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Métapo infos - Page 1685

  • Les snipers de la semaine... (2)

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    Au sommaire  cette semaine :

    - sur Valeurs actuelles, Xavier Raufer règle leur compte aux défenseurs de la légalisation du cannabis...

    Les amis du cannabis

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    - sur Causeur, Olivier Maulin se farcit un plumitif aigri, Aiat Fayez, qui a récemment annoncé dans Libération qu'il faisat sa valise...

    Adieu Monsieur Fayez

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    - sur Valeurs actuelles, Philippe Barthelet revient en finesse sur une série de lapsus ravageurs !

    Lapsus

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  • Diviser pour régner !

    Particulièrement dynamiques, les éditons Le retour aux sources publient sous la plume de Vincent Chapin un nouvel ouvrage intitulé Diviser pour régner. L'auteur s'intéresse à la lutte contre les discriminations en tant qu'outil liberticide de gouvernance du système.

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    "La destruction des liens symboliques entre les hommes attise la haine et la xénophobie. En de telles circonstances, la lutte contre les discriminations semble rendre possible une société multiculturelle, tolérante et ouverte.

    Illusions. Ces mots sont en réalité ceux de l'idéologie libérale. Leur seule fonction véritable est la réalisation d'un marché du travail libre et non faussé, pour une exploitation maximale de la main d'œuvre, pour une humanité de consommateurs. La lutte contre les discriminations est un dispositif de domination, qui brise les liens existants non conforme au marché : il s’agit de diviser pour régner. Les valeurs n'y ont aucune place ; seuls sont réels les rapports de force.

    Ce livre propose un changement de paradigme à ceux qui refusent l’emprise de ce Système. Rupture avec les perspectives de la tradition de droite, axée sur une perception biologique de la pluralité humaine ; mais rupture aussi avec les perspectives de la tradition de gauche, qui se trouve désormais recyclée dans l'ingénierie sociale capitaliste. Nous devons nous unir pour résister, non en réconciliant les traditions politiques du passé, mais en les dépassant.

    Le tissage des sociétés humaines, c'est le lien. Et le lien ne se réduit pas aux libres contrats : c'est la langue, les symboles, les histoires. Une pensée de l'homme qui permette une résistance efficace au totalitarisme contemporain sera, nécessairement, une pensée du lien. C’est précisément pour l’interdire que le Système conduit une très fumeuse « lutte contre les discriminations » : cette lutte est, en fait, menée contre de nouvelles encyclopédies, encore à construire. Libérons-nous de l’emprise sournoise de ce discours en trompe-l’œil : écrasons l’infâme ! "

     

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  • Faut-il brûler la contre-insurrection ?

    Déjà auteur d'un ouvrage consacré aux sociétés militaires privées, Georges Henri-Bricet des Vallons dirige un ouvrage intitulé Faut-il brûler la contre-insurrection ? et consacré au renouveau des doctrines de contre-insurrection, dans le cadre des conflits asymétriques. Parmi les auteurs, on trouve Michel Goya, qui comme  Georges Henri-Bricet des Vallons, a participé aux numérox de Krisis sur la guerre. On notera aussi la présence d'un article intitulé "Carl Schmitt et l'insurrection irakienne".

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    "À la faveur des conflits irakien et afghan, la doctrine de contre-insurrection marque un retour fracassant sur la scène internationale. Qu’on la qualifie de subversive, de culturelle, de contre-révolutionnaire, d’irrégulière ou encore d’hybride, cette guerre dans la guerre, destinée à soutenir la stabilisation d’un pays par l’action conjointe de la force armée et des moyens politiques, économiques et sociaux, suscite passions et polémiques.

    Mais ce concept, pour certains rendu caduc par les guerres de décolonisation et du Vietnam, est-il la seule véritable alternative stratégique à l’enlisement des forces occidentales dans des conflits asymétriques ? Ou bien n’est-il qu’un simple discours de légitimation à destination de l’opinion publique, voire le cache-sexe d’une politique d’emprise néocoloniale ? Un sujet brûlant pour un débat passionné qui divise les politiques et les militaires, la France et les États-Unis."

