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Métapo infos - Page 535

  • Feu sur la désinformation... (287)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Sibeth Ndiaye a de nouveau enflammé les réseaux sociaux avec des propos maladroits qui ont rendu furieux les syndicats policiers. La porte-parole du Gouvernement multiplie les boulettes depuis des mois...
    • 2 : La Convention Citoyenne : manip politique, médias complices
      Couverture médiatique massive pour un événement sur lequel les médias se gardent bien de trop enquêter. Pourtant, il y a beaucoup à dire sur l’arrière-boutique de cette convention citoyenne ultra politiquement correcte…
    • 3 : Revue de presse
      Couverture médiatique massive pour un événement sur lequel les médias se gardent bien de trop enquêter. Pourtant, il y a beaucoup à dire sur l’arrière-boutique de cette convention citoyenne ultra politiquement correcte.
    • 4 : Émeutes en Allemagne et attentat en Angleterre… Déni médiatique dans toute l’Europe
      Plusieurs centaines d’émeutiers ont choqué toute l’Allemagne. Et les médias français sont restés très discrets sur cet épisode. Tout comme ils ont été peu loquaces sur les 3 personnes poignardées par un terroriste en Angleterre.

     

                                            

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  • A la recherche des Dieux...

    Les éditions Dualpha viennent de rééditer un récit de Bruno Favrit intitulé A la recherche des Dieux, avec une préface de Pierre Gillieth. Amateur de marches en montagne et lecteur de Nietzsche, Bruno Favrit a déjà à son actif une œuvre conséquente, avec des romans et récits, comme Le soleil d'or (Alexipharmaque, 2015) et Fort à faire (Auda Isarn, 2016) ou des essais, tels Vitalisme et Vitalité (Editions du Lore, 2006) et Esprit du Monde (Auda Isarn, 2011). Il a également publié un recueil d'aphorismes, Toxiques & Codex (Alexipharmaque, 2013) et le premier tome de son journal, Midi à la source (Auda Isarn, 2013).

     

    Favrit_A la recherche des Dieux.jpg

    " Le miracle grec et sa civilisation-socle ont jeté les bases, il y a 2 500 ans, de tout ce qui est cher aux Européens : les arts (théâtre, musique, architecture, poésie), la philosophie (tant politique qu’humaine), le politique et la (vraie) démocratie directe.

    Si cet héritage n’avait pas été digne, si nous n’avions pas eu les Grecs, les Romains, les Normands, les Ger­mains, les Celtes et tous ces peuples intrépides et inventifs, le christianisme aurait pu s’installer tranquillement en Europe et se prévaloir d’avoir assis notre civilisation dans une histoire univo­que.

    Or l’Europe ne s’est pas débarrassée de ces Hommes illustres, empereurs, généraux, explora­teurs, savants, artistes, qui ont su témoigner de la grandeur de leur civilisation.

    À ceux-là, nous devons ajouter les philoso­phes. Ces penseurs, souvent peu considérés comme ac­teurs de l’élaboration de notre destin, consti­tuèrent pourtant de manière déterminante l’es­sence même de l’Antiquité. Malgré quelques re­gret­­tables épisodes comme la mort forcée de Socrate, la philosophie pouvait s’y trouver bien et s’y développer. C’est que l’on avait alors une hau­te idée de la pensée à l’heure où l’on savait aussi mourir pour l’honneur et la liberté.

    L’aspect es­sentiel de la philosophie a été énoncé par Sénèque qui incitait l’individu à agir plutôt qu’à bavarder.

    L’Europe a montré en effet qu’elle savait agir – même si la tendance est plutôt ramenée aujour­d’hui vers l’attentisme et la concertation. Pour l’auteur, l’enseignement de la philosophie païenne doit être ainsi com­pris, fait de droiture et d’honnê­teté : « Savoir accessoire­ment recon­naître ses com­pagnons pour qu’ils se trouvent à nos côtés le jour où il nous faudra aller en terres dangereuses. » "

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  • Soyons révolutionnaires et conservateurs !...

    Le 22 juin 2020, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Thomas Ferrier, pour évoquer la nation européenne de ses voeux. Fondateur du Parti des Européens, qui se définit comme identitaire, Thomas Ferrier propose une révolution pour construire une nouvelle Europe politique unie, une Europe supprimant la Commission, toutes les souverainetés nationales mais refondée sur le Parlement, la monnaie unique, une nationalité européenne, une langue commune et intégrant la Russie…

     

                                          

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  • Le Seigneur des Anneaux, aventure philosophique ?...

