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Métapo infos - Page 304

  • Ukraine : arrêter la surenchère verbale...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Renaud Girard cueilli sur Geopragma et consacré à la dangereuse surenchère verbale du gouvernement américain face à la Russie dans le conflit ukrainien. Grand reporter au Figaro, Renaud Girard est membre du comité d'orientation stratégique de Geopragma.

     

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    Ukraine : arrêter la surenchère verbale

    Le général Lloyd Austin a, le 25 avril 2022, effectué une visite à Kiev. Elle fut tenue secrète jusqu’au dernier moment, pour des raisons évidentes de sécurité. Il est tout-à-fait normal que le Secrétaire américain à la Défense se rende en personne sur le territoire d’un pays ami, ayant été agressé militairement, et que les États-Unis ont décidé d’aider par tous les moyens, à l’exception de la guerre. Il a témoigné du soutien de la première puissance militaire du monde aux ukrainiens, tout en recensant leurs besoins en équipements militaires modernes, en formations, en renseignements. Le président Joe Biden a annoncé qu’il solliciterait du Congrès le financement d’un nouveau train d’aides à l’Ukraine. Vingt milliards de dollars sont prévus pour la fourniture d’armes. C’est considérable. Il faut remonter à la guerre du Kippour, lancée en octobre 1973 par les États arabes contre Israël, pour trouver un pont aérien militaire américain aussi important. À cette époque, l’aide matérielle américaine à Tsahal avait contribué à la victoire finale d’Israël. 

    Il n’y a rien d’étrange à ce que les pays de l’Otan cherchent à équilibrer la puissance militaire du pays agressé par rapport à celle du pays agresseur. Mais le ministre américain avait-il besoin d’en rajouter avec des déclarations tonitruantes ? Était-il nécessaire d’affirmer, comme il l’a fait, que le but de l’Amérique était désormais « d’affaiblir à tel point l’armée russe, qu’elle ne soit plus capable de réattaquer l’un de ses voisins » ?  

    Si le général Austin avait voulu alimenter la paranoïa déjà importante des dirigeants russes, il ne s’y serait pas pris différemment. Vladimir Poutine pense depuis longtemps – il l’a dit la première fois en février 2007 à la conférence de sécurité de Munich – que l’Occident a le dessein caché d’encercler la Russie. Depuis sa rencontre de Genève avec le président américain en juin 2021, il n’a cessé de réclamer une « nouvelle architecture de sécurité européenne ». Même s’il est avéré que les Occidentaux n’ont jamais eu l’intention de s’en prendre au territoire de la Fédération de Russie, la base de la diplomatie n’est-elle pas de prendre en compte le ressenti de l’adversaire ?  

    Cette phrase de matamore du ministre américain de la Défense, qui s’ajoute à celle du discours du 26 mars 2022 de Joe Biden à Varsovie sur la nécessité de changer le régime à Moscou, ne peut qu’alimenter la propagande du Kremlin auprès du peuple russe, prétendant que les vrais agresseurs, sur le temps long, sont les Occidentaux et que l’ « opération militaire spéciale » russe du 24 février s’apparente à une mesure préventive. 

    On peut comprendre que le Pentagone ait le désir secret d’affaiblir considérablement les armées russes. Mais cela doit-il se faire au prix de la destruction de l’Ukraine ? Si c’est le cas, une honnêteté minimum ne serait-elle pas d’en prévenir clairement les premiers concernés, à savoir la population ukrainienne ? Dans cette guerre, on a parfois l’impression que la Maison Blanche et le Congrès sont plus jusqu’au-boutistes que le président Zélensky (qui a lui-même dit que l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan n’était plus une nécessité).

    Il y a quelque chose d’immoral à vouloir obtenir la destruction d’un adversaire stratégique grâce au sang des autres.
     
    Le pouvoir russe n’est lui-même pas avare de déclarations tonitruantes et de surenchère verbale. Au départ, il s’agissait pour lui de « dénazifier » l’Ukraine et d’empêcher que se réalise un « génocide » contre les populations russophones du Donbass. Aujourd’hui, les ministres de Poutine agitent de manière alambiquée la menace d’une confrontation nucléaire. Récemment, un programme de la télévision d’État russe a expliqué qu’un missile à tête nucléaire tirée de l’enclave russe de Kaliningrad (l’ancienne Königsberg du philosophe Emmanuel Kant) mettrait moins de 200 secondes à atteindre Paris…

    Qu’il y ait indéniablement de la surenchère verbale du côté russe ne rend pas pour autant intelligent d’en faire du côté occidental. Il est contradictoire de se comporter de la même manière qu’un adversaire dont on conspue l’autoritarisme et l’agressivité. Cela ne sert en rien la cause que l’on veut, en définitive, servir, qui est celle du cessez-le-feu. Maintenant que la cité portuaire de Marioupol a été détruite, l’urgence n’est-elle pas d’éviter à tout prix que la guerre ne s’étende à Odessa ?

