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Métapo infos - Page 1692

  • N'émigrez pas !

    Une prise de conscience africaine du caractère néfaste de l'émigration : c'est tout l'intérêt du livre d'Omar Ba, N'émigrez pas ! L'Europe est un mythe, que les éditions Jean-Claude Gawsewitch viennent de publier. Bousculant le politiquement correct, il rejoint, à partir d'un point de vue différent, les analyses des observateurs les plus lucides de l'immigration en Europe. Alain de Benoist, dans un éditorial de la revue Eléments, écrivait déjà en 1983 : "L'immigration est née de l'obligation faite à des hommes de se déraciner, par un système économique désireux de faire appel à une main d'oeuvre bon marché, système fondé sur le profit qui transfère les hommes comme on transfère les marchandises ou les capitaux. Fruit de l'idéologie de la rentabilité (à courte vue), elle est une forme moderne de déportation et d'esclavage."

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    "Après le succès de "Je suis venu, j’ai vu, je n’y crois plus" (plus de 10 000 exemplaires), Omar Ba nous livre un texte percutant sur l’immigration, un sujet brûlant. Omar Ba affirme que les Africains qui quittent tout pour venir en Europe perdent au change. Leur avenir est sur le continent noir. L’immigration contribue à maintenir les populations africaines en position d’assistanat. De plus, les populations immigrées sont plus touchées par le chômage : l’Europe a-t-elle besoin de l’immigration ? Les immigrés sont « conviés à la misère ». Omar Ba est contre les régularisations massives des sans-papiers, qui vont pousser de nombreux autres Africains à quitter leurs pays d’origine pour l’Europe en leur donnant de l’espoir, mais qui vont aussi priver les pays d’Afrique de leurs ressortissants. Au sujet des expulsions, il s’agit d’une sanction juridiquement approuvée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, cela ne devrait pas provoquer autant de remous. Pour Omar Ba,l’opinion publique choisit l’émotion (cas du renvoi des Afghans en décembre 2009). « Parfois il est salutaire de raccompagner l’étranger dans son pays », selon lui. Les conditions socio-économiques se dégradent dans les pays du Nord, qui ne peuvent donc plus accueillir. Mais selon Omar Ba, l’immigration ne doit pas être associée au racisme, c’est un problème socio-économique, à ne pas « racialiser » (ex : la chasse aux Camerounais exercée en Guinée Equatoriale en mars 2004, où on a vu « des Noirs s’en prendre à d’autres »)… Un texte à contre-courant des idées « bien-pensantes » sur l’immigration, le point de vue surprenant d’un immigré africain de 27 ans."

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  • Une autre économie est-elle possible ?

    Une autre économie est-elle possible ?... C'est la bonne question posée dans le dossier du numéro 39 de Flash Magazine, qu'on peut se procurer ici !

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    Au sommaire :
    • En exclusivité, Flash s’entretient avec Alexandre Douguine, conseiller officieux du Kremlin : “Derrière les attentats de Moscou commis par des islamistes, il y a l’appui de la Géorgie et l’incitation de Washington…”

    • Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Depuis les années 1930, le capitalisme a changé, mais fait autant de dégâts ! Pierre Le Vigan pose la question : Une autre économie est-elle possible ?

    • À l’occasion des journées de l’UOIF, Albert Ali est parti à la rencontre de ces Français musulmans du quotidien que l’on retrouve à cette fête de l’Huma version babouche.

    • Alain Soral revient sur ces mensonges d’État. La vérité sur l’assassinat des moines de Tibhérine, et réhabilitation du Maréchal.

    • Les fondamentalistes du fondement. Certains voudraient interdire la fessée. Une seule chose est sûre pour Topoline : il y en a qui se perdent !

    • “Les problèmes de l’équipe de France ne viennent pas de ce que la majorité des joueurs sont trop “noirs”, mais complètement “marrons”. Gabriel Fouquet nous explique pourquoi les Français n’ont plus les yeux dans les Bleus.

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  • Le paradoxe de la civilisation

    Thibaut Isabel, contributeur régulier de la revue Krisis , qui a déjà publié un ouvrage consacré au cinéma, La fin de siècle du cinéma américain, et un recueil d'articles de philosophie politique, Le champ des possibles, sort aux éditions de La Méduse un nouvel ouvrage, Le paradoxe de la civilisation. Le livre peut être commandé sur le site personnel de l'auteur.

