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Métapo infos - Page 626

  • Les snipers de la semaine... (191)

     

     

     

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Antipresse, Slobodan Despot prend dans sa lunette l'emprise de la technologie sur nos vies...

    Le (tout) grand remplacement, ou l’Age de Fer

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    - sur son site Huyghe.fr, François-Bernard Huyghe mouche les errements des discours dominants...

    Matzneff : du branché au pendable

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  • Feu sur la désinformation !... (261)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      C’est une scène qui a fait le tour du monde ! Boris Johnson, le Premier ministre britannique défenseur du Brexit victorieux des dernières élections législatives, a récité plusieurs vers de l’Iliade en grec ancien.
    • 2 : Noël, 31 décembre… Les médias veulent gâcher la fête !
      Critiques contre la bûche de Noël, contre le foie gras ou encore contre le kilométrage parcouru par les familles qui se retrouvent pour les fêtes de Noël et de la nouvelle année… Les médias ont rivalisé d’ingéniosité pour gâcher la fête !
    • 3 : Revue de presse
      Le réalisateur des Misérables, film adoré par Macron, condamné en 2012 pour complicité « d’enlèvement » et « séquestration », de la propagande ethnomasochiste à destination des jeunes Français sur le service public ou encore un sondage tronqué sur LCI… La semaine médiatique a été chargée !
    • 4 : Colonisation, retraite… Macron sur tous les fronts médiatiques… ou presque !
      Un jour il annonce modifier le régime de retraite présidentielle… L’autre il assène que la colonisation a été une faute… Emmanuel Macron était une nouvelle fois partout… sauf lors des vœux de Noël !

     

                                          

     

     

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  • Des fleuves de sang...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier le Discours des fleuves de sang d'Enoch Powell, avec une préface de Renaud Camus et une introduction de Jean-Yves Le Gallou. Politicien conservateur britannique, Enoch Powell a été un des premiers en Europe à dénoncer les dangers que l'immigration extra-européenne faisait peser sur son pays.

    Le livret peut être commandé sur le site de la revue Éléments.

     

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    « J’ai l’impression de regarder ce pays élever frénétiquement son propre bûcher funéraire. […] Je contemple l’avenir et je suis rempli d’effroi. Comme les Romains, je vois confusément " le Tibre écumant de sang ". »

    Le 20 avril 1968 à Birmingham, le député conservateur britannique Enoch Powell prononça une allocution prophétique où il dénonçait les dangers de l’immigration extra-européenne. Malgré un accueil enthousiaste de ses compatriotes, une violente cabale médiatique brisa la carrière du plus brillant homme politique de sa génération. Son discours, qui évoquait emphatiquement la fin de l’empire romain, devint celui des « fleuves de sang ». Aujourd’hui, la destruction des Européens se poursuit dans l’indifférence générale. Enoch Powell collection éclairs

    Enoch Powell (1912 – 1998), élève de Cambridge, poète, linguiste, colonel de l’Intelligence service, membre de l’Ordre de l’empire britannique, secrétaire d’État, ministre, était promis aux plus hautes destinées.

     

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  • Cette année-là... (13)

    Dans Cette année-là, l'équipe de la revue Éléments, autour de Patrick Lusinchi,  nous fait découvrir sur le plateau de TV Libertés des livres, des chansons, des films, des évènements, des personnages qui ont marqué la société française en bien ou en mal et qui marquent encore notre présent. Un rendez-vous classé par année, sous le signe d’un retour sur notre passé, avec ce qu'il faut de passion et d'impertinence... Et on retrouve sur le plateau Olivier François, Christophe A. Maxime et François Bousquet...

    Au sommaire ce mois-ci :

    – un livre : Indignez-vous !, de Stéphane Essel (2010).

     

                                       

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  • Les Kurdes, à la recherche d'un Etat...

    Luc et Tina Pauwels  nous livre, aux éditions Yoran, le deuxième tome de leur histoire du peuple kurde, intitulé Histoire du Kurdistan - De 1919 à nos jours. Essayiste et historien, Luc Pauwels, qui est le fondateur de la revue d'idées flamande Tekos, inspirée par la nouvelle droite française et la révolution conservatrice allemande, est déjà l'auteur d'une Histoire d'Ukraine (Yoran, 2015) et de Histoire du Kurdistan - Des origines à 1918 (Yoran, 2019).

