Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 133

  • Les Mousquetaires, une troupe d’élite au coeur du pouvoir...

    Les éditions Tallandier  viennent de publier une étude historique de Julien Wilmart intitulée Les Mousquetaires du Roi - Une troupe d’élite au cœur du pouvoir. Docteur en histoire, Julien Wilmart consacre ses recherches à l’histoire politique et militaire de l’Ancien Régime. Il est également conseiller scientifique pour le cinéma.

     

    Wilmart_Les mousquetaires du roi.jpg

    " D’Artagnan et les Mousquetaires du roi ont bel et bien existé. Entrés dans la légende par la plume d’Alexandre Dumas, les vrais Mousquetaires n’avaient rien à envier à leurs homologues littéraires.

    À la fois membres de la garde du roi, unité d’élite, police politique et école militaire pour la noblesse, les Mousquetaires du roi furent créés par Louis XIII en 1622, connurent leur âge d’or sous Louis XIV et ne furent définitivement supprimés qu’en 1815. Ils participèrent tant aux campagnes militaires qu’aux affaires personnelles du roi, du siège de La Rochelle à l’arrestation de Fouquet et de la guerre de Hollande à la conspiration de Cinq-Mars. Les aventures des Mousquetaires traversent la France moderne, dévoilent les coulisses de la monarchie, les arcanes des grandes décisions politiques, l’intimité des rois, la fureur et la fumée des champs de bataille du Grand Siècle.

    En se fondant sur des sources inédites, Julien Wilmart analyse les hauts faits de ces hommes et nous offre la première grande synthèse de l’histoire de ce corps devenu légendaire. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • À qui profite la guerre ?...

    Sur Tocsin, Clémence Houdiakova recevait Pierre Conesa pour évoquer ceux qui profitent des guerres...

    Agrégé d'histoire et énarque, Pierre Conesa a fait partie dans les années 90 de la Délégation aux affaires stratégiques du Ministère de la défense. Il est l'auteur de plusieurs essais, dont, notamment, Dr. Saoud et Mr. Djihad - La diplomatie religieuse de l'Arabie saoudite (Robert Laffont, 2016), Hollywar - Hollywood, arme de propagande massive (Robert Laffont, 2018), Le lobby saoudien en France - Comment vendre un pays invendable (Denoël, 2021), Vendre la guerre - Le complexe militaro-intellectuel (L'aube, 2022) et État des lieux du salafisme en France (L'aube, 2023).

     

                                              

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Un chemin de pensée...

    Les éditions des Amis d'Alain de Benoist viennent de publier Un chemin de pensée, un nouveau Liber Amicorum pour le quatre-vingtième anniversaire d'Alain de Benoist après les deux précédents sortis respectivement pour son soixantième et son soixante-dixième anniversaire. Ce volume a été coordonné par Guillaume Travers.

     

    Collectif_Un-chemin-de-pensee.jpg

    " 80 ans, et une œuvre perpétuellement jeune. 80 ans, et des amitiés sans cesse renouvelées. 80 ans, et un regard toujours aussi affûté sur les transformations du monde. Tel est Alain de Benoist. Tel est celui que décrivent ici ses proches, ses collaborateurs et ses correspondants du monde entier. Les plus fidèles se sont liés à lui il y a soixante ans, peut-être davantage. D’autres ne l’ont côtoyé que depuis quelques années. Tous sont nourris d’une œuvre plurielle qui a toujours mûri sans jamais se gâter. Tous sont séduits par une plume qui n’est pas qu’encre, mais aussi musique et couleur, et dont le mouvement perpétuel ne cesse de surprendre. Tous sont réunis par des liens invisibles, et forment une galaxie qui n’a pas de centre ni de chef. Une confrérie secrète, polycentrique, labyrinthique. Tels sont les amis d’Alain de Benoist. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • « La seule chose qui est bien systémique en France, c’est la violence »

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Arthur de Watrigant à Droite de demain et consacré à la montée des actes de violence en lien avec l'immigration. Arthur de Watrigant est rédacteur en chef du magazine L’Incorrect etchroniqueur sur Cnews.

     

    Arthur de Watrigant.jpg

    Arthur de Watrigant : « La seule chose qui est bien systémique en France, c’est la violence »

    Bonjour Arthur de Watrigant, samedi 18 novembre, dans la Drôme, à Crépol, un groupe d’individus s’est attaqué à une fête de village avec des armes blanches, faisant de nombreux blessés et tuant un mineur de 16 ans. Sommes-nous en train d’assister à une explosion de la violence dans notre pays ?