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    Par quels moyens un peuple parvient-il à se civiliser ? Comment survient l’inévitable déclin qui guette toutes les sociétés ? Qu’est-ce que la barbarie ? Toutes ces questions sont en fait indissociables du thème de la violence, car c’est en parvenant à réguler sereinement les tensions interindividuelles et intercommunautaires que les Etats peuvent instaurer une civilisation harmonieuse et épanouie. 

     


    Il existe pourtant différentes manières de réguler ces tensions, comme il existe différentes manières de concevoir l’homme ou de concevoir la civilisation. Dans l’Antiquité, l’homme était perçu comme partie prenante d’une nature au sein de laquelle il s’inscrivait organiquement : chacun d’entre nous avait pour tâche de raffiner son tempérament, au cours du processus civilisateur, mais nul ne devait pour autant chercher à refouler l’expression de ses penchants instinctuels, ni à nier la diversité des expressions de la nature dans son environnement. L’Un devait en dernière instance s’articuler avec le Multiple.

     


    A l’époque moderne, en revanche, sous l’effet d’abord de l’universalisme paulinien, puis de l’idéalisme des Lumières, l’homme est apparu comme la négation même de la nature : pour nous civiliser, nous avons dès lors été sommés de nous arracher à nos racines et à nos instincts, de nous conformer à un modèle céleste ou idéal, et d’étendre aussi largement que possible cette logique expansionniste de l’unité.

     


    A l’heure où les débats font rage sur l’identité culturelle des nations, sur la place respective des sphères publique et privée dans la société, voire sur la nécessité ou non d’une répression accrue des « déviances » et des « mauvaises mœurs », il est utile de revenir sur la genèse multimillénaire d’une idéologie qui, en opérant une césure entre le divin et le monde, ainsi qu’entre l’homme et la nature, aboutit désormais plus que jamais à survaloriser l’uniformisation des êtres et des choses, leur homogénéisation, leur arraisonnement à un principe exclusif d’assimilation.

     


    Du point de vue des conceptions anciennes de la civilisation, les barbares et les primitifs ne sont peut-être pas ceux que l’on croit aujourd’hui. Et il se peut fort bien que les peuples apparemment les plus développés ne soient en définitive que les plus avancés sur le déclin. Se souvient-on qu’à Rome les dieux étrangers étaient intégrés au panthéon fédéral commun, en dépit il est vrai des querelles qui pouvaient parfois opposer les nombreuses composantes ethniques et religieuses de l’empire ? Au final, une bonne régulation des rivalités entre groupes communautaires parvient sans doute à s’opérer lorsque, au lieu de retourner la violence originelle contre la Différence et l’Altérité, les populations acceptent qu’une part de conflit amical les agite sans les diviser. Concilier l’Un et le Multiple, s’exposer à la Différence sans l’ostraciser ni dénier sa réalité  – tel était bien encore une fois l’esprit fécond des auteurs traditionnels les plus authentiquement civilisés, qu’il s’agisse, en Orient, de Confucius et de Xunzi, ou, en Occident, d’Héraclite et d’Empédocle…

     


    Principaux thèmes abordés dans l’ouvrage :

     


    - La fondation de l’Etat et les débuts du processus de civilisation

    - La gestion de la violence individuelle, de la criminalité et de la délinquance par les gouvernements, des origines à nos jours

    - L’évolution du rapport à la sexualité et aux clivages de genre à travers les âges

    - Le problème de la propriété foncière dans ses liens avec l’essor ou le déclin de la citoyenneté

    - Les grandes orientations respectives des religions anciennes et des religions modernes

    - Etc.

     

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  • Julien Hervier et Jünger

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    Julien Hervier, traducteur d'Ernst Jünger, qui a dirigé l'édition des Journaux de guerre dans la Pléiade, travaillerait actuellement sur une biographie de cet auteur.                 
     