     

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    " 1918: fin de la 1ère guerre mondiale. Les Kurdes ont largement participé à la défaite de l'Empire ottoman.
    En 1920, la France et le Royaume Uni avaient projeté l'établissement d'un état kurde indépendant.
    Les Kurdes attendront en vain l'application du traité de Sèvres de 1920: Paris et Londres leur ont préféré la Turquie de Mustafa Kémal.
    Résultat? Les Kurdes restent séparés par 4 états qui les oppriment et veulent les faire disparaître en les assimilant de force: l'Iran, l'Iraq, la Syrie et le pire de tous: la Turquie.
    Que de sang versé depuis un siècle! Paris et Londres portent la responsabilité d'un conflit qui ne prendra fin qu'à la création d'un Etat kurde indépendant.
    Régulièrement la question kurde revient au devant de la scène, ce livre est indispensable pour comprendre les causes et la complexité d'un conflit récurrent. "

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  • De méprisables méprisants...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Michel Onfray, publiée sur son site personnel et consacrée au mépris de Macron et de ses sbires à l'encontre du peuple... Philosophe populaire, polémiste, tenant d'un socialisme libertaire, Michef Onfray a publié de nombreux ouvrages, dont dernièrement sa trilogie  Cosmos (Flammarion, 2015), Décadence (Flammarion, 2017) et Sagesse (Flammarion, 2019), ou encore Théorie de la dictature (Robert Laffont, 2019).

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    De méprisables méprisants

    Le ressentiment joue un rôle moteur dans l’Histoire. On mésestime l’importance que peut tenir dans la généalogie d’un révolutionnaire un moment biographique dans lequel eux ou leurs proches ont pu être humiliés, méprisés, rabaissés par une personne qui détenait le pouvoir de les mettre plus bas que terre du fait de sa position sociale. Qui humilie un jour se fait haïr toujours.

    Les intellectuels qui réfléchissent aux grandes causes des grands moments de l’Histoire veulent toujours leur trouver de grandes raisons : or c’en sont souvent de petites qui s’avèrent les plus explicatives… Platon invoque l’Idée, Kant évoque le Progrès, Hegel cherche le Concept, Marx convoque les Masses, Mao la Dialectique qui casse des briques, mais tous ceux connaissent la Révolution française autrement que par ouï-dire savent que la biographie de ses grands acteurs avant 1789 est la plupart du temps faite des ratages qui génèrent des humiliations qu’ils font un jour payer.

    Combien dans cette nation d’écrivains qu’était alors la France des Salons se sont rêvés auteurs, dramaturges ou philosophes qui, avant la prise de la Bastille, n’étaient que des écrivaillons sans éditeurs, des trousseurs de pièces de théâtre sans metteur en scène, des auteurs sans succès, voire, comme Robespierre qui se voulait Rousseau, un avocat sans relief doublé d’un poète de sous-préfecture courant après les prix littéraire de province… Marat voulut être aristocrate, puis scientifique, puis philosophe et ne fut qu’un auteur sans succès, un escroc et un voleur. Puis, un jour, la grande Histoire les sort de leurs petites histoires. Ils peuvent alors incendier et décréter la table rase. Taine a magnifiquement raconté cette puissance du ressentiment dans son histoire de la Révolution française.

    S’il existe encore dans le futur des gens capables d’écrire l’Histoire, ce dont je doute de plus en plus, le quinquennat d’Emmanuel Macron passera pour un mandat dans lequel le mépris du peuple n’aura jamais été porté à ce point d’incandescence par lui et les siens ! On ne peut être à ce point inconscient de la poudre partout répandue – sauf à vouloir créer les conditions d’une insurrection pour laquelle il revendiquerait alors le statut de sauveur de la démocratie, ce qui est une pensée d’adolescent par définition pas fini… Mais, hélas, l’article 16 de la Constitution le lui permettrait.

    L’une des dernières humiliations de sa bande est due à Gérald Darmanin. Dans Paris-Match, le ministre des comptes publics dit ceci de Macron : « Il manque sans doute autour de lui des personnes qui parlent à la France populaire, des gens qui boivent de la bière et mangent avec les doigts. Il manque sans doute un Borloo à Emmanuel Macron. » Cette saillie est proprement sidérante !

