriers et escrocs mythomanes, malfrats à la recherche d’une impunité policière et judiciaire. Des mauvaises fréquentations expliquant les délits dans lesquels des adhérents se trouvaient impliqués : braquages, trafics de drogue, d’armes et de fausse monnaie, proxénétisme, escroqueries, rackett, agressions… Aux méfaits crapuleux s’ajoutaient à l’occasion des dérives et violences politiques : infiltration des forces de l’ordre, provocations et espionnage clandestin, coups contre les militants de gauche. Que le patron politique du SAC ait été Jacques Foccart, puissant et mystérieux conseiller du Général pour les affaires sensibles touchant aux services secrets, à l’Afrique et à l’outre-mer, achevait d’exciter les imaginaires. Le SAC n’aurait-il pas été un service d’ordre barbouzard jouant les polices parallèles ?
    Sans négliger cette part de fantasme, et fort de sources inédites, François Audigier démêle le vrai du faux et inscrit l’histoire de l’organisation dans un temps plus long. Il en réaffirme la nature politique en montrant que les gros bras étaient aussi les petites mains d’un gaullisme manquant alors de militants et en soulignant les liens personnels forts du Président avec ces « Prétoriens » du régime. Plus largement, il explore les questions sensibles du lien aux forces de l’ordre officielles, de la pratique du renseignement politique et de l’infiltration des services de sécurité. Loin des clichés, l’ouvrage se penche enfin sur les membres du SAC, des grandes figures (Charles Pasqua, Pierre Debizet, Paul Comiti…) aux adhérents les plus modestes, ces Mamelouks du Général souvent plus sensibles à l’épopée du gaullisme qu’à son programme politique, ces militants bagarreurs qui, en marge du parti, constituaient un « corps franc » dévoué à de Gaulle. "

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  • Les nouveaux visages de la guerre...

    Les éditions VA Press viennent de publier un essai de Raphaël Chauvancy intitulé Les nouveaux visages de la guerre. Officier supérieur des troupes de marine, Raphaël Chauvancy enseigne également à l'Ecole de guerre économique.

     

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    " Le XXIe siècle est celui du choc des puissances. L'extension du domaine de la guerre aux nouveaux espaces économiques, virtuels ou cognitifs a ouvert une ère de conflictualité systémique. Cette rupture stratégique est encore mal appréhendée en France, où inhibitions et approches idéalistes faussent l'analyse des rapports de force et de leur évolution. Spécialiste des problématiques de puissance, Raphaël Chauvancy en définit le concept et le replace au cœur d'une analyse méthodique En remontant le fil des causalités, il éclaire l'arrière-plan des cas concrets dont il illustre sa démonstration. Il s'inscrit ainsi dans le temps long pour proposer une grille de lecture globale et accessible. Ouvrage de référence, Puissance et rapports de force ouvre la voie à une pensée stratégique alternative, adapté au nouveau monde multipolaire. "

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  • La révolte des Centurions...

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur un récit historique de Pierre Montagnon, intitulé La révolte des centurions - Un officier au putsch d'Alger. Saint-cyrien, officier de Légion de 1954 à 1961, commandeur de la Légion d’honneur à titre militaire, historien et conférencier, Pierre Montagnon est l’auteur de très nombreux ouvrages, dont ses mémoires, L’Honneur pas les honneurs (Bernard Giovanangeli, 2018 et  2019).

     

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    " Les Centurions, qui tirent leur dénomination du titre d’un célèbre roman, désignent ces officiers coloniaux et de légion des années cinquante. Comme les personnages de l’œuvre de Lartéguy, beaucoup sont passés par l’Indochine, et tous combattent en Algérie. Pierre Montagnon est l’un d’eux.

    Dès 1956, il se bat avec les légionnaires parachutistes qu’il commande pour garder l’Algérie à la France. Au début de 1961, les Centurions sont plus que jamais « Algérie française », quand le pouvoir politique à Paris, incarné par le général de Gaulle, l’est de moins en moins. Cette divergence va provoquer la révolte des premiers contre le second. Le capitaine Montagnon prendra part au putsch d’Alger. Il en présente ici les phases, les origines et les conséquences, ainsi que les différents protagonistes, et hors de tout jugement passionnel donne un témoignage précieux sur l’état d’esprit de ces militaires qui désobéirent par fidélité à ce qu’on leur avait demandé d’être et de faire."

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