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Métapo infos - Page 238

  • Bernard Lugan : « L’Algérie, le Sahel et l’avenir de l’Afrique »

    Le 3 octobre dernier, Bernard Lugan était l'invité de Rachid Achachi pour l'émission " Le Grand Témoin " du 360, site marocain indépendant d'information généraliste et de décryptage, afin d'évoquer le thème suivant  : « L’Algérie, le Sahel et l’avenir de l’Afrique ».

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Histoire du Maroc (Ellipses, 2011), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020), Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021) et dernièrement Comment la France est devenue la colonie de ses colonie (L'Afrique réelle, 2022).

     

                                                 

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  • Les Jaunes, un syndicalisme tricolore...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier un essai d'histoire politique de Didier Favre intitulé Les Jaunes, un syndicalisme tricolore. Didier Favre est docteur d’État en science politique.

    Cet ouvrage vient compléter le livre de Zeev Sternhell, La droite révolutionnaire (1885-1914) - Les origines françaises du fascisme (Seuil, 1978) et les études de Christophe Maillard intitulées Pierre Biétry (1872-1918) - Du socialisme au nationalisme, ou l'aventure du leader des Jaunes à la Bellle Epoque (Pôle édition UTBM, 2014) et Un syndicalisme impossible - L'aventure oubliée des Jaunes (Vendémiaire, 2016).

     

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    Au début du XXe siècle, émerge au sein de la classe ouvrière une alternative qui va se développer de façon fulgurante malgré les attaques répétées et violentes des « Rouges » : les syndicats jaunes. En réaction au syndicalisme révolutionnaire de la CGT et porté par le charismatique Pierre Biétry, tribun tonitruant qui sera élu député, ce mouvement prend les formes d’une droite populaire et cocardière. Son programme : la collaboration de classes, l’antiétatisme et la volonté de supprimer le prolétariat en l’intégrant dans la communauté nationale. Soutenus par les milieux intellectuels de droite et une partie du patronat, les Jaunes se dotèrent de leur propre matrice idéologique, le « propriétisme », et finirent par épouser les thèses du nationalisme français. Didier Favre nous présente dans cette étude la courte et fracassante histoire d’une mouvance qui a marqué la fin de la Belle époque et laissé son empreinte sur l’imaginaire politique.

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  • Derrière Papy Biden, l’État profond américain à la manœuvre...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré aux agissement de l'état profond américain masqué par le comportement d'un président atteint de gâtisme....

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021) et dernièrement Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021).

     

    Biden sénile.jpg

    Derrière Papy Biden, l’État profond américain à la manœuvre

    On ironise facilement sur la fatigue, pour ne pas dire plus, du président américain Biden. Le président qui tombe de vélo ou dans les escaliers, qui lit bêtement tout ce qui est écrit sur son prompteur et qui a beaucoup de mal à s’empêcher de baver quand il parle devant les caméras. Mais il ne faut pas s’illusionner pour autant. Derrière Papy Biden, c’est l’État Profond américain qui est à la manœuvre. Papy Biden n’est pas un grand-papa gâteau ou un vieux gâteux. C’est une marionnette qui couvre de son autorité chancelante ceux qui ont déclaré la guerre au monde entier, dans l’espoir fou de continuer à le dominer.

    L’Ukraine, clef de la stratégie américaine en Europe

    L’Ukraine est de nos jours le premier enjeu de cette offensive mondiale.
    Car les États-Unis et l’OTAN, soufflent sur les braises au lieu d’essayer d’imposer la paix. En livrant à l’Ukraine, crédits revolving, armes, conseillers militaires et mercenaires sans limites, les Occidentaux ne font que prolonger une guerre entre Européens. Et pousser la Russie dans ses retranchements.

    Mais l’objectif réel n’est bien sûr pas l’indépendance de l’Ukraine. Papy Biden ne sait sans doute pas où se trouve ce pays, d’ailleurs. Il est de déconnecter durablement la Russie de l’Europe, notamment en coupant leurs liens énergétiques, et au surplus d’affaiblir le concurrent économique européen qui sera victime de la hausse vertigineuse des coûts de l’énergie et des sanctions imposées à la Russie. Coup double donc !

