Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 299

  • Olivier Maulin parle du roman "Guerre" de Céline...

    Le 13 mai, Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie recevait Olivier Maulin pour évoquer avec lui Guerre, le roman inédit de Céline publié au début du mois de mai par les éditions Gallimard.

    Anar de droite, tendance Rabelais, critique littéraire à Valeurs actuelles, alsacien et roi de Montmartre, Olivier Maulin est l'auteur de romans truculents et païens, comme Les Lumières du ciel (Balland, 2011),  Le Bocage à la nage (Balland, 2013), Gueule de bois (Denoël, 2014) ou La fête est finie (Denoël, 2016), mais aussi d'un recueil d'articles polémiques revigorant, Le populisme ou la mort (Via Romana, 2019). Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de rééditer sa Trilogie royale qui regroupe trois merveilleux romans, En attendant le roi du monde, Les évangiles du lac et Petit monarque et catacombes, d'une drôlerie et d'une vitalité réjouissante, qui étaient devenus difficilement trouvables.

     

                                           

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • L'homme du ressentiment...

    Les éditions Bartillat viennent de rééditer un essai de Max Scheler intitulé L'homme du ressentiment. Philosophe allemand, marqué par l'influence de Nietzsche, Max Scheler est le père du courant de l'anthropologie philosophique (Helmuth Plessner et Arnold Gehlen).

     

    Scheler_L'homme du ressentiment.jpg

    " Dans L'Homme du ressentiment (1923), Scheler examine ici, selon la pure méthode de description phénoménologique, un phénomène psychique entrevu par Nietzsche, le ressentiment. À l'origine, le ressentiment est toujours l'expression de quelque sentiment d'impuissance, né de l'échec du sujet à assumer selon les formes de sa personnalité telle ou telle valeur morale. C'est Nietzsche qui a donné à cette notion un droit de cité dans le sens technique dans le domaine de la philosophie. Max Scheler tente dans ce volume la description d'une totalité d'expériences et d'actions vécues en étudiant l'homme de ressentiment et insère sa doctrine dans le cadre d'une philosophie des valeurs. Scheler se dresse contre la conception nietzschéenne du christianisme qui est expliqué au travers de cette notion dans La Généalogie de la morale.
    Dans le contexte actuel de remontée du ressentiment, la pensée de Scheler analysant cette notion retrouve une actualité particulière. La réédition de ce classique est d'autant plus justifiée. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Guerre culturelle : gagner la bataille du milieu...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de l'Institut des libertés consacré à la guerre culturelle. L'Institut des libertés est dirigé par Charles et Emmanuelle Gave et compte parmi ses membres Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue Conflits et Bruno Larebière, rédacteur en chef politique de L'Incorrect.

     

    Guerre culturelle_Bataille du milieu.jpg

    Guerre culturelle : gagner la bataille du milieu

    Les trois cents dernières années ont été le théâtre, en France et plus généralement en Europe et en occident, d’une lutte entre deux conceptions du monde, chacune déclinée en de multiples combinaisons, mais qui globalement peuvent se définir ainsi : ou bien « l’homme est né libre et partout il est dans les fers » (Rousseau) et, partant, il faut le rendre libre à nouveau ; ou bien, quoique perfectible, il est l’héritier d’une civilisation dont le droit naturel est l’épine dorsale, et dont il possède autant la jouissance qu’il lui est assujetti par des devoirs. En gros, la gauche et la droite.

    Dans cette guerre, et guerre à mort, c’est bien entendu le second camp auquel nous nous rallions, avec d’autant plus de décision qu’il est, au moins depuis soixante ans, le camp blessé, le camp vaincu. Momentanément, espérons-nous.

    Reste que la bataille promet d’être féroce, et qu’elle a déjà commencé, qu’elle est sans cesse recommencée. Quoique le communisme, qui maintint sous sa botte politique la moitié de l’Europe, et sous sa férule d’instituteur grincheux l’autre moitié, et qui était l’avant-garde de ce qui se nomme le progressisme ait été défait, l’hydre de gauche gigote encore avec force. Et même, débarrassée de cette tête sombre et violente qu’était le communisme, peut-être a-t-elle encore gagné en force, démultipliant ses attaques. Aujourd’hui, elle ne prétend plus guère combattre la marchandise et la domination du capital, dont elle s’accommode généralement fort bien ; mais elle prétend combattre d’autres inégalités, qu’elle a généralement inventées et qu’elle a persuadées au bon peuple, comme la domination de l’homme sur la femme, celle du blanc sur les autres « races », celle du couple normal sur les relations homosexuelles, transsexuelles, bisexuelles et on ne sait quoi d’autre, celle de l’humain sur l’animal, ou encore celle du maître sur l’élève. C’est à ça qu’il nous faut répondre, non seulement en résistant, mais surtout en contre-attaquant, et en la dépassant dans la proposition d’un monde enviable. Il faut donner envie, et c’est peut-être là que nous sommes le plus faible.

    On peut schématiquement imaginer trois fronts culturels sur lesquels lutter : la sous-culture, avec ses codes jeunes et adolescents ; la culture de l’honnête homme ; et la haute culture. Malgré les apparences, la droite a depuis quelques années remporté de nombreuses victoires dans le champ de la première et de la dernière. La sous-culture, aujourd’hui largement envahie de codes internets, est largement occupée par ce que les Américains nomment « l’alt-right » dont les forums ou l’art du même touchent une grande partie de la jeunesse. La haute culture, elle, est pour prendre un exemple français incarnée par un Michel Houellebecq, dont les romans atteignent des sommets de vente, quoiqu’ils soient fondés sur une critique féroce de la modernité. Hélas, les gens les achètent certainement, les lisent peut-être, mais n’en gardent guère.

