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Métapo infos - Page 300

  • Faut-il désespérer face à la décadence ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné le 18 mai 2022 par Laurent Obertone à Livre noir pour évoquer l'actualité.

    Journaliste, Laurent Obertone est l'auteur de trois enquêtes essentielles, La France Orange mécanique (Ring, 2013), La France Big Brother (Ring, 2015) et La France interdite (Ring, 2018), qui ont contribué à ébranler l'édifice du politiquement correct, ainsi que du récit Utøya (Ring, 2013) et des roman de politique-fiction Guérilla - Le jour où tout s'embrasa (Ring, 2016) et Guérilla - Le temps des barbares (Ring, 2019). Il vient de publier un nouvel essai intitulé Game over - La révolution antipolitique (Magnus, 2022).

     

                                            

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  • Elizabeth Craig raconte Céline...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un livre d'entretiens recueillis par Jean Monnier et intitulé Elizabeth Craig raconte Céline - Entretien avec la dédicataire de Voyage au bout de la nuit. Ecrivain et professeur, Jean Monnier a enseigné le français à l’université de Berkeley.

     

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    " Nous sommes en 1933. Elizabeth Craig est à bout de souffle. Cette jeune danseuse, qui partage la vie de Louis-Ferdinand Céline depuis huit ans, part à Los Angeles sans idée de retour : « Je ne pouvais supporter plus que ce que j’avais déjà supporté. » Ils sont pourtant à l’apogée d’une liaison amoureuse qui compta tant et tant pour l’auteur du Voyage. Mais « Louis » est un homme complexe. Médecin traumatisé par la Grande Guerre, il traîne de profondes angoisses. « Être seul, c’est s’entraîner à la mort », a-t-il écrit. La joyeuse, l’insouciante, l’énergique Elizabeth a-t-elle brisé l’ultime rempart protégeant l’écrivain des ombres qui l’assaillent ?

    Réédité par La Nouvelle Librairie, voici le récit authentique d’Elizabeth Craig, muse et dédicataire de Voyage au bout de la nuit. Dans cet entretien accordé à Jean Monnier en 1988, elle raconte son histoire avec Louis Destouches – le vrai nom de Céline –, une passion de feu et d’eau, d’abîmes et de sommets. "

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  • Bienvenue au 21e siècle !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Olivier de Maison Rouge cueilli sur le Journal de l'économie et consacré à la vassalisation et à l'impuissance de l'Europe qui ont été mises en lumière à l'occasion du conflit russo-ukrainien.

    Avocat, Olivier de Maison Rouge est spécialiste des questions juridiques liées à l'intelligence économique et au secret des affaires. Il a publié deux ouvrages sur le sujet, Penser la guerre économique (VA éditions, 2018) et, récemment, Survivre à la guerre économique (VA éditions, 2020).

     

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    Bienvenue au 21e siècle !

    On la croyait bannie, renvoyée dans les limbes de l’Histoire ; nous ne devions connaître que la paix. Et pourtant la guerre s’est à nouveau installée sur notre vieux continent.
     
    Précisément, jamais auparavant l’Europe n’avait connu, sur un temps aussi long, une période de paix. On croyait d’ailleurs vivre un temps de paix universelle, de calme éternel, de repos immémorial, sans combat ni ennemi.
     
    Pour ce faire, on avait mis la guerre hors la loi. « Plus jamais ça », était-il écrit. C’était peut-être oublier une peu vite la croisade engagée par les Américains avec le concours de l’OTAN déjà, sans mandat de l’ONU, contre les populations serbes qui ont plié sous un tapis de bombes.
     
    En réalité, cette « pax americana », comme on pourrait la nommer [1], fut achetée au prix d’une guerre économique. Comme l’avait précédemment théorisé Montesquieu, le commerce devait adoucir les mœurs et éloigner toute pensée belliqueuse. Cette paix désarmée fut un autre désastre, d’ordre industriel et commercial.
     
    Jamais l’Europe n’avait connu une puissance aussi réduite, un rayonnement aussi atténué.
    Elle traverse manifestement une mutation conduisant à son effacement progressif ou davantage encore une forme de « Dormition ».
     
    Des « trente glorieuses », l’Europe a basculé dans les « trente piteuses », s’ouvrant à une concurrence globale effrénée, anéantissant ses savoir-faire, ses innovations et plus généralement sa substance même. Elle connaît depuis lors une lutte sans ennemi identifié ou tout bonnement nommé, créant cependant son cortège de morts économiques, de chômeurs, de laissés pour compte, de ruines et jachères industrielles et commerciales.
     
    Ayant rejoint le « camp de l’Occident » depuis la guerre froide, l’Europe s’est rendue coupable d’une cécité volontairement à sciemment ignoré ce nouvel affrontement qu’elle n’a pas envisagé. Elle avait pourtant acheté la paix au prix fort, inféodée à un empire, auprès duquel elle pensait avoir trouvé la protection nécessaire. En s’attachant à une superpuissance suzeraine, laquelle constitue un bloc géopolitique cardinal, l’Europe s’est économiquement et politiquement soumise par un lien de vassalisation ; or, l’absence de conflit sur son territoire s’est révélée être une anomalie historique.
     
    Ce d’autant que l’Europe n’a pas tant été exempte de luttes armées, conduites en son nom ou pour le compte de son grand allié hors de son territoire. Car si la paix intérieure a un coût, elle conduit à la guerre extérieure à laquelle elle n’a cependant pas échappé. C’est toujours ainsi que les empires se défendent : en semant le chaos au-delà de leurs frontières, par l’utilisation de forces d’appoint pour ne pas s’exposer inutilement.
     