    Cette obscénité fit dire à l’inénarrable meuf pas dead, Sibeth N’Diaye, porte-parole du gouvernement (on a les représentants qu’on peut) : « J’aime beaucoup la bière. » Puis ceci : « Dans ma culture africaine on mange avec les doigts. Autrement dit: tout va bien, rien à signaler, rentrez vous coucher bonnes gens. La porteuse de la parole du chef de l’Etat a donc dans la foulée appelé son chauffeur qui, avec force gyrophare, afin de doubler les crétins prisonniers des bouchons, lui a permis de rentre chez elle, s’affaler sur son canapé, se décapsuler une Kronenbourg et manger sa soupe avec les doigts …

    Darmanin qui ne manque pas une occasion de faire savoir que sa mère était femme de ménage à la Banque de France, et il a raison d’en être fier, encore faudrait-il qu’elle fut elle aussi fière de ce que dit sa progéniture, perd tout le bénéfice d’une pareille référence, chaque fois qu’il la convoque, comme on le faisait à la Banque de France, pour s’en servir plutôt que de la servir elle et les siens – par exemple, dernièrement, pour expliquer aux Français qu’il estime moyens, très moyens, que sa retraite se trouverait considérablement augmentée grâce à la bonté de monsieur Macron, banquier de formation, ce qui, on en conviendra, est une profession qui prédispose à la bonté envers les plus faibles et les plus fragiles… Idem avec les assureurs qui ont un ami au sommet de l’Etat.

    Or, j’ai peine à imaginer que madame Darmanin mère boive de la bière et mange avec ses doigts parce qu’elle serait femme de ménage ! Quelle idée ce fils du peuple se fait-il du peuple ? Ma mère qui fit le même métier que la sienne n’a jamais bu de bière ni mangé à pleines mains – mon père non plus d’ailleurs qui était ouvrier agricole. Nous vivions à quatre dans une petite maison de dix sept mètres carrés sans salle de bain et on n’y a jamais pué ni dévoré la viande à pleine dents ni fait nos besoins sous l’escalier ! Monsieur Gérald Darmanin confond avec ses lointains ancêtres de la guerre du feu du temps que Nadine de Rothschild avait les mêmes ! Il qui ne m’étonnerait pas qu’il ait trop regardé Les Tuche et pas assez lu Proudhon…

    J’ajoute ne pas avoir compris non plus pourquoi cette référence à Jean-Louis Borloo ? Pour la bière ou pour le fait de manger avec ses doigts ? Ou pour les deux ?

    Le même Darmanin fut parmi les plus violents à l’endroit des gilets-jaunes en les assimilant aux nazis – « C’est la peste brune qui a manifesté à Paris », a-t-il dit le 25 novembre 2018. A la même époque, Benjamin Griveaux faisait lui aussi des gilets-jaunes de méprisables « fumeurs de clopes qui roulent au diesel ». En plein mouvement des ronds-points, Darmanin fit également savoir qu’il pouvait comprendre cette colère, puisque, à l’en croire, la vie se montre difficile à Paris où, selon lui, la note moyenne des restaurants s’élève à 200 euros sans les vins – il ne doit pas aller beaucoup dans les restaurants fréquentés par les camarades de sa mère en même temps qu’il a totalement oublié le bistrot que tenait son père où d’aucuns parmi les plus pauvres déjeunaient parfois d’un œuf dur au comptoir. Qu’on se souvienne du magnifique poème de Prévert – un poète libertaire dont, hélas, on connaît plus le nom que l’oeuvre.

