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Métapo infos - Page 1696

  • Les bobards d'or de Polémia

    Le 20 avril 2010, Polémia remettra le Bobard d’or, prix de la désinformation,
    aux journalistes de la presse écrite, télévisuelle et radiophonique qui se seront fait remarquer par la plus spectaculaire manipulation de l'information durant les derniers mois.

    Rendez-vous est donné le mardi 20 avril à 20 h 15, salle Athènes-Services, 8 rue d'Athènes, 75009 Paris (métro Saint-Lazare).

    Sont actuellement candidats :

    Dans la catégorie Presse écrite : Le Figaro (pour un article sur le procès des assassins de Jean-Claude Irvoas), Le Monde, La Dépêche du Midi (sélectionnée deux fois, dont une fois pour un article sur l’abattage rituel musulman).

    Dans la catégorie Télévision : Laurence Ferrari (présentatrice du JT de 20 heures de TF1), David Pujadas (présentateur du JT de 20 heures de France 2), Jean-Marc Pillas, médiateur des rédactions du groupe TF1.

    Dans la catégorie Maîtres à penser : Dominique Wolton, Bernard-Henri Lévy, Marie Ndiay, Daniel Lindenberg.

    Plus d'informations sur le site des Bobards d'or !

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  • La diagonale de la défaite

    Les éditions Bourin publient ce mois-ci La diagonale de la défaite, le nouveau livre de Jean-Philippe Immarigeon, auteur notamment d'American parano et de L'imposture américaine. L'auteur y dresse un parallèle original entre la défaite française de 1940 et l'échec prochain des américains en Afghanistan.

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    "C’était déjà le temps de la fin de l’histoire et du monde globalisé, de la fascination aveugle pour la technologie et de la mise en équation de la guerre sur le modèle de la gestion d’entreprise : nous allions vaincre parce que nous étions les plus forts. Et ce fut la débâcle de 1940.

    En avons-nous tiré les leçons ? Rien n’est moins certain. Je poursuis ici l’analyse menée depuis une décennie de la politique des Etats-Unis par une hypothèse originale : notre échec de 1940 annonce la faillite américaine de 2010. La France n’avait pas une guerre de retard mais une défaite d’avance.

    Car raconter 1940 c’est constater qu’à soixante-dix ans d’intervalle ce sont les mêmes erreurs stratégiques qui sont refaites par des dirigeants qui ne s’appellent plus Pétain, Gamelin ou Daladier mais qui, comme leurs aînés, se réfugient derrière une pensée Ligne Maginot de sécurisation totale, et croient que l’accumulation de moyens exorcisera cet imprévu qu’ils continuent de qualifier de terroriste. Comme eux, ils pensent une guerre qui n’existe pas. Et comme eux, ils la perdent.

    Jean-Philippe Immarigeon"

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  • L'Italie des années de plomb...

    Les années de plomb, ce sont ces années, de 1967 à 1983, qui ont vu la jeunesse italienne, ou au moins sa part la plus active, rentrer en guerre civile : combats de rue entre Rouges et Noirs, lutte armée contre l'appareil d'état, des milliers d'attentats, des centaines de morts dans des agressions politiques, mais aussi des manipulations , des complots, des soldats perdus du terrorisme et des officines servant des intérêts occultes...

    Auncun ouvrage français n'avait encore abordé globalement cette période cruciale de l'histoire italienne récente. C'est donc tout l'intérêt de l'ouvrage dirigé par Marc Lazare et Marie-Anne Matard-Bonucci, L'Italie des années de plomb, publié aux éditions Autrement, que de nous proposer un panorama assez complet de cette période.

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    "L’ambition ici est de faire une histoire des années de plomb en Italie. S’il existe des témoignages d’acteurs de la période ou des ouvrages de journalistes, jusqu’ici, aucun livre d’histoire de référence sur le sujet n’est paru en France comme en Italie. Pour cela deux historiens français de renom, fins connaisseurs de l’Italie ont été sollicités et ont rassemblé les meilleurs spécialistes italiens et français afin que ce livre soit une pierre apportée au vaste chantier historiographique et mémoriel de l’Italie des années de plomb. En Italie, la période dite des années de plomb (concentrée sur les années 1970) est un objet d’histoire encore difficile à élaborer, une source d’incessants conflits mémoriels et un sujet récurrent de préoccupations quant à la perpétuation du terrorisme. La forte résilience de ce véritable traumatisme du passé explique que celui-ci continue de constituer une part du présent de ce pays. Ce livre réunit des historiens, des politistes, des sociologues, des juristes italiens et français décidés à se confronter à tous ces questionnements, à passer au crible les analyses émises jusqu’à ce jour, à revisiter les chronologies concurrentes, à faire la part entre événements et mythes fondateurs, à explorer de nouveaux fonds documentaires et d’archives et à ouvrir de nouvelles pistes de recherche. Des témoins et italiens ont aussi été sollicités, afin que leurs points de vue nourrissent la réflexion. Quatre angles d’analyse ont été privilégiés :
    - Saisir les raisons et les usages de la violence en la restituant dans son contexte et en examinant les formes qu’elle a empruntées jusqu’à celle de la lutte armée.
    - Penser et conceptualiser les années de plomb en étudiant aussi bien les propos de ceux qui en été les protagonistes que les analyses d’autres personnes, chercheurs, responsables politiques, journalistes, etc.
    - Étudier les innombrables représentations de cette époque qu’elles passent par les photographies, les médias, la production culturelle ou la création artistique, toutes participant aussi à forger notre manière de la considérer et de l’appréhender.
    - Enfin, esquisser une comparaison entre les perceptions française et italienne des années de plomb afin de contribuer à dissiper les quiproquos, les malentendus et polémiques entre ces deux pays, en particulier grâce à une reconstitution tout à fait originale et inédite de la fameuse « doctrine Mitterrand » à l’origine de tant de controverses."
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  • Comprendre l'empire

    Comprendre l'Empire - Demain la gouvernance globale ou la révolte des Nations ?, tel est le titre du nouvel essai d'Alain Soral qui doit paraître aux éditons Blanche avant la fin du mois.