    Si la Russie est techniquement l’agresseur dans ce conflit, il suffit de relire ce qu’écrivaient Brzeziński et consorts pour comprendre que l’Ukraine est depuis longtemps la pièce maîtresse du grand jeu américain pour mettre la Russie à genoux et casser le rêve d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural, puissante et indépendante.

    Le futur front chinois

    Le second front est bien sûr celui de la Chine, dont la puissance montante inquiète au plus haut point l’État Profond américain. Mais la neutralisation de la Russie passe en priorité. « Hitler first ! » comme disaient les Américains durant la seconde guerre mondiale : on mangera le Japon après le plat principal. Aujourd’hui c’est la Chine qui se trouve dans le rôle du Japon.

    Pour le moment donc, les États-Unis se bornent à entretenir une propagande antichinoise constante et à organiser périodiquement des provocations portant sur la libre circulation en mer de Chine ou sur le statut de Taïwan, le futur Dantzig de l’Asie. Mais si la Russie flanche, les Chinois savent qu’ils seront la prochaine cible

    Le front iranien

    Un troisième front a aussi été ouvert en Iran, cette année.

    En Iran les manifestations succèdent aux violences policières et aux attentats, selon un scénario qui rappelle étrangement celui des révolutions colorées ou des révolutions arabes. On voit même des manifestants brandir des pancartes où il est écrit, en anglais bien sûr, « regime change » ! Regime change c’est-à-dire l’expression américaine pour justifier l’attaque des pays considérés comme non-démocratiques. Quoi de plus naturel en effet ?

    On n’oubliera pas en outre les autres conflits latents en Europe, qui peuvent demain être rallumés à la demande : conflit Grèce/Turquie, instabilité du Kosovo principalement.

    La nullité européenne

    Que devons-nous retenir, nous Français, de ces évènements qui font indéniablement monter la tension dans le monde ?

    D’abord la nullité de l’Union Européenne, incapable de faire autre chose que de suivre les États-Unis en tout et ses relais bellicistes irresponsables sur notre continent – principalement la Pologne et les pays baltes. Non seulement l’UE ne nous rend pas plus forts mais elle nous entraîne dans la pénurie, le chaos migratoire et la cobelligérance avec l’Ukraine, donc dans une aventure aux conséquences imprévisibles.

    L’Europe était un rêve pacifiste pour les Européens qui en avaient assez des guerres fratricides. L’Union Européenne démontre qu’elle trahit chaque jour un peu plus cette attente. Papy Biden a tout lieu d’être satisfait de ses vassaux !

    La guerre qui n’est pas la nôtre

    Ensuite, la confirmation du caractère intrinsèquement dangereux de l’OTAN, validant la défiance gaullienne vis-à-vis d’une organisation qui ne peut que nous conduire dans des guerres « qui ne seraient pas les nôtres ».

    Hier c’était la guerre illégale contre la Serbie pour lui imposer la sécession du Kosovo. Aujourd’hui c’est la cobelligérance de fait contre la Russie. Dans quelle prochaine guerre va-t-on nous entraîner ?

    Honte à tous ces politiciens et militaires français qui n’ont eu de cesse de préconiser notre retour dans cette organisation dirigée par les États-Unis ! Ils portent devant l’histoire une responsabilité écrasante.
    Mais ils ont bien sûr le soutien de leur patron, Papy Biden.

    La France de retour dans les années trente

    Enfin, pour la France, l’histoire des années 30 recommence malheureusement, par la faute de ses élites politiques corrompues et d’un système politique à bout de souffle. Et aussi hélas par l’insouciance de nos concitoyens, lobotomisés par une propagande incessante.

    Dans les années trente la France s’est mise progressivement à la remorque stratégique de la Grande Bretagne et a abandonné sa prudence diplomatique en nouant des alliances avec des États éloignés et instables, tout en étant dépourvue des moyens militaires de les honorer. Aujourd’hui la France, devenue l’homme malade de l’Europe, s’est mise à la remorque de l’Otan et de l’Allemagne en perdant toute indépendance.