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  • Les Poilâne de la préhistoire !

    Nous, les Européens, faisions du pain avant tout le monde ! C'est ce que nous indique cet article publié sur le site Maxisciences, que nous reproduisons ici.

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    Les Européens vivant il y a 30.000 ans fabriquaient déjà de la farine

    Relatée lundi 18 octobre dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), la découverte de résidus d'amidon sur des meules en pierre par une équipe italienne fait remonter 10.000 plus tôt la consommation de farine végétale chez nos ancêtres du Paléolithique.

    La découverte de grains d'amidon, sur des meules primitives en pierre trouvées sur des sites paléolithiques de Russie, d'Italie et de République Tchèque, a permis à l'équipe du Dr Anna Revedin, de l'Institut de préhistoire de Florence (Italie), de faire remonter la fabrication de farine à 30.000 ans. Jusqu'alors, les plus anciennes traces de cette activité, trouvées en Israël, dataient de 20.000 ans. Issue de plantes riches en amidon comme la fougère ou la quenouille, la farine était vraisemblablement mélangée à de l'eau pour produire une pâte, cuite sur une pierre chaude. Les archéologues se sont essayés à la recette, obtenant une sorte de pain plat, "croustillant comme un biscuit mais pas très savoureux".Ramasser les plantes nécessaires et les traiter avec des outils adéquats pour en tirer un aliment digeste et riche en glucides sont des opérations complexes, qui témoignent d'une diversité alimentaire assez importante chez nos ancêtres, chassant l'image de l'homme préhistorique presque exclusivement carnivore.

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  • Despotica !

    Directeur des éditions Xénia, qui publient Eric Werner, Theodore Kaczynski ("Unabomber"), Paul-Marie Coûteaux ou Renaud Camus, Slobodan Despot est aussi un écrivain à la plume acérée, qui publie sur son blog intitulé Despotica des textes (récits de voyages, pamphlets, poèmes, chroniques, critique littéraire...) toujours subtils et souvent drôles et incisifs. Il les a rassemblés sous le titre Despotica - Mode d'emploi, et ils sont publiés ces jours-ci aux éditions Xénia.

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    Un petit aperçu du style de l'auteur :

    "Coïncidence amusante: au moment où j’annonce la publication des écrits complets de Theodore Kaczynski, l’ennemi public n° 1 de la société industrielle, Sandra Jean me propose de commenter au « Grand 8 », à la Radio Suisse Romande, l’échange de correspondances entre Houellebecq et BHL, Ennemis publics!
    Le contraste ne pouvait être plus abrupt! D’un côté, un homme seul qui a terrorisé l’Amérique pendant 16 avec ses colis piégés et meurtriers. Et ce, à cause de ses idées sur le progrès.
    De l’autre, deux brasseurs d’idées millionnaires, suivis de la rumeur médiatique comme d’une traîne de mariée, qui s’envoient par e-mail des anticompliments narcissiques.
    «Ma chère, je suis tout de même plus détestée que vous! Voyez donc mes déclarations insultantes.
    — Fi, ma chère! Et mon film alors?»
    On ne peut pas tout dire dans ces 20 minutes. Sinon qu’il s’agit de la parfaite orchestration d’opposition et de contestation que le système adore offrir à ses sujets.
    La mise en scène très exacte qu’Unabomber appelle «the System’s neatest trick»."

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  • Guerre économique : l'offensive américaine !

