Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien avec Slobodan Despot, réalisé par Thierry Casasnovas pour son émission Regenere et diffusé le 26 mai 2020 sur Youtube, dans lequel il évoque les causes de la crise sanitaire, sociale et politique.
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Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien avec Slobodan Despot, réalisé par Thierry Casasnovas pour son émission Regenere et diffusé le 26 mai 2020 sur Youtube, dans lequel il évoque les causes de la crise sanitaire, sociale et politique.
Les éditions Albin Michel viennent de publier les Mémoires impubliables de Pierre Péan, décédé à l'été 2019. Journaliste d'investigations, Pierre Péan est l'auteur d'enquêtes marquantes sur la Françafrique, la jeunesse de Mitterrand, la guerre civile rwandaise, la guerre du Kosovo ou le quotidien Le Monde...
" Pour la première fois, Pierre Péan, le journaliste qui est devenu célèbre en brisant l’omerta sur le passé de Mitterrand à Vichy, raconte :
- les coulisses de la bataille féroce qui l’a opposé au Monde
- l’ambivalence de ses liens avec les hommes de pouvoir : Grossouvre, Plenel, Djouhri…
- les menaces, les pièges, le « contrat » sur sa tête
- le monde délirant des dictateurs africains
- ses relations très personnelles avec deux présidents de la République
- de Bongo à Barril, les réseaux d’influence occultes dans l’ombre de l’État…
Dans ce document captivant, l’auteur nous confie ses secrets sur les grandes affaires de la Ve République dont on mesure brusquement toute la complexité. Ce témoignage exceptionnel, nourri de nombreuses révélations, dénonce aussi l’autocensure et le conformisme médiatique.
Pierre Péan, disparu en juillet 2019, était le dernier des grands enquêteurs. Il incarnait un journalisme qui dévoile sans juger ni s’acharner. Pendant sa longue carrière, il a mis au jour les dissimulations et les mensonges des puissants. Il a publié de nombreux best-sellers, parmi lesquels Affaires africaines, Une jeunesse française : François Mitterrand, ou encore La Face cachée du Monde. "
Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli sur Polémia et consacré à la passivité de la population face aux injonctions liberticides auxquelles elle a été soumise par le système... Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a récemment publié La Superclasse mondiale contre les peuples (Via Romana, 2018).
Sidération et soumission, effets secondaires du Covid-19
Le plus insupportable de l’épisode épidémique que nous venons de vivre ne tient pas aux mensonges du gouvernement. Les mensonges ne nous surprennent plus puisque la macronie elle-même, née d’un coup d’État médiatique et judiciaire en 2017, repose tout entière sur la duperie et la violence qui va toujours avec.
L’insupportable ne tient pas non plus au déversement médiatique continu de la propagande catastrophiste depuis bientôt trois mois. Nous savons depuis longtemps que les médias mainstream ne nous informent pas, mais nous manipulent.
Non, le plus insupportable tient au comportement soumis de nos concitoyens qui, durant cette période, ont tout accepté et tout abandonné. Parce qu’ils étaient morts de trouille.
Soyons sûrs que l’oligarchie, qui prépare activement le monde d’après, aura retenu la leçon.La sidération nationale
En 1938, une émission radiophonique reprenant le thème du livre de H. G. Wells, La Guerre des Mondes [1], provoque un début de panique aux États-Unis car nombre d’auditeurs croient que les Martiens ont vraiment débarqué… parce que des journalistes l’affirment.
La peur de la « pandémie » véhiculée par tout le système institutionnel a repris cette logique de panique mais à la puissance mille : celle du pouvoir de sidération des médias audiovisuels modernes.
La peur panique provoque la plupart du temps la sidération : un affaiblissement du jugement rationnel, accompagné de stupeur. La peur peut aussi provoquer une réaction vitale positive – ce qu’on nomme l’énergie du désespoir – mais cela ne s’est pas produit chez nous. La peur n’a produit qu’une soumission abyssale à l’autorité.
Pour la première fois depuis la fin des grands totalitarismes du xxe siècle, l’épidémie de coronavirus a en effet conduit le gouvernement à placer en résidence surveillée l’ensemble de la population, sans que celle-ci ne se rebelle. Fâcheux précédent !
La trouille
Aux États-Unis, dans de nombreux États, la population a manifesté contre le confinement au nom de ses droits constitutionnels et de sa survie économique. En Allemagne, on a manifesté aussi contre le confinement. En Belgique, les soignants ont exprimé leur mécontentement contre le gouvernement. En France, rien, sinon une colossale trouille collective.
La sidération médiatique a réussi à tuer le sens commun, pour le plus grand profit du pouvoir.
