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Métapo infos - Page 134

  • Emmanuel Macron ou le théâtre aux armées permanent...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli sur Polémia et consacré à l'agitation guerrière de Macron.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021)  et dernièrement Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

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    Emmanuel Macron ou le théâtre aux armées permanent

    Emmanuel Macron gesticule et tempête tous azimuts sous l’œil complaisant de nos médias. Il fait tout pour avoir sa guerre, comme ses prédécesseurs. Il rêve de jouer à son tour au chef de guerre, lui qui adore se déguiser [1]. Chirac avait guerroyé contre la Serbie [2], Sarkozy contre la Libye et Hollande s’était embourbé en Syrie. Alors Emmanuel se démène comme un diable – dans tous les sens du terme – pour envoyer des troupes en Ukraine et pas seulement des matériels. Mais il ne brasse que du vent, pas de la poudre. Macron, c‘est le théâtre aux armées permanent.

    L’Ukraine pour masquer le désastre macronien

    Pour la macronie en déroute sur tous les fronts, la perspective d’un engagement militaire français là-bas, si possible bien sanglant, lui offrirait un répit bienvenu. La guerre a toujours été en effet le recours des pouvoirs vacillants.

    On imagine déjà la dramatisation politico-médiatique qui s’ensuivrait, l’appel à l’union nationale, la censure des oppositions accusées de « faire le jeu de Poutine », l’emprunt obligatoire pour « financer nos armées » et peut-être la suspension de l’élection présidentielle, comme en Ukraine : donc un troisième mandat de fait pour Emmanuel Macron. Et il y a tout lieu de penser qu’il obtiendrait une majorité parlementaire pour cela !

    Les déclarations belliqueuses du président français constituent, dans l’immédiat en tout cas, un précieux dérivatif pour la débâcle annoncée de sa liste aux élections européennes du 9 juin.

    Le syndrome de Giscard d’Estaing

    En s’agitant bruyamment, Emmanuel Macron montre également qu’il souffre d’un syndrome présidentiel bien connu : le syndrome de Giscard d’Estaing, c’est-à-dire du président français sortant ou sorti, qui croit avoir un destin européen de rechange.

    Macron se verrait bien en futur président d’une Europe fédérale, et pour cette raison il pousse aussi l’agenda européiste au-delà du raisonnable [3], comme Giscard poussait la prétendue constitution européenne pour la même raison.

    Pour ce faire, Macron doit donner aussi des gages à tous les lobbies possibles – notamment le complexe militaro-industriel européen après Big Pharma et les fonds de pension. Il doit surtout se faire bien voir du vrai patron de l’UE : l’État profond américain.

    D’où un bellicisme si contraire à nos intérêts, si contraire à la vocation française de rester une puissance d’équilibre et si contraire à la situation réelle de nos armées. Mais on sait depuis longtemps qu’Emmanuel Macron ne voit la France que comme un marchepied ou, plus exactement, comme un paillasson. Et qu’il vit, comme tous les oligarques, dans une bulle étanche à la réalité.

    Macron brasse du vent, pas de la poudre

    Certes, l’agitation guerrière du président français commence à inquiéter, même si, curieusement, on n’entend plus en France les pacifistes qui autrefois scandaient « Paix en Algérie » ou « Paix au Viêt-Nam » et déclaraient préférer « faire l’amour et pas la guerre ». Il est vrai que cette gauche a réintégré sa bourgeoisie native et se trouve désormais du côté du pouvoir et du Système, donc du parti de la guerre.

    Pourtant, il ne faut pas céder à la panique, ce qui reviendrait précisément à entrer dans le jeu de la macronie, qui carbure à la peur : peur du climat, peur du virus, peur de l’insécurité, et aujourd’hui peur de la guerre.

    Car, comme à son habitude, notre ludion présidentiel brasse avant tout du vent et non pas de la poudre, que la France ne produit d’ailleurs pratiquement plus au demeurant…

    En Ukraine, l’heure est à la négociation, plus à la guerre

    Une guerre entre puissances nucléaires est une contradiction dans les termes et les États-Unis n’ont nullement envie d’envoyer les boys en Ukraine, a fortiori avant l’élection présidentielle de novembre. L’Allemagne rechigne aussi. Et la Russie ne se sent pas menacée par ces généraux français de plateau télé qui, depuis deux ans, débitent des sottises avec constance.

    Une guerre contre la Russie ? Nous en sommes bien incapables.

    Quoi que dise et quoi que fasse notre ludion présidentiel, l’Ukraine a manifestement perdu la guerre et quelques missiles ou quelques soldats européens de plus, ou quelques F-16, n’y changeront rien.

    Fatalement, et c’est heureux, l’heure de la négociation va sonner entre les vrais décideurs : les grandes puissances, pas les vassaux européens des États-Unis. Et certainement pas Emmanuel Macron qui a perdu toute crédibilité à l’international, comme dans son pays.

    La guerre macronienne ne fera qu’une victime : notre comique troupier présidentiel.

    Michel Geoffroy (Polémia, 5 juin 2024)

     

    Notes :

    [1] On se souviendra qu’au début de son précédent quinquennat il s’était déguisé en aviateur pour visiter une base militaire.
    [2] Même s’il avait refusé de participer à la seconde guerre d’Irak.
    [3] Notamment la suppression de la règle de l’unanimité qui viderait de son sens ce qui reste de souveraineté nationale.

