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Métapo infos - Page 1685

  • La guerre de cinquième génération

    Michel Drac, Serge Ayoub et Michel Thibaud viennent de publier aux éditions du Retour aux sources, G5G, la guerre de cinquième génération. Ce livre collectif est le fruit d'années de réflexion et d'expériences militantes. C'est un manuel de combat lucide et déterminé. 

    "Les militaires parlent de quatre générations de guerre : d’abord des masses armées de mousquets, puis la puissance de feu et la mitrailleuse, ensuite la Blitzkrieg rendue possible par le moteur à explosion, et, enfin, depuis quelques décennies, la guerre de l’information.

    Nous disons ici qu’une cinquième génération de guerre parvient à maturité. Et ici, nous produisons l’arsenal conceptuel de cette guerre depuis longtemps latente, aujourd’hui avérée. En ce sens, notre « déclaration de guerre » ne signifie pas que nous déclarons la guerre. Notre déclaration de guerre signifie que nous rendons visible une guerre jusqu’ici cachée."

    A lire et à faire lire.

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    "Dans un monde globalisé, déshumanisé, mécanisé, choisir le parti de l'homme, c'est préparer la révolution !
    Coécrit par S Ayoub, M Drac et M Thibaud, G5G (la guerre de cinquième génération) est un manuel de combat, un manuel du résistant, un manuel pour tous ceux qui s’opposent à la mécanique économique et idéologique du « système totalitaire marchand ».
    Ce livre démontre que le combat engagé contre le mondialisme, idéologie conçue comme une machine à écraser les peuples et les âmes, transcende tous les clivages politiques obsolètes : c’est le combat de l'humanité toute entière.
    Loin d'être un livre-catastrophe, G5G est, aussi, un message d'espoir.

    Il existe une stratégie gagnante face au système totalitaire marchand.

    La voici."

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  • Pour une parcelle de gloire...

    Bruno a cessé d'émettre...

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    Le général Bigeard est mort hier, vendredi 18 juin 2010, à Toul, à l'âge de 94 ans. Engagés dans les combats de la France libre, de la Résistance, de l'Indochine et de l'Algérie, c'était un des soldats les plus décorés de France. Archétype du guerrier-né, il incarnait la figure du Parachutiste.
    Dans Pour une parcelle de gloire, publié chez Plon en 1975, il racontait son parcours, celui d'un homme du peuple transfiguré par la guerre.
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  • Notes sur la dissolution du "pouvoir politique"...

    Nous reproduisons ici ces Notes sur la dissolution du "pouvoir politique" publiées par Philippe Grasset sur son site d'analyse De Defensa.

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    Notes sur la dissolution du “pouvoir politique”

     

    Face à la structure crisique

    Notre époque a changé la définition de l’événement qu’est une “crise”, en allongeant indéfiniment un phénomène caractérisé initialement par sa briéveté, en l’“institutionnalisant” par la durée, en le structurant en une “structure crisique” qui caractérise la situation du monde. Face à cette situation, le pouvoir politique a perdu ses références et l’on découvre son incapacité complète d’adaptation dans son incapacité de trouver des références nouvelles. Le “pouvoir politique” s’est révélé comme une matière invertébrée et sans substance, dépendant totalement de références extérieures et mettant en lumière sa perte complète d'autonomie créatrice.

    Devant la “structure crisique“, – «Insensiblement, le pouvoir s’est transformé d’une certitude de fer en une liquéfaction accélérée; d’une structure de béton armée en une coulée de sable qui glisse entre les doigts... Insensiblement mais à une confondante rapidité. L’espace de temps pour mesurer ce changement est remarquablement court, – quelques années suffiront, certainement, pour en repérer les bornes, – de la décennie des années 1990 où s’installe ce pouvoir qui semble achevé, à 2006-2008, où les entreprises les plus assurées et les positions les plus affirmées semblent se dissoudre à une vitesse dont nul ne semble se rendre compte dans les palais et les ministères….»

     

    L’emprisonnement de l’âme

    Le problème essentiel qui affecte nos élites et nos directions politiques dans cette situation nouvelle est psychologique. Ces élites sont totalement “sous influence”, incapables de la moindre pensée autonome, privées de la culture générale qui permet de cultiver l’autonomie de la pensée.

    Pour autant, il ne s’agit pas de “robots” sans âme, de mécaniques. Au contraire, il y a dans les élites politiques un désarroi et une incompréhension devant la vacuité et la vanité de leurs actions, lorsque vacuité et vanité apparaissent à l’occasion d’événements de crise de plus en plus nombreux. Il en résulte une fragilité extrême de la psychologie, d’autant que le “devoir” de ces élites leur fait obligation d’applaudir le système dont l’effet de l’action est si catastrophique.«[L]a fragilité de leur psychologie se rapproche de plus en plus dangereusement du point de rupture.»