    Ainsi donc, après l’effondrement du bloc de l’Est, loin de conduire les grandes destinées de ce monde, l’Europe n’a jamais été autant au cœur des affrontements, des rivalités, des compétitions toutes hybrides et intégrales : la guerre économique totale.
     
    Ce faisant, pour l’Europe, la guerre a changé de nature, prenant le masque trompeur d’une paix armée. Sans être un substitut à la guerre conventionnelle ou armée, la guerre économique est une autre forme de lutte. L’une n’exclut pas forcément l’autre.
     
    Aussi malheureux soit-il, la guerre reste et demeure la grande histoire des hommes.
     
    Ce sont malheureusement ces grandes batailles, le fracas des armes et les douloureux affrontements qui créent les dates charnières de l’Histoire. 2022 nous fait rentrer de plain-pied dans le 21e siècle, à l’instar de 1914 qui fut le préambule du 20e siècle et qui tardait à s’achever.
     
    Ce 20e siècle fut celui du suicide européen (1914-1918 et 1939-1945) et l’apogée de deux puissances rivales : États-Unis d’Amérique et Russie.
     
    Cette dernière agresse désormais l’Europe à ses frontières et reçoit le soutien de nombreux pays, Asiatiques en particulier. Les 30 dernières années qui se sont écoulées depuis la chute du mur de Berlin ont montré que le vieux système occidental avait fait du surplace durant tout ce temps, freinant artificiellement l’émergence du bloc asiatique.
     
    Cette grande fracture désormais inscrite dans les plaines fertiles de l’Ukraine est un acte fondateur de ce nouveau siècle, où l’Europe se trouve instrumentalisée par son suzerain qui tente vainement de préserver sa sphère d’influence, tandis que s’affirme un nouvel épicentre. Depuis 500 ans, l’Europe est pour la première fois au ban d’un monde, jadis très eurocentré.
     
    L’Europe sera-t-elle absente de l’histoire du futur ?
     
    Olivier de Maison Rouge (Le Journal de l'économie, 11 mai 2022)
     
    Note :
    [1] Comme il a existé une « Pax romana » après la conquête de la Gaule 
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  • Le pays qui n'existe plus...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le nouveau numéro de la Revue d'Histoire Européenne, dirigée par Laurent Berrafato. Ce trimestre le lecteur trouvera un dossier consacré à l'Algérie française, des articles variés et les rubriques régulières : actualités, interview, expositions, mémoire des lieux, portrait, histoire politique, cinéma, l’autopsie d’une bataille, l’histoire dans l’art,… 

    Il est possible de se procurer la revue en kiosque ou en ligne sur le site de la Librairie du collectionneur.

     

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    Sommaire :

    L'HISTOIRE EN ACTUALITÉ

    EXPOSITION 
    La réouverture du musée de Cluny

    Photographies de guerre

    MÉMOIRE DES LIEUX
    Belfort, la cité du Lion

    PORTRAIT Armand-Emmanuel du Plessis

    ENTRETIEN 
    Laurent Obertone

    DOSSIER
    Au temps de l'Algérie française (avec des articles de Philippe Lamarque, Paul Villatoux, Rémy Porte, Roger vétillard, Jean-Jacques Jordi, Bernard Lugan, Olivier Frèrejacques)

    CRIMES DE GUERRE OUBLIÉ
    Sicile, juillet 1943

    LA CAMPAGNE ALLEMANDE EN UKRAINE
    Été 1941

    LES ÉTRUSQUES
    Mythes et réalités d'un peuple fondateur

    HISTOIRE POLITIQUE
    Jacques Doriot et le PPF

    AUTOPSIE D'UNE BATAILLE
    La bataille de la Marfée

    UN TABLEAU, UNE HISTOIRE
    Goethe dans la campagne romaine

    L'HISTOIRE AU CINÉMA
    5 films pour un pays qui n'existe plus

    L'ABOMINABLE HISTOIRE DE FRANCE
    Une chronique iconoclaste de notre Histoire

     

     

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  • Les armes de Big Brother : divertir, diviser, isoler...

    Le 16 mai 2022, Pierre Bergerot recevait Nicolas Martin sur TV libertés pour évoquer avec lui son essai intitulé Non à la France à la dérive (Editions de Paris - Max Chaleil, 2022) dans lequel il dénonce le monde « hyper connecté » mais complètement vide de sens dans lequel nous vivons.

                                             

     

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  • Le shintô, voie des dieux...

    Les éditions Actes sud viennent de publier un essai de Ian Reader intitulé Le shintô, voie des dieux. Professeur émérite d’études japonaises de l’université de Manchester, Ian Reader est un spécialiste reconnu de la culture et des religions du Japon.

     

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    " « Shintô » signifie « la voie des dieux », formule qui concentre en elle-même le cœur et les valeurs de l’âme japonaise. Ses mythes et ses légendes sont riches d’enseignement sur la pureté de l’esprit, la rectitude, une certaine attitude envers la vie et la mort, la relation entre humains et kami (les divinités shintô), la nature du monde, les forces de vie qui l’imprègnent sous la forme des kami, sans oublier le rôle de ces derniers dans le monde et leurs responsabilités face à celui-ci. Mais les mythes shintô arguent également d’une relation privilégiée entre le peuple japonais, la terre du Japon et les dieux qui font office de gardiens et de protecteurs du pays. "

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