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Les Jaunes, un syndicalisme tricolore...

Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier un essai d'histoire politique de Didier Favre intitulé Les Jaunes, un syndicalisme tricolore. Didier Favre est docteur d’État en science politique.

Cet ouvrage vient compléter le livre de Zeev Sternhell, La droite révolutionnaire (1885-1914) - Les origines françaises du fascisme (Seuil, 1978) et les études de Christophe Maillard intitulées Pierre Biétry (1872-1918) - Du socialisme au nationalisme, ou l'aventure du leader des Jaunes à la Bellle Epoque (Pôle édition UTBM, 2014) et Un syndicalisme impossible - L'aventure oubliée des Jaunes (Vendémiaire, 2016).

 

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Au début du XXe siècle, émerge au sein de la classe ouvrière une alternative qui va se développer de façon fulgurante malgré les attaques répétées et violentes des « Rouges » : les syndicats jaunes. En réaction au syndicalisme révolutionnaire de la CGT et porté par le charismatique Pierre Biétry, tribun tonitruant qui sera élu député, ce mouvement prend les formes d’une droite populaire et cocardière. Son programme : la collaboration de classes, l’antiétatisme et la volonté de supprimer le prolétariat en l’intégrant dans la communauté nationale. Soutenus par les milieux intellectuels de droite et une partie du patronat, les Jaunes se dotèrent de leur propre matrice idéologique, le « propriétisme », et finirent par épouser les thèses du nationalisme français. Didier Favre nous présente dans cette étude la courte et fracassante histoire d’une mouvance qui a marqué la fin de la Belle époque et laissé son empreinte sur l’imaginaire politique.

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