     

    Le désordre naît de l’impuissance et de la fragilité de la psychologie

    Les deux éléments additionnés, à la fois la perte de références due à la structure crisique révélant l’inexistence de la politique sans ces références, et la fragilité de la psychologie conduisent à l’impuissance complète de la réalisation du sens des événements, et à l’impuissance de toute prévision. Ces conditions créent un désordre rampant qui permet à des situations étranges de se développer, comme, par exemple, la position d’omniprésence d’un Robert Cooper dans la détermination de la politique extérieure de l’UE.

    Il ne s’agit plus ni d’idéologie, ni d’engagement éventuellement extrémiste, ni de complots, ni de corruptions diverses, – sauf, justement, la corruption psychologique qui implique une sorte de pathologie. Pathologie dans le chef de ceux qui ne sont plus capables d’animer la politique, pathologie en sens inverse d’un Cooper qui anime une politique extérieure sans aucune légitimité et au nom de principes totalement dépassés et usurpés.

     

    La psychologie malade de l’idéal de puissance

    Cette situation de la psychologie est clairement née du choix de “la politique de l’idéal de puissance” (ou, dans sa version grossière US, “la politique de l’idéologie et de l’instinct”). Cette politique est liée à une seule conception, à un seul outil, qui est la force elle-même, la “force brute”.

    Devant les déboires et les catastrophes rencontrées ces dernières années, la politique n’a fait que devenir à la fois et parallèlement, de plus en plus extrémiste et de plus en plus impuissante. C’est l’illustration de “la puissance devenue impuissance” et de la psychologie devenue pathologie extrémiste. Ces situations sont de véritables prisons et son inconsciemment subies comme telles, accentuant le malaise.

     

    Le pouvoir face à son néant existentiel

    Des exemples en cours montrent la façon dont le pouvoir politique se trouve complètement à la dérive. Il est faux de dire qu’il ne dispose plus de moyens et de pouvoirs. C’est lui qui a mobilisé des ressources colossales pour sauver le système financier. Quoi qu’on pense de cette opération, il reste que c’est une démonstration de pouvoir. Le résultat en est une aggravation de la crise, une aggravation de la paralysie du pouvoir, comme si la démonstration de l’existence de son pouvoir n’avait eu comme effet que d’accentuer à la fois la sensation et la situation d’impuissance du pouvoir politique.

    Que ce soit BHO face au “oil spill”, Israël face à l’affaire des “flottilles de la liberté”, les pays européens dans le crise de l’euro, on se trouve devant un gâchis systématique de la fonction de responsabilité du pouvoir. On n’y voit aucune action construite mais des réactions à court terme face à des événements par ailleurs prévisibles. Le résultat est un “pouvoir politique” courant derrière l’événement et laissant les événements construire une réalité politique.

    La structure crisique de la situation du monde à réduit le pouvoir politique à une situation proche de l’entropie, à un “néant existentiel”.

     

    Le point de fusion

    Comme on l'a dit, cette quasi disparition du pouvoir politique ne tient nullement à l’absence de pouvoirs ni de moyens mais plus généralement à sa position au point de confrontation des deux forces qui conduisent le système général. La crise de ce système général conduit en effet à un antagonisme de plus en plus constant, de type automatique, entre les deux forces qui le constituent : le système du technologisme, fournisseur de puissance, et le système de la communication, créateur de virtualisme pour habiller cette puissance.

    Cette situation d’antagonisme a commencé en 2004-2005 et s’est institutionnalisé depuis la crise du 15 septembre 2008. Le système du technologisme accumule les échecs et les catastrophes tandis que le système de la communication, répondant à sa fonction primale s’inspirant de la philosophie médiatique du sensationnel qui devait faire la promotion des victoires du technologisme, fait la promotion de ce qui est sensationnel, c’est-à-dire de ses défaites.

    Pris dans cet antagonisme, le pouvoir politique ne sait plus comment agir ni dans quel sens. Sa puissance est devenue inefficiente, et littéralement impuissante. Sa paralysie est complète.

     

    Le cadavre bouge-t-il encore, – en attendant la suite ?

    Aujourd’hui, le pouvoir politique ne peut plus espérer retrouver une quelconque efficacité que dans des situations extraordinaires où il se trouve, d’une façon spectaculaire qui serait mise en évidence par le système de communication, en opposition avec une initiative du système du technologisme.

