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Livres - Page 136

  • L'ère des soulèvements...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un nouvel essai de Michel Maffesoli intitulé L'ère des soulèvements.  

    Penseur de la post-modernité, ancien élève de Julien Freund et de Gilbert Durand, Michel Maffesoli a publié récemment  Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014) , Être postmoderne (Cerf, 2018), La force de l'imaginaire - Contre les bien-pensants (Liber, 2019) ou, dernièrement, La faillite des élites (Lexio, 2019).

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    " Trente ans après son mythique Temps des tribus, le grand sociologue de l'imaginaire lance une nouvelle annonce prophétique. Reprenant un à un les récents séismes qui ont ébranlé nos représentations, il montre comment l'avènement d'un totalitarisme doux marque, par réaction, l'Ère des révoltes. Un essai indispensable pour comprendre ce que sera notre monde demain.

    Dès les années 1980, Michel Maffesoli se fait l'observateur averti et implacable des temps postmodernes. Il annonce un effondrement social porteur d'un paradoxal retour des tribus, ce que prouveront les décennies suivantes. Il pronostique également que, profitant de la fin des idéologies, les élites au pouvoir entendent instaurer un ordre nouveau qu'il qualifie de totalitarisme doux. Ce que démontre l'actualité récente.
    De l'éruption des gilets jaunes devenus un phénomène international à la contestation globale de la gestion de la pandémie, des grèves émeutières pour contrecarrer le libéralisme mondialisé à la vague d'émotion planétaire suscitée par l'incendie de Notre-Dame, le sociologue du quotidien et de l'imaginaire traque, de son œil inégalé, le changement de paradigme que nous vivons.
    Le règne de la rationalité, de la technicité et de l'individualité agonise convulsivement sous nos yeux. Pour le meilleur et pour le pire, l'ère des révoltes a commencé et ne cessera pas avant longtemps.
    Cet essai flamboyant dit pourquoi et comment le peuple a raison de se rebeller.  "

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  • Le Grand Remplacement...

    « Le Grand Remplacement n’est ni un fantasme ni un complot, c’est le drame historique de notre époque. » Éric Zemmour

     

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de rééditer l'essai de Renaud Camus publié initialement en 2011 et intitulé Le Grand Remplacement - Introduction au remplacisme global. Écrivain, Renaud Camus, avec son expression "Grand Remplacement" a mis des mots sur une réalité que  la police de la pensée du système s'acharne à nier, celle du le remplacement visible de la population française de souche par une population originaire principalement d'Afrique...

     

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    " Le Grand Remplacement n’est ni une théorie ni un complot. C’est un état de fait observable dans la plupart des pays occidentaux. Tout le monde le voit, sauf les démographes. Tout le monde en parle, sauf les journalistes. Tout le monde s’en effraie, sauf les politiques. Les plus audacieux l’évoquent à demi-mots. Partout le déni, l’autocensure ou simplement la peur. Comme si le réel n’avait pas lieu. « Ils ont des yeux et ne voient pas. » Terrible cécité. Il y avait un peuple, il y en a un autre. C’est le même administrativement ; ce n’est plus le même historiquement, culturellement, ethniquement, religieusement. À travers une série d’interventions publiques, Le Grand Remplacement décrit ce phénomène inédit à l’échelle des temps historiques. L’expression a fait le tour du monde, elle est immédiatement intelligible dans tous les idiomes de la Terre. Or, l’ouvrage dont elle est tirée n’a été traduit dans aucune langue. C’est un livre fantôme, jusqu’ici édité à compte d’auteur. C’est dire l’ampleur du non-dit et le poids des censures invisibles. Voici donc porté à la connaissance du public l’un des plus grands textes de notre temps rédigé par l’une des plus grandes voix de notre temps. Après l’avoir lu, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas ! "

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  • La fin d'un monde...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier une étude historique, culturelle et politique de Patrick Buisson intitulée La fin d'un monde et qui doit être le premier tome d'une œuvre plus vaste dans laquelle il veut se pencher sur cinquante années de déclin de la France.

    Politologue et historien, Patrick Buisson est notamment l'auteur d'une étude historique originale et éclairante, 1940-1945, années érotiques (Albin Michel, 2008), et d'un essai politique important, La cause du peuple (Perrin, 2016).

     

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    " « C'était mieux avant. » Avec la pandémie, l'unanimité de ce thème qui paraissait jusqu'alors marqué d'une nostalgie stérile revient avec insistance.
    Mais de quel « avant » parlons-nous ? Celui de la société de consommation triomphante des années 1960-1975 ou de la société chrétienne millénaire qui l'a précédée ?
    Dans une plongée vertigineuse vers notre passé récent, Patrick Buisson nous entraîne des coulisses du concile Vatican II aux assemblées générales des « Gouines rouges », de la piété teintée de paganisme des pardons bretons aux bistrots sans femmes des cités ouvrières, du stade à l'alcôve. De ce cheminement inattendu et fascinant, nul ne sort intact.
    Tout change en effet au cours de ces « quinze piteuses » qui voient la destruction méthodique de l'art de vivre et de la culture populaire, la remise en cause du monde vertical de l'autorité et l'effondrement des vieilles croyances.
    La petite-bourgeoisie éduquée, soucieuse de se démarquer du moule dans lequel elle avait été formée a imposé l'hégémonie du progressisme.
    Au fil de ce texte remarquablement documenté et écrit, dérangeant mais profondément argumenté, Patrick Buisson nous confronte à nos contradictions. Avec La fin d'un monde, il nous éclaire sur ces passions françaises dont il s'est fait le décrypteur et nous donne le grand livre contemporain des objecteurs de modernité.  "

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  • Ce qui est arrivé à Wounded Knee...