    On assiste pas, elle est déjà présente. Si l’on regarde, malheureusement, ce qui sont appelés « faits divers »  sont en réalité des faits de société parce que c’est toujours le même processus, les mêmes victimes et toujours les mêmes coupables. L’explosion de la violence est là, elle ne fait que grossir en intensité et en quantité mais ça fait déjà longtemps qu’elle est présente.

    Comment expliquer que se produisent de tels crimes sur des territoires qui étaient, auparavant, marginalement atteints par ce genre de violence ?

    Il est vrai que, depuis les émeutes de juin dernier, on a une criminalité et une délinquance qui sont conquérantes.Avant, elles étaient circonscrites à leurs territoires que l’on peut appeler « narco-départements » ou « territoires islamisés » et qui s’inscrivaient dans le cadre d’une guerre territoriale. Ce qui s’est passé le week-end dernier dans la Drôme est une illustration de l’extension de cette criminalité qui sort de son territoire. Pour différentes raisons, mais essentiellement racistes, elle va attaquer les voisins proches.

    Aussi, il y a responsabilité de l’État. Pourquoi il n’y a plus de sécurité dans aucun territoire de France ? Il n’y a plus de « au mauvais moment, au mauvais endroit » ! La politique de la ville, SRU, a fait une répartition de la criminalité sur tout le territoire. Donc plus personne n’est épargné. 

    Thomas est-il le nouveau visage d’une victime de l’ensauvagement de la société française. Quelles sont les causes de l’ensauvagement de notre société ?

    Nous sommes dans une ère qui parle beaucoup du « systémique ». La seule chose qui est bien systémique en France, c’est la violence. Cette violence est intrinsèquement liée à l’immigration, tous les chiffres le confirment. Ce qui est effrayant c’est que nous n’avons que des chiffres sur les étrangers.  Par exemple, on dit que 18 % des homicides sont le fait d’étrangers, or les étrangers représentent 7 % de la population (nous remarquons qu’il y a une surreprésentation dans les homicides). Sauf que les étrangers ne représentent que les personnes qui n’ont pas de papiers français, ce qui signifie donc que l’on ne compte pas les bi-nationaux ou encore les Français de « papier » comme ils s’appellent eux-mêmes qui sont les personnes qui ont des papiers français mais qui ne se reconnaisse pas dans le peuple français. Les statistiques ethniques étant interdites, on ne peut quantifier cette violence. Mais, dès lors, que l’on recoupe autrement en regardant la pratique de l’Ilsam dans les prison par exemple, on est sur près de ⅔ des prisonniers qui font une pratique assez régulière de l’Islam. L’Islam n’est pas une religion née à Clermont-Ferrand, elle est une religion importée. En faisant le truchement des chiffres, on en arrive à cette conclusion-là.

    Ensuite, l’immigration n’est pas un problème en soi. On a pas de problèmes avec les immigrés ukrainiens, avec les immigrés portugais ou encore italiens. Le problème vient d’une immigration africano-arabo-musulmane. Cela s’explique par la différence de nos cultures, de nos civilisations ou la différence de nos rapports aux choses. Aussi, si l’on relit les textes de Maurice Berger qui étudie les systèmes éducatifs, il pose que le système éducatif de ces populations est clanique. C’est-à-dire que tout est fait pour faire survivre le clan, pour que l’on reste au sein de ce dernier. En dehors du clan, point de salut. Tout ce qui n’en provient pas est vu comme un danger. Ce sont des personnes qui se sont auto-exclues de la communauté.

    Les individus ayant commis ces actes auraient dit « On est là pour planter des Blancs. ». Ce drame est-il un nouveau signe de la « libanisation » de notre pays ?

    Oui, on est sur un conflit ethnico-religieux civilisationnel. L’Autre est un étranger pour ces gens-là. Mais ce qui est fou c’est que dans ce système clanique, ils peuvent s’en prendre les uns aux autres. Ils ne  se reconnaissent pas vraiment comme communauté. C’est contre quelqu’un qu’ils font l’unité, contre la France. Nous l’avons observé durant les émeutes, ils se sont tous alliés pour pilier et viser des symboles français alors que quelques mois auparavant ils se tuaient entre eux dans le cadre du trafic de drogue.

    Un ensauvagement qui n’est dénoncé par aucune personnalité… Comment expliquer ce silence ?

    Ça commence à se dire timidement. Simplement, ça remettrait en cause le dogme du multiculturalisme et du vivre ensemble. C’est difficile de reconnaître que l’on s’est trompé pendant quarante ans. On préfère donc vivre dans le confort du mensonge d’un monde fantasmé. Le réveil va être pénible pour ces gens-là.