    On peut envisager l’hypothèse que, dans les événements récents, le comportement du Turc Erdogan face à Israël a été dans ce sens. C’est bien insuffisant pour annoncer le moindre tournant sérieux, mais cela signale l’existence d’une certaine diversité possible dans l’activité du pouvoir politique par rapport au système (contre le système).

    Tout cela reste extrêmement parcellaire. La situation générale est bien de cette paralysie du pouvoir politique pour la cause objective des contradictions du système général en crise. C'est un processus d'autodestruction du système. Effectivement, – «La plus criante [des contradictions du système] est la destruction systématique du pouvoir politique qui, pendant deux siècles, l’a généreusement et scrupuleusement servi. Ces temps heureux où le système de l’idéal de la puissance semblait encore avoir une certaine cohésion, notamment avec des pouvoirs politiques puissants, sont définitivement finis. […] Nous ne [les] regretterons certes pas, occupés à observer ce qui pourrait [le] remplacer…»

     

    Philippe Grasset, De Defensa, 14 juin 2010

     

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  • Portrait d'Eric... Werner !

    Eric Werner, l'auteur de L'avant-guerre civile, de La maison de servitude ou de Ne vous approchez pas des fenêtres, vient de publier chez Xenia Portrait d'Eric, une réflexion sur son parcours personnel et intellectuel :

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    "Au début de sa carrière d’universitaire et de penseur, Eric Werner s’était fait “tirer son portrait” par le grand peintre polonais Joseph Czapski.
    Incomprise, mal aimée, cette oeuvre était restée dans l’ombre durant des décennies. En la redécouvrant à l’âge mûr, son modèle, l’auteur de ce livre, comprend enfin le message que l’artiste défunt lui avait légué: le miroir de sa propre personne avec trois décennies d’avance!
    Partant de cette révélation, Eric Werner se lance dans une introspection bouleversante, tissant autour d’un tableau la trame de sa propre vie, des époques traversées, des idées épousées, contestées ou combattues.
    Protagoniste de la scène intellectuelle suisse et francophone, philosophe politique audacieux, professeur et témoin, Werner nous livre une réflexion magnifique sur le temps, la fragilité des idées et des convictions, et nous emmène avec lui à la poursuite du noyau même de son être intellectuel et émotionnel. Osant affronter, pour la première fois, des spectres qui ont, consciemment ou non, façonné son existence: l’incompréhension et le conflit avec son père, une conversion religieuse hésitante, des engagements publics motivés par l’éthique plus que par la conviction politique.
    Après cet essai vertigineux et très personnel que fut La Maison de servitude, Eric Werner propose ici un voyage intérieur cruellement lucide, toujours intelligent et étrangement poétique qui est peut-être l’un des chefs-d’oeuvre de l’autoportrait."

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  • De Gaulle, un inventaire !

    Vous voulez savoir si De Gaulle a lu Eugène Labiche ou a été influencé par Gustave Lebon ou Oswald Spengler... Vous trouverez la réponse dans De Gaulle inventaire - La culture, l'esprit, la foi d'Alain Larcant, publié aux éditions Bartillat, énorme travail de recherche et d'analyse qui se révèle passionnant. Un modèle à suivre pour d'autres auteurs ou personnages historiques !

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    "Découvrez le dernier ouvrage du professeur Alain Larcan, président du conseil scientifique de la Fondation Charles de Gaulle. Une somme précieuse pour comprendre la genèse, la structure et les filiations de la pensée gaullienne. Ce livre cherche à faire comprendre la genèse de la pensée du général de Gaulle, sa structure, ses filiations et ses arborescences, et surtout ses sources directes et ses idées forces.
    La recherche a consisté à partir des textes écrits à repèrer toute trace de référence ou d'allusion littéraire au sens large, à les identifier avec précision et à en suivre le cheminement et l'utilisation.
    On découvre ainsi la prodigieuse culture du Général avec ses principales tendances : fréquentation des classiques, auteurs gréco-latins, écrivains du Grand Siècle et du XIXe. Ses auteurs favoris sont Chateaubriand, Barrès, Péguy, mais aussi Bergson, Boutroux, Psichari, Verlaine, Albert Samain, Gustave Le Bon, et bien d'autres. Les étrangers sont également présents, tels Goethe et Nietzsche. Avec de nombreux contemporains il entretient des relations suivies : Paul Claudel, François Mauriac, Georges Bernanos, Georges Duhamel, Jacques Maritain, sans oublier le lien quasi chevaleresque avec André Malraux.
    Moralistes, philosophes, historiens se retrouvent volontiers sous sa plume guidée par une exceptionnelle mémoire.
    Ce travail qui s'apparente à une somme, au sens théologique, met en évidence la puissance de la réflexion et des thématiques essentielles le plus souvent ébauchés dans les oeuvres d'entre-deux-guerres et l'alliance du style et de la pensée chez ce soldat et ce grand homme politique qui participa à l'histoire et sut l'écrire avec talent. Un index, une bibliographie et des annexes (bibliothèque du Général, géographie historique de la France...) complétent l'ouvrage."
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  • Hitler à tous les étages !...

