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Métapo infos - Page 257

  • Guerres infinies...

    Les éditions Pierre de Taillac viennent de publier un essai de Pierre Santoni intitulé Guerres infinies - Aspects militaires des guerres irrégulières. Officier d'infanterie, ayant participé à une dizaine d'opérations extérieures, Pierre Santoni est déjà l'auteur de L'ultime champ de bataille - Combattre et vaincre en ville (Pierre de Taillac, 2016), avec Frédéric Chamaud et Triangle tactique - Décrypter la bataille terrestre (Pierre de Taillac, 2019).

     

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    " Terrorisme, guerres civiles, insurrections, les guerres irrégulières semblent interminables. Elles font chaque jour l’actualité et font bien souvent davantage de morts que les guerres régulières entre États. 

    Après L’ultime champ de bataille sur la guerre en ville (avec Fréderic Chamaud en 2016) et Triangle Tactique (en 2019) sur la guerre conventionnelle, Pierre Santoni nous propose un nouvel essai pour conclure une véritable trilogie consacrée à l’histoire militaire et aux leçons de la tactique. Il s’intéresse ici aux aspects militaires et tactiques des guerres dites irrégulières. Comme à chaque fois, il cherche à expliquer de manière pédagogique ces affrontements afin de mettre en lumière leurs caractéristiques militaires fondamentales pour permettre une meilleure connaissance de ces guerres trop souvent réduits à quelques images stéréotypées.

    Cette analyse inédite des guerres irrégulières s’appuie sur une réflexion approfondie et une documentation importante mais aussi sur l’expérience personnelle de l’auteur qui a participé à de nombreuses opérations extérieures. C’est après L’Ultime champ de bataille et Triangle tactique, un troisième volet tout aussi passionnant d’une trilogie porteuse d’un éclairage pertinent sur les guerres contemporaines.

    Abordant des conflits peu connus du public français et revisitant avec un œil nouveau des affrontements plus célèbres, Pierre Santoni décrypte pour nous ces « guerres infinies ». "

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  • Les émeutes de Bruxelles, symbole de l'échec de la politique migratoire belge...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain Destexhe cueilli sur le Figaro Vox et consacré aux  violents heurts qui ont eu lieu à Bruxelles, Anvers et Liège après le match de la coupe du monde de football opposant le Maroc à la Belgique. Sénateur honoraire belge, Alain Destexhe est l'ex-secrétaire général de Médecins Sans Frontières.

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    Coupe du monde 2022: «Les émeutes de Bruxelles sont le symbole de l'échec de la politique migratoire»

    Après le match Maroc-Belgique, des émeutes ont eu lieu à Bruxelles, Anvers et Liège où un commissariat a été attaqué par une cinquantaine de «jeunes», mais aussi dans plusieurs villes des Pays-Bas. Au-delà de ces incidents, la liesse populaire dans les quartiers à prédominance marocaine de Bruxelles, notamment à Molenbeek, a montré que l'identité marocaine restait bien plus forte que la belge alors que la plupart des habitants ont la double nationalité.

    Il fallait faire preuve d'aveuglement et chercher à tout prix à faire cadrer la réalité avec l'idéologie du vivre ensemble pour ne pas voir que les sympathies des Marocains de Belgique allaient à l'équipe du Maroc et pas à celle de «leur seconde patrie». Certains journalistes s'y sont pourtant essayés, avec des titres comme «Molenbeek s'attend à vivre un dimanche festif», «peu importe qui gagne entre la Belgique et le Maroc ce sera la fête», ou encore un sujet télévisé dégoulinant le politiquement correct sur une des deux chaînes francophones de télévision qui montrait le contraire de ce qu'affirmait le commentaire !

    La fête eut bien lieu, à Molenbeek, Anderlecht, Schaerbeek et Bruxelles, des communes où la communauté marocaine est plus nombreuse que les autres y compris que les Belges d'origine. Il fallait voir l'enthousiasme de ces supporteurs klaxonnant et arborant des drapeaux marocains dans les rues de la capitale dans leur voiture avec une plaque belge.

    Pour beaucoup de Belges d'origine, ce spectacle cassait le mythe de l'intégration (personne ne parle plus d'assimilation depuis longtemps en Belgique) et avait un côté excessif voire indécent pour la Belgique qui a permis à ces Marocains de vivre dans un pays prospère et de bénéficier des avantages de l'État-providence.