    Dans cette guerre d’Ukraine, les intérêts et les risques de l’Europe sont très différents de ceux des américains. Se proclamant les meilleurs alliés de l’Europe, ils devraient cesser d’agiter en permanence un chiffon rouge devant les yeux de Poutine. Au lieu de le pousser dans ses retranchements, ils feraient mieux de travailler, avec les Ukrainiens, à trouver une porte de sortie pour l’agresseur. 

    Renaud Girard (Geopragma, 4 mai 2022)

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  • Les snipers de la semaine... (236)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Maxime Tandonnet dézingue la classe politique et les tristes palinodies de ses membres...

    Nouvelles de la caste

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    - sur Hashtable, H16 prend dans sa ligne de mire l'identité numérique, nouvelle étape vers la surveillance totale...

    Avec Macron, le flicage numérique est « en marche » accélérée et cadencée

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  • Feu sur la désinformation... (375)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      La fête de l'Aïd a débordé sur la chaussée et a chaussé ses crampons. Des milliers de fidèles se sont réunis dans des stades de football dans toute la France.
    • 2 - Twitter : Musk VS Soros
      Elon Musk se heurte aux intérêts internationaux du financier George Soros et se met à dos l'Union Européenne et les journalistes, dans le cadre du rachat de la plateforme Twitter. Découvrez les dessous d'un combat qui s'annonce épique entre les censeurs sorosiens et le Spartacus de la liberté.
    • 3 - Revue de presse
      Une élue refait sa lingerie avec l'argent du contribuable, le directeur de Frontex est viré pour avoir fait son boulot, le 1er mai social est devenu violent et antichrétien, le journal Sud Ouest est condamné en justice !
    • 4 - Conflit en Ukraine : une nouvelle escalade ?
      Le bon sens serait-il de retour sur les ondes françaises et dans la presse ? Plusieurs analystes et anciens de la Défense lancent l'alerte face à l'escalade du conflit voulue par les Américains.

                           

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  • Ukraine : guerre au cœur de l'Europe...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°39, mai - juin 2022), dirigée par Jean-Baptiste Noé, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à la guerre russo-ukrainienne.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    ÉDITORIAL

    L'épée à la main, par Jean-Baptiste Noé

    CHRONIQUES

    LE GRAND ENTRETIEN

    Entretien avec le général Pierre-Joseph Givre; les premières leçons de la guerre russe en Ukraine.

    IDÉES

    Qu'est-ce que le poutinisme ?, par Jean-Robert Raviot

    PORTRAIT

    Elizabeth II la muette, par Michel Faure

    ENJEUX

    GRANDE STRATÉGIE

    La grande stratégie de l'Angleterre, par Olivier Kempf

    HISTOIRE BATAILLE

    Les champs Catalauniques (20 juin451). Le chant du cygne, par Pierre Royer

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    RIEN QUE LA TERRE

    VUE SUR LA MER

    CHEMINS DE FRANCE

    LIVRES

    ART ET GÉOPOLITIQUE

     

    DOSSIER

    Ukraine : guerre au cœur de l'Europe

    De la chute de l'URSS à la guerre en Ukraine, trente ans d'illusions et de frictions , par Frédéric Le Moal

    Penser les fausses nouvelles, au-delà des effets de mode, par Matthieu Grandpierron et Eric Pomès

    L'Ukraine : un regard géographique , par André Louchet

    Guerre en Ukraine : la tragédie des prophéties de malheur, par Alexis Feertchak

    Quelles recompositions territoriales sur les littoraux russes de la mer noire, par Joseph Martinetti

    Chine - Russie, entre alliance et mésalliance, par Emmanuel Dubois de Prisque

    Wagner, les musiciens tactiques de Poutine, par Guy-Alexandre Le Roux

     

     

     

     

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  • Le “front républicain” : seulement contre la droite...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Christophe Boutin cueilli sur Figaro Vox et consacré au front républicain, arme du système contre la droite. Professeur de droit constitutionnel, Christophe Boutin est notamment l'auteur d'un essai intitulé Politique et tradition (Kimé, 1992), consacré au penseur italien Julius Evola. Il a également co-dirigé la publication du Dictionnaire du conservatisme (Cerf, 2017), du Dictionnaire des populismes (Cerf, 2019) et du Dictionnaire du progressisme (Cerf, 2022).

