Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 542

  • Ernst Jünger et Carl Schmitt, cinquante ans de correspondance...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux en association avec les éditions Krisis viennent de publier un volume intitulé Ernst Jünger, Carl Schmitt - Correspondance 1930-1983 qui regroupe les lettres que se sont échangées ces deux figures centrales de la Révolution conservatrice pendant plus d'un demi-siècle. Le volume est traduit en français par un spécialiste de Jünger, François Poncet, préfacé par Julien Hervier et postfacé et commenté par Helmuth Kiesel, responsable de l'édition allemande.

    En librairie le 7 octobre, ce volume est d'ores et déjà disponible à la Nouvelle Librairie et sur le site de la revue Éléments.

     

    Jünger-Schmitt_Correspondance.jpg

    " ll s’agit d’une publication exceptionnelle, dans la mesure où elle réunit sous une même couverture deux célèbres auteurs allemands qui comptent parmi les plus connus du public français.

    Ernst Jünger, avec ses témoignages poignants sur les combats de la Première Guerre mondiale (Orages d’acier, La guerre, notre mère), a commencé à se faire connaître en France dès les années 1930. Francophile et francophone (il était l’un des auteurs préférés de François Mitterrand), ses ouvrages ultérieurs, depuis Sur les falaises de marbre jusqu’à Eumeswil, pour ne rien dire de ses Journaux (Soixante-dix s’efface), publiés chez Gallimard, l’ont ensuite imposé comme l’un des plus grands écrivains du siècle dernier.

    Le juriste Carl Schmitt, auteur plus controversée, dont la pensée a été introduite en France après la guerre par Raymond Aron et Julien Freund, est lui aussi connu dans le monde entier, grâce notamment à son célèbre essai sur La notion de politique, à sa Théologie politique, sa Théorie du partisan, etc. Depuis sa mort, plus de 600 livres lui ont à ce jour été consacrés.

    Jünger et Schmitt se sont connus tout à fait à la fin des années 1920. Ils ont alors entamé une correspondance suivie, restée jusqu’ici totalement inédite en France, qui s’est poursuivie jusqu’en 1983, deux ans avant la mort de Carl Schmitt. Ernst Jünger est quant à lui décédé en 1998, à l’âge canonique de 102 ans !

    Entamée sous la République de Weimar, poursuivie sous le IIIe Reich, puis après la fondation de la République fédérale allemande, la correspondance entre les deux auteurs porte bien entendu sur leur vies personnelles, mais aussi sur la politique, la littérature et l’actualité, apportant ainsi une foule d’informations et de renseignements inédits qui projettent sur leur temps et sur leurs œuvres respectives un éclairage souvent décisif.

    L’une des périodes les plus intéressantes et évidemment celle de l’Occupation, époque à laquelle Ernst Jünger était, comme on le sait, en poste à l’état-major allemand à Paris, tandis que Carl Schmitt, après s’être brièvement rallié au régime nazi (de 1933 à 1936), vivait à Berlin dans une sorte d’exil intérieur. La confrontation de leurs opinions, tout comme l’évocation de leur rencontre dans la capitale parisienne en 1941, apportent beaucoup à l’histoire politique contemporaine, et même à l’histoire tout court. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Quand la fraude mine le système de protection sociale français...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Charles Prats à Boulevard Voltaire à l'occasion de la sortie de son essai, Le cartel des fraudes (Ring, 2020), pour évoquer la fraude massive qui mine le système social français.

     

                                          

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Tour d'horizon... (192)

    Combats_Ukraine.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Acta Zone,  Alain Brossat professeur de philosophie à Paris VIII, utilise la notion de « grand espace » , forgée par Carl Schmitt, pour saisir les enjeux contemporains de la nouvelle guerre froide qui oppose les États-Unis et la Chine...

    « Grand espace » et guerre froide

    Guerre froide_Chine_Etats-Unis.jpg

     

    - sur le site de la revue Conflits, Jean-Baptiste Noé reçoit Hovanès Gevorkian, représentant de l'Artsakh en France, pour faire le point sur ce conflit...