    Les chaînes de télévision n'ont pas montré cette image tellement symbolique d'un manifestant décrochant un drapeau belge d'un immeuble sous les applaudissements de la foule, ni ce face-à-face saisissant entre des centaines de Marocains dansant et chantant à deux pas de la Grand-Place de Bruxelles, bloqués par un cordon de policiers, tous Européens de souche, casqués et matraqués, leur interdisant l'accès du centre de la ville.

    Selon Statbel, l'office belge de statistiques, la population bruxelloise est désormais à 46% d'origine extra-européenne (au sens de l'UE27 plus le Royaume-Uni) et 24% seulement d'origine belge. Les Marocains représentent 7% de la population du royaume, mais 12% dans la Région de Bruxelles-Capitale, la plupart détenant aussi la nationalité belge. La croissance du nombre de Marocains en Belgique a été exponentielle : 460 seulement en 1961, 39.000 en 1970 et 800.000 quarante ans plus tard. Conséquence de cette évolution démographique et de la facilité d'acquérir la nationalité belge (dans certains cas après trois ans de résidence sans autre condition), le pays compte désormais 26 députés, régionaux ou fédéraux, d'origine marocaine et plusieurs bourgmestres, qui, souvent, encouragent le communautarisme. Parmi les moins de 18 ans, les Marocains sont plus nombreux que les Belges d'origine belge et de nombreuses écoles de Bruxelles sont composées exclusivement d'enfants d'origine extra-européenne. Dans celles du réseau public où les parents ont le choix du cours de religion, la musulmane est désormais suivie par une majorité des élèves.

    Que l'on qualifie ces changements de diversification de la population ou de bouleversement démographique importe peu, l'évolution est considérable en quelques décennies et modifie la physionomie et la vie sociale des grandes villes belges. Le voile y est de plus en plus présent et il est porté par une majorité de femmes dans certaines communes. Lors du Ramadan, la quasi-totalité des commerces et des restaurants sont fermés dans certains quartiers. Le nombre des mosquées explose et tous les courants de l'islam sont représentés à Bruxelles où les tensions entre Sunnites et Chiites ou même entre Marocains et Turcs sont parfois vives, notamment au sein de l'Exécutif des Musulmans de Belgique, une structure que les autorités ont tenté de mettre sur pied pour dialoguer avec un interlocuteur unique mais qui va de crise en crise. Alors que l'abattage des animaux sans étourdissement est interdit en Flandre et en Wallonie, le lobby musulman au Parlement bruxellois a réussi à bloquer une proposition législative allant dans ce sens. Lors des procès d'assises ou des élections, il est fréquent de voir arriver des femmes avec leur mari, expliquant qu'elles ne peuvent être retenues comme juré ou comme assesseur car elle ne parle aucune langue nationale, témoignant ainsi d'une intégration complètement ratée. Le vivre ensemble encensé par le monde politique francophone est un mythe, les communautés se côtoyant sans se fréquenter, ni se mélanger. Les Marocains épousent des Marocaines et les Turcs des Turques qu'ils vont souvent chercher au pays, le regroupement familial constituant la première cause d'immigration en Belgique comme en France.

    On se souvient du match France - Algérie de 2001 qui avait dégénéré. Régulièrement, le passé colonial est évoqué pour justifier la colère des jeunes maghrébins en France, une explication qui ne tient pas puisque des incidents similaires se déroulent en Belgique, un pays qui n'a aucun lien historique avec le nord de l'Afrique. C'est une convention de 1964 qui a ouvert la voie d'une immigration économique qui n'a plus de raison d'être depuis longtemps, mais qui se poursuit indéfiniment par le biais du regroupement familial, que les Américains appellent à juste titre la «migration en chaîne».

    Le plus navrant est le déni et l'absence totale de débat sur les enjeux de l'immigration et de l'intégration du côté francophone du pays. Ni les médias, ni les partis politiques n'en parlent. Les émeutes de dimanche dernier ont été attribuées par le bourgmestre de Bruxelles à des «voyous et des crapules», un discours largement repris, sans autre précision, ni analyse. Le lien avec une immigration excessive, supérieure à celle de la France en nombres relatifs, n'est plus jamais fait. Alors qu'en France et en Flandre, le débat est vif autour de ce thème, c'est comme si la Belgique francophone avait renoncé, acceptant son destin de pays multiculturel avec à brève échéance une majorité musulmane dans sa capitale et une nouvelle normalité faite de temps à autre d'émeutes urbaines, de fusillades et d'attentats terroristes.

