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Métapo infos - Page 1689

  • Le Plateau télé

     Après La vie quotidienne de Patrick Besson sous le règne de François Mitterrand, qui rassemblait ses chroniques publiées dans L'Humanité, Patrick Besson récidive en publiant aux éditons Fayard Le Plateau télé, un recueil des chroniques consacrées à la télévision qu'il écrivait pour le Figaro. Dans ce genre court qu'il maîtrise parfaitement, alternativement drôle ou cruel, il se montre un observateur lucide des petites comme des grandes choses...

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    « De février 1997 à mai 2009, j’ai regardé la télévision, au moins une fois par semaine, pour l’un des trois suppléments hebdomadaires d’un grand quotidien du matin, afin de rédiger une chronique qui s’appelait « Le Plateau télé ». La télévision n’étant pas un art, elle ne mérite pas la critique, aussi ai-je régulièrement réfuté le terme de critique télé. Je me suis plutôt considéré comme un commentateur, ainsi qu’il y en a dans le sport ou en politique. Dans Le Plateau télé passent le temps et ses comédiens principaux : dirigeants politiques, intellectuels, artistes, avocats, scientifiques, top model, terroristes, footballeurs, présentateurs. On les voit s’agiter et rire, vieillir et pleurer, mentir et compatir. Les moments historiques oubliés succèdent aux événements médiatiques perdus, la grosse roue du temps écrasant les uns et les autres dans un petit bruit inexorable. Le meilleur de l’actualité, c’est le roman que nous vivons les uns et les autres à travers elle, et c’est ce roman, que, de la fin du XXe siècle au début du XXIe, j’ai tenté d’écrire à raison de deux feuillets par semaine. Je ne pouvais pas deviner qu’il y aurait autant de semaines. Ce livre était censé être posthume, mais je ne suis pas mort, aussi le fais-je paraître de mon vivant. »
    P. B
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  • Sternhell et la naissance de l'idéologie fasciste

    Naissance de l'idéologie fasciste, ouvrage publié en 1989 par l'historien israelien Zeev Sternhell, vient de ressortir en poche dans la collection Folio. Ce livre, comme les précédents du même auteur, La droite révolutionnaire ou Ni droite ni gauche,  a suscité un vif débat chez les historiens et les politologues. Voici ce qu'écrivait à son propos Marco Tarchi, professeur de sciences politiques à l'université de Florence, dans un article de la revue Nouvelle Ecole, consacré à l'historiographie du fascisme :

    "La quantité de citations faites par Sternhell pour soutenir sa thèse - qui est la première à placer le berceau du phénomène fasciste en dehors de l'Italie, plus précisément en France, où socialisme et nationalisme enregistrèrent leurs premières rencontres et leurs premiers croisements - est impressionnante. Mais cet aspect, qui pourrait être le point fort de l'ouvrage, est considéré par d'autres chercheurs comme son point faible. Pour appuyer sa thèse, Sternhell est en effet obligé d'élargir la perspective bien au-delà des discours et des écrits des chefs ou des militants fascistes, ce qui l'amène à puiser dans les œuvres d'écrivains et d'artistes souvent hétérodoxes et allergique à toute discipline de parti, d'hommes politiques qui ne furent jamais organiquement liés au fascisme, tel Henri De Man, et surtout d'intellectuels « préfascistes » (Nietzsche, Sorel, Barrès, Labriola, Pareto, Corradini) dont il est évidemment impossible de prévoir quelle aurait été leur réaction face au développement du fascisme. Bien qu'elle s'efforce de citer aussi de nombreux représentants politiques et intellectuels du fascisme militant (Mussolini et Valois, Déat et Mosley, José Antonio Primo de Rivera et Léon Degrelle, Giovanni Gentile), l'argumentation de l'historien israélien apparaît de ce point de vue assez forcée. Elle a donc nourri les critiques de nombreux autres spécialistes, qui l'ont accusée notamment d'assimiler au fascisme des courants culturels qui lui sont irréductibles - telle personnalisme communautaire de Mounier - au seul motif qu'ils cherchèrent dans l'entre-deux-guerres à dépasser simultanément les horizons du libéralisme et du socialisme."

    Marco Tarchi, Le fascisme à l'aube du troisième millénaire - Théories, interprétations et modèles, in Nouvelle Ecole n°53-54, année 2003.

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    "De toutes les grandes idéologies du XXe siècle, la fasciste est la seule à naître avec le siècle. Troisième voie entre le libéralisme et le socialisme marxiste, elle propose une autre solution aux problèmes que posent la révolution technique et la révolution intellectuelle à la société européenne du tournant du siècle.
    Cette idéologie a nourri un projet non conformiste, avant-gardiste et révolutionnaire, capable de monter à l'assaut de l'ordre établi et de concurrencer efficacement le marxisme dans l'esprit et la faveur des intellectuels aussi bien que des masses.
    Le berceau du fascisme, c'est en France qu'on le trouve, dans le nationalisme intégral, la droite révolutionnaire, mais aussi le révisionnisme révolutionnaire sorélien, composante première du fascisme. Lancé en France, le révisionnisme révolutionnaire devient en Italie une force intellectuelle, politique et sociale. Alliés aux nationalistes et aux futuristes, les révisionnistes révolutionnaires italiens trouvent, en été 1914, les troupes, les conditions et le chef qui leur permettront de transformer en force historique la longue incubation intellectuelle commencée au début du siècle."