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    Dans cet ouvrage, l'auteur abordera sous l'angle géopolitique la question de la mondialisation et de la confiscation du pouvoir par une hyperclasse cosmopolite et sans attache.
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  • Arnold Gehlen et l'anthropologie philosophique

    Les éditions de la Maison des sciences de l'homme viennent de publier Essais d'anthropologie philosophique,un recueil de texte du philosophe allemand Arnold Gehlen. Fondateur de l'anthropologie philosophique, sa réflexion porte sur l'homme en tant qu'"animal inachevé" (Nietzsche) mais "ouvert au monde". Considéré comme un des intellectuels conservateurs les plus importants  de XXème siècle, son oeuvre a été, jusqu'à présent, très peu traduite en français et donc largement ignorée de ce côté-ci du Rhin. Seules les éditions PUF ont publié, il y a tout juste vingt ans, un de ses ouvrages, un recueil de textes intitulé Anthropologie et psychologie sociale. Il convient aussi de noter que la revue Krisis d'Alain de Benoist a traduit un texte de Gehlen, Problèmes psychosociologiques de la société industrielle, dans son numéro consacré à la technique (n°24, novembre 2000).

    arnold gehlen

    "Le premier article de ce recueil définit l'anthropologie philosophique comme la science de l'être humain, de concert avec la morphologie, la physiologie, la psychologie, la linguistique, la sociologie, etc. Science philosophique systématique et interdisciplinaire, elle est fondée sur des hypothèses exemptes de toute « métaphysique ». L’homme. Sa nature et sa position dans le monde (1940) présente les plus fondamentales. Deux articles publiés en 1951 et en 1968 leur ajoutent des éléments du pragmatisme anglo-américain et des éléments de la psychanalyse freudienne. L’idée essentielle de Gehlen est que « l’action et les transformations prévues du monde, dont la quintessence porte le nom de "culture", font partie de l’"essence" de l’être humain, et [que], à partir du point d’approche que constitue l’action, on peut en construire une science globale ».

    Influencé par Kant, Herder et Fichte, mettant ses pas dans ceux de Jakob von Uexküll et de Konrad Lorenz, l’homme est selon lui une créature qui se maintient en vie par la transformation et l’amélioration permanente des données de la nature. Sa défectuosité biologique est compensée par l’invention technique. Dépourvu de « niche écologique », il s’adapte à tous les milieux, il est capable en dépit d’une pression intérieure immédiate d’ajourner son action ; cette espèce d’hiatus lui permet de la planifier, d’anticiper l’avenir.
    Ces thèses ont nourri la réflexion de Jürgen Habermas, Hans Blumenberg, Ernst Tugendhat, Theodor Adorno.

    Quand les pollutions, le dérèglement climatique, etc., menacent l’avenir de l’humanité, mais quand aussi s’expriment partout le souci de sa préservation, alors il est temps de découvrir l’anthropologie d’Arnold Gehlen."

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  • Eléments n°135 : La justice qui fait peur...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°135, avril-juin 2010) vient d'arriver en kiosque. Il est aussi possible de se le procurer sur le site de la revue. Le dossier central de cette livraison est consacré à la justice... 

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    La notion même de justice s’est construite sur l’idée que l’élimination de la vengeance passionnelle privée nécessite l’éviction relative des victimes et de leur entourage du processus de réponse à l’infraction. Elle est née de la volonté de soustraire le règlement des litiges à la seule confrontation des parties en le confiant à un tiers théoriquement impartial, l’institution judiciaire, seule investie du droit de punir au nom de l’ensemble de la société, et non de certains de ses membres. Or, c’est cette idée que conteste, depuis une trentaine d’années, la justice « réparatrice » ou « restauratrice », qui prétend combler les insuffisances de la justice pénale classique en se centrant sur le préjudice occasionné. Le goût de l’autodéfense ou de la vendetta et l’appel à la « repentance » se rejoignent bizarrement quand il s’agit de changer la nature du droit pénal. Aux uns comme aux autres, il reste à comprendre que la justice n’est pas la forme civilisée de la vengeance, mais son contraire absolu.
    Dossier : La justice qui fait peur
    • La justice victime des idéologies (Alain de Benoist)
    • Les Romains ne confondaient pas droit et loi (Jean-Charles Personne)
    • La justice pénale en questions (Alain de Benoist)
    • La justice a perdu sa crédibilité (entretien avec François Franchi)

    Et aussi…
    • Marx, Stirner et la question prolétarienne (Flora Montcorbier et Robin Turgis)
    • Psychopathologie du climatoscepticisme (François Bousquet)
    • L’amour selon Badiou : contre la marchandisation (Pierre Le Vigan)
    • L’intelligence politique est en voie de disparition (entretien avec Jerónimo Molina Cano)
    • Michel Déon écrivain tragique (Christopher Gérard)
    • Orwell avait prévu le pire (Pierre Le Vigan)
    • Sur le poète russe Sergueï Tchoudakov (Thierry Marignac)
    • Le génie baroque de Max Ophüls (Ludovic Maubreuil)
    • Pour une cinématographie de la dissidence (Luc-Olivier d’Algange)

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