    "Dans le passé la dénonciation du Diable fut souvent pour l'Eglise un moyen d'amener les fidèles à mieux accepter leur sort. Le «nazisme» et  le «fascisme» sont aujourd'hui les Diables qu'on emploie pour détourner l'attention des nouvelles formes du totalitarisme marchand dont la société de l'anonymat de masse, du «bonheur» obligatoire et de l'omniprésence de l'argent, menace l'humanité."

    David Barney, La reductio ad hitlerum, in La nouvelle inquisition, Le Labyrinthe, 1993

    Hitler fait vendre ! Figure du mal absolu de l'époque contemporaine, il suscite manifestement une fascination morbide parmi les lecteurs mais aussi chez les auteurs. Que serait la production littéraire de ces dernières années, des Bienveillantes à HHhH, si l'on en retirait toutes les oeuvres dont le thème concerne la période nazie ?

    Deux exemples parmi d'autres dans les sorties de la dernière quinzaine... D'abord, La jeunesse mélancolique et très désabusée d'Adolf Hitler, de Michel Folco...

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    « Qu'ils s'appellent Hitler, Capone ou Dillinger, petits ils écoutaient leur mère...
    Ils ont fait leur chemin dans les affaires. »
    Eddy Mitchell, L'important c'est de bien aimer sa maman.


    "Michel Folco, que l'on connaît pour ses romans hauts en couleurs, en inventions, et en trouvailles narratives, rencontre cette fois un personnage bien réel, trop réel. Et quel personnage ! Celui par qui tant d'injustices et de malheurs vont naître, Adolf Hitler.
    Mais Michel Folco n'est pas un biographe, même si ses ouvrages sont minutieusement documentés. Avec toute sa fantaisie, son humour décapant, il s applique à nous conter comment le plus banal des enfants peut receler le plus effrayant des monstres. Le roman, ici, dépasse tous les livres d'histoire.
    L'auteur n avait pas craint de mettre en scène Napoléon ou Freud. Il a choisi de monter la barre d un cran. Mais c'est la face mystérieuse et partiellement inconnue d'Hitler qu il aborde : son enfance et sa jeunesse, dont nous savons peu de choses. La force de l'ouvrage tient à la banalité du personnage. Bien sûr, ses origines furent incertaines. Bien sûr, son talent était médiocre. Bien sûr, sa mère mourut trop jeune. Bien sûr, ses passions n'avaient rien de flamboyant ni d'exceptionnel. Mais, au fur et à mesure qu'on avance dans ce livre étrange grandit un personnage dont la détermination, peu à peu, nous perturbe. Car on ne peut décrypter l'enfance d Hitler sans imaginer son avenir, sa puissance destructrice, la fascination qu'il exercera sur une grande part de son peuple, lui qui est si peu fascinant. Et c'est tout le talent de Michel Folco que de se glisser dans cet interstice : pourquoi le plus ordinaire des hommes en lui recèle-t-il Hitler ?"

    Après la jeunesse, la vieillesse, avec Le dernier dimanche de M.le Chancelier Hitler, de Jean-Pierre Andrevon !...

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    "C'est un petit bonhomme grisonnant, aux mains tremblantes, vêtu d'un costume gris étriqué. Il perd ses cheveux, ses yeux faiblissent, mais il a horreur d'être vu avec des lunettes. Il est atteint de la maladie de Parkinson et on lui soupçonne un début d'Alzheimer. Il habite un petit trois-pièces dans South Brooklyn avec sa femme Eva. Autrefois Eva Braun. En cette année 1949, cela fait quatre ans que le petit bonhomme a été accueilli aux Etats-Unis où il vit sous la surveillance constante du FBI. C'est que, jusqu'en mai 1945, il était chancelier du Troisième Reich. Son nom : Adolf Hitler. Son destin ? Pas brillant : bien qu'il soit loin d'en douter, il n'a plus que deux jours à vivre."
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