    En deux années de pouvoir Macron a accumulé le mépris ; il est vrai qu’avec l’arrogance, c’est probablement ce qu’il réussit le mieux : contre les femmes illettrées de l’usine Gad ; contre les fainéants ; contre les « gaulois réfractaires » ; contre « les gens qui ne sont rien » auxquels ils préfère ses précieux amis qui réussissent ; contre ceux qui touchent le « pognon de dingue » des minimas sociaux; contre les petits cons qui se plaignent qu’on leur supprime 5 euros d’APL et qui ne comprennent rien à ce qu’est l’Histoire ; contre les étudiants qui se plaignent de devoir travailler le soir pour payer leurs études car, lui, le fils d’un père médecin professeur de neurologie dans un CHU et d’une mère médecin conseil à la sécu, il sait ce qu’est « bosser dans un Mac Do » – pas sûr pourtant que ce soit la pauvreté qui l’ait éloigné de sa famille provinciale pour venir à Paris, la capitale des Rastignac ; contre ceux qui lui reprochent ses costumes et qui n’ont qu’à travailler pour s’acheter les mêmes ; contre ceux qui se plaignent tout le temps ; contre les mères de famille nombreuses qui sont d’autant plus prolifiques qu’elles sont moins cultivées – la chose fut dite en anglais devant la Fondation Gates, le propos était exactement : « Montrez-moi une femme, parfaitement éduquée, qui décide d’avoir sept, huit, neuf enfants » ; contre ceux qui croient que se faire construire une piscine dans une résidence que des générations de chefs de l’Etat prenaient telle quelle pose un problème ; contre ce collégien qui l’a appelé Manu à qui il a vertement conseillé de décrocher un diplôme puis de travailler avant de disposer d’un avis sur lui – un avis négatif bien sûr, positif, il en avait immédiatement le droit, sinon le devoir ; contre « la mafia » des bretons ; contre ce fainéant de jeune horticulteur qui ne trouve pas de travail et à qui il conseille de traverser la rue pour faire la plonge dans un restaurant; contre les manifestant qui « foutent le bordel » – Darmanin doit apprécier la virilité grossière du président de la République qui progresse ainsi sur la voie du bock de bière (servi dans une vaisselle de luxe coûteuse et flambant neuve) et des nourritures mangées à la main (même s’il s’agit de caviar) – c’est en effet, ne l’oublions pas, l’homme du en même temps…

    Cette manifestation du mépris se double chez lui d’un évident complexe de supériorité ! Macron n’est-il pas en effet porteur d’une pensée complexe que n’importe qui ne peut comprendre, il faut au moins comme lui, avoir échoué deux fois au concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure, n’être pas parvenu à devenir l’écrivain qu’il voulait être, ni même le philosophe qu’il crut pouvoir devenir,  afin de pouvoir saisir la subtilité de ses analyses, de comprendre la densité de ses réflexions, d’appréhender la hauteur de vue de ses théories… En dessous de bac+8, pas la peine d’essayer de le comprendre, les Bogdanov témoignent.

    Le 29 juin 2017, pour expliquer une contre-performance médiatique, donc politique, ou politique, donc médiatique, et ce lors d’un entretien avec des journalistes, il se justifie avec ce communiqué : « Les équipes d’Emmanuel Macron assurent que le président de la République n’a aucun problème avec la presse »… alors que la traditionnelle interview télévisée du 14 Juillet n’aura pas lieu. Raison invoquée, la « pensée complexe » du chef de l’Etat se prête mal « au jeu des questions réponses avec des journalistes ». Pas question d’avoir été mauvais, les autres sont trop nuls pour le comprendre. Sans rire, la chose fut dite, et personne ne lui a ri au nez ! Sûrement pas les journalistes qui ont mangé le vomi qu’il leur servait jusqu’à la dernière cuillerée…

    C’est ce même argument qui fait dire à l’Elysée que les millions de gens qui descendent dans la rue contre sa réforme des retraites ne peuvent être motivés que par une seule raison: ils ne comprennent pas sa pensée complexe…

    Voilà pourquoi les éléments de langage ont été donnés en haut lieu aux godillots de La République en marche afin de faire savoir que la France paralysée, tout cela procède d’un malentendu et de rien d’autre: les manifestants ne le saisissent pas car, s’ils étaient intelligents, ils comprendraient tout de suite le génie et la portée  de son « système universel (sic) » – au Tibet on y est en effet très sensible, au Groenland également, et je ne vous parle pas du Qatar… De sorte que, au lieu de perdre bêtement de l’argent à manifester contre lui, ce qui, en plus, constitue une offense à sa personne, les manifestants auraient dû bien plutôt se rendre en cortège à l’Elysée, du moins à la grille du coq, c’était adéquat, afin de remercier le Conducator de ses bienfaits ! On lui aurait dit, comme au temps béni de Mao, qu’il était « le phare de  la pensée mondiale » – BHL, Finkielkraut, Sollers, Kristeva, Gérard Miller, Badiou, July, Kouchner, Karmitz faisaient alors partie du chœur, on aurait pu leur demander des conseils avisés…

    S’il fallait résumer tout cela en une seule phrase, le Petit Timonier dirait : « Ils sont trop cons, ils ne me méritent pas »… Mais on ne peut jouer cette seule carte très longtemps ! Arrive un jour où la table se trouve renversée par les gens humiliés – avant de plus terribles futurs.

    Michel Onfray (MichelOnfray.com, 21 décembre 2019)

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