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  • Les snipers de la semaine... (276)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Hashtable, H16 allume Macron qui se prépare à masquer sa défaite aux élections par de  dangereuses gesticulations guerrières visant la Russie...

    Macron : Une guerre pour cacher la déroute ?

     

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    - sur Polémia, c'est Camille Galic qui dézingue... Macron, bien sûr !

    Humour noir : comment Macron prétend relancer la natalité française

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  • Feu sur la désinformation... (470)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Lucas Chancerelle.

     

                                               

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine : les élections européennes avec les interventions de Attal et Macron qui tentent de sauver la candidate macroniste Valérie Hayer qui peine dans les sondages.

    Dossier du jour :  la consécration de Cnews comme première chaîne d’info de France devant BFM avec le décryptage de ce succès.

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    Pastilles de l’info :

    1) Décryptages : attaques au couteau en Allemagne
    2) La novlangue : Il vole une voiture à 14 ans et tue quelqu’un
    3) Top ou flop : Complément d’enquête, Depardieu blanchi ?

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Stéphane Bern, le plus royaliste des hommes de médias !

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  • Les fondamentaux de la géopolitique...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un essai d'Alexandre Douguine datant de la fin des années 90 et intitulé Les fondamentaux de la géopolitique.

    Théoricien politique influent, un moment proche d'Edouard Limonov, Alexandre Douguine est la figure principale du mouvement eurasiste en Russie. Outre L'appel de l'Eurasie (Avatar, 2013), le texte d'une longue conversation entre lui et Alain de Benoist, plusieurs  de ses ouvrages ou recueils de ses textes sont déjà traduits en français comme La Quatrième théorie politique (Ars Magna, 2012), Pour une théorie du monde multipolaire (Ars Magna, 2013), Le Front de la Tradition (Ars Magna, 2017), Les mystères de l'Eurasie (Ars Magna, 2018), Le retour des Grands Temps (Ars Magna, 2019), Conspirologie (Ars Magna, 2022), Théorie hyperboréenne (Ars Magna, 2023) ou Martin Heidegger - Philosophie d'un autre commencement (Ars Magna, 2024).

     

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    " Les fondamentaux de la géopolitique, l’avenir de la Russie parut à Moscou en 1997. Ce fut le premier manuel de géopolitique édité en langue russe et pour la première fois la doctrine géopolitique de la Russie fut clairement définie.

    L’ouvrage eut une influence énorme et il devint un guide indispensable pour tous ceux amenés à prendre des décisions dans les domaines les plus importants de la vie politique russe : les officiers supérieurs, les politiques, les entrepreneurs, les économistes, les banquiers, les diplomates, les analystes, les politologues, etc.

    À ce titre, ce livre et son auteur, Alexandre Douguine, jouèrent un rôle très important dans l’histoire récente de la Russie. Sa traduction s’imposait donc pour que les français non russophones puissent enfin comprendre, sans filtres, les orientations géopolitiques moscovites. "

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  • Nicolas Battini, nationaliste corse : "L'identité plutôt que l'indépendance !"

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné à Livre noir par Nicolas Battini, fondateur du mouvement nationaliste corse Palatinu, dans lequel il évoque le caractère essentiel du combat identitaire.

     

                                          

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  • Révolutions spatiales : de von Braun à Elon Musk...

    Les éditions L'archipel viennent de publier un essai du général Philippe Steininger intitulé Révolutions spatiales - De von Braun à Elon Musk.

    Ancien commandant des Forces aériennes stratégiques, Philippe Steininger a occupé les fonctions de secrétaire général adjoint de la Défense et de la Sécurité nationale. Il est, depuis 2018, le conseiller militaire du P-DG du Centre national d'études spatiales (Cnes).

     

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    " Depuis près d'un siècle, les révolutions spatiales se succèdent à un rythme qui s'accélère. Du premier objet envoyé par l'homme dans l'espace, sous la direction de Wernher von Braun, aux dernières initiatives d'Elon Musk, figure emblématique du New Space, l'espace s'est imposé – jusqu'à en devenir indispensable – dans notre quotidien et les différents secteurs d'activité de nos sociétés, comme dans les opérations militaires.
    Les infrastructures spatiales se présentent ainsi désormais tout à la fois comme un facteur de connaissance, de puissance, de développement économique et de qualité de vie, mais aussi comme des vulnérabilités susceptibles d'être attaquées et qui doivent à ce titre être protégées. Or, l'espace est aujourd'hui le siège d'évolutions particulièrement dynamiques et structurantes sur les plans stratégique, économique et industriel.
    Maîtriser les nouvelles menaces est, pour tout État, une nécessité impérieuse. La prise en compte des enjeux de souveraineté dans le domaine spatial l'est devenue tout autant. Quels en sont les paramètres et les limites ? La perspective d'affrontements militaires dans l'espace est-elle fondée et quelles formes pourraient-ils prendre ? Qui sont les acteurs émergents sur cette scène ? Questions abordées par Philippe Steininger dans ce panorama des révolutions spatiales en cours et, en particulier, des défis qu'elles lancent à la France et à l'Europe. "

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