    Alain Destexhe (Figaro Vox, 28 novembre 2022)

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  • Rome et le Duce...

    Les éditions Glénat et Fayard viennent de publier, dans leur collection de bandes-dessinées "Ils ont fait l'Histoire", un volume intitulé Mussolini, avec un scénario de Luca Blengino et de Davide Goy et des dessins d'Andrea Meloni. Une vision du fascisme partielle mais relativement équilibrée...

     

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    " Au sortir de la Première guerre mondiale, Benito Mussolini prend la tête d’un mouvement révolutionnaire et violent, le fascisme, regroupant les déçus de la victoire « mutilée » italienne. Ils aspirent au retour d’une «Grande Italie». Il prend la tête du gouvernement en 1922 et impose une « révolution fasciste » en refondant entièrement le système politique et économique. Son grand dessein est de créer une Italie nouvelle, organisée et puissante avec à sa tête, un chef infaillible, le Duce (le «guide»). Il s’attache en parallèle a faire de Rome le centre du pouvoir et la nouvelle cité idéale, conforme aux idéaux du fascisme afin de faire de la ville une véritable vitrine du régime et une capitale impériale. Davide Goy et Luca Blengino, avec l’historienne Catherine Brice, retracent la mise en place du fascisme du point de vue de Rome, littéralement rebâtie par un Mussolini modelant le visage de cette ville éternelle à l’image du fascisme conquérant. "

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  • Faire face au système Macron !...

    Le Forum de la dissidence, organisé par la Fondation Polémia se tiendra samedi 3 décembre 2022 au NewCap Event Center, 3 quai de Grenelle à Paris (15e), à compter de 14 heures, sur le thème : Faire face au système Macron !

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    Trois ans après le Forum de la dissidence consacré à la dictature Macron, le bilan est ahurissant !

    Interdiction de sortir à plus d’un kilomètre de chez soi. Des hélicoptères traquant des randonneurs. L’interdiction des réunions de famille. La quasi-obligation vaccinale, sous couvert de pass sanitaire. La liberté de prescription des médecins bafouée. La censure croissante de toute opinion dissidente.

    Nous vivons dans une société de propagande ou toutes les atteintes à notre identité et à nos libertés sont imposées par la synchronisation progressiste des médias, de l’école, de l’université, du monde professionnel, du sport, de la culture, du divertissement, des institutions de l’État ou des fonctions politiques.

    Cette année nous avons choisi de mettre en avant la première ligne de la Résistance dans le combat pour notre identité et nos libertés.

    Le lanceur d’alerte Damien Rieu, en pointe Face au Grand Remplacement et à l’islamisation.

    L’influenceur Nicolas Faure, qui déconstruit chaque semaine sur Sunrise L’idéologie égalitaire, source de tous nos maux.

    Yann Vallerie, de Breizh Info qui lutte contre l’implantation de foyer d’immigrés africains dans des bourgades rurales de Callac.

    Nicolas Demade, qui nous donnera ses recettes pour faire face au Grand Endoctrinement scolaire.

    Jean-Eudes Gannat qui montrera comment il est possible de faire face aux persécutions politiques.

    Thaïs d’Escufon qui nous dira comment se faire entendre malgré la censure.

    L’historien français du droit, le professeur Jean-Luc Coronel de Boissezon exposera comment Faire face aux persécutions universitaires.

    Le chroniqueur régulier de Cnews, l’avocat Pierre Gentillet, qui montrera comment Faire face au gouvernement des juges.

    Renaud Camus qui traitera lui un sujet fondamental : Faire face à la laideur.

    Et Michel Geoffroy, premier contributeur de Polémia, qui s’attaquera à Faire tomber le mur de l’ouest.

    Voilà un programme de combat. Avec des intellectuels mais aussi des hommes et des femmes de terrain.

    Début à 14 heures

    Ouverture des portes à 13h30

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  • Michel Onfray : " Les passeurs et Mélenchon sont les nouveaux négriers !"...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'entretien donné par Michel Onfray à Régis Le Sommier sur Omerta, dans lequel il revient sur l'actualité politique.