Les Français ont ainsi été privés de masques de protection lorsque l’épidémie se développait : ils n’ont pourtant pas protesté, puisque, au contraire, ils ont applaudi les « soignants » qui soignaient… ce qui est quand même leur vocation. On a ainsi réussi à transformer la gabegie gouvernementale en célébration des soignants !
Et aujourd’hui que l’épidémie recule, on impose le port du masque ! Mais les Français se plient à cette nouvelle contrainte avec un égal entrain. On met même des masques aux enfants.
Les bonnes âmes cathodiques expliquent qu’il s’agirait d’un comportement civique, destiné à protéger les autres. Belle hypocrisie car il s’agit avant tout de protéger ceux qui ont le trouillomètre à zéro.
La France orwellienne
La docilité de la population aux injonctions contradictoires des experts en blouse blanche et des ministres a quelque chose d’orwellien. Comme sa docilité face à l’accumulation des mesures liberticides a aussi quelque chose d’effrayant.
Le gouvernement français a en effet imposé un nouvel état d’urgence (déjà prolongé !) et multiplié les mesures liberticides : interdiction des manifestations, obligation de justifier son déplacement ou son lieu de domicile, réduction des garanties de procédure judiciaire, nouvelle réduction du nombre de jurys populaires, application StopCovid, usage de drones de surveillance [2], loi de censure des réseaux sociaux, instauration d’une discrimination géographique entre Français. Pendant que l’Éducation nationale demande aux maîtres, dans une fiche pédagogique [3], de signaler les propos « manifestement inacceptables » tenus par les élèves vis-à-vis de la façon dont le gouvernement a géré l’épidémie.
Pendant que l’écologisme punitif repart de plus belle sous prétexte d’encourager l’usage du vélocipède. Et que la Commission européenne engage le processus d’adhésion de l’Albanie et préconise de nouvelles régularisations d’immigrants clandestins.
Soumission
Que le pouvoir politique substitue de plus en plus ouvertement le contrôle social, la techno-surveillance et la répression à l’exercice de la démocratie ne semble pas concerner nos concitoyens. Pas plus qu’ils ne semblent préoccupés par l’assombrissement continu de l’horizon économique de notre pays, du fait d’un confinement qui n’en finit pas et qu’ils plébiscitent.
Nos concitoyens vivent déjà sur une autre planète : la planète cathodique qui attend avec terreur, après le dérèglement climatique, la deuxième – et pourquoi pas la troisième – vague du coronavirus. Celle où il faudra toujours faire la queue devant les magasins – du moins ceux qui n’auront pas fermé – en respectant les gestes barrières et en se lavant rituellement les mains au gel hydroalcoolique, enfin disponible.
En 2020, la France roule à vélo, accepte sagement la place qu’on lui assigne sur la plage et regarde Michel Cymes à la télévision.
Emmanuel Macron a raison. La France ne manque pas de masques : les Français en portent désormais un en permanence devant leurs yeux.
Michel Geoffroy (Polémia, 30 mai 2020)
Notes :
[1] Publié en 1898…
[2] Dont le Conseil d’État vient de souligner l’absence de base légale.
[3] Aujourd’hui rectifiée devant les protestations syndicales.
Les éditions DIE viennent de publier un essai de Martin Peltier intitulé L'empire arc-en-ciel. Journaliste, Martin Peltier, qui a collaboré au Figaro magazine, au Quotidien de Paris et à Minute, notamment, est aussi l'auteur de 20 bonnes raisons d'être anti-américain (DIE, 2015) et d'un roman, La fin de l'homme blanc (DIE, 2018).
" La révolution arc-en-ciel étend son empire sur le monde, le totalitarisme optimal s'installe. L'empire a ses inspirateurs, les philanthropes. Il a ses prétoriens, les juges. Il a son administration, l'ONU et ses ONG. Il a ses surprises dialectiques. Il se sert de Johnny, de Johnson, de Trump ou de Poutine. Il se sert des nations dont il garde la coquille en les vidant de leur contenu vivant. Il exploite et soumet aussi les religions. L'islam en particulier. L'homme arc-en-ciel sur la terre nouvelle ressemble à un cauchemar de Jérôme Bosch. L'absurde est le moteur de la nef des fous, avec des fennecs vegan, des féministes qui se battent entre elles, le bonheur mesuré par les technocrates, l'anglais réducteur de pensée, le racisme métisseur qui écrase sous sa botte les concours de beauté. L'Europe est l'objet d'une aversion particulière, l'arc-en-ciel la hait de toutes ses forces. La religion d'état de l'Empire est un anti-christianisme rabique. "
Pour fêter la 300e émission d'I-Média, TV Libertés a réuni autour de Martial Bild, Jean-Yves Le Gallou, Nicolas Faure, Michel Geoffroy et Claude Chollet pour évoquer six années de lutte contre la désinformation.