     

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    Christophe Boutin: «Pourquoi le “front républicain” ne s'applique qu'à la droite»

    Un politique peut aujourd'hui se réclamer du trotskisme le plus échevelé et obtenir sans coup férir le nombre de parrainages nécessaires pour être candidat à l'élection présidentielle, quand bien même son courant ne représente-t-il jamais, élection après élection, que moins de 1 % des suffrages exprimés.

    Nul journaliste, quand Fabien Roussel tonne contre l'invasion russe en Ukraine, ne lui rappelle ce 11 janvier 1980 où, en direct de Moscou, le premier secrétaire du PCF, Georges Marchais, justifiait l'invasion de l'Afghanistan par des troupes soviétiques uniquement soucieuses de libérer les populations locales de féodaux moyenâgeux pratiquant le «droit de cuissage».

    Certains le regrettent. On nous permettra pourtant de penser que l'on doit au contraire s'en féliciter, en considérant que le pluralisme, nécessaire dans une démocratie, traduit finalement plus sa vitalité qu'il n'augmente ses faiblesses, et que les erreurs des uns n'ont pas à entacher les choix des autres.

    Dans le même temps pourtant, lorsque des politiques se voient attribuer malgré eux un label «d'extrême droite» qu'aujourd'hui quasiment tous les spécialistes universitaires du sujet remettent en question, considérant qu'il ne concerne guère qu'une infime minorité et nullement une force politique de l'ampleur de celle qui a amené Marine Le Pen pour la seconde fois au second tour de l'élection présidentielle, et Éric Zemmour, qui faisait là sa première apparition, à un score de 7 % au premier tour, tout change.

    Plus question en effet de pluralisme: «Pas de liberté pour les ennemis de la liberté» tonnent nos modernes Saint-Just, se félicitant alors sans pudeur des parrainages refusés, des meetings interdits, de l'ostracisme professionnel frappant militants ou candidats, quand ce n'est pas de leur agression.

    Ce «deux poids, deux mesures» a-t-il toujours existé ? Sous les noms successifs de «front républicain», «pacte républicain», «digue républicaine» jusqu'où remonter ? Au front républicain des origines de la IIIe République, constitué face aux menaces bonapartistes et monarchistes ? À cette discipline républicaine qui allait permettre au Front populaire d'arriver au pouvoir au sortir du 6 février 34 ? Les menaces sont réelles alors: on pouvait se demander en 1880 si le régime nouveau allait durer, et s'inquiéter en 1936 de la montée du fascisme. Mais derrière l'affichage idéologique de ces alliances - qui laissent sur leur gauche, socialistes, utopistes et anarchistes violents - on ne saurait oublier l'élément tactique, la conquête du pouvoir. Sous la IVe République ainsi, les fronts républicains ne visent plus qu'à permettre à une vaste alliance centrale de se le partager, écartant à droite les gaullistes et à gauche les communistes.

    Sous la Ve République, cette stratégie devient initialement un instrument d'hégémonie au profit de la seule gauche, qui fait peser sur toute alliance avec le Front national qui progresse un interdit moral que Jacques Chirac valide politiquement. À partir du milieu des années 80, la droite qui s'auto-baptise dès lors «de gouvernement» parce qu'elle interdit à d'autres d'y participer n'hésite pas aux alliances avec la gauche, sanctionnant ceux de ses membres qui violent le nécessaire «cordon sanitaire». Ce nouveau Front républicain culmine en 2002 avec le happening de l'entre-deux tours d'une élection présidentielle où s'opposent Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac. Et si, à partir de 2011, la théorie du «ni, ni» (ni FN, ni PS) est celle de Nicolas Sarkozy, le Front républicain, qui continue d'ouvrir la voie vers les maroquins par la grâce médiatique, conserve ses adeptes en 2022, même si la flambée de l'abstention et du vote blanc en montre pourtant les limites.

    Un Front donc, une digue, mais contre quoi, et pourquoi à sens unique ? Car s'il est aujourd'hui très difficile de qualifier le programme du Front national de Marine Le Pen «d'extrême droite», quand il n'est qu'une version édulcorée de celui du RPR des années 80, ou de trouver dans son entourage des fascistes assumés et dans ses références historiques un culte des années sombres, on peut en effet être plus réservé à l'encontre de partis de gauche où foisonnent les disciples d'Hugo Chavez, les admirateurs du Che et, où, plus largement, on n'entend guère remettre en cause les principes de l'idéologie la plus meurtrière du XXe siècle. Quant à lutter contre les hordes en chemise brune, nul ne saurait s'y opposer, mais encore faudrait-il qu'elles existent. Or, depuis des dizaines d'années, la violence politique qui se manifeste en France n'est certes pas prioritairement le fait de milices fascistes, mais bien de groupuscules d'extrême gauche.