     
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  • J'aurais voulu être éditeur

    "Au lieu d'user d'arguments intellectuels, ou autres, l'invective est devenue monnaie courante, et on cherche à démonétiser des gens, des écrivains, des auteurs, en usant de l'argument atomique, de ce qui peut les pulvériser... c'est à dire raciste, antisémite et demain ce sera pédophile ou autre chose..."  Claude Durand, à propos de son livre J'aurais voulu être éditeur, sur France Culture le 27 avril 2010

     

    Plagiat, politiquement correct, renvois d'ascenseur : dans J'aurais voulu être éditeur, publié chez Albin Michel, Claude Durand, ancien directeur des éditions Fayard, éditeur de Soljenitsyne mais aussi de Pierre Péan ou de Renaud Camus, se livre à un réjouissant exercice de dézingage du milieu littéraire et de ses tares. Et on peut en plus chercher à mettre un nom réel sur chacun des personnages qu'on croise dans le roman !...

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    "Un livre à la fois roman et satire de l'édition.

    Sans pitié, Durand épingle les travers de la profession au fil des aventures du héros, un jeune ambitieux qui veut se faire une place au soleil de ce qu'il croit être la grande littérature. On croise une diva extravagante et dictatoriale, des jurés sensibles à la flatterie et à l'argent, une chroniqueuse féministe et complexée d'un grand journal du soir, des académiciens fatigués qui se reposent sur de jeunes collaboratrices, bref toute la faune qui participe à un titre ou à un autre, à la vie des livres, bons ou mauvais.

    Un portrait de groupe féroce, à la fois distrayant et profond, d'une profession qui a plus changé en dix ans que dans le demi-siècle précédent.
    En réglant quelques comptes, l'auteur s'amuse et amusera ses lecteurs."

     

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  • Les anti-Lumières...

    Rassembler dans une même famille intellectuelle l'ensemble de ceux qui se sont opposés aux Lumières et à l'Aufklärung depuis un peu plus de deux siècles, tel est l'exercice brillant mais très contestable et au final un peu vide de sens auquel Zeev Sternhell se livre dans Les anti-Lumières. Publié en 2006, cet ouvrage vient d'être réédité en en livre de poche dans la collection Folio.

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    "La déliquescence dans nos sociétés et nos organisations politiques des valeurs universelles que nous devons aux Lumières " franco-kantiennes " ne procède pas de la génération spontanée. Dès le XVIIIe siècle et tout au long des deux cents dernières années s'est édifiée une autre tradition - une autre modernité. Sur une argumentation similaire, elle a fait la guerre aux Lumières. L'une des raisons de la cohérence interne de cette pensée qui s'en prend aux Lumières tient au fait que tous ses hérauts se lisent les uns les autres avec une grande attention. Pour l'historien des idées, leur œuvre constitue un matériau premier, mais en même temps ils sont chacun à son tour interprètes de la pensée de leurs prédécesseurs, historiens des idées, critiques de la culture, philosophes politiques et aussi publicistes de renom. Taine écrit longuement sur Burke et Carlyle, Meinecke consacre de longs développements à Burke et une centaine de pages à Herder, pour Renan Herder est le " penseur-roi ", Maistre suit Burke et est lui-même suivi par Maurras, Sorel attaque les Lumières avec la même hargne que Maurras, Croce lit Vico avec le même enthousiasme que celui avec lequel Meinecke se penche sur Herder. Le concept de l'imperméabilité des cultures de Spengler poursuit et développe la pensée de Herder. Isaiah Berlin écrit avec un ravissement semblable sur Vico et Herder et subit l'influence de Meinecke. Il attaque d'une manière comparable les Lumières françaises et, en produisant sa propre version de leur œuvre, ajoute dans la seconde moitié du XXe siècle un nouveau maillon à la culture politique des anti-Lumières. Avec la rigueur et l'esprit méthodique qu'on lui connaît, le grand historien israélien Zeev Sternhell établit avec précision une généalogie convaincante des anti-Lumières (ou des contre-Lumières, si l'on préfère). Ce faisant, il éclaire les enjeux de notre temps tant il est vrai que les maux contre lesquels ont combattu les Lumières sont de tous les temps. Pour éviter à l'homme du XXIe siècle de sombrer dans un nouvel âge glacé du conformisme, la vision prospective créée par les Lumières d'un individu maître de son présent, sinon de son avenir, reste irremplaçable."
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