    La culture du milieu est, elle, entièrement tenue par le camp de la gauche, en témoignent les productions de Netflix. Elle est la plus puissante, la plus largement diffusée logiquement, et pourtant la droite, par paresse, par incapacité ou parce que la forteresse est difficilement prenable, n’y pénètre pas. C’est ici précisément qu’il faut concentrer notre feu.

    C’est cette frange de population, qui a en France de 25 à 60 ans, qui est urbaine et plutôt éduquée, qu’il faut toucher. C’est celle qui a auparavant subi l’existentialisme sartrien, le rock américain, « fait Mai 68 », bien écouté ses gentils professeurs de gauche à l’école, lu les cent meilleurs livres de Télérama, et cru qu’Obama sauverait le monde.

    Sans appartenir à l’élite, ce ventre mou de nos pays se sent cependant assez loin du peuple pour le mépriser. N’ayant jamais réfléchi plus loin que les bons sentiments, il est persuadé d’appartenir naturellement au camp du bien. Il croit à l’Union européenne pacificatrice et à la nécessité des « migrations ».

    C’est lui qu’il s’agit de toucher, et pour cela (presque) tous les moyens sont bons. Il s’agit de lui donner envie d’aimer conserver ce qu’il a reçu. Il s’agit de lui montrer où se trouvent l’intelligence et le beau. C’est une longue marche qui commence.

    Institut des Libertés (Institut des libertés, 18 mai 2022)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Les snipers de la semaine... (237)

    Korean war.jpg

     

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Breizh-Info, Julien Dir revient sur l'émoi médiatique autour du joueur de football Idrissa Gueye...

    Propagande politique dans le sport. Je soutiens Idrissa Gueye !

    Idrissa Gueye.jpg

    - sur son blog personnel, Maxime Tandonnet dézingue la « droite républicaine » et ses trahisons...

    Politique : entre la trahison et le déshonneur

    Droite républicaine_Traîtres.jpg

     

    Lien permanent Catégories : Snipers 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (377)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Portrait du nouveau premier ministre français. Ou devrions-nous dire "première" ministre ?
    • 2 - Le suprémaciste blanc cache la forêt
      La tuerie de Buffalo ayant fait dix morts dans une communauté afro-américaine est le fait d'un suprémaciste blanc auto-revendiqué. Les médias ont sur-médiatisé le drame dans le but de l'instrumentaliser politiquement. Dans ce cas particulier, un train peut en cacher un autre, ou disons qu'un arbre peut cacher une forêt ... Jean-Yves Le Gallou vous explique ce qui se trame vraiment dans les rédactions lorsque le sang jaillit.
    • 3 - Revue de presse
      Un chauve obtient gain de cause, Marioupol tombe aux mains des russes, une épidémie de transgenrisme se répand par les médias et les publicités, le burkini est autorisé à Grenoble, la rock-star pardonne au terroriste et la justice française déraille.
    • 4 - OTAN en emporte l'Eurovision
      Une victoire méritée, politique, symbolique ou truquée? Quoiqu'il en soit, l'Ukraine sort vainqueur de l'Eurovision. Jean-Yves Le Gallou revient avec Jules Blaiseau sur les dix dernières années de propagande progressiste et atlantiste du concours de chant.

                             

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • La tyrannie du bien...

    Les éditions des Syrtes viennent de publier un essai de Guy Mettan intitulé La tyrannie du bien - Dictionnaire de la pensée (in)correcte. Responsable du Club suisse de la presse et ancien directeur-rédacteur en chef de la Tribune de Genève, Guy Mettan a notamment publié Russie-Occident : une guerre de mille ans (Syrtes, 2015) et Le continent perdu (Syrtes, 2019).

    Mettan_La tyrannie du bien.jpg

    " Le Bien est partout. Il nous poursuit de ses assiduités. Il nous traque sans pitié. Il projette ses métastases jusque dans les plus intimes replis de nos vies. Il gère, manage, planifie, assiste. Il légifère, confine, vaccine, condamne, bombarde, tue. D'empire, le Bien est devenu tyrannie.
    Car la quête frénétique de la vertu est devenue une obsession universelle. Elle ne se limite pas aux cercles woke et aux ONG bienpensantes.
    Elle est aussi pratiquée dans les salons feutrés des conseils d'administration, les bureaux open space des managers, les antichambres inclusives des ministères, les amphithéâtres aseptisés des universités et sur les réseaux sociaux qui se sont mis en tête de censurer les manifestations supposées du mal.
    Cette tyrannie, il est urgent de la dénoncer. C'est ce que se propose ce guide, qui piétine avec jubilation les plates-bandes du prêt-à-penser économiquement, culturellement et politiquement correct.
    Dans la veine caustique d'un Philippe Muray, il désarme les ressorts de la softlangue, ce nouveau langage qui s'emploie à emmieller le vocabulaire et à le noyer de néologismes à consonance anglaise pour mieux répandre ses méfaits.
    Il en ressort un inventaire des idées reçues qui réjouira ceux qui n'en peuvent plus des postures et des impostures, des hypocrisies et des faux-semblants engendrés par cette recherche éperdue d'un Bien qui finit par faire beaucoup de mal. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!