    En septembre 1939 c’est donc la Grande Bretagne qui annonce que la France est en guerre contre l’Allemagne, pas la Chambre des Députés français. Le tout sous l’œil amusé de Staline qui attend son heure.
    Aujourd’hui c’est Mme Van der Layen qui nous engage dans la guerre aux côtés de l’Ukraine, sans que le parlement français n’ait son mot à dire. Sous l’œil attendri de « Sleepy Joe » Biden.

    Dans les années trente les Français s’intéressaient à Tino Rossi et aux congés payés par les patrons. Pas aux questions internationales.
    Aujourd’hui ils ont Sandrine Rousseau et la réforme des retraites comme horizon.

    Le prochain réveil français risque donc d’être encore plus brutal qu’en 1940.

    Michel Geoffroy (Polémia, 5 octobre 2022)

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  • A poings fermés !...

    Les Presses universitaires de France viennent de publier un essai de Jean-Manuel Roubineau intitulé A poings fermés - Une histoire de la boxe antique. Maître de conférences en histoire ancienne à l'université Rennes 2, Jean-Manuel Roubineau est notamment l'auteur de Milon de Crotone, ou l'invention du sport (PUF, 2016).

     

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    " La boxe, dit la légende, aurait été inventée par des soldats spartiates désireux de s'entraîner à parer les coups au visage. Art de défense autant que de percussion, le pugilat est perçu, durant toute l'Antiquité, comme le plus dangereux des sports. Véritables héros du stade, adulés pour leur courage, les boxeurs concourent nus, sous le regard des spectateurs, leurs poings gantés de cuir pour seules armes. Mais, qu'ils rêvent de gloire ou d'argent, écument les compétitions locales ou prétendent à la couronne olympique, les pugilistes doivent se soumettre, au gymnase, à une préparation athlétique exigeante. Alimentation contrainte, abstinence sexuelle et exercices sans cesse recommencés contribuent à placer dans leurs muscles des réserves inépuisables de force, à polir leur technique et les préparer à la brutalité et l'inconfort des affrontements. Mais, au-delà du quotidien pugilistique, c'est à une histoire totale du sport que ce livre invite : interdits et mauvais gestes, hygiène de vie et idéal corporel, goût du spectacle et rapport à la violence, au miroir de la boxe, c'est la cité qui se reflète. "

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  • A propos de la société de propagande...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Jean-Yves Le Gallou à l'Institut Iliade à l'occasion de la sortie de son essai intitulé La société de propagande - Manuel de résistance au goulag mental (La Nouvelle Librairie, 2022).

    Ancien haut-fonctionnaire et homme politique, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016), Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018) et Manuel de lutte contre la diabolisation (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

                                              

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  • Postures médiatiques...

    Les éditions de L'Artilleur viennent de publier un essai d'André Perrin intitulé Postures médiatiques - Chroniques de l'imposture ordinaire.

    Agrégé de philosophie, André Perrin  est l'auteur de Scènes de la vie intellectuelle en France (L'Artilleur, 2016) et de Journal d’un indigné (L’Artilleur, 2019).

     

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    " En France depuis plusieurs décennies, l’idéologie dominante, autorisée, dans les milieux médiatiques est celle de la gauche. Tribunes, sondages et études ont montré que les journalistes votaient massivement pour des candidats de ce bord politique.

    Les postures qu’André Perrin décrit ici avec une ironie mordante sont donc celles de ce petit monde où règne l’intimidation morale, l’assurance de défendre le « bien ». Ce sont par exemple les postures de ceux qui dénoncent l’inhumanité de la prison pour les délinquants mais qui ne cachent pas leur joie quand un adversaire politique y est condamné, de ceux qui condamnent le racisme et l’antisémitisme seulement quand il vient de l’extrême droite ou bien encore de ceux qui réclament le respect de toutes les religions sauf de celles dont ils ne craignent pas qu’un adepte vienne un jour les égorger en cas de blasphème.

    Entre 2020 et 2022, voici donc un florilège authentique d’affirmations, de prises de positions et d’émissions où se révèle de façon spectaculaire le « deux poids, deux mesures » cher à la plupart de nos indispensables journalistes. "

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