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Métapo infos - Page 538

  • De l'air, de l'air !...

    Une semaine de plus de confinement et on étouffait. Il était temps d’en sortir. Et de sortir. Suivez les rédacteurs d’Éléments, en attendant de les retrouver bientôt sur les plateaux de TVLibertés. David L’Épée face au dilemme des masques, Nicolas Gauthier et un hommage en chanson du professeur Raoult, Christophe A. Maxime et la nostalgie des vieilles émissions et des vieux livres. Le rendez-vous rock de la rédaction d’Éléments…

     

                                          

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  • L’État...

    Les éditions R&N viennent de rééditer un essai de Bernard Charbonneau intitulé L’État. Écologiste avant l'heure, compagnon intellectuel de Jacques Ellul, Bernard Charbonneau est également considéré comme un des précurseurs de la décroissance.

     

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    " Ecrit au lendemain de la guerre à un moment où l'Etat devenait de plus en plus puissant en même temps qu'incritiquable, ce livre-somme est l'oeuvre politique majeure de Bernard Charbonneau. Ce livre impubliable à une époque obsédée par les horreurs du nazisme et le prestige du stalinisme a dû attendre 1987 pour être publié par un éditeur, date à partir de laquelle il est devenu un classique de la pensée anarchiste.
    Visionnaire, novateur, prophétique, écrit dans une langue vive et incisive au style personnel et élégant, cette œuvre qui analyse l'Etat sous tous les angles est un réquisitoire implacable contre lui et ses inévitables excès, en ne perdant jamais de vue le concept central de toute la pensée de Charbonneau : la liberté de la personne. Epuisé et introuvable depuis de nombreuses années, en dépit de ses admirateurs, le voici réédité dans sa forme complète. "

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  • Cinquante ans de reniement de l'hértage gaullien...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque l'héritage gaulliste. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Contre le libéralisme (Rocher, 2019).

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    Alain de Benoist : « De Pompidou à Macron, les successeurs du Général ont, à des degrés divers, renié l’héritage gaulliste ! »

    On commémore, cette année, le 80e anniversaire de l’appel du 18 juin, le 130e anniversaire de la naissance du général de Gaulle et le 50e anniversaire de sa mort. Depuis déjà un certain temps, tous les hommes politiques se disent plus ou moins gaullistes. Est-ce parce que le Général a été notre dernier « grand homme » ?

    Je me méfie de la notion de « grand homme », qui n’est pas dépourvue de sens mais qui reste quand même un peu floue. Elle rejoint trop souvent le mythe droitier de « l’homme providentiel » auquel on a régulièrement recours quand on s’imagine qu’en politique, le succès peut tomber du ciel. Il ne faut pas oublier non plus que, si les grands hommes font les grandes époques, ce sont aussi les circonstances exceptionnelles qui font surgir les hommes d’exception. Cela dit, il est bien vrai que la comparaison entre de Gaulle et ceux qui lui ont succédé n’est pas à l’avantage de ces derniers. Pour ne prendre qu’un exemple, quand de Gaulle, en juillet 1959, demande à Michel Debré de créer un ministère des Affaires culturelles pour le confier à André Malraux, on n’est pas dans la même dimension historique que lorsque Macron désigne l’actuel ministre de la Culture, dont j’ai déjà oublié le nom. Inévitablement, quand on parle de De Gaulle, le terme de « grandeur » vient à l’esprit. Nous vivons dans une époque désespérément plate. Le gaullisme, c’était la verticalité. Lui a-t-on assez reproché d’avoir instauré une « monarchie républicaine » !

    De Pompidou à Macron, tous ses successeurs, à la possible exception de Mitterrand, ont à des degrés divers renié l’héritage du Général. Le seul point qui fasse consensus, c’est la force nucléaire dont le fondateur de la Ve République a su doter notre pays malgré l’opposition frénétique des États-Unis. Pour le reste… Dans le champ politique, le dernier vrai gaulliste a probablement été Philippe Séguin. Si, aujourd’hui, tout le monde se prétend gaulliste, c’est à la fois par démagogie (la popularité du Général reste très forte dans l’opinion) et parce qu’à leurs yeux, cela n’engage à rien. Ceux qui prennent cette posture arguent en général du « pragmatisme » du Général pour vider le gaullisme de tout contenu idéologique. « Le gaullisme est une pensée non doctrinale », disait Chirac. « C’est avant tout un pragmatisme », assénait Juppé. « Il se tient loin des idéologies et des systèmes », renchérissait Balladur. Procédé d’une rare malhonnêteté, qui permet de légitimer n’importe quelle trahison, alors que de Gaulle n’a jamais eu recours qu’à un pragmatisme du choix des moyens. Sur les principes, il est toujours resté ferme. Dans sa conférence de presse du 9 septembre 1968, il avait d’ailleurs lui-même défini le gaullisme comme un « système de pensée, de volonté et d’action », c’est-à-dire comme à la fois une pensée et une philosophie. De Gaulle n’avait pas de programme, mais un projet.

    De son vivant, le « grand Charles » a pourtant été loin de faire l’unanimité. Faut-il le voir comme l’homme de la Résistance et de la Libération, comme celui qui a « largué » l’Algérie française ou comme le père fondateur de la Ve République ? Que faut-il retenir de lui ?

