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Livres - Page 131

  • Jim et Jules...

    Les éditions Dutan, diffusée par Francephi, viennent de publier un roman de Patrick Gofman intitulé Jim & Jules. Écrivain, journaliste, polémiste, Patrick Gofman est, notamment, l'auteur de l'excellent roman Coeur-de-cuir (Flammarion, 1998) ainsi que de quelques ouvrages agréablement grinçants comme le Dictionnaire des emmerdeuses (Grancher, 2012) ou Vengeances de femmes (Fol'fer, 2011).

     

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    " Dans l’affaire Jim et Jules, petits spectres de Jules et Jim (film d’Henri Pierre Roché, 1953), tout commence et tout finit à Bénodet, charmante station balnéaire du Finistère-Sud, en Bretagne. Comme son nom l’indique, Bénodet se trouve à l’embouchure de l’Odet, rivière ombreuse qui traverse d’abord, quinze kilomètres plus haut, Quimper, chef-lieu du département (et non Brest comme on le croit souvent). On pourrait dire que le torrent de larmes évaporées en 1970 dans cette localité a plané en nuage quinze ans au-dessus d’elle, avant de crever et d’y retomber en pluie de sang… "

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  • L'expropriation de la santé...

    Les éditions Kontre Kulture viennent de rééditer un essai d'Ivan Illich intitulé Némésis médicale - L'expropriation de la santé. D'origine croate, Ivan Illich (1926-2002), après avoir été prêtre, s'est tourné vers la philosophie et a développé une critique radical du développement et de la société industrielle.

     

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    « Dans les pays développés, l’obsession de la santé parfaite est devenue un facteur pathogène prédominant. Le système médical, dans un monde imprégné de l’idéal instrumental de la science, crée sans cesse de nouveaux besoins de soins. Mais plus grande est l’offre de santé, plus les gens répondent qu’ils ont des problèmes, des besoins, des maladies. Chacun exige que le progrès mette fin aux souffrances du corps, maintienne le plus longtemps possible la fraîcheur de la jeunesse, et prolonge la vie à l’infini. Ni vieillesse, ni douleur, ni mort. Oubliant ainsi qu’un tel dégoût de l’art de souffrir est la négation même de la condition humaine. »

    Ainsi parlait Ivan Illich en évoquant son ouvrage. Penseur de l’écologie politique, Illich développe une critique radicale de la société industrielle et de la contre-productivité qu’elle engendre : l’école freine les apprentissages, les transports ralentissent les déplacements et l’hôpital rend malade. Il veut redonner à l’homme autonomie et capacité d’action, et dénonce, à travers ses différents textes, le « monopole radical » de certains outils comme moyens pour une fin définie par la société et enchaînant l’individu. Pour s’en libérer, il prône le retrait de l’école des mains de l’État et préconise l’instauration d’un enseignement mutuel à tout âge ; dans le domaine de la santé, une réappropriation de son corps par le patient. Car la médecine moderne, remplaçant l’écoute par l’auscultation, conduit, sur le plan technique à de nouvelles maladies, sur le plan social au déracinement par le diagnostic qui hante le malade et l’enferme dans une statistique, et sur le plan culturel au refus de l’homme comme être vivant.

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  • Géopolitique et cinéma...

    Les éditions L'Harmattan viennent de publier un essai de Maxime Didat intitulé Géopolitique et cinéma - Image(s) de la puissance et puissance des images. Juriste et politologue, Maxime Didat enseigne à l'Université libre de Bruxelles et est également conseiller au ministère de la Défense de Belgique.

     

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    " Davantage que des objets de divertissement ou des produits culturels consommés à l'échelle mondiale, les films sont aussi des porte-étendards de valeurs, des outils de propagande utilisés tant dans des démocraties confirmées qu'au sein de régimes autoritaires. Cet ouvrage analyse les moyens dont disposent les industries du cinéma pour aider les États à exercer des moyens de domination dans les relations internationales, qu'il s'agisse d'une domination « concrète » ou plus « symbolique » démontrant ainsi que les films ne sont pas « juste » des produits de divertissement, mais bien un instrument stratégique à part entière. "

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  • La France a-t-elle dit son dernier mot ?...

    Les éditions Rubempré viennent de publier le nouvel essai d'Eric Zemmour intitulé La France n'a pas dit son dernier mot. Le journaliste polémiste poursuit sa réflexion entamée avec Le suicide français (Albin Michel, 2014) et Destin français (Albin Michel, 2018) et veut désormais envisager des solutions qui permettrait de sortir notre pays de son marasme.

     

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    " Dans la tête d'Eric Zemmour. Journal d'une autobiographie politique.

