Déjà auteur d'un ouvrage consacré aux sociétés militaires privées, Georges Henri-Bricet des Vallons dirige un ouvrage intitulé Faut-il brûler la contre-insurrection ? et consacré au renouveau des doctrines de contre-insurrection, dans le cadre des conflits asymétriques. Parmi les auteurs, on trouve Michel Goya, qui comme Georges Henri-Bricet des Vallons, a participé aux numérox de Krisis sur la guerre. On notera aussi la présence d'un article intitulé "Carl Schmitt et l'insurrection irakienne".
"À la faveur des conflits irakien et afghan, la doctrine de contre-insurrection marque un retour fracassant sur la scène internationale. Qu’on la qualifie de subversive, de culturelle, de contre-révolutionnaire, d’irrégulière ou encore d’hybride, cette guerre dans la guerre, destinée à soutenir la stabilisation d’un pays par l’action conjointe de la force armée et des moyens politiques, économiques et sociaux, suscite passions et polémiques.
Mais ce concept, pour certains rendu caduc par les guerres de décolonisation et du Vietnam, est-il la seule véritable alternative stratégique à l’enlisement des forces occidentales dans des conflits asymétriques ? Ou bien n’est-il qu’un simple discours de légitimation à destination de l’opinion publique, voire le cache-sexe d’une politique d’emprise néocoloniale ? Un sujet brûlant pour un débat passionné qui divise les politiques et les militaires, la France et les États-Unis."