    Guerre au Haut-Karabagh

    Haut-Karabagh_Guerre.jpg

     

     

    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (299)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Les médias semblent peu intéressés par une guerre aux portes de l’Europe.
    • 2 : Attentat islamiste. L’arnaque des mineurs isolés
      Nous analyserons ensuite les réactions médiatiques au dernier attentat islamiste et évoquerons les manipulations autour des mineurs isolés.
    • 3 : Revue de presse
      Notre revue de presse de la semaine sera largement axée sur la liberté d’expression, toujours plus menacée par la gauche. Nous reviendrons notamment sur les polémiques liées à Éric Zemmour.
    • 4 : Les médias en roue libre contre Trump
      Enfin, nous reviendrons sur la folie anti-Trump des médias français.

     

                                            

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Leur avant-guerre...

    Les éditions Pardès viennent de rééditer le livre de Robert Brasillach intitulé Notre avant-guerre. Écrivain et journaliste à l'Action française et Je suis partout, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs et Comme le temps passe, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution..

     

    Brasillach_Notre avant-guerre.jpg

    " « On n’a pas coutume d’écrire ses Mémoires à trente ans », déclare Robert Brasillach dans son propos liminaire à Notre avant-guerre. Mais, lorsque l’on mourra cinq ans plus tard…

    Rédigé pendant ses loisirs forcés des premiers mois sur la ligne Maginot – entre septembre 1939 et mai 1940 – Notre avant-guerre est, en reprenant des mots qu’il emploiera pour Le Voleur d’étincelles, « un album d’images» d’avant la Deuxième Guerre mondiale; il s’attache à la richesse et à la variété du Paris des années 1920 et 1930. Apparaissent dans le panorama nombre de personnalités, artistiques, littéraires et politiques, bien connues, ainsi que d’autres, qui le sont moins. Les événements majeurs sont commentés par un fin observateur, lucide, qui sait relever le trait saillant des choses. Il s’agit de l’histoire sociale, politique, voire spirituelle, d’un temps, qui pour révolu qu’il soit, n’en paraît pas moins bien proche de notre époque, temps fertile en talents de toutes sortes, en idées et en crises. Ces mémoires constituent encore une source d’informations incomparable et incontournable pour ces temps critiques de l’histoire de la France, pour cette période qui n’a pas fini de peser son poids de conséquences sur celle actuelle.

    L’auteur raconte ses écoles (le lycée Louis-le-Grand et École normale supérieure des années 1920), son entrée dans le monde journalistique, son engage ment politique (surtout à partir du 6 février 1934), ses voyages – en Belgique, en Italie, en Allemagne et en Espagne – sur un mode pénétré de nostalgie pour ce qui est perçu comme voué à disparaître. Il admet volontiers que ce fut un monde troublé, mais dans lequel lui et sa génération ont vécu ce qu’il appelle « notre jeunesse » selon « les biens ples plus précieux de l’âge : la fantaisie, l’ironie, la bohème, l’insouciance du lendemain». Toutes ces «images» d’avant-guerre sont évoquées dans une prose lyrique, quasi poétique, qui ne manquera pas d’enchanter le lecteur d’aujourd’hui. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • L'Etat, un ennemi qui vous veut du bien ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous Le Samedi Politique de TV Libertés, diffusé le 26 septembre 2020 et présenté par Élise Blaise, qui recevait Laurent Obertone, pour évoquer son dernier essai, Eloge de la force (Ring, 2020).

    Journaliste, Laurent Obertone est l'auteur de trois enquêtes essentielles, La France Orange mécanique (Ring, 2013), La France Big Brother (Ring, 2015) et La France interdite (Rig, 2018), qui ont contribué à ébranler l'édifice du politiquement correct, ainsi que du récit Utøya (Ring, 2013) et des roman de politique-fiction Guérilla - Le jour où tout s'embrasa (Ring, 2016) et . Guérilla - Le temps des barbares (Ring, 2019).

     

                                           

    " Et si nous étions devenus des animaux asservis ? Des êtres départis de leur libre arbitre et du plus simple petit pan d’autonomie. Et si la crise du Covid n’était que les prémices du futur qui nous attend ? L’Etat omniprésent qui régit les vies des "Monsieur Moyen" amorphes joue-t-il encore dans le camp du peuple ? Est-il encore temps de réagir ? Peut-on encore s’émanciper de cet Etat mastodonte qui perfuse ses propres victimes ? Avec "Eloge de la Force", son 8ème opus, Laurent Obertone revient dans un livre choc, qui dérange, qui bouleverse, qui secoue. Et c’est son objectif. Il est encore temps de redevenir des humains debout ! "

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!