    Les éditions Ellipses viennent de publier un essai de Matthieu Amat et Simon Merle intitulé Le Seigneur des Anneaux - Une aventure philosophique. Docteur en philosophie, Matthieu Amat enseigne à l'Université de Lausanne, quant à Simon Merle, il est professeur agrégé de philosophie.

     

    Amat_Le seigneur des anneaux une aventure philosophique.jpg

    " Pourquoi admirons-nous les Elfes ? Qu’est-ce qui fait la grandeur des Hobbits ? De quoi l’anneau est-il le symbole ? Que voit-on dans le miroir de Galadriel ? Des questions, parmi d’autres, auquel cet ouvrage essaie de répondre, en croisant l’œuvre de Tolkien avec des textes de philosophes. Ce faisant, les auteurs ne prétendent pas établir une philosophie globale du Seigneur des anneaux, mais montrent comment on peut philosopher à partir des objets de la Terre du Milieu. Sous la forme de brefs essais, ils invitent le lecteur à poursuivre l’aventure littéraire par une petite aventure philosophique. "

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  • Convention citoyenne, tirage au sort et démocratie athénienne...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Raphaël Doan, cueilli sur Figaro Vox et consacré à la question du tirage au sort, expérimenté dans le cadre de la pseudo-Convention citoyenne. Agrégé de lettres classiques, Raphaël Doan est l'auteur de Quand Rome inventait le populisme (Cerf, 2019).

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    «Non, le tirage au sort de la Convention citoyenne sur le climat n’a rien à voir avec la démocratie athénienne»

    La Convention citoyenne sur le climat, qui vient de rendre ses propositions, a remis au goût du jour le tirage au sort. Créée par le président de la République après la crise des gilets jaunes, cette instance a réuni pendant six mois 150 citoyens, sélectionnés au hasard sur des listes téléphoniques, pour décider de mesures à prendre en matière de lutte contre le changement climatique. Défendu par nombre d’écologistes et tenants de la démocratie participative, qui appellent à dépasser nos vieilles institutions verticales, le tirage au sort des membres de cette convention a été retenu par Emmanuel Macron pour «représenter pleinement la société dans toute sa diversité et sa vitalité.»

    Quand on parle de tirage au sort en démocratie, on invoque souvent l’exemple de la Grèce antique, et particulièrement de la démocratie athénienne. Mais le tirage au sort athénien était-il vraiment similaire à celui dont nous parlons aujourd’hui? Peut-on voir dans la démocratie athénienne l’ancêtre de notre démocratie participative? Ce n’est pas si sûr.

    Pour Platon, «est démocratique le fait que les magistratures soient attribuées par tirage au sort, oligarchique le fait qu’elles soient pourvues par l’élection.» Pour Aristote également, c’est démocratique à la condition «que les magistratures soient tirées au sort.» Et de fait, à Athènes, on tirait au sort les juges, les magistrats ordinaires et les membres du conseil des cinq cent, qui présidaient aux séances de l’Assemblée. Au total, plusieurs milliers de postes étaient remplis au hasard, au sein d’un vivier de plus de 30 000 citoyens. La participation de ces derniers était donc bien plus massive que dans les démocraties modernes.

    Ce qu’on nous propose aujourd’hui n’a pourtant pas grand-chose à voir avec l’esprit des institutions athéniennes. Pourquoi les Grecs considéraient-ils le hasard comme démocratique? Non pas parce qu’il serait «représentatif» de la société, mais parce qu’il sapait le monopole de quelques grandes familles sur l’administration de la cité, un peu comme, sous l’Ancien Régime, les charges du royaume étaient concentrées entre les mains des privilégiés. Pour y mettre fin, la Révolution française fit le choix de la méritocratie: la fonction publique était ouverte à tout citoyen méritant par la voie du concours. Athènes avait trouvé une solution différente à travers le tirage au sort, mais l’objectif était le même: réduire la place de l’aristocratie dans l’administration.

    Regardons de plus près les postes attribués par le sort à Athènes: il s’agissait soit de fonctions archaïques et honorifiques, comme les archontes, soit de fonctions d’administration courante, surveillants des temples, garants des poids et mesures, chargés de voirie, secrétaires publics. Pour les magistrats responsables de décisions vitales pour la cité, on se gardait bien du tirage au sort: les fonctions financières et militaires, mais aussi celles concernant la gestion de l’eau, étaient électives. Au demeurant, les lois et les grandes orientations politiques - comme la paix ou la guerre - étaient votées directement par le peuple, réuni à l’assemblée. Pour simplifier, on peut dire qu’Athènes tirait au sort ses fonctionnaires-citoyens, mais laissait les décisions importantes au suffrage universel ou à la sagacité des élus.