" Depuis 2014, I-Média combat les bobards des journalistes et la censure exercée par les médias, le gouvernement ou les réseaux sociaux. Et 300 numéros, ça se fête ! Si Hervé Grandchamp, pionnier de l’émission, n’a pas pu être présent, son successeur Nicolas Faure et l’inamovible Jean-Yves Le Gallou seront évidemment sur le plateau de cette émission pour répondre aux questions de Martial Bild. Pour l’occasion, vous retrouverez également Michel Geoffroy, qui a animé plusieurs numéros, ainsi que Claude Chollet, président de l’Observatoire du journalisme, qui est intervenu à plusieurs reprises dans l’émission. Tous les acteurs du succès d’I-Média ne pouvaient évidemment pas être devant les caméras : Raphaël à la technique, Olivier Frèrejacques qui a assuré plusieurs fois le rôle d’animateur, Floriane Jeannin qui a récemment présenté l’émission... Mais aussi tous les compagnons de route d’I-Média qui se reconnaîtront... 300 émissions, c’est un beau chemin parcouru. Et pourtant, jamais l’émission n’aura été autant d’actualité ! 300 émissions, ce n’est donc qu’une étape."
Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°184, juin 2020 - juillet 2020) est en kiosque !
A côté du dossier consacré à la bande-dessinée, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec les écrivains Benoït Duteurtre et Bruno Favrit, le journaliste américain Christopher Caldwell, le neurologue François Delussis et l'historien Georges Minois ainsi que les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Ludovic Maubreuil, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, de Slobodan Despot et de Jean-François Gautier...
Bonne lecture !
Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.
Au sommaire :
Éditorial
Notes sur les débuts de l’ère covidienne, par Alain de Benoist
L’entretien
Benoît Duteurtre : du coté du « réac sympa » , propos recueillis par Thomas Hennetier
Cartouches
La littérature contre ce monde, le regard d’Olivier François
Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman
Cinéphilie, pour une troisième voie, par Ludovic Maubreuil
Carnet géopolitique : le grand renversement, par Hervé Juvin
Champs de bataille : à Rastatt, sur la rive droite du Rhin (I), par Laurent Schang
L’indigénisse, par Bruno Lafourcade
Économie, par Guillaume Travers
Bestiaire : quand des perroquets inventent le calcul des probabilités, par Yves Christen
Sciences, par Bastien O’Danieli
Le combat des idées
L’imprévu dans l’économie : Onze questions sur la crise qui vient, par Guillaume Travers
La santé n’est pas une politique, par Jean-François Gautier
François Bousquet : biopolitique du coronavirus, par Pascal Esseyric
Semmelweis, Céline, Raoult contre les mains sales, par Alain Lefebvre
Docteur François Delussis : vingt-cinq jours aux urgences, propos recueillis par Pascal Eysseric
Le coronavirus et les morts-vivants, par David L’Épée
Laurent Schang : Von Rundstedt, le maréchal retrouvé, propos recueillis par François Bousquet
Bruno Favrit : Nietzsche face à la paroi, propos recueillis par Pierre Saint-Servant
Miyamoto Musashi, entre bushidô japonais et chevalerie française, par Laurent Schang
Big Pharma, les nouveaux barons de la drogue, par Marie Chancel
Christopher Caldwell : aux origines du politiquement correct, propos recueillis par Ethan Rundell
Glucksmann, Enthoven, Cespedes : qui sont les nouveaux filousophes ? par David L’Épée
Haro sur les putes intellectuelles, hommage à Jean-Pierre Voyer, par Paul Josias
Au secours, Baverez revient ! L’éditocrate a lu Tocqueville, par Thomas Hennetier
Guillaume Travers : la leçon d’économie médiévale, propos recueillis par Fabien Niezgoda
Le polythéisme vu par Jean-François Gautier, par Thibaud Gibelin
Dossier
Surpopulation : le trop-plein
Pour en finir avec les contre-vérités sur la démographie, par Fabien Niezgoda
Peut-on être catholique et craindre la bombe P ? par Olivier Rey
Georges Minois : l’obsession du surpeuplement dans l’histoire, propos recueillis par Fabien Niezgoda
Le retour des malthusiens : instinct de survie ou pulsion de mort ?, par David L’Épée
Panorama
L’œil de Slobodan Despot
Reconquête : la reconquête de l’espace, par Slobodan Despot
Un païen dans l’Église : le pet du fou de Capestang, par Bernard Rio
L’anti-manuel de philosophie : la pluralité des cultures et l’unité du genre humain, par Jean-François Gautier
L’esprit des lieux : Derborence au solstice d’été, par Hélène Meyer
C’était dans Éléments : les conquérants de l’inutile, par Pierre Vial
Éphémérides