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Livres - Page 134

  • Réflexions sur le passé et le présent de l'Europe...

    Les éditions L'Æncre viennent de publier un essai de Bernard Plouvier intitulé Décadence et invasion : la destinée de l'Occident. Médecin, Bernard Plouvier est, notamment, l'auteur de plusieurs études historiques décapantes, comme La ténébreuse affaire Dreyfus (Dualpha, 2010) et Faux et usage de faux en histoire (Dualpha, 2012), et d'une imposante Biographie médicale et politique d'Adolf Hitler (Dualpha, 2007).

     

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    " Pour un État, pour une Nation, la franche bêtise, la sottise crasse installées au Pouvoir ou dans ses apparences, c’est la ruine assurée pour une génération, voire davantage. C’est ce qui est arrivé en Europe occidentale et scandinave, à l’ère globalo-mondialiste.

    Durant les années 1960, un certain patronat – celui des travaux publics, du textile et de la métallurgie – avait commencé d’importer des travailleurs extra-européens. Durant ces « golden sixties », tout se passait assez bien : les matières premières étaient bon marché, le plein emploi assuré et les immigrés maghrébins limitaient leur délinquance à des rixes internes, pour des raisons de politique exotique qui n’intéressaient personne.

    Vinrent le premier choc pétrolier (1973) et la navrante dénatalité des autochtones, évidente dès la première moitié de la décennie 70. En 1976, deux politiciens-liges du capital, le Président Giscard d’Estaing et son très ambitieux premier ministre Chirac, crurent bon de renforcer une consommation intérieure stagnante par le décret sur « le regroupement familial des travailleurs immigrés », aussitôt comparé, par ceux qui avaient quelques connaissances historiques, au funeste Édit de Caracalla. En 1994, ce décret fut « consolidé » dans sa capacité de nuisance. Et l’exemple français fut imité presque partout en Europe occidentale, où l’immigration africaine et moyen-orientale tourna à l’invasion. Les faibles gouvernements laissèrent s’installer des zones de non-droit et toléraient les émeutes raciales. Vingt ans plus tard, l’on connut la féérie des attentats djihadistes.

    Entretemps, le féminisme et l’hédonisme avaient été promus au rang de « valeurs » et l’on imposa à la majorité saine des pays le triomphe illégitime des minorités. On tuait à tour de bras des fœtus et l’on abolissait la peine de mort pour les grands criminels ; on importait de l’immigré souvent analphabète alors que progressait le chômage des autochtones.

    La bêtise des gouvernants est rarement gratuite. On peut même affirmer qu’elle est télécommandée par ceux à qui ce crime d’État profite. La passivité & l’inertie des peuples sont énormes. Toutefois, il suffit d’une minorité pour faire éclater un monde de pourriture et d’absurdité. "

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  • La peinture allemande sous le IIIe Reich...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier un superbe livre intitulé La peinture allemande sous le IIIe Reich. Il s'agit de la version française du volume consacré à la peinture de Kunst in Deutschland 1933-1945, ouvrage de référence publié par l'éditeur allemand Grabert il y a plus de trente ans, sous la houlette de Mortimer G. Davidson.

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    " Magnifique livre cartonné (290 pages, couverture cartonnée, papier glacé couleur) évoquant la production artistique picturale sous le IIIe Reich (1933-1945). Plus de 600 reproductions de tableaux, bois gravés, affiches, caricatures de la période. Le premier livre en français sur le sujet. "

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  • Napoléon et la Vendée...

    Les Nouvelles éditions latines viennent de publier L'Empereur et les Brigands, un pièce de théâtre de Guillaume Bernard et Corentin Stemler. Enseignant-chercheur en histoire des institutions et des idées politiques, Guillaume Bernard est notamment l’auteur de La guerre à droite aura bien lieu - Le mouvement dextrogyre (DDB, 2016). Acteur bénévole, Corentin Stemler est aussi producteur, metteur en scène et auteur de pièces de théâtre.

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    " « L’empereur et les Brigands » a pour ambition d’être une œuvre littéraire et une évocation historique confrontant Napoléon Ier à un autre personnage, Le Lecteur, qui peut être interprété aussi bien comme sa conscience que comme le jugement de l’Histoire. Ce dialogue aborde l’essentiel des événements de la vie de celui qui fut successivement citoyen-général, Premier consul de la République et, enfin, Empereur des Français. Cependant, il privilégie un angle narratif particulier : le positionnement de « L’Empereur » vis-à-vis des « Brigands » de la Vendée. En effet, après la Constitution civile du Clergé voulue dès les débuts de la Révolution, Napoléon a rétabli la paix religieuse et mis fin aux guerres de l’Ouest, ce que ni la Convention thermidorienne ni le Directoire n’avaient réussi avant lui. Mais, au fond, que pensait-il des idéaux de la rébellion vendéenne ? Et quelle était sa réelle motivation face à cette dissidence ? Deux cents ans après la mort, survenue en 1821, de l’un des plus grands chefs de l’État que la France ait connu, cette pièce est une manière de panser les blessures du passé pour penser plus sereinement l’avenir. "

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  • Réflexion sur la politique...

    « Jacques Bainville, un Cassandre si actuel »
    Éric Zemmour  (Le Figaro, 21 avril 2021)

    Les éditions Déterna, diffusée par Francephi, viennent de rééditer un essai de Jacques Bainville intitulé Réflexion sur la politique, avec une préface de Jean Mabire. Journaliste, historien et essayiste influent, Jacques Bainville (1879-1936) a été un des piliers du journal royaliste L'Action française dont il tenait la rubrique "Politique étrangère".