    La convention citoyenne sur le climat repose sur des principes opposés. Les tirés au sort ne sont pas censés administrer la cité, mais formuler de grandes propositions politiques. Loin d’arracher le monopole de l’expertise à ceux qui l’exercent traditionnellement, comme à Athènes, le hasard du recrutement renforce le rôle des experts. Au-delà des 150 citoyens par définition novices en matière climatique, la convention est supervisée par un «comité de gouvernance», composé de membres de think-tanks, de militants, d’agents du ministère de la Transition écologique, de chercheurs et d’autres personnalités qualifiées. Ce sont eux qui donnent le cadre des problèmes à résoudre aux tirés au sort, leur indiquent des solutions, et se chargent de transcrire leurs idées dans le droit. Autant dire qu’ils s’occupent de l’essentiel, en amont comme en aval.

    Les fonctions de secrétariat, d’organisation des débats et de transcription juridique des décisions de l’assemblée sont précisément celles que les Athéniens attribuaient au tirage au sort, pour éviter que la délibération des citoyens soit détournée par un petit nombre d’experts. Comme on l’a vu, ils ne confiaient pas au sort les questions qu’ils jugeaient fondamentales, comme la conduite de la guerre. Remettre l’écologie au hasard donne le sentiment, a contrario, d’en faire peu de cas. Il est vrai que dans le cas de la Convention citoyenne pour le climat, le président de la République s’est engagé à ce que les propositions finales soient examinées par le Parlement ou tranchées par référendum. Mais si les propositions sont préparées par des experts et votées par la représentation nationale, qu’avait-on besoin d’intermédiaires tirés au sort?

    C’est le problème fondamental de la démocratie participative, quand elle s’incarne dans de petites assemblées non spécialisées à qui l’on demande de décider des choses: elle est à la merci, soit de l’indifférence, soit des intérêts particuliers. Comme s’en inquiétait Condorcet: «Qu’attendre d’une assemblée d’hommes presque tous étrangers aux affaires publiques, indociles à la voix de la vérité, prompts à se laisser séduire à celle du premier charlatan qui tenterait de le séduire?»

    Raphaël Doan (Figaro Vox, 22 juin 2020)

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  • Idiocratie, numéro moins 2 !...

    Nous vous signalons la récente parution du numéro moins 2 de la revue Idiocratie, version papier du site éponyme. Très riche, comme les deux numéros précédents, la revue comporte notamment, outre un dossier consacré au Système, où on trouvera un entretien avec Eric Werner, des entretiens avec les écrivains Patrice Jean et Mathieu Jung, ce dernier pour son remarquable roman Le triomphe de Thomas Zins.

    Il est possible se procurer cette revue à La Nouvelle Librairie à Paris ou de la commander ici.

     

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    " En dépit des efforts récemment déployés à l'échelle de la planète par Le Système pour nous bâillonner, les Idiots ne restent pas muets et poursuivent, confinés, leur œuvre de vérité. Préparez-vous, chers lecteurs, chères lectrices, pour la sortie du prochain numéro d'Idiocratie, consacré cette fois au « Système, sa vie, son œuvre. » Et en plus de ce dossier brûlant, Idiocratie, la revue, vous offre une série d'entretiens explosifs avec Eric Werner, Matthieu Jung et Patrice Jean, de passionnants articles, des fictions merveilleuses, de délicats poèmes et des recensions sans concessions. Aphra Behn, Vita Sackville-West, Virginia Woolf, Jean-Louis Chrétien, Michel Tonnerre, Jacques Vaché, John Balance et Uwe Boll se donnent rendez-vous pour célébrer les arts et les lettres dans nos pages en ce riant mois d'avril 2020. Sans oublier la revue des revues qui permet aux Idiots de donner un coup de pouce à des petits jeunes qui débutent dans le milieu. Laissez tomber les leçons de yoga sur Youtube et précipitez-vous pour commander ce nouvel opus disponible dès à présent sur le blog Idiocratie ! De toute façon, ce n'est pas comme si vous aviez vraiment quelque chose de mieux à faire, non ? "

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