    « J'avais mis au jour dans le Suicide français la mécanique de l'idéologie progressiste qui a conduit notre pays à l'abîme. Mises en danger, ses élites ont compris que la survie de leur projet passerait par la radicalisation du processus de destruction.
    Rarement nous n'avons été aussi affaiblis, désunis, subvertis, envahis qu'aujourd'hui.
    Pas un jour sans sa provocation, sans sa déconstruction, sans sa dérision, sans son humiliation.
    J'ai décidé de poursuivre le récit des choses vues, des choses tues, trop longtemps tues. Pour que la France ne se contente pas d'avoir un futur mais trace aussi les voies d'un avenir. Pour continuer l'histoire de France.
    L'histoire n'est pas finie.
    La France n'a pas dit son dernier mot. » "

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  • Les poètes bas-normands...

    Les éditions Nos chères provinces, diffusées par Francephi, viennent de rééditer Les poètes bas-normands, un recueil de textes et de poèmes rassemblé par Jean-Louis Vaneille et publié initialement dans les années 40.

     

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    " La Normandie, pays des pommes, est aussi le pays des cathédrales, et aussi le pays des poètes. Pommes, cathédrales et poèmes y sont au même titre un produit du sol ; car je tiens les humains pour beaucoup plus végétaux qu’on ne croit, et suis persuadée que c’est le climat de chez nous qui suscita les maîtres-d’œuvre du Moyen Âge et les inspirés d’aujourd’hui, tout aussi facilement qu’il met des corbeilles de noces aux branches tortes dont s’ombragent nos prés, dès que le printemps s’en mêle.

    Le recueil que voici nous montre une parenté certaine entre les poètes de l’ancien duché. Trois éléments y reviennent sans cesse : la nostalgie du passé, l’orgueil atavique de la descendance viking, la mélancolie native de la race. Ceux que nous appelons en Normandie les horsains, c’est-à-dire les étrangers, – c’est-à-dire les touristes, hélas ! – imaginent notre province comme une contrée simplement réaliste et matoise, sans rien savoir de nos mystères, lesquels sont justement si nuancés qu’ils échappent à leur regard superficiel.

    À ceux-là, laissons la Normandie mondaine et ses plages carnavalesques ; laissons-leur la Normandie des routes nationales où leurs autos se dépêchent d’aller nulle part. Gardons pour nous les chemins creux interdits aux pneus détestables, avec leurs petites fermes moisies où la vie, aristocratiquement retardataire, conserve à nos gens leur personnalité si farouchement marquée, les met à l’écart de l’envahissante banalité dont la marée, en même temps que celle du progrès, finira bien par submerger le monde.

    Julia Abbadie, Jules Barbey d’Aurevilly, Louise Bailleul, Jean Barbaroux, Maurice Canu-Tassilly, Eugène Crespel, Eléonor Daubrée, Aristide et Charles Frémine, Auguste Pierre Garnier, Eugène Guilmard, Rémy et Jean de Gourmont, Paul Harel, Louis Lansonneur, Eugène Le Mouël, Wilfrid Lucas, Albert Lucas de Longprey, Joseph Mague, Renée Mauger-Kauffmann, Maurice Nonet, Joseph Polin, Léon Robine, Étienne de Saint-Denis. "

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  • Qui veut faire la peau aux Européens ?...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier, dans la collection de l'Institut Iliade, un essai de Georges Guiscard intitulé Le privilège blanc - Qui veut faire la peau aux Européens ? , avec une préface de François Bousquet. Georges Guiscard est étudiant en sciences politiques et est auditeur de l’Institut Iliade, promotion Don Juan d’Autriche (2015 – 2016).

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    Georges Guiscard est étudiant en sciences politiques et est auditeur de l’Institut Iliade, promotion Don Juan d’Autriche (2015 – 2016).

    " Privilège blanc, racisme systémique, appropriation culturelle, micro-agressions… Voilà quelques-uns des concepts à la mode qui submergent les États-Unis et l’Europe depuis plusieurs mois. Que cachent-ils ? Un projet d’effacement de nos peuples et de nos cultures, avec une « chasse au Blanc » désormais ouvertement revendiquée. Pour le comprendre, il faut se plonger dans cette pensée « décoloniale ». C’est à cela que s’attelle ce livre avec une grande clarté.
    Outre de multiples contre-vérités, ce qui est démasqué est une idéologie de nature religieuse, le « wokisme » et ses prophètes, ses martyrs – saint George Floyd –, ses dogmes, ses excommunications. Une idéologie pleine de ressentiment qu’appuie, pour diverses raisons, une partie croissante de l’élite occidentale. Face à l’offensive dont ils sont la cible, aux Européens de réaffirmer avec fierté leur héritage. "

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