    On observe également une différence de traitement de la part des médias. Est-ce dans la même logique ?

    Bien-sûr et par lâcheté également. Parce que sur les plateaux télés il y a beaucoup de différences entre le on et le off. En on, nous allons avoir des affrontements dans lesquels on prône la stigmatisation ; alors qu’à partir du moment où il n’y a plus de micros, tout le monde pense la même chose. Certains ont encore un aveuglement idéologique mais d’autres font preuve d’une lâcheté idéologique énorme.

    Cet ensauvagement entraînera-t-il à terme une forme de réaction populaire avec une justice privée ?

    Ça a déjà été un peu le cas avec l’établissement de milices à certains endroits comme à Nantes. Nous nous rappelons aussi de cette histoire avec un bijoutier à Nice qui s’était fait cambrioler de nombreuses fois et qui avait fini par sortir une arme et tirer sur l’un de ses agresseurs. Nous observons aussi l’augmentation du nombre de personnes qui suivent des cours d’autodéfense ou achètent des pistolets à poivre.

    Le risque est que la civilisation fonctionne par une organisation qui est celle de la cession du droit à la violence du citoyen à l’État. C’est pour cela que l’État dispose du monopole de la violence légitime.

    À partir du moment où les citoyens se rendront compte que l’État n’assure plus la protection, ils reprendront leur droit. Nous ne retournerons pas à un état de nature car nous avons été trop habitués à la civilisation pour cela. Mais nous la confierons à d’autres. 

    Si l’on regarde bien l’Histoire, les mafias apparaissent lorsque l’État n’est plus là et la première garantie des mafias est la sécurité. C’est ce qui se passe dans les banlieues : l’homme fort n’est ni l’État, ni le maire, ni la police mais  le narcotrafiquant ou alors l’islamiste. Donc c’est à eux que la sécurité est confiée. Il faut donc renverser le rapport de force pour que la sécurité soit confiée à un autre. Ça ne sera pas organisé d’un point de vue national et restera anarchique mais ça se passera comme ça.

    Arthur de Watrigant, propos recueillis par Théo Dutrieu (Droite de demain, 24 novembre 2023)

    Lien permanent Catégories : Entretiens 0 commentaire Pin it!
  • Quand se lève une droite identitaire allemande...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier la traduction d'un essai de Maximilian Krah intitulé Allemagne : plaidoyer pour une droite identitaire. Maximilian Krah est un avocat d’affaires allemand. Il est député au Parlement européen depuis 2019 et sera la tête de liste de l’AfD aux élections européennes de 2024. Son essai est sorti en Allemagne, aux éditions Antaïos, en juin 2023 sous le titre Politik von rechts.

     

    Krah_Allemagne - Playdoyer pour une droite identitaire.jpg

    " Les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes, écrivait Chateaubriand. Le cas de l’Allemagne lui donne raison. Dans la tourmente des grands bouleversements de notre époque, une force politique nouvelle a vu le jour: l’Alternative für Deutschland (AfD). Parti conservateur qui navigue clairement à droite, nonobstant le manque de respectabilité du terme outre-Rhin, évitant les récifs, carte en main, selon un plan bien établi. Tête de liste de l’AfD pour les élections européennes de 2024, Maximilian Krah développe son programme à travers l’étude de sept thèmes fondamentaux : la droite, l’identité, l’État, le changement d’époque, l’économie, l’avenir et la politique, sans négliger aucun sujet, de la famille à l’intelligence artificielle, en passant par la géopolitique et la nécessité d’œuvrer à une contre-culture. Le lecteur français sera parfois surpris des différences entre pays frontaliers, mais le voyage est stimulant. Peut-être permettra-t-il de sceller de nouvelles alliances au niveau européen.

    « Après des décennies pendant lesquelles la droite a été exclue de la vraie politique, nous avons maintenant la possibilité de montrer que nous savons ce qu’il faut faire. Saisissons-la ! » "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Crise des institutions : le sang va couler...

    Le 20 novembre 2023, Pierre Bergerault recevait, sur TV libertés, Michel Maffesoli à l'occasion de la réédition de ses Essais sur la violence (Cerf, 2023).

    Penseur de la post-modernité, ancien élève de Julien Freund et de Gilbert Durand, Michel Maffesoli a publié ces dernières années  Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014) , Être postmoderne (Cerf, 2018), La force de l'imaginaire - Contre les bien-pensants (Liber, 2019), La faillite des élites (Lexio, 2019),  L'ère des soulèvements (Cerf, 2021) ou encore, ces derniers jours, aux éditions du Cerf, Le Temps des peurs et Logique de l'assentiment.

     

                                             

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!