    Il est vrai que cette violence-là sert le pouvoir en place, ainsi légitimé pour réprimer avec une rare violence les manifestations ou imposer des mesures de contrôle de la population de plus en plus attentatoire aux libertés. Et pour permettre demain le «vote utile» des électeurs de la «droite de gouvernement» sur ses candidats ou ceux qu'il aura adoubés, ce même pouvoir a tout intérêt à agiter le spectre du «grand soir» des «partageux» : les «Versaillais» du «parti de l'ordre» le rallieront à nouveau, comme au moment de la crise des «gilets jaunes».

    Ainsi, contrairement à ce que pensent ceux qui ne veulent y voir que la conséquence du poids d'une intelligentsia médiatique fortement ancrée à gauche, le «deux poids, deux mesures» doit apparaître en ce printemps 2022 pour ce qu'il est: un instrument permettant à un bloc politique central constitué aujourd'hui autour d'Emmanuel Macron, mais le dépassant largement - ce «bloc élitaire» évoqué par Jérôme Sainte-Marie, ce rassemblement des «anywhere» décrit par David Goodhart, ces gagnants de la mondialisation des métropoles dont parle Christophe Guilluy -, de rester au pouvoir.

    N'ignorant pas qu'il partage avec la gauche, y compris la plus radicale, une même vision du monde progressiste, ce pouvoir est trop subtil pour se tromper d'ennemi: la révolte de leurs petits-fils et fils n'amène qu'un sourire nostalgique sur les lèvres des ex-soixante-huitards ou lycéens en lutte contre la «réforme Devaquet» - tous maintenant macronistes -, et les rodomontades du «Premier ministre élu» ne les impressionnent pas plus. En sus de ce poids incapacitant d'une pseudo-morale largement acquise aux idées de gauche qu'il ne faut pas négliger, il n'y a en fait aucun intérêt tactique à dénoncer les alliances qui peuvent se faire entre l'ancienne «gauche de gouvernement» et une gauche plus radicale ou plus sectaire.

    Mais que s'affirme un courant national-populaire disposant d'une doctrine et prêt à remettre en cause la «liquidation», pour reprendre le titre d'un ouvrage de Frédéric Rouvillois sur le macronisme, entreprise depuis maintenant bien des années, voilà qui ne saurait être toléré. «Nous avons changé d'époque», disent les représentants autoproclamés du «cercle de la raison», voulant indiquer par là «qu'il n'y a pas d'autre alternative», comme le clamait Margaret Tatcher, et que la fuite en avant doit continuer pour permettre à la société rêvée d'advenir. Grâce à la gauche, spectre utile quand elle est révolutionnaire et caution morale quand elle se veut intellectuelle, et contre cette droite à laquelle, et ce n'est donc pas un hasard, l'oligarchie réserve ses coups.

    Christophe Boutin (Figaro Vox, 4 mai 2022)

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  • Evola, la mystique, l'ascèse et la liberté...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un recueil de textes inédits de Julius Evola intitulé L'école de mystique fasciste - Écrits sur la mystique, l'ascèse et la liberté (1940-1941). Penseur essentiel du traditionalisme révolutionnaire, écrivain au style clair et puissant, Julius Evola est notamment l'auteur de Révolte contre le monde moderne (1934), Les Hommes au milieu des ruines (1953) et Chevaucher le tigre (1961).

     

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    " La Scuola di mistica fascista, fondée à Milan en 1930, fut une institution destinée à la formation politique et intellectuelle de la future classe dirigeante fasciste. Créée, composée et dirigée presque exclusivement par de jeunes adultes, cette école se présente comme une exception dans le panorama des organisations pour l’encadrement de la jeunesse de l’époque. D’autre part, cette institution qui met au centre de son nom et de son enseignement la notion de « mystique », fait de ces jeunes non seulement des ambassadeurs de l’Idée fasciste, mais aussi des missionnaires d’un fascisme interprété et vécu comme « religion politique».
    La rencontre entre Evola et l’École de mystique fasciste eut lieu dans la perspective d’une tentative, menée à tous les niveaux par le Baron, de rectifier le régime fasciste italien dans un sens ésotérique et traditionnel.
    Le résultat ne fut pas au rendez-vous, mais il nous en reste des écrits théoriques de Julius Evola dont l’intérêt est grand pour leurs lecteurs actuels. "

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