    Les éditions Flammarion publient cette semaine une enquête historique de Laurent Olivier intitulée Ce qui est arrivé à Wounded Knee - L'enquête interdite sur le dernier massacre des Indiens. Historien et archéologue, conservateur en chef du patrimoine au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, Laurent Olivier est notamment l'auteur de Le pays des Celtes - Mémoires de la Gaule (Seuil, 2018).

     

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    " Ce qui est arrivé à Wounded Knee, le 29 décembre 1890, dans le Dakota du Sud aux États-Unis, est l’une des pages les plus sombres de l’histoire américaine : l’apogée d’une escalade mortelle qui a commencé quelques jours plus tôt et voit la mort des derniers grands chefs indiens Sitting Bull et Big Foot, avec leurs tribus, au total 300 personnes dont des femmes et des enfants tués à bout portant lors d’une bavure militaire d’une ampleur inouïe.
    À cette date, l’Empire sioux n’est déjà plus que l’ombre de lui-même, soumis à une rééducation accélérée pour convertir son peuple à l’American way of life. Mais, à Wounded Knee, la violence des actes est relayée par les survivants indiens et des témoins du drame. En vain. Dans un simulacre de jugement qui se tiendra à huis clos, les officiers prétendront avoir réagi à un guet-apens tendu par des Indiens fanatisés. 130 ans plus tard, dans une enquête totalement inédite, l’archéologue Laurent Olivier confronte les faits et apporte les preuves qui manquaient encore à l’établissement complet de la vérité. "

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  • Cahiers noirs, suite...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un nouveau volume des  Cahiers noirs (1939-1941) de Martin Heidegger. Si la méditation philosophique constitue le cœur de ces cahiers, le lecteur y trouvera aussi de nombreuses réflexions prenant l'actualité politique ou intellectuelle pour point de départ. On notera que Jünger et son œuvre sont cités à plusieurs reprises et font l'objet de critiques acerbes, qui tranchent avec le ton policé des échanges épistolaires d'après-guerre entre les deux hommes (cf. Ernst Jünger / Martin Heidegger - Correspondance 1949-1975 (Christian Bourgois, 2010))...

     

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    " Ce troisième volume des Réflexions regroupe les Cahiers XII à XV dont la rédaction court de 1939 à 1941. Comme les précédents, il témoigne de l'approfondissement décisif que connaît la pensée de Heidegger dans les années 1930 : non à la manière d'un "journal philosophique" écrit en contrepoint de l’œuvre, mais plutôt d'un espace de travail et d'écriture où s'exerce ce qu'il nomme quelques années plus tard "un regard au cœur de ce qui est" . S'y répondent les différents chemins explorés par cette pensée, toujours à nouveau repris d'un pas qui change librement de rythme et d'allure : la préparation d'un autre commencement dont l'enjeu est une métamorphose de l'être humain dans son rapport essentiel à l'être ; la remémoration du premier commencement grec où s'est initialement exposé ce rapport ; enfin, la méditation de l'histoire de ce premier commencement, histoire dont l'achèvement dessine le visage de notre époque, celui d'un monde soumis au déchaînement uniforme de la puissance. Au moment où les événements prennent en Europe un tour terriblement dramatique - le déclenchement de la guerre, le pacte germano-soviétique, l'attaque allemande en Russie -, les Réflexions consignées dans ces quatre Cahiers font face à cet inquiétant visage du monde, avec angoisse mais sans aucune déploration stérile, attentives avant tout à entendre, en retrait du vacarme public, "le bruit et la germination du temps" dont parlait Ossip Mandelstam. "

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  • 1916, l'année où la guerre aurait dû s'achever...

    Les éditions du toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur un essai historique de Benoît Chenu intitulé La bataille des cinq empires - 15 mai - 28 septembre 1916.  Historien, Benoît Chenu a déjà publié une étude remarquée consacrée au général de Castelnau, Castelnau, le « quatrième maréchal» .

     

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    " La guerre de 1914 fut le paroxysme des nationalismes du XIXe siècle. Chaque peuple belligérant, marqué dans son âme, garda de la grande épreuve une mémoire nationale, dont l’influence se retrouve dans les travaux des historiens du siècle suivant. Ce déterminisme masque pourtant une réalité, celle d’une guerre de puissances coalisées, qui s’affrontèrent sur des théâtres d’opérations éloignés les uns des autres, mais ayant une influence réciproque. C’est particulièrement le cas en 1916. Du 15 mai au 30 septembre de cette année, les cinq empires européens se livrèrent, du nord-est de la France aux marches de la Russie, une gigantesque bataille, dont l’auteur restitue ici l’unité. À rebours des idées reçues, l’offensive des Russes contre les Autrichiens à l’Est, indissociable du point de vue des conséquences stratégiques de celles de Verdun et de la Somme, aurait pu décider du sort des armes. S’appuyant sur des sources historiques, militaires et diplomatiques, et notamment celles inédites révélées par la numérisation massive des archives de plusieurs pays, Benoît Chenu retrace les différentes phases de cette bataille d’Europe, au cours de laquelle les Alliés eurent la possibilité de terminer victorieusement la guerre. "

     

                                               

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