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    Guerre économique ?... Cela y ressemble ! Dans un article publié le mardi 19 octobre 2010 par Le Monde et intitulé Superpuissance américaine, Martin Wolf, journaliste économique britannique, rédacteur au Financial Time et membre du Forum économique de Davos, indique que les Etats-Unis ont décidé de mener une politique monétaire expansionniste, sans se soucier des conséquences pour les autres pays. En clair, ils vont faire marcher la planche à billets pour surmonter leurs très graves difficultés économiques :

    "[...] Pour parler crûment, les Etats-Unis voudraient pousser le reste du monde à l'inflation tandis que le monde cherche à engager l'Amérique dans la déflation. Or les Etats-Unis devraient forcément l'emporter car ils disposent d'une réserve inépuisable de munitions : il n'existe aucune limite à la quantité de dollars que la Réserve fédérale américaine (Fed) peut émettre. La seule chose dont il faut discuter, ce sont les conditions de la reddition du reste du monde : les changements nécessaires dans les taux de change nominaux, et les politiques intérieures des différents pays.

    Ceux qui souhaitent savoir jusqu'à quel point la politique américaine pourrait devenir agressive peuvent se reporter au discours prononcé par William Dudley, président de la Banque de réserve fédérale de New York, qui affirme que "des taux d'intérêt très faibles peuvent contribuer à faciliter le processus d'ajustement en soutenant la valorisation des actifs, y compris en rendant les logements plus accessibles et en autorisant certains emprunteurs à réduire les remboursements des intérêts de leur dette".

    L'actuel faible niveau de l'inflation est en effet potentiellement désastreux. Au pire, l'économie américaine pourrait succomber à une déflation par la dette. Les rendements et l'inflation américains se sont d'ores et déjà engagés sur le chemin du Japon des années 1990. La Fed veut donc enrayer cette tendance. C'est pourquoi un nouveau train de mesures d'assouplissement quantitatif semble imminent. Les responsables américains feront tout le nécessaire pour éviter la déflation. La Fed poursuivra ses efforts jusqu'à ce que le pays soit suffisamment "reflaté". Ce que ces mesures causeront au reste du monde n'est pas son souci.

    Les conséquences sont évidentes : cette politique renchérira les actifs à long terme et encouragera les capitaux à aller dans des pays (comme la Suisse) où les politiques monétaires sont moins expansionnistes, ou dans des pays offrant de meilleurs rendements (comme les économies émergentes). Et c'est précisément ce qui se passe. L'Institute for International Finance de Washington prévoit que les apports nets de capitaux étrangers dans les pays émergents devraient dépasser les 800 milliards de dollars (573 milliards d'euros) en 2010 et 2011.

    Les bénéficiaires des apports de capitaux, qu'il s'agisse de pays avancés ou émergents, seront confrontés à des choix épineux : laisser s'apprécier le taux de change, ce qui risque de détériorer la compétitivité extérieure ; intervenir sur les marchés des devises, au risque d'accumuler des dollars non souhaités, de mettre en péril la stabilité monétaire intérieure et de détériorer la compétitivité extérieure ; ou alors entraver les apports de capitaux au moyen de taxes et de contrôles. Dans le passé, les gouvernements ont choisi de combiner les trois méthodes. Ce sera à nouveau le cas dans les circonstances actuelles.

    [...] Au lieu d'une coopération sur l'ajustement des taux de change réels et des comptes extérieurs, les Etats-Unis cherchent à imposer leurs vues en faisant tourner la planche à billets.

    D'une façon ou d'une autre, les Etats-Unis finiront par gagner cette guerre : soit ils pousseront le reste du monde à l'inflation, soit ils feront monter les taux de change nominaux des autres devises par rapport au dollar. Malheureusement, les conséquences seront également très inégales, les économies les moins protégées (comme le Brésil ou l'Afrique du Sud) se trouvant contraintes de s'ajuster tandis que d'autres, protégées par leurs contrôles des changes (comme la Chine), seront en mesure de mieux gérer leur ajustement.

    Il serait de loin préférable que tout le monde cherche une solution collective. [...] Qu'une telle solution soit nécessaire, personne n'en doute. Sur la volonté d'y parvenir, les doutes abondent. Au plus noir de la crise, les dirigeants mondiaux se serraient les coudes. Désormais, la Fed va leur serrer la gorge un par un."

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