     

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    " Jacques Bainville demeure comme l’une des grandes figures du courant de pensée monarchiste, dans la mouvance de l’Action française, entre les deux guerres. Mais son engagement politique ne nuisait ni à sa lucidité ni à l’élégance de son style ; s’il abordait dans ses articles de multiples sujets, touchant aussi bien à la critique littéraire qu’aux questions financières, sa matière de prédilection restait l’histoire, à laquelle il consacra de nombreux ouvrages.

    Les réflexions réunies dans ce recueil sont toujours d’une saisissante actualité et ont même une valeur quasi prophétique ; en quelques chapitres brefs, l’auteur nous livre des aphorismes sur la politique : gouvernement, états, nations…

    La grande œuvre de sa vie est finalement non d’idéologie, mais de métho­de. Il a démontré, mathématiquement pourrait-on dire, l’en­chaî­ne­ment en Histoire des causes et des effets. Il a osé affir­mer que les réalités sont têtues et se moquent des chi­mères, à commencer par les idées dites « généreuses ».

    Chez Bainville, l’étu­de de l’Histoire n’a d’intérêt que si elle débouche sur une action volon­tariste. "

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  • Benoist-Méchin, entre l'Europe et l'Orient...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans la collection Qui suis-je un Benoist-Méchin de Thierry Bouclier. Avocat à la Cour, Thierry Bouclier a déjà publié chez le même éditeur un A.D.G. , un Châteaubriant et un Drieu La Rochelle. Il est également l'auteur de deux polars, Le Dernier des occupants (Auda Isarn, 2018)  et Rouge et jaune pour le Hussard (Auda Isarn, 2019).

     

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    " Enfant unique d’une famille bourgeoise, né à Paris le 1er juillet 1901, Jacques Benoist-Méchin se passionne pour la musique, les jardins et la littérature. Mais, au cours de l’occupation militaire de la Ruhr en 1921, il découvre le drame de l’Allemagne humiliée par le traité de Versailles. Cet épisode le persuade de la nécessaire réconciliation européenne.

    Auteur d’une monumentale Histoire de l’armée allemande, il est séduit par la révolution menée outre-Rhin et adhère brièvement au Comité France-Allemagne et au Parti populaire français de Jacques Doriot. Mobilisé en 1939, il reste prisonnier pendant deux mois au cours de l’été 1940.

    Membre des gouvernements de l’Amiral Darlan et de Pierre Laval, il se montre partisan d’une collaboration sans ambiguïté avec l’occupant. Arrêté en septembre 1944, il est condamné à mort le 6 juin 1947, avant d’être gracié par le président Vincent Auriol.

    Libéré en 1953, il poursuit son œuvre d’historien commencée derrière les barreaux. Il publie une fresque chronologique de la bataille de France Soixante jours qui ébranlèrent l’Occident (1956), et devient le promoteur d’une entente entre une Europe unie et un monde arabe en pleine ébullition. Reconnu comme un spécialiste de l’Orient, grâce à des livres comme Mustapha Kémal ou la mort d’un empire (1954), Ibn-Séoud ou la naissance d’un royaume (1955) ou Un printemps arabe (1959), il a été l’invité, l’interlocuteur ou l’ami de nombreux dirigeant arabes de l’après-guerre. Il meurt à Paris le 24 février 1983. "

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  • La nature comme socle...

    L'Institut Iliade pour la longue mémoire européenne a publié le catalogue de l'exposition photographique qui s'est tenue à Paris du 26 mai au 6 juin 2021 sur le thème de "La nature comme socle". Cet ouvrage est disponible sur le site de l'Institut Iliade ainsi que sur celui de La Nouvelle Librairie.

     

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    " « S’il fallait nommer une caractéristique de notre civilisation européenne et de son génie, je citerais sans hésitation notre vision polyphonique du monde et de l’espace que nous occupons. Pour apprécier la nature, insondable et mystérieuse, riche et tumultueuse, conciliante et dangereuse, c’est bien en l’explorant, en doutant et en la contemplant sous ses multiples facettes, souvent contraires, que les Européens, les artistes en premier lieu, ont pu la magnifier.

    Cet être au monde tranche radicalement avec la marchandisation et le règne du Même imposés par le système actuel, qui assèche et asservit la nature comme un vulgaire objet dépourvu d’âme.

    Pourtant, ce socle qu’est la nature est celui sur lequel nous fondons nos foyers, celui auquel se confronte l’homme périlleux et inventif, mais aussi celui auprès duquel l’artiste puise son inspiration, pose sa palette ou son appareil photo.

    C’est ce trésor que révèle la quarantaine de photographes, sélectionnés parmi près de deux cents, à travers une première exposition de photos qui s’inscrit dans la carte blanche artistique de l’Institut Iliade.

    La palette de regards est d’une richesse fascinante. Organismes mis en scène au microscope à la façon d’une peinture ; capture du passage éphémère d’une comète ; recoins mystiques des Pyrénées ou muscles bandés d’un jeune homme sur un plongeoir du Lac Léman. Chaque photographe a su manifester sa sensibilité propre, et ainsi toucher la nôtre. Les œuvres provoqueront en chacun des émotions différentes et contrastées. »

    Romain Petitjean "

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