Publié aux éditions de l'Aencre, La Démocratie travestie par les mots, est un essai dans lequel son auteur, Richard Dessens, s'attaque, après d'autres comme Vladimir Volkoff, au langage orwellien de l'hyperclasse. Docteur en droit, enseignant pendant plusieurs années dans une école préparatoire aux concours d'entrée aux IEP et Écoles de journalisme, Richard Dessens est l'auteur d'un premier essai, La dictature démocratique, publié aux éditions Publibook.
"Les mots ont-ils un sens ? Ou comment manipuler les codes habituels de la communication pour travestir les notions et les valeurs de ce qui constitue l'identité d'un peuple, d'une nation ou d'une civilisation.
C'est ce que tente de démontrer l'ouvrage de Richard Dessens à travers une trentaine de mots ou de concepts utilisés par les penseurs de la démocratie moderne de l'après-guerre.
Au-delà de l'instrumentalisation d'une pensée caricaturale et simplificatrice, c'est la liberté concrète d'expression et de diffusion qui est posée pour quiconque tenterait de vouloir débattre ou contredire un politiquement correct de circonstance, ou des évidences sociétales en réalité vidées de toute substance, mais excluantes et dictatoriales.
Jamais l'intolérance, l'inculture institutionnalisée et l'outrance n'ont été aussi palpables, sous couvert de liberté et de principes démocratiques.
C'est aussi le constat dramatique de la fin de la politique qui domine dans les lignes de cet abécédaire désenchanté, politique rejetée et méprisée au profit d'un individualisme de consommateur qui a tué ce qu'il subsistait des valeurs citoyennes de la République."