    Philosophe populaire, polémiste, tenant d'un socialisme libertaire, Michef Onfray a publié de nombreux ouvrages, dont dernièrement sa trilogie  Cosmos (Flammarion, 2015), Décadence (Flammarion, 2017) et Sagesse (Flammarion, 2019), Théorie de la dictature (Robert Laffont, 2019), La nef des fous - Des nouvelles du Bas-Empire (Bouquins, 2020) ou Puissance et décadence (Bouquins, 2022). Il est également fondateur et directeur de la revue Front populaire.

     

                                             

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  • La dissidence numérique dans tous ses états...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°199, décembre 2022 - janvier 2023) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à la dissidence numérique, on découvrira l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec le fondateur de Champs communs Guillaume Travers,  l'écrivain Christian Dedet, l'historien Roberto Chiarini et le spécialiste des Indo-Européens Jean Haudry, ainsi qu'un débat entre Laurent Dandrieu et Rémi Soulié...

    Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Nicolas Gauthier, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot...

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    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Décadence. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Champs communs, le laboratoire de Guillaume Travers. Propos recueillis par François Bousquet

    Cartouches

    L’objet disparu : le porno du samedi soir sur Canal+. Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Carnet géopolitique : où va l’Union européenne ? Par Hervé Juvin

    Cinéma : Roger Corman, le dernier roi d’Hollywood. Par Nicolas Gauthier

    Champs de bataille : bataille de Fontenoy, une guerre des nerfs (1/2). Par Laurent Schang

    Le saltimbank, 2e partie : l’Idl. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    Bestiaire : des poubelles et des ailes, une course aux armements. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    Baballe et business sportif : Qatar ta gueule à la récré. Par Christophe A. Maxime

    Hommage à Mike Davis : la géographie marxiste est un sport de combat. Par Pascal Eysseric

    Vers une théorie du protectionnisme maîtrisé. Par Gabriel Rivière

    Roberto Chiarini : le centenaire de la Marche sur Rome. Propos recueillis par Daoud Boughezala

    Matteo Salvini et Giorgia Meloni, le chassé-croisé. Par Daoud Boughezala

    Demain les monnaies numériques. Par Guillaume Travers

    Razzia sur les terres agricoles : la France en ligne de mire. Par Guillaume Travers

    La fracture coloniale, c’est la facture : l’expertise comptable de Bernard Lugan. Par François Bousquet

    On naît, on aime, on meurt ensemble : le véritable cri d’Edvard Munch. Par Anne-Laure Blanc

    Ma leçon de style, entretien avec Christian Dedet. Propos recueillis par Olivier François

    Entretien avec Jean Haudry : en finir avec les fantasmes sur les Indo-Européens. Propos recueillis par Henri Levavasseur

    Rome ou Babel : débat entre Laurent Dandrieu et Rémi Soulié. Propos recueillis par Thomas Hennetier

    Contre le sans-frontiérisme chrétien: le défi impossible de Laurent Dandrieu. Par Alain de Benoist

    Olivier Germain-Thomas, le grand combat d’un routard mystique. Par Olivier François

    Dossier

    La dissidence numérique dans tous ses états

    L’Amérique dans les têtes : la génération troll sous influence. Par François Bousquet et Pascal Eysseric

    Quels youtubeurs suivez-vous ? Les 36 vidéastes de la dissidence à aimer ou détester. Par Rodolphe Cart, avec Édouard Daloz, Eyquem Pons et Laurent Vergniaud

    Julien Rochedy, le Hussard bleu entre Gutenberg et Elon Musk. Par François Bousquet

    L’homme déconstruit est-il un macho fini ? Par Violaine Malleterre

    « Marxisme culturel » : histoire d’une imposture. Par David L’Épée

    États-Unis : le phénomène Bronze Age Pervert. Par Ethan Rundell

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot 89 Reconquête : confession d’un non-fumeur absolu. Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : Aristote et la critique du communisme. Par Ego Non

    Un païen dans l’Église : l’amazone d’Aristote dans l’abbaye de Montbenoît. Par Bernard Rio

    C’était dans Éléments : Libye, la trahison de Sarkozy. Par Jacques Vergès

    Éphémérides

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