    Pour la génération à laquelle j’appartiens, l’antigaullisme a surtout fleuri dans le cadre de l’affaire algérienne. Compte tenu de la manière affreuse dont celle-ci s’est terminée, je peux comprendre que certaines plaies n’aient jamais cicatrisé, même si je suis aujourd’hui convaincu qu’il n’était ni possible ni souhaitable de conserver l’Algérie dans la République française. De Gaulle s’en est rendu compte quand il a perçu les réalités démographiques. Les choses auraient-elles pu mieux se passer ? Je n’en suis pas certain, mais on peut en discuter. Le problème, malheureusement, c’est que l’antigaullisme est en général si passionnel qu’aucune discussion raisonnable n’est possible. La preuve en est dans la façon dont tant d’anciens partisans de l’Algérie française se sont mécaniquement opposés au Général dans tous les autres domaines où il méritait d’être soutenu.

    J’en vois pour ma part au moins trois. D’abord le domaine institutionnel. En instaurant un régime semi-présidentiel, la Constitution de la Ve République, mise au point par Michel Debré et René Capitant (ancien lecteur de Carl Schmitt), puis adoptée massivement par voie de référendum, a permis de sortir de l’instabilité chronique des régimes précédents, et surtout de retrouver une souveraineté populaire nettement distinguée de celle des partis. « En France, disait de Gaulle, la Cour suprême, c’est le peuple. » L’élection du chef de l’État au suffrage universel a permis, parallèlement, de rappeler que le peuple est le détenteur du pouvoir constituant. C’est le deuxième point essentiel. De Gaulle a systématiquement soumis ses grandes décisions à la sanction du référendum. Quand une coalition d’atlantistes et de notables lui a fait perdre celui de 1969, il a immédiatement remis sa démission. Un tel exemple n’a jamais été suivi, notamment en 2005, après le « non » à l’Europe de Maastricht. Il est significatif qu’aujourd’hui, les partisans d’un recours au référendum sur les questions qui engagent l’avenir se situent surtout dans l’opposition.

    Le troisième domaine est évidemment la recherche de l’indépendance nationale, qui a véritablement été l’axe majeur du gaullisme. En pleine guerre froide, à une époque où l’on tentait de faire croire que l’on n’avait le choix qu’entre le bloc soviétique et le monde « libre », de Gaulle a su comprendre, en visionnaire, la nécessité d’ouvrir dans la logique des blocs issue du système de Yalta une troisième voie (entre l’Est et l’Ouest, entre le capitalisme et le communisme) consistant à n’être le vassal de personne. Il a ouvert là une perspective dont on voit bien, aujourd’hui, qu’elle constitue l’enjeu principal de l’existence même de notre peuple.

    Est-il possible d’être un gaullien politique sans forcément se réclamer du gaullisme historique ?

    Dès que l’on en tient pour la primauté du politique, que l’on estime que la politique de la France « ne se joue pas à la corbeille », qu’on voit dans la société autre chose qu’un empilement d’intérêts privés, qu’on mesure l’ampleur des divergences d’intérêts entre le continent européen et la puissance maritime américaine, qu’on en tient pour le volontarisme contre le fatalisme, que l’on estime que le rôle du Conseil constitutionnel est de vérifier la constitutionnalité des lois et non leur conformité à l’idéologie des droits de l’homme, qu’on se refuse à laisser à d’autres le soin de désigner nos adversaires, que l’on croit que « la démocratie, c’est le gouvernement du peuple exerçant sa souveraineté sans entrave » (27 mai 1942), que l’on veut une France française dans une Europe européenne (« depuis l’Atlantique jusqu’à l’Oural »), on est nécessairement gaullien, même si l’on ne se dit pas gaulliste.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 31 mai 2020)

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  • Sauvez des pays, rentrez chez vous !...

    Le numéro 32 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut découvrir à l'intérieur un dossier consacré à la nécessaire remigration des populations extra-européenne, avec des articles, notamment, de Bruno Larebière et Frédéric Saint-Clair, et les rubriques habituelles "L'époque", "Politique", "Monde" "Essais", "Culture" et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

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  • Pourquoi les blancs se sentent-ils coupables ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une intervention de Julien Rochedy consacrée à la culture de la culpabilité au sein la société occidentale. Publiciste et essayiste, Julien Rochedy est une figure prometteuse de la mouvance conservatrice et identitaire. Il vient de publier un essai intitulé Nietzsche l'actuel.

                                        

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  • Covid : anatomie d'une crise sanitaire...

    Les éditions Humensciences viennent de publier un essai de Jean-Dominique Michel intitulé Covid : anatomie d'une crise sanitaire. Anthropologue genevois, Jean-Dominique Michel est spécialiste des politiques de santé et a également étudié les pratiques thérapeutiques des médecines parallèles.

     

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    " Pendant des mois, la moitié de l'humanité a été confinée. Le Covid-19 a fait basculer nos existences dans l'inattendu, l'incertitude, l'angoisse. Jean-Dominique Michel est spécialiste en anthropologie de la santé. Il est le premier à avoir perçu le décalage entre la réalité de l'épidémie et les discours des autorités politiques et sanitaires. Absence de tests de dépistage, confinement généralisé de toute la population, mensonges sur le rôle des masques..., il dissèque les décisions absurdes. Grâce à un solide travail documentaire, il nous permet de comprendre en quoi les pouvoirs publics ont failli et pourquoi nous aurions pu agir autrement. Surtout, il jette une lumière crue sur le mal qui sape notre système de santé. Pour lui, il est temps de bâtir une véritable « démocratie sanitaire ». La résilience collective acquise durant l'épreuve doit nous permettre d'y arriver. Qu'aurions-nous dû savoir ? Comment nous préparer, si demain la menace réapparaissait avec un virus plus contagieux et plus létal ? Quelles leçons tirer de cette crise pour en sortir grandis ? Un regard non académique, une analyse édifiante. La réponse à vos questions est dans ce livre. "

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