     

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  • Clausewitz : indémodable !

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    La revue Stratégiques, que dirige Hervé Coutau-Bégarie, spécialiste et grand promoteur de la pensée stratégique en France, vient de publier un numéro consacré à Clausewitz, l'auteur du célèbre De la guerre.

    On trouvera au sommaire :

    Hervé Coutau-Bégarie

    Vers un nouveau cycle clausewitzien

    Herbert Rosinski

    La structure de la stratégie militaire 

    Raymond Aron

    Réponse au professeur Hepp
    Corentin Brustlein Clausewitz et l'équilibre de l'offensive et de la défensive
    Sandrine Picaud-Monnerat La réflexion sur la petite guerre à l'orée du XIXème siècle : l'exemple de Clausewitz (1810-1812)
    Jean-Jaques Langendorff Clausewitz avant Clausewitz : Johann Friedrich Konstantin von Lossau
    Ferenc Toth La réception de Clausewitz en Hongrie
    J.A. de Moor La traduction néerlandaise de Vom Kriege
    Gunnar Aselius La réception de Clausewitz en Suède jusqu'à la Première Guerre mondiale
    Ferenc Toth Régularité et irrégularités dans la guerre d'indépendance hongroise au début du XVIIIe siècle
    Yu Miao Clausewitz en Chine
    Benoït Durieux

    Clausewitz en France 

    La revue peut être commandée sur Stratisc.org, le site de l'institut de stratégie comparée.

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  • Tolkien en dictionnaire !

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    Les éditions du CNRS publieront à la rentrée un dictionnaire consacré à l'auteur du Seigneur des Anneaux. L'ouvrage, qui comportera environ quatre cents entrées, sera dirigé par Vincent Ferré, spécialiste français de J.R.R. Tolkien et de son oeuvre, à qui on doit déjà, notamment, un Tolkien : sur les rivages de la Terre du milieu, publié chez Christian Bourgois.

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  • Vous avez dit populisme ?...

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    Une petite pépite sur le populisme, tirée d'une note du petit ouvrage de Jean-Claude Michéa, réédité par les éditions Climats, Les intellectuels, le peuple et le ballon rond.L'illustration est de Waljé, peintre wallon de Courcelles...

    "Il faut toujours rappeler qu'il y a peu de temps encore, le terme de «populisme»était employé de façon tout à fait positive pour désigner certains mouvements révolutionnaires issus des traditions russes et américaines de la deuxième moitié du XIXe siècle. Ce n'est que depuis quelques années que « Le Monde » et les autres médias officiels se sont employés, avec beaucoup de cynisme, à conférer à ce terme (en lui-même irréprochable pour un démocrate) le sens infamant qui est maintenant le sien ; cela à seule fin, bien sûr, de pouvoir diaboliser comme fasciste toute inquiétude ou perplexité du peuple à l'endroit des décisions qui le concernent et que prend solitairement l'oligarchie régnante après consultation de ses prétendus «experts»."

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  • Nouvel Ordre Mondial ou théories du complot ?...

     Nouvel Ordre Mondial ou théories du complot ?.... C'est le thème du dossier du numéro 40 de Flash Magazine, qu'on peut se procurer ici !

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    Au sommaire :

    DOSSIER : Nouvel Ordre Mondial ou théories du complot ?

    Jimmy Guieu, père fondateur du complotisme en France ? Du Bohemian Grove aux Reptiliens, en passant par les ovnis nazis et autres “vérités cachées”…

    Interview exclusive d’Emmanuel Ratier : “Aujourd’hui, le terme même de “complot” tend à perdre de son sens !”

    Entretien avec Stéphane Bourgoin, spécialiste mondial des tueurs en série : “Les sociétés extrêmement religieuses sont, paradoxalement, les plus propres a produire des monstres, surtout lorsque le mode de vie tend au puritanisme. Mais il s’agit malheureusement d’un drame universel.”

    Le général Manuel Noriega, faux agent mais vrai résistant ? Analyse de Christian Bouchet au-delà des clichés et de la propagande.

    Psychanalyse : Alain Soral saute sur le divan !

    Le Japon serait-il devenu l’empire du moindre mâle ? Guytan porte son regard sur les “soushoku danshi”.

    Économie virtuelle et crise réelle… En attendant la fusion des monnaies européennes et nord-américaines.

    Vaches maigres pour les artistes, mais pas pour la Sacem ! Quand les uns se serrent la ceinture, les autres se remplissent la panse. Par Topoline.

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