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Métapo infos - Page 240

  • Feu sur la désinformation... (390)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      En image de la semaine, une vidéo drôle captée lors d’une manifestation de soutien aux iraniennes luttant contre le port obligatoire du voile islamique. Elle implique bien sûr une élue qui nous est chère...
    • 2 - Un élu socialiste dénonce le racisme anti-blanc
      Pour notre premier sujet, nous jetons un coup d'œil à la bataille que livre Libération à CNEWS, entre accusations infondées et, peut-être, parts de vérité.
    • 3 - Revue de presse
      En revue de presse, nous allons, en plus de vous présenter l’actualité marquante de la semaine, nous concentrer sur les rouages et les mécanismes du système médiatique !
    • 4 - Lula vs Bolsonaro
      Et enfin, une petite rétrospective sur le traitement médiatique réservé aux élections brésiliennes et particulièrement à Jair Bolsonaro, le président sortant qui ne sortira peut-être pas.

     

                                                

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  • Le Grand Déclassement...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier un essai de Philippe d'Iribarne intitulé Le Grand Déclassement.

    Polytechnicien, anthropologue, directeur de recherches au CNRS, Philippe d'Iribarne a notamment publié La Logique de l'honneur (Seuil, 1989), L’étrangeté française (Seuil, 2005), Penser la diversité du monde (Seuil, 2008) et, dernièrement, Islamophobie - Intoxication idéologique (Albin Michel, 2019).

     

    D'Iribarne_Le Grand Déclassement.jpg

    " L'entreprise se découvre depuis peu une vocation sociale. L'épanouissement des salariés, le pouvoir partagé, la survie de la planète deviennent brusquement des objectifs prioritaires. Cette vision angélique du monde du travail correspond-elle à la réalité ?
    Telle est la question que se pose Philippe d'Iribarne, sociologue réputé et auteur d'un livre-culte « la logique de l'honneur ».
    Son constat est lucide, donc cruel : le sens du devoir pour beaucoup d'entre nous est malmené par de récentes évolutions, à commencer par une soumission croissante à la fois aux caprices des clients et à ceux des chefs.
    Si on y ajoute le sentiment de déchéance lié au fait de ne pas avoir d'emploi à la hauteur de ses diplômes et la diffusion rapide d'un management dit moderne -en fait copié servilement des méthodes américaines- on mesure le décalage qui s'installe entre les actes et les (beaux) discours. "

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  • Effondrement énergétique, tensions : la guérilla c'est maintenant ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Laurent Obertone à VA+ à l'occasion de la sortie de Guérilla - Le dernier combat, le dernier tome de son roman de politique-fiction, qui fait suite à Guérilla - Le jour où tout s'embrasa (Ring, 2016) et Guérilla - Le temps des barbares (Ring, 2019).

    Journaliste, Laurent Obertone est l'auteur de trois enquêtes essentielles, La France Orange mécanique (Ring, 2013), La France Big Brother (Ring, 2015) et La France interdite (Ring, 2018), qui ont contribué à fissurer l'édifice du politiquement correct, ainsi que du récit Utøya (Ring, 2013). Il a publié récemment un essai intitulé Game over - La révolution antipolitique (Magnus, 2022).

     

                                                  

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  • Qui est l'ennemi ?...

    Les éditions Nouveau Monde viennent de publier le premier numéro de Guerre économique, la revue annuelle de l’École de Guerre économique, dirigée par Christian Harbulot, Lucie Laurent et Nicolas Moinet. Le dossier de ce numéro a pour titre "Qui est l'ennemi ?"...

    Guerre économique 2022.jpg

    " Guerre de l’information, espionnage économique, cyberattaques, guerres hybrides, démantèlement industriel, déstabilisations financières… Les entreprises françaises sont devenues des cibles.

    Guerre économique est le premier ouvrage annuel qui décrypte les guerres de l’ombre qui mettent en danger notre économie.

    Qui menace les intérêts français ? Pas toujours ceux que l’on croit :
    – des adversaires mais aussi des alliés : États-Unis, Chine, Russie, Allemagne…
    – des mafias
    – des fonds d’investissement
    – des GAFAM
    – et même d’anciens hauts responsables français.

    Une publication de l’École de guerre économique, pionnière sur le sujet depuis 1997, par son centre de recherche 451 composé :
    – d’experts reconnus sur le sujet : Christian Harbulot, Ali Laïdi, Nicolas Moinet
    – de professionnels de l’intelligence économique
    – d’un philosophe (Dany-Robert Dufour), l’ex-espion devenu lanceur d’alerte (Maxime Renahy), des journalistes et des historiens."

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  • Guerre d’Ukraine, l’impasse intellectuelle...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Maxime Tandonnet, cueilli sur son blog personnel et consacré à la guerre en Ukraine et à l'impasse intellectuelle dans laquelle se trouve l'occident.

    Ancien haut-fonctionnaire, spécialiste des questions d'immigration, et désormais enseignant, Maxime Tandonnet a été conseiller à l’Élysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il a donné un témoignage lucide et éclairant de cette expérience dans Au cœur du volcan (Flammarion, 2014). Il a également publié des biographies d'André Tardieu (Perrin, 2019) et de Georges Bidault (Perrin, 2022).

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    Guerre d’Ukraine, l’impasse intellectuelle

    L’un des grands problèmes de ce conflit tient au déclin intellectuel du monde occidental. Les débats sur les chaînes d’information en sont une illustration. Voyez par exemple la sottise des stratèges de plateau, comme nous avions jusqu’alors des médecins de plateau au plus fort de l’épidémie de covid. Et même parfois les mêmes: ils vont récupérer d’anciens médecins de plateau pour commenter la guerre d’Ukraine! Tout se passe comme si l’une des causes de l’impasse tenait à l’affaiblissement de la capacité à penser les choses. Il ne se trouve presque personne, ou bien peu de monde, pour réfléchir, apporter une lueur d’intelligence dans ce conflit. Ou alors, ceux qui s’y essayent sont marginalisés, ignorés, insultés.

    Depuis le début de cette guerre la position du monde occidental est entre deux chaises. Elle s’éloigne du principe de réalité pour se soumettre à l’émotionnel. Car de fait, pour en sortir, car il faut bien sortir un jour ou l’autre d’une guerre – il existe deux possibilités:

    Soit l’occident estime que l’un de ses intérêts vitaux est menacé par l’annexion les 4 régions russophones ukrainiennes par la Russie et il choisit de les reconquérir – en y ajoutant peut-être la Crimée. Dans ce cas, il doit entrer ouvertement en guerre contre la Russie, former une coalition occidentale pour la combattre (comme contre l’Irak en 1991). Cela revient à assumer que des soldats occidentaux vont mourir pour le Donbass, une déflagration majeure, peut-être à terme la mobilisation des jeunes Français non militaires de carrière qui iront eux aussi se faire tuer, des bombardements de villes (nucléaires ou non nucléaires), de gigantesques destructions et pénuries. C’est un choix qui peut avoir sa justification s’il est avéré qu’aucune autre solution [pour des raisons nous échappant] n’est envisageable pour la sécurité du monde occidental et de l’Europe. Il ne peut pas être écarté.

    Soit, l’occident juge que la perte par l’Ukraine de ces quatre régions est certes scandaleuse, monstrueuse au regard du droit international mais qu’elle ne change pas fondamentalement l’avenir de l’Europe et de la planète, en tout cas pas plus que la destruction du Haut Karabakh par l’Azerbaïdjan bientôt l’Arménie, et les massacres qui y sont tout autant commis dans l’indifférence. Il juge que l’hypothèse d’un déferlement de l’armée russe sur l’Europe (comme on le craignait du temps de Staline) ou même une politique de reconquête des pays de l’ex URSS par la Russie est rigoureusement inconcevable pour une armée russe qui piétine depuis sept mois face à l’Ukraine, 50ème puissance mondiale. Il se dit qu’il faudra en finir tôt ou tard avec ce conflit et il s’oriente vers une solution de cessez-le feu, de recherche d’un compromis par la négociation. C’est possible aussi. En tout cas, il n’est pas interdit d’y réfléchir.

    Les deux sont possibles, la première comme la seconde. Aucune des deux ne doit être écartée. Mais parfois, il faut faire des choix et les assumer en prenant des risques.

    La formule actuelle, entre deux chaises, est absurde, signe d’indécision à l’image du pathétique de M. Biden. Elle consiste à ne pas combattre soi-même, mais à armer l’Ukraine pour combattre la Russie par procuration. Cette position n’a rien d’antimunichois. A Munich, la question était de céder à Hitler ou de prendre soi-même les armes contre lui. En occident, nul ne parle aujourd’hui d’entrer soi-même en guerre contre la Russie – de mourir pour le Dombass – et d’envoyer la jeunesse occidentale (nos enfants) se faire tuer. Non. Le principe est de combattre Poutine avec les armes de l’occident et le sang des Ukrainiens. C’est toute autre chose que de résister soi- même.

    Et dans quel but? Le rêve des occidentaux est au fond, grâce au sang versé des ukrainiens, d’acculer Poutine à sa perte et à sa chute. Mais après, en admettant même que cette issue soit réaliste? Imagine-t-on que d’aimables pro-occidentaux vont lui succéder pour rendre la Crimée et le Donbass et tendre les bras à l’occident? Douteux… Quant à l’idée de battre la Russie militairement – avec les armes occidentales et le sang ukrainien – la forcer à reculer, abattre son régime peut-être même en allant chercher Poutine jusqu’à Moscou pour le faire juger comme tant de belles consciences le réclament (un peu comme Saddam Hussein) cela revient à faire fi de l’histoire et de ce qu’il en a coûté à tous ceux qui ont voulu terrasser l’immense Russie dans le passé… Dans l’histoire, bien d’autres stratèges ont parié un peu vite sur une chute d’un régime russe (ou soviétique).

    Maxime Tandonnet (Blog de Maxime Tandonnet, 1er octobre 2022)

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  • L'emprise du divertissement...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie, avec le concours de l'Observatoire du journalisme, viennent de publier un essai d'Edouard Chanot intitulé L'empire Netflix - L'emprise du divertissement.

    Journaliste, Édouard Chanot a travaillé pour Sputnik News à partir de 2016, avant de diriger la rédaction parisienne de 2020 à 2022.

     

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    " En deux décennies, Netflix s’est imposé dans l’intimité de 220 millions de personnes à travers le globe, happées par son service de vidéos à la demande (VOD). La firme californienne a créé et imposé un modèle de divertissement, portant un coup redoutable au cinéma. Mais le colosse audiovisuel a-t-il les pieds d’argile ? Management impitoyable, productions idéologiquement biaisées, monopole remis en cause par Disney et Amazon, dépendance et lassitude du public, Édouard Chanot nous livre son constat critique sur les faiblesses, mais aussi les forces de cet empire du divertissement : jusqu